Le sport, une drogue ?

Le sport, une drogue ?

Le sport, une drogue ?

football, quarterback, sport

L’addiction au sport est assimilée à une pratique excessive et anormale du sport qui rend les personnes dépendantes. Il s’agit d’un trouble du comportement qui nécessite parfois une prise en charge thérapeutique. Cette addiction est appelée bigorexie.

Attention, il ne faut pas confondre plaisir et addiction. De nombreuses personnes prétendent être « accro » au sport, parce qu’elles ont besoin de pratiquer une activité sportive tous les jours de 1 heure ou plus, toutefois, cela ne signifie pas qu’elles sont bigorexiques pour autant. Après une bonne séance de sport, telle une récompense d’après effort, notre cerveau libère de la dopamine (+ endorphines et adrénaline) qui résulte de cette sensation de bien-être et de plaisir. Comparable avec l’absorption de sucre, de caféine…, qui ont aussi des conséquences addictives. Plus on pratique une activité physique, plus on crée une forme de dépendance à la dopamine produite par notre corps.

On parle de bigorexie lorsque la performance tourne à l’obsession et conduit le sportif à s’enfermer dans une bulle, cherchant toujours à se dépasser, quitte à ne plus écouter son corps. Cette addiction comportementale pousse les sportifs à avoir une pratique en constante augmentation ce qui peut conduire à de nombreuses blessures (fracture de stress, déchirure musculaire, …), un sentiment de stress intense et de culpabilité lorsque que les personnes jugent qu’elles n’ont pas eu leur dose de sport.

La bigorexie concernent 10% des sportifs (de tous niveaux, tous les âges, aussi bien les femmes que les hommes) qui pratiquent une activité physique au moins 10 heures par semaine.

Se jeter à corps perdu dans une pratique sportive trop intense peut avoir de sérieuses conséquences sur la santé physique et mentale, ainsi que sur la vie sociale. Une prise en charge médicale et psychologique est nécessaire pour sortir de cette addiction. Comme toute drogue, la première étape sera de reconnaître qu’on a un problème d’addiction au sport et besoin d’un sevrage : le déni fait partie des symptômes d’une dépendance.

karate, sunset, fight
yoga, calm, release

Voici quelques conseils de prévention pour éviter de devenir accro à la pratique sportive :

varier ses activités sportives avec des séances d’étirement (stretching),
pratiquer un sport collectif plutôt qu’individuel afin de garder une vie sociale,
− quand le sport commence à devenir envahissant, en réduisant le nombre de vos séances ou la durée,
− en restant à l’écoute de ses amis, surtout les personnes sportives qui seront plus à même de vous venir en aide,
− en gardant en tête que le sport est un plaisir avant tout,
− en pensant à faire des pauses régulières pour s’hydrater,
− pratiquer des séances de relaxation peuvent aussi être utiles pour vaincre le stress et l’anxiété.

7 postures de yoga pour débutant à faire à la maison

Conseils préalables :
− Échauffez-vous
− Portez des vêtements confortables
− Eteignez votre téléphone pendant la séance afin de ne pas être dérangé

Modalités d’exécution :
− Maintenez chaque posture de yoga pendant 30 secondes

yoga, meditation, fitness
green and red vegetable on brown wooden table

Posture n°1 : Pose en tailleur

– Asseyez-vous sur le sol (ou sur un tapis)

– Croisez vos jambes (un pied en dessous de l’autre)

– Etirez votre colonne vertébrale, tête dans l’alignement du corps

– Détendez les muscles de votre visage et respirez profondément par le nez

– Assurez-vous d’alterner vos jambes

Posture n°2 : Posture du chien tête en bas (Adho Mukha Svanasana)

– Posez les mains et pieds au sol

– Poussez-vous vers l’arrière en soulevant le bassin vers le ciel, le plus haut possible. Tendez bien les jambes et posez doucement les talons au sol

– Laissez votre tête retomber entre vos bras et regardez vers vos genoux

– Veillez à garder le dos bien droit

– Sur l’expiration, relâchez et revenez à la position de départ.

carrots, yellow beets, vegetables
man in blue crew neck shirt covering his face

Posture n°3 : Posture du chien tête en haut (Urdhva Mukha Svanasana)

– Commencez l’exercice allongé sur le ventre, les jambes étendues

– Placez les mains sur le tapis sous les épaules

– Sur l’inspiration, poussez sur le sol avec les mains, étendez complètement les bras et soulevez le torse

– Vous pouvez regarder devant vous ou vers le ciel

– Sur l’expiration, relâchez et revenez à la position de départ

Posture n°4 : Posture de la vache (Bitilasana)

– Tenez-vous sur les mains et les genoux, les genoux sous les hanches et les mains sous les épaules

– Soulevez lentement le fessier tout en creusant le dos

– Ne forcez pas, mais laissez votre dos se creuser naturellement

– Gardez la nuque détendue

Close-up of Salad in Plate
Maison Médicale Duchesse - Diabète - Photo d'une famille

Posture n°5 : Posture du chat (Marjaryasana)

– Placez les mains et les genoux sur le sol, les genoux sous les hanches et les poignets sous les épaules ou légèrement en avant

– Cette fois, ne creusez pas le dos, mais faites le dos rond comme un chat

– Sur l’expiration, rentrez le ventre. Penchez lentement la tête vers le bas et regardez le sol pendant au moins 30 secondes

– Inspirez et revenez calmement à la position de départ

Posture n°6 : Posture du bébé heureux

– Placez-vous sur le dos, ramenez les jambes vers votre torse

– Attrapez vos pieds avec vos mains

– Ecartez les jambes et poussez avec vos mains afin de rapprocher vos genoux du sol

Maison Médicale Duchesse - Diabète - Photo d'un échantillon de sang
Maison Médicale Duchesse - Diabète - Photo d'une famille

Posture n°7 : Posture de l’enfant (Balasana)

– Mettez-vous en position de table (4 pattes), le dos bien droit

– Sur l’expiration, asseyez-vous sur les talons et faites reposer le haut de votre corps sur vos cuisses

– Gardez les mains bien à plat au sol

– Touchez le sol avec le front, fermez les yeux et respirez lentement

– Essayez de maintenir cette position pendant au moins 30 secondes, ensuite revenez à la position de départ

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Être accompagné pour arrêter les addictions

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drugs, stop, drug

Il y a plusieurs obstacles à l’arrêt de la consommation.

Le premier est sans doute le fait que beaucoup de personnes dépendantes ne s’en rendent pas vraiment compte. C’est déjà une première épreuve que d’accepter cette réalité. C’est encore plus difficile à accepter quand la personne qui souffre a elle même souffert d’un parent alcoolique/ consommateur.

Ensuite les personnes qui souffrent de dépendance sont malheureusement mal comprises et mal perçues par la société, ce qui est dommage car c’est certainement un des freins pour qu’elles cherchent et trouvent de l’aide. Ce n’est pas si simple d’oser demander de l’aide. L’aspect illégal de nombreux produits entraîne un arsenal de mesures répressives, probablement nécessaires mais qui renforcent la stigmatisation des consommateurs.

Enfin, il y a l’obstacle du corps qui réclame dans un certain nombre de cas les substances lors des tentatives de sevrages (voir partie médicale de cette newsletter). Selon l’addiction, il sera parfois utile de prescrire un traitement de substitution pour atténuer les effets du manque. Pour d’autres produits, il est parfois même tout simplement impossible d’arrêter de consommer sans être hospitalisé. Vous l’aurez compris, dans de nombreux cas il ne s’agit donc pas d’une simple question de volonté.

C’est pourquoi, le 4ème obstacle auquel je pense est la culpabilisation des personnes dépendantes. Souvent, j’entends dans mes consultations que la culpabilisation a tendance à aggraver la situation de la personne car cela renforce son envie de consommer, probablement pour éviter de ressentir cette culpabilité. Les personnes perfectionnistes sont d’ailleurs particulièrement sujettes à l’alcoolisme. En diminuant les paroles culpabilisantes et en privilégiant plutôt l’orientation/l’accompagnement vers des services d’aide spécialisés, nous pouvons déjà tous agir contre cet obstacle.

Upset Woman Looking in Mirror
A Man Standing on a Bedroom Doorway Looking at a Girl Sitting on Bed

Par ailleurs, on sous-estime fréquemment la souffrance des proches des personnes dépendantes (partenaire, famille, enfants, etc). Ils/Elles sont parfois entraîné.e.s dans une dynamique relationnelle compliquée et se retrouvent parfois sans le vouloir à renforcer l’addiction de la personne dépendante. On parle d’ailleurs souvent de personne co-dépendante. (Par exemple, quand on donne de l’argent à la personne qui consomme, ou qu’on achète le produit à la place de la personne dépendante, etc.)

L’aide psychologique/matérielle/sociale/juridique

Etant donné que l’addiction peut prendre une grande place jusqu’à toucher tous les aspects de la vie, il sera parfois souhaitable de mettre en place plusieurs types d’aide : médicale, psychologique, sociale, juridique, matérielle.

Une fois les obstacles dépassés, l’aide ou les aides trouvée.s, la personne en souffrance pourra commencer un travail de compréhension de soi. Car c’est aussi ce que la consommation empêche bien souvent. D’avoir accès à soi et à ses propres émotions. On peut apprendre à s’écouter.

− Pourquoi je consomme tel produit ? Quel est l’effet recherché/ constaté ? (effet du produit sur moi, mes sensations et effet sur les proches)
− A quoi/à qui est-ce que ce produit me fait penser ?
− A quel moment j’ai commencé ? Dans quel contexte ? Y avait-il des raisons qui m’y ont poussé.e ?
− De quoi le produit me protège-t-il ? Quelle serait la fonction de la consommation de tel produit? Quel est l’effet/sensation recherché?
− Me permet-il de m’échapper d’une situation insupportable, dont je ne vois pas l’issue ?
− Ai-je vécu des traumatismes ? Des deuils ?

Etc.

Crop woman tapping shoulder and comforting upset female friend while sitting at home together
Women Performing Yoga on Green Grass Near Trees

Petit à petit, en fonction du rôle joué par la substance consommée, il ser possible au cours d’une relation psychothérapeutique de réfléchir à d’autres solutions pour éviter de devoir recourir à un produit.

Par exemple :

− Pour les personnes qui n’aiment pas l’ennui, on pourra chercher d’autres occupations,

− Pour les personnes qui craignent les angoisses ou les débordements émotionnels, on pourra chercher d’autres manières de s’apaiser, ou de s’entourer de personnes de confiance,

− pour les personnes qui se sentent déprimées, on pourra chercher ce qui compte pour la personne, ce qui fait plaisir, et parler de ce qui déprime tant, et dans certains cas proposer des médicaments qui n’ont pas d’effets addictifs,

− pour les personnes qui cherchent à s’extraire ou s’anesthésier par rapport à une situation de vie insupportable, il s’agira de réfléchir aux changements possibles pour retrouver son espace à soi, etc…

Les services spécialisés :

 Gate asbl

Salle de consommation à moindre risque (brochure disponible à la maison médicale).

− service gratuit et anonyme
− pour personnes vulnérables à partir de 18 ans
− qui consomment de l’héroïne ou de la cocaïne (pas pour les consommateurs de cannabis ou d’alcool)
− possibilité de testing de produit, salle de repos, équipe et lieu sécurisé pour une réaction rapide en cas d’overdose, échange de matériel de consommation
− permet de réduire la consommation à ciel ouvert et les risques de transmissions de maladies
− ne fournissent pas de drogues
− consultations médico-sociales sur place et orientation possible vers le réseau de soin spécialisé

Rue de Woeringen 9 à 1000 Bruxelles

02/253.59.99

www.transitasbl.be

email@transitasbl.be

Du lundi au vendredi de 10h à 17h

Sauf le mercredi de 12h à 17h

Centre Médical Enaden asbl+ Antenne de Molenbeek

Prise en charge globale pour addictions aux drogues, alcool, jeux, écran, médicaments. Pour les usagers et pour leurs proches.

Rue Saint-Bernard 114 à 1060 Bruxelles

Tél : +32 2 534 63 73 – Fax : 02 534 53 94

centre.medical.enaden@enaden.be

Du lundi au vendredi de 9h à 18h (le mercredi de 9h à 20h)

Sur rendez-vous de préférence

Fermé les jours fériés

Antenne de la chaussée de Gand

− Centre de jour (activités organisées en journée)
− Centre de jour pour jeunes
− Centre d’hébergement de crise
− Centre d’hébergement
− Consultations médicales, psychologiques, psychiatriques, sociales
− Equipe mobile : « Le renfort » pour intervention au domicile ou dans locaux à St-Gilles ou Berchem, sur demande des proches ou d’intervenant social, pour des jeunes consommateurs de minimum 18 ans.

Chaussée de Gand, 1022 à 1082 Bruxelles

Tél : +32 2 465 64 96 – Fax : 02 534 53 94

Uniquement sur rendez-vous

Babel

Consultations pour usagers de drogues/alcool et leurs proches (psychomedico-social). Pas d’obligation d’abstinence

Rue Hôtel des Monnaies, 67 à 1060 Saint-Gilles

Tél : 02 543 03 43

Du lundi au vendredi de 9h à 17h

Le projet Lama

Pour toxicomanes et leurs proches. Consultations médico-psycho-sociales, orientation vers hébergement, réduction des risques, espace communautaire, informations sur les drogues, accompagnement dans certaines démarches

Les usagers peuvent choisir l’un des 3 sites, chacun ayant ses spécificités :

– Ixelles : 02 640 50 20 rue Américaine, 211 – 1050

– Anderlecht : 02 524 33 52 rue Gheude, 49 – 1070

– Molenbeek : 02 411 51 61

– accueil/consultations : 25 rue Montagne aux Anges – 1080
– adresse postale : 184d bvd Léopold II – 1080

Le Projet Hestia

Aussi une structure d’accompagnement en appartement de transit.

Rue Ransfort, 16 à 1080 Bruxelles

Tél. : 0472 63 07 02

Transit (accueil et hébergement pour usagers de drogues, médicaments, alcool)

Problématique d’assuétude aux drogues licites et illicites. Être majeur. Equipe pluridisciplinaire non médicalisée. Gratuit. Sans rendez-vous et sans conditions administratives et financières. +32 (0)2 215 89 90. Ce numéro est accessible 24h/24 7j/7.

 Espace femmes

Tous les mardis de 13 à 16h, pour les femmes suivies ou non à Transit.
Ouvert à toutes les femmes (ex)-consommatrices de drogues, l’Espace
Femmes leur permet de renouer avec leur féminité souvent niée par des conditions de vie précaires.
− prendre du temps pour soi
− parler de ses préoccupations personnelles et intimes
− prodiguer du soin orienté bien-être pour reprendre confiance

Elles peuvent:
− se doucher
− se maquiller
− poser du vernis
− se reposer dans un endroit tranquille et sécurisant
− écouter de la musique…

Il n’y a pas de canevas spécifique: les femmes utilisent cet espace selon leurs envies et leurs besoins.

Les alcooliques anonymes : groupe de parole pour personnes alcooliques (en présentiel ou en ligne)

Prochains groupes à Anderlecht :
=> ANDERLECHT “BON AIR-Transvaal”

Rue Ferdinand Craps 2, 1070 Anderlecht

Rez de chaussée à gauche de l’entrée de l’immeuble (Pour l’accès frappez à la fenêtre ou sonnez # 113 sonnette)

Les mercredis à 20h à partir du 6/9/23

=> ANDERLECHT “Ste-Anne St-Remi clinique

Boulevard Jules Graindor 66, 1070 Anderlecht

Clinique Ste-Anne/St-Remy – 5ème étage, Ergothérapie, au fond du couloir

Les mardis à 19h à partir du 5/9

078/15.25.56 (Permanence et réservation de groupe)

Voir aussi le site internet pour trouver un groupe: alcooliquesanonymes.be

Le pélican

Groupe de parole pour usages de drogues

=> suivi psychologique seul, en couple ou en famille
=> accompagnement psychosocial
=> maximum 10 personnes, participation libre
=> deux types de groupes : classique ou pour arrêter (6 séances)

20, Rue Vanderborght à 1081 Koekelberg (Simonis)

02/502.08.61 (pour fixer entretien préalable à groupe classique)

0471/63.78.95 (groupe pour arrêter)

De 9h à 17h

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Bien-être et activité physique

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Salade quinoa au potimarron et à la féta

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Je bois, je suis accro à…

Je bois, je suis accro à…

Je bois, je suis accro à…

« Je bois, je suis accro à, je ne peux plus m’arrêter de consommer tel ou tel produit/médicament.. » ou quand les addictions envahissent notre vie..

rum, alcohol, drink

On aime tous se faire plaisir, d’une manière ou d’une autre. La plupart d’entre nous avons besoin de lâcher prise par moment. Boire un verre d’alcool de temps en temps pour certains, se faire plaisir en mangeant quelque chose de bon, faire du sport, jouer à une partie de jeu vidéo ou à d’autres jeux, avoir des rapports sexuels, regarder des films ou des séries, s’acheter des vêtements, passer des moments en famille, avec ces amis, lire, développer une passion, une activité créatrice, etc.. Cela peut faire partie de notre vie sans que ça ne pose aucun problème… Cela vient même équilibrer les moments plus contraignants, les responsabilités que l’on porte, les devoirs qui nous incombent…

Le piège serait de croire que les addictions ne sont qu’une simple recherche de plaisir. Il ne s’agit pas que de cela. Il s’agit plutôt d’ « éviter le déplaisir » d’une part et de « ne pas pouvoir s’arrêter de ». Très souvent associé à un trouble de l’humeur, les addictions sont une forme de souffrance que l’on rencontre régulièrement dans la société actuelle.

Eviter le déplaisir/douleur (physique ou psychique) :

Bien souvent, même si un produit peut procurer du plaisir, il s’agit plutôt au départ d’une tentative de recherche d’une solution. Et bien souvent dans le but d’éviter une certaine douleur ou un inconfort dans un contexte particulier ou un état d’esprit en général.

Ce qui au départ se produisait ponctuellement devient soudain ou progressivement la préoccupation principale de la journée ou de la nuit de sorte que cette activité prend de plus en plus de place dans l’esprit et dans la vie et que toute la vie se réorganise en fonction de cela. La personne se sent obligée de consommer.

Bierglas auf einem Tisch mit schaumkrone
Woman Drinking Green Glass Bottle

Malgré cela, le ressenti est bien souvent que ce n’est jamais assez, qu’il en faut toujours plus.

Et pourtant, dépendre de l’alcool, d’une drogue ou d’un médicament est bien souvent la meilleure solution que la personne a trouvé pour tenir bon dans sa vie. Et c’est souvent mieux que rien. Les femmes ayant subi un traumatisme d’ordre sexuel par exemple ont 3 fois plus de risques de se mettre à boire.

Ne pas pouvoir s’arrêter de :

Malgré que ce soit une tentative de solution à une situation, l’addiction s’avère souvent assez négative d’un autre point de vue.

Pensons notamment aux conséquences d’une consommation intensive:

  • Atteintes de la santé parfois de façon irréversible, nécessité d’augmenter les doses suite à l’accoutumance du produit,
  • Problèmes financiers, dettes, se retrouver sans abri,
  • Conséquences relationnelles liées notamment à la désinhibition dans les paroles ou les gestes, ou à la distance entre les gens que peut créer le produit, suppression d’intimité dans le couple,
  • Dans certains cas comportements à risque tels que la conduite d’un véhicule, la pratique de relations sexuelles sans protection, les risques de bagarres, les comportements pénalement punissables qui peuvent parfois devenir inévitables pour se fournir la drogue, etc..
  • Il y a aussi les sensations douloureuses quand l’effet de la consommation s’estompe : manque, « bad trip », certaines personnes ressentent des émotions désagréables lors de la « descente » tels que par exemple un vécu de persécution, etc.
  • Enfin, l’addiction laisse souvent peu de place pour les autres activités de tous les jours. Elle peut empêcher le travail ou les relations avec ses enfants par exemple, ou occuper beaucoup de temps que l’on voudrait consacrer à autre chose.

Ces côtés négatifs pour soi ou pour les autres ne sont pas toujours remarqués tout de suite. Ou bien lorsqu’on les remarque, le processus de dépendance est déjà bien enclenché de sorte de que la personne ne se sente plus la capacité d’arrêter.

Person in Gray Hoodie Holding Beer

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Bien-être et activité physique

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Salade quinoa au potimarron et à la féta

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Les risques des addictions majeures

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On ne vous apprend rien en disant qu’une drogue, ce n’est pas bon pour la santé. Regardons de plus près quelles sont ses conséquences.

Elles sont de deux sortes : positives et négatives, et se font en trois temps : à court terme, à moyen terme et à long terme.

Grayscale Photography of Man

A court terme, lors d’une consommation dite « récréative » :

Effets positifs : ce sont ceux qui sont recherché par la prise de la drogue (bien-être, sensation de planer…).

Effets négatifs : ils sont surtout liés à la toxicité de la drogue en question et de la quantité consommée, et peuvent parfois être ressentis plus tard. Parmi ces effets, on peut citer :

 

Le bad trip : elles peuvent être physiques (vertiges, vomissements, palpitations…) ou psychiques (crise  d’angoisse, hallucinations effrayantes…).

La descente : on se sent mal pendant que le corps élimine la drogue (ce qui peut mener à une re-consommation).

La réaction allergique : le système immunitaire réagit très fort à la drogue, ce qui peut mener à des problèmes de peau, digestifs, respiratoires ou cardiaques. Ça arrive par hasard et, dans certains cas, ça peut être mortel !

L’overdose : la quantité de drogue consommée dépasse les limites du corps. Plus la dose augmente, plus les symptômes sont graves. Ça peut aller de vertiges, vomissements, palpitations… à une confusion, perte de connaissance et coma. Dans certains cas, ça peut aussi être mortel !

A moyen terme, lorsque la consommation devient régulière :

 

Effets positifs : ce sont les mêmes que ceux à court terme mais ils deviennent de moins en moins forts pour la raison qui suit.

Effets négatifs :

L’accoutumance : le corps commence à s’habituer à la drogue, il faut des
doses de plus en plus grandes pour atteindre le même état qu’avant.

Apparition de l’addiction : le comportement change progressivement, on
perd le contrôle de sa consommation tout en sachant que c’est mauvais
pour soi.

Apparition de la dépendance : le cerveau change progressivement, on a besoin de sa dose pour fonctionner normalement. Lorsqu’on ne l’a pas, on ressent une sensation de manque.

three bottles of alcohol sitting on a table
Man in Black Hoodie

A long terme, quand la consommation est une habitude :

 

Effets positifs : il n’y a plus aucun bien-être. La consommation sert uniquement à faire disparaître le manque.

Effets négatifs :

Tous les risques liés à la consommation de la drogue : problèmes de foie, cœur, poumons, cerveau, dépression, etc…

La dépendance est installée : le cerveau a tout le temps envie de drogue et on se sent très mal si on n’en prend pas. La prise permet seulement de retrouver son état normal, mais plus de se sentir mieux.

Alcool :

La plupart des effets toxiques de l’alcool sont dépendants de la dose consommée.

Foie

Le foie est particulièrement sensible aux effets toxiques de l’alcool qui peuvent entrainer plusieurs types de maladies du foie comme une surcharge graisseuse du foie, un remplacement des cellules saines du foie par du tissu cicatriciel aussi appelé fibrose hépatique ou encore l’hépatite alcoolique.

Nerfs, cerveau et cervelet

Des troubles du sommeil, des angoisses et une dépression sont parfois associés à une consommation trop forte d’alcool. On peut aussi retrouver des troubles de mémoire et une perte de capacités intellectuelles ainsi qu’à des troubles de l’équilibre et a une instabilité par atteinte du cervelet. L’alcool peut aussi atteindre les nerfs périphériques notamment dans les jambes causant une perte de sensibilité et des douleurs.

Cœur et artères

La consommation excessive d’alcool engendre un risque accru d’hypertension artérielle, d’accident vasculaire cérébral AVC (saignement dans le cerveau) et d’hémorragies.

Cancers

La consommation chronique d’alcool, même à faible dose, est associée à une augmentation du risque de cancer de la bouche, du pharynx, du larynx et de l’œsophage. Elle est aussi associée à une hausse du risque du cancer du sein.

Les conséquences sur la vie de l’utilisateur

L’alcool au volant est une des principales causes d’accident de la route : avec un taux d’alcool de 0,5 gr/litre, le risque d’accident est déjà multiplié par 2,5 (chiffres de l’IBSR – Institut Belge pour la sécurité routière). L’alcool est à l’origine de nombreux accidents du travail.

Femmes enceintes

L’alcool bu par la femme enceinte passe dans le liquide amniotique dans lequel baigne le fœtus. On sait qu’il peut entraîner, chez le bébé à naître, des troubles du développement du système nerveux et des troubles mentaux.Une consommation excessive (régulière ou occasionnelle) peut être associée
à des troubles du développement neurologique du fœtus (connus sous le nom de « syndrome de l’alcool fœtal »). Chez les femmes enceintes qui boivent plus de 5 verres par jour, le risque d’avoir un enfant mort-né est également accru.

drinking, man, lonely
Kush in Close-up Photography

Cannabis

Quelle que soit la fréquence de consommation, même lors d’une première prise, l’usager s’expose à :

  • Une baisse de la vigilance et un ralentissement des réflexes (potentiellement dangereux lors de la conduite de véhicule, la manipulation d’outils).
  • Une diminution de la concentration.
  • Des troubles comme l’anxiété, les crises de panique ou de paranoïa, un état dépressif.
  • Un déclenchement de troubles mentaux durables chez des personnes fragiles voire aggravation des troubles des personnes souffrant de troubles mentaux.

Les effets du cannabis sont caractérisés par une amplification des perceptions et de l’humeur qui peut provoquer, notamment lors des premières consommations, un sentiment de malaise et d’angoisse intense (ce que nombre d’usagers appellent « bad trip »).

Dans l’heure qui suit une forte consommation de cannabis :

  • risque multiplié par 5 d’accident vasculaire cérébral (AVC)
  • risque multiplié par 5 d’infarctus du myocarde (crise cardiaque)

Ce risque existe aussi chez des jeunes usagers occasionnels et sans antécédent cardiaque.

Usage régulier et à long terme

  • Bronchite chronique, pneumothorax
  • Cancers (du poumon, de la gorge, de l’œsophage, de la langue) Les risques de bronchites et de cancers sont encore plus importants lorsque le cannabis est associé au tabac.

Benzodiazépines

médicaments relaxants/ anxiolytiques (ex : alprazolam, diazépam, lorazepam)

Perte de mémoire

Elle peut se produire aux doses prescrites. Plus la dose est élevée, plus le risque augmente.

Troubles du comportement et altération de l’état de conscience

Ce syndrome peut se manifester par une aggravation de l’insomnie, des cauchemars, de l’agitation, de la nervosité, des idées délirantes, des hallucinations, de la confusion mentale, une euphorie, de l’irritabilité, des troubles de la mémoire…

Il peut être accompagné d’un comportement inhabituel ou violent potentiellement dangereux pour autrui et pour soi-même, et qui nécessite l’arrêt du traitement.

Chutes

Les benzodiazépines (surtout celles à demi-vie longue) peuvent entraîner des troubles de l’équilibre responsables de chutes et de fractures, en particulier chez les personnes âgées.

Risque pour la conduite automobile

La prise de benzodiazépines entraîne une somnolence, une baisse des réflexes et des troubles de la vue.

Surdosage

La surdose se manifeste par une perte de conscience pouvant aller jusqu’au coma et à la mort par dépression respiratoire.

Interactions

Alcool et Benzodiazépines

– augmentation de l’effet sédatif des benzodiazépines (somnolence).
– augmentation du risque de surdose, pouvant entraîner la mort par dépression respiratoire

Médicaments et Benzodiazépines

– augmentation des effets indésirables des benzodiazépines

– diminution ou annulation de l’efficacité des benzodiazépines

– augmentation de la somnolence

two bottles of essential oils on a table
pills, drugs, pharmaceutics

Opioïdes

Antidouleurs (codéine, morphine, Tramadol®, Contramal®, Méthadone, Oxynorm®, etc.)

Les opioïdes sont une catégorie de médicaments puissants qui sont généralement prescrits pour soulager les douleurs graves. En cas de consommation abusive, les opioïdes produisent une forte sensation d’euphorie ou de plaisir, mais ils peuvent aussi mener à la prise d’une surdose fatale. À condition de les utiliser selon la prescription, les opioïdes sont des médicaments efficaces mais, en raison de leurs effets puissants, les personnes qui en prennent sont à risque d’accoutumance.

Effets secondaires

• Constipation (le plus fréquent)
• somnolence, vertiges
• nausées, vomissements
• fatigue
• maux de tête
• démangeaisons
• anémie (manque de globules rouges qui entraîne un état de fatigue)
• perte de connaissance
• Les principaux risques des opioïdes sont la surdose et la dépendance d’autres opioïdes

Risques

Les principaux risques des opioïdes sont la surdose et la dépendance. La surdose est une urgence médicale qui peut conduire au décès. Elle se produit lorsque la quantité consommée dépasse la limite tolérée par l’organisme.

À la suite d’un usage répété d’opioïdes, y compris suite à un traitement antidouleur prolongé, une tolérance (nécessité d’augmenter les doses pour ressentir les effets) et une dépendance peuvent se développer.

Un syndrome de sevrage apparaît à l’arrêt, ou au cours de la diminution du traitement. Il est marqué par les symptômes suivants :

• transpiration
• anxiété
• douleurs osseuses
• gênes abdominales, diarrhée
• tremblements ou « chair de poule »

Le syndrome de sevrage débute en général 24 heures après l’arrêt de la consommation. Un état de mal être avec craving (envie irrépressible de consommer à nouveau) peut durer des semaines, voire des mois. Cet état peut être un véritable obstacle à l’arrêt. Dans ce cas une aide extérieure peut être nécessaire.

Interactions :

Le risque d’arrêt respiratoire est renforcé lorsque la consommation d’opioïdes est associée à :

• l’alcool
• des benzodiazépines

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Effet d’une addiction sur le cerveau

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synapse, brain, neurons

Imaginez deux personnes qui discutent : l’une qui parle, l’autre qui écoute.

Notre cerveau fonctionne à peu près de la même manière. Un premier neurone parle grâce à sa bouche (axone) à un second neurone qui écoute grâce à ses oreilles (dendrites). Les « mots » que les neurones utilisent s’appellent des neurotransmetteurs (tel que la dopamine).

Ce sont de petites substances qui sont libérées dans la synapse : un espace microscopique où les neurones peuvent échanger leurs « mots ». Le cerveau est composé de nombreuses régions et ces neurotransmetteurs n’ont pas les mêmes effets selon les régions où ils se trouvent.

Tous les produits qui peuvent déclencher une dépendance chez l’homme ont en commun une propriété : ils augmentent la quantité de dopamine dans une zone du cerveau appelé circuit de la récompense.

Ce circuit est constitué des nombreux neurones reliés entre eux. Après certaines actions (ex : rire, se reproduire, faire du sport, manger…), ces neurones s’activent les uns les autres en libérant de la dopamine.

Une fois les neurones du circuit de la récompense activés, on ressent une sensation de bien-être et de plaisir.

Les drogues stimulent anormalement ce circuit naturel ce qui peut mener, à terme, à un déséquilibre plus ou moins permanent.

Pour mieux comprendre les mécanismes de l’accoutumance, du manque ou de la dépendance, plongeons nous dans notre cerveau et, plus particulièrement, dans la vie d’un neurone du circuit de la récompense…

Le matin, le neurone se réveille et va travailler. Son travail ? Nous faire ressentir du plaisir ! Comme tout le monde, le neurone apprécie qu’on le complimente sur son travail. D’ailleurs, quand on le complimente, il se donne à fond !

Dans la vie de tous les jours, il nous arrive de rigoler, de passer des moments avec les gens qu’on aime, de manger quelque chose qui nous fait plaisir, etc…

Dans ces moments, notre neurone du circuit de la récompense reçoit une petite dose de compliments (dopamine) et se met au travail.

Photo of People Engaged on their Phones
aids, handcuffs, ambulance

Quand on prend une drogue, ce même neurone va recevoir une quantité énorme de compliments. Au début, il sera très content et travaillera du mieux qu’il peut. Mais, progressivement, il va commencer à s’habituer à ces compliments et ils lui feront de moins en moins d’effet : c’est l’accoutumance.

S’il reçoit moins de compliments, il se sentira mal et cherchera à se sentir comme avant : c’est le manque.

Avec le temps, ce neurone travaillera de moins en moins bien s’il n’est pas en permanence baigné de compliments. Pire, il a besoin d’une quantité énorme de compliments pour fonctionner normalement : c’est la dépendance. Ce besoin peut être tellement fort que toute la vie du neurone peut finir par tourner autour de cette obsession.

Prenons l’exemple de la cigarette : quand on fume, on respire de nombreuses substances, dont la nicotine.

Une fois dans le sang (en 10 secondes seulement !), la nicotine va arriver au cerveau et se faire passer pour une substance naturelle du corps (l’acétylcholine).

Elle va alors activer un neurone qui se situe dans le circuit de la récompense. Ce neurone va ensuite libérer de la dopamine pour dire au neurone suivant de s’activer, et ainsi de suite jusqu’à ce que tout le circuit de la récompense ait été activé. C’est alors qu’on ressent une sensation de bien-être.

A long terme, on finira par avoir besoin de consommer de plus en plus de tabac pour ressentir les mêmes sensations (accoutumance). On ressentira du manque si on reste trop longtemps sans fumer et on sera même incapable de se comporter normalement tant qu’on n’aura pas fumé (dépendance).

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Bouillon au curcuma et aux agrumes, nouilles de riz et légumes

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Ingrédients :

• 100 g de fleurettes de chou-fleur

• 100 g de nouilles de riz

• 1 grosse tranche de potiron

• 2 gousses d’ail

• 1 oignon jaune

• 1 orange bio

• 1 citron vert

• ½ bouquet de coriandre ou de persil plat

• 1 c. à café de curcuma en poudre

• 1 c. à café de graines de sésame noir

• 1.2 L d’eau

• Huile d’olive

Préparation

  1. Préchauffez le four à 180°C.
  2. Pelez le potiron, retirez les graines et les parties fibreuses puis détaillez la chair en petits dés. Pelez et émincez l’oignon, ainsi que l’ail. Lavez l’orange et le citron, détaillez-les en rondelles.
  3. Dans un grand sachet congélation, versez les fleurettes de brocoli et les dés de potiron. Ajoutez ½ c. à café de curcuma, du sel, du poivre, les graines de sésame et 4 c. à soupe d’huile. Fermez le sachet sans chasser l’air et secouez pour bien enrober les légumes, puis répartissez à plat sur une plaque de four recouverte de papier de cuisson. Enfournez pour 30 à 40 minutes, jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés.
  4. En fin de cuisson, chauffez l’eau dans une cocotte. Salez, poivrez, ajoutez l’ail et l’oignon. Couvrez et laissez cuire 10 minutes. Ajoutez le curcuma et laissez cuire encore 10 minutes.
  5. Réhydratez les nouilles dans un saladier d’eau froide, puis faites-les cuire dans le bouillon selon les instructions du paquet, en principe 2 minutes.
  6. Ajoutez les rondelles de citron et d’orange.
  7. Servez le bouillon dans des bols avec les légumes rôtis, les nouilles et la coriandre ou le persil ciselé !
meal, food, tofu

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Rôti de veau ou agneau aux abricots

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1kg800 de rôti de veau coupé en gros cubes ou d’épaule d’agneau désossée 400gr d’abricots secs 2 oignons émincés 1 carotte en dés 1 branche de céleri en dés 3 cuillères à café d’épices à couscous 1 pincée de piment de Cayenne 3 cuillères à soupe de miel 1 cube de...

Waterzooi de cabillaud

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500gr de cœur ou dos de cabillaud 4 carottes 2 gros poireaux (blancs et verts) Des branches d’un céleri français ou céleri blanc 1/4 litre de fumet de poisson 1/4 litre de vin blanc 4 cuillères à soupe de crème fraiche allégée Persil, sel, poivre Kcal : 250 (kj 1050)...

Potage de potiron aux fonds d’artichauts

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500gr de potiron nettoyé 1 boîte de fonds d’artichauts (+/- 500gr nonégoutté) 2 poireaux 1 cube de bouillon de volaille dégraissé Crème allégée (selon gout) Poivre Thym 2.5 litres d’eau Kcal : 30 (kj 126) Protéines : 1.5g Glucides : 4.5g Lipides : 0.5g Fibres : 1.2g...