Espace santé

Espace santé

L’espace santé est un lieu convivial d’orientation, mis en place pour et avec les patients (membres du comité de patients), afin d’aller à la rencontre des patients de la maison médicale.

Cet espace a plusieurs objectifs :

  • Favoriser les échanges, l’accès à l’information et la création de liens entre les patients.
  • Apporter une aide pratique et une orientation (services sociaux-sanitaires) aux patients qui en ont besoin.
  • Recueillir les demandes et les besoins, suggérer de nouvelles idées et prendre l’avis des patients sur le fonctionnement de la maison médicale (diagnostic social, sondages, focus groups, entretiens).
  • Assurer la communication entre les patients de la maison médicale et les membres du comité de patients.

Comité de patients

Comité de patients

 

  • Mise en place du comité de patients :

L’établissement du comité de patients au sein de la maison médicale constitue une avancée significative pour encourager un engagement plus dynamique des patients dans les activités. Cela suppose une approche plus holistique et positive de la santé, où les besoins physiques et psychosociaux des patients sont au centre de nos préoccupations et les patients prennent part activement à leur propre bien-être.

Ce processus se fonde d’abord sur un accord commun entre les travailleurs de la maison médicale sur le concept de participation et le degré d’engagement attendu des patients. En pratique, cela signifie d’une part pour les professionnels de la maison médicale de déléguer, d’accompagner, et d’autre part pour les patients de dépasser le rôle de simples consommateurs des services de santé : les patients sont encouragés à exprimer leurs opinions sur le fonctionnement de la maison médicale et à suggérer des activités qui pourraient les intéresser.

Voici quelques illustrations d’initiatives : Suggérer des thèmes pour la newsletter de la maison médicale, contribuer à l’organisation de la salle d’attente, partager des réseaux et des expériences,proposer de nouvelles activités, etc.

Atelier cuisine-santé

Atelier cuisine-santé

L’atelier de cuisine santé vise à rassembler les patients de la maison médicale qui souhaitent participer à une activité culinaire, dans le but, entre autres, de promouvoir des habitudes alimentaires saines pour la santé. Ainsi, dans le cadre d’une approche de santé communautaire, les participants sont incités à avoir une vision globale sur l’alimentation et découvrent de nouvelles manières de cuisiner plus sainement et équilibré. Les participants sélectionnent des recettes de leur choix, à base de produits locaux accessibles, de saison et de récupération, encadrés par la diététicienne de la maison médicale.

Ensuite, à l’occasion d’une seconde séance, en partenariat avec le groupe de cuisine de l’antenne de quartier de Molenbeek (WAQ), les deux groupes de participants s’assemblent pour cuisiner, partager un repas et vivre un moment très chaleureux.

Approche psychologique du SIDA

Approche psychologique du SIDA

Approche psychologique du SIDA

Man and Woman Lying on Bed

« … À cette époque où faire l’amour, est un danger pour l’humanité… » M. Chedid

Cet extrait de chanson dénonce le paradoxe du syndrome à savoir que la pulsion de vie peut engendrer une maladie mortelle. La contamination se produit aussi dans d’autres contextes mais il est plus courant d’associer la maladie à la sexualité. L’annonce du diagnostic est toujours très impactant et généralement la personne atteinte devra intégrer que faire l’amour l’aura rendue malade à vie. Comment dès lors se projeter après cela ?

Découvrir sa contamination nécessite en effet une redéfinition complète de Soi au travers d’un corps atteint, déficient et dépendant d’un traitement. Cette redéfinition touchera trois axes principaux : l’image de Soi, la sexualité, la relation aux autres.

L’image de soi

Elle est souvent envahie par un sentiment de honte car bien que l’information et la communication aient fortement évoluées depuis les années 1980, le sida reste une maladie que bon nombre de personnes associent à des dérives, des pratiques sexuelles honteuses, l’homosexualité, la prostitution ou la toxicomanie.

Quoiqu’on en dise la maladie reste dans l’imaginaire collectif associée à une contamination sale. Elle est socialement assez stigmatisante ce qui alimente des craintes. Il n’est pas rare que les personnes atteintes hésitent à en parler à leur entourage familial, sur le lieu du travail et même en milieu médical. Cela contribue à une impression d’être comme coupé en deux entre le Moi social, celui qui est affiché et où la maladie est cachée et le Moi réel où l’on est rattrapé par son véritable état. La personne peut avoir des difficultés à se représenter une image de Soi unifiée et se sentir flottante entre ces deux représentations. Par ailleurs, en évitant de communiquer ouvertement la personne atteinte entretient un sentiment de marginalisation et risque de se priver d’un soutien moral précieux dont elle a besoin. Cliniquement les études montrent que le niveau de stress des personnes atteintes est globalement plus élevé que chez la plupart des gens et que l’estime de soi est plus basse.

teen, boy, ashamed
Woman in Black Tank Top Lying on Bed

La sexualité

Lorsque la maladie s’est transmise par ce vecteur -là il y a souvent un sentiment de «s’être fait avoir », surtout s’il s’agissait d’une relation éphémère. La colère, la tristesse, l peur sont des émotions courantes et très persistantes lesquelles ne sont pas compatibles avec la légèreté nécessaire à une sexualité épanouie. La poursuite d’une vie sexuelle sereine est compromise or elle est importante à l’équilibre physique et émotionnel des êtres humains.

Lorsque le traitement est respecté, les effets secondaires engendrent des modifications anatomiques et physiologiques ce qui peut impacter l’image du corps. La qualité de la libido est aléatoire et des troubles érectiles fréquents. Il est ainsi fréquent que des malades en arrivent à renoncer à leur sexualité pour s ’éviter des souffrances personnelles ou de devoir se confronter à des explications. Le renoncement à la sexualité peut aussi résulter d’un comportement autopunitif lorsqu’il est guidé par la culpabilité. Mais l’inverse s’observe également : il arrive que des malades basculent dans le déni, évitent le traitement et présente des conduites sexuelles à risque de transmettre maladie.

La relation aux autres

Pour parvenir à intégrer sa maladie et ne pas vivre comme si, il importe de communiquer ouvertement et d’en informer son entourage. Cela permet de se percevoir comme une personne à part entière. Car l’intégration dans un milieu social est un besoin primaire pour l’être humain. A l’heure actuelle cela reste un enjeu majeur associé à de nombreuses craintes que de parler ouvertement de la maladie. Transmettre cette information engendre automatiquement une réaction et n’est jamais neutre. La stigmatisation reste une réalité et il faudra apprendre à vivre avec des changements de regards, des évitements, des pertes de relations… Des malades expriment que la discrimination blesse plus que la maladie elle-même ! D’autres craignent de perdre leur emploi ou de ne pas en trouver. Certaines cultures auront d’ailleurs un rejet total des personnes atteintes estimant que c’est une honte pour la famille ou la communauté.

En parallèle de la stigmatisation existe la volonté d’intégrer au mieux les malades et de nombreuses compagnes publicitaires mettent fortement l’accent sur la qualité de vie possible grâce aux traitements. Ce qui paradoxalement peut amener à une banalisation de la maladie et renforcer les conduites à risque ou l’évitement du dépistage. On parle d’ailleurs de « banalisation du sida ». Socialement parlant force est de constater une certaine dichotomique entre la diabolisation et la banalisation. Deux perceptions extrêmes qui ne facilitent pas les choses pour les malades qui doivent parvenir à se situer et se reconstruire.

women, friendship, smiling
Crop ethnic client discussing problems with anonymous psychologist

Quand et pourquoi consulter ?

Comme pour toute maladie chronique, il convient d’intégrer un suivi psychologique dès l’annonce du diagnostic et pour du long terme. Se découvrir séropositif c’est devoir réaliser qu’il y a désormais un avant et un après et que sa vie va changer de façon radicale. Tout ce qui avait été acquis en termes de connaissance de Soi n’est plus d’actualité et sera à redéfinir au sein d’une société en quête de performance et ne faisant que peu de place à la maladie en général.

Or, l’être humain est un individu social ayant besoin des autres et de ses paires pour se construire. La consultation psychologique permet de palier à ce paradoxe et offre un espace d’expression libre, bienveillant et non jugeant. Il propose de tout d’abord se pauser et de se sentir en connexion grâce à la relation thérapeutique. Ensuite il sera question de travailler l’intégration psychique du diagnostic, ce qui prend beaucoup de temps. Car une chose est de traiter l’information transmise sur le plan cognitif en prenant connaissance du diagnostic, une autre en est de se l’approprier.

Par la suite, il s’agira d’apprendre à gérer les émotions négatives et les troubles liés : stress chronique, anxiété, culpabilité, troubles de l’adaptation, dépression, sont particulièrement fréquents au sein de la population atteinte. Sans aide psychologique adaptée cette détresse chronique augmente le risque de lâcher les traitements antiviraux. Il est courant que des personnes se tournent vers une consommation de substances diverses en guise
d’automédication.

Il convient donc d’envisager le suivi psychothérapeutique comme une partie intégrante de la prise en charge. Les études montrent d’ailleurs que les patients se faisant suivre régulièrement ressentent un bénéficie majeur et présentent une qualité de vie supérieure.

En cas de questionnement, de doute, de nécessité de dépistage ou de suivi à la suite d’un diagnostic positif, n’hésitez pas à prendre contact avec le service de psychologie de la maison médicale qui vous accueillera en toute discrétion.

Pour aller plus loin

Approche psychologique du SIDA

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Comment booster son immunité ?

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En période hivernale, tout le monde cherche à échapper aux infections d’origine bactérienne ou virale. Doper son immunité et donc une priorité. Parmi les éléments qui pourraient renforcer notre système immunitaire citons les pro- et prébiotiques, le zinc, la vitamine...

Qu’est-ce que le SIDA ?

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Le SIDA (= syndrome d’immuno-déficience acquise) est causé par le virus du VIH (= virus de l’immuno-déficience humaine). Les chiffres de l’ONU en 2018 à retenir : • 37,9 millions de personnes vivent avec le VIH dans le monde• 1,7 million de personnes ont été...

Comment booster son immunité ?

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En période hivernale, tout le monde cherche à échapper aux infections d’origine bactérienne ou virale. Doper son immunité et donc une priorité. Parmi les éléments qui pourraient renforcer notre système immunitaire citons les pro- et prébiotiques, le zinc, la vitamine A, la vitamine C et la vitamine D

two bulb of garlic on top of chopping board

Les pro et prébiotiques, vecteurs d’équilibre

On le sait, la santé de la flore intestinale est liée à celle du système immunitaire.

La flore intestinale (ou microbiote) est composée de bactéries non pathogènes qui protègent les intestins. Ce sont elles qui empêchent les « mauvaises » bactéries de se faufiler dans la circulation sanguine ou de proliférer dans les intestins.

Le microbiote représenterait 70 % de l’efficacité du système immunitaire. Donc pour que ces bactéries vous aident à lutter contre celles qui sont pathogènes, il faut leur fournir un environnement favorable.

Les prébiotiques sont la « nourriture » des bonnes bactéries (ou probiotiques). Ils se trouvent essentiellement sous forme de fibres non digestibles. Il est recommandé de consommer au minimum 2 à 3 aliments sources de prébiotiques chaque jour.

Voici les aliments les plus riches en prébiotiques :

 

  • Ail, Asperge, Oignon, Poireau, Orge, Avoine, Agrumes, Kiwi, Graines de lin, Graines de chia, banane

Chouchouter ses probiotiques c’est bien, mais parfois les bonnes bactéries ne sont pas assez nombreuses dans le microbiote du fait d’une mauvaise alimentation (avec trop d’aliments ultra-transformés, trop de sucre…), ou suite à un traitement antibiotique. On peut y remédier en consommant des probiotiques, soit sous forme de compléments alimentaires, soit par l’alimentation.

Les aliments les plus riches en probiotiques:

  • Yaourt, Lait fermenté (Kefir), Cornichons et légumes lacto-fermentés, Choucroute, Miso, Tempeh
two cups of ice cream and a bag of chocolate
white and brown mushrooms on black grill

Le zinc, bien plus qu’un antioxydant

Le zinc joue un rôle important dans l’immunité : un déficit en zinc provoquerait un dérèglement de la réponse immunitaire et un phénomène d’inflammation.

Voici les aliments riches en zinc :

  • Huitres, crustacés, graines de courges, bœuf, foie, les produits céréaliers complets, les produits laitiers, les noix et les graines.

La vitamine A

Cette vitamine améliore l’efficacité du système immunitaire. Elle stimule la production des globules blancs ainsi que celle des anticorps.

Voici les aliments à privilégier pour faire le plein de vitamine A :

  • Foie, poissons, produits laitiers, œufs, beurre fruits ou légumes jaunes ou orange tels que les papayes, oranges, potirons, carottes, patates douces

La vitamine C

La vitamine C est un puissant antioxydant qui permet de lutter contre les radicaux libres, limiter l’oxydation des cellules immunitaires mais aussi de stimuler le système immunitaire.

De plus elle favorise l’absorption du fer.

Voici les aliments les plus riches en vitamine C :

  • Agrumes (citrons, oranges, pamplemousse…), tomate, pommes de terre, poivron, légumes-feuilles vert, goyaves

Les effets du VIH sur la nutrition

Des problèmes nutritionnels peuvent être fréquents chez les personnes vivant avec le VIH.

En effet, parfois les personnes vivant avec le VIH auront de la difficulté à maintenir une bonne nutrition à un moment donné.

Les problèmes de nutrition peuvent être dû au virus lui-même ou aux effets du traitement anti-VIH.

Pour aller plus loin

Approche psychologique du SIDA

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Qu’est-ce que le SIDA ?

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Le SIDA (= syndrome d’immuno-déficience acquise) est causé par le virus du VIH (= virus de l’immuno-déficience humaine). Les chiffres de l’ONU en 2018 à retenir : • 37,9 millions de personnes vivent avec le VIH dans le monde• 1,7 million de personnes ont été...

Qu’est-ce que le SIDA ?

Qu’est-ce que le SIDA ?

Qu’est-ce que le SIDA ?

Le SIDA (= syndrome d’immuno-déficience acquise) est causé par le virus du VIH (= virus de l’immuno-déficience humaine).

Les chiffres de l’ONU en 2018 à retenir :

• 37,9 millions de personnes vivent avec le VIH dans le monde
• 1,7 million de personnes ont été infectées
• 79 % de toutes les personnes vivant avec le VIH connaissaient leur statut VIH
• 23,3 millions de personnes avaient accès à la thérapie antirétrovirale
• 770 000 personnes sont décédées de maladies liées au sida dans le monde

Two Women Sleeping Together

Transmission:

Il existe UNIQUEMENT trois modes de transmission du VIH :

• La voie sexuelle lors de rapports vaginaux, buccaux ou anaux non protégés
• La voie sanguine, lorsqu’il y a échange de sang
• De la mère à l’enfant pendant la grossesse, l’accouchement et l’allaitement

Qu’est-ce que fait le virus ?

Le VIH cible notamment les lymphocytes CD4, qui sont des cellules essentielles de notre système immunitaire.

Ces cellules sont là pour nous protéger des virus avec lesquels nous sommes en contact tous les jours.

Le virus pénètre les cellules et utilise leurs énergies.

Le virus se multiplie, en fabriquant des copies de lui-même, dans les cellules qu’il a infecté. Cette phase, de quelques semaines à quelques mois, est très variable selon les individus, pouvant passer inaperçue ou s’exprimer par de nombreux symptômes type symptômes grippaux.

Une fois que le virus a utilisé la cellule pour se multiplier, les nouveaux virus sortent de la cellule pour aller en infecter d’autres. La cellule infectée, elle, meurt.

Photo of Person Writing on Notebook
Man in Blue and Brown Plaid Dress Shirt Touching His Hair

Les symptômes :

Dans les semaines qui suivent la contamination par le VIH, certaines personnes séropositives peuvent développer des symptômes. C’est le stade de la primo-infection. Il s’agit de symptômes faisant penser à une grippe: fièvre, grande fatigue, malaise. Il peut aussi s’agir éventuellement de ganglions gonflés, d’éruption cutanée, d’ulcérations de la bouche ou des muqueuses génitales. Ces signes visibles peuvent être provoqués par d’autres infections. On ne peut donc pas les mettre en lien direct et certain avec une infection au VIH.

Mais attention, la plupart du temps une personne infectée par le VIH n’a aucun symptôme visible pendant plusieurs années. Cette absence de symptômes ne veut pas dire que le virus n’est pas présent et actif dans le corps de la personne. En effet, dès qu’il est entré dans l’organisme, le VIH commence à se multiplier et à envahir toutes les parties du corps.

Au début de l’infection, même sans médicament, le corps réussit à garder le contrôle sur le virus. Mais après un certain temps, le VIH prend le dessus sur le système immunitaire qui est de plus en plus affaibli. A ce moment-là, les défenses immunitaires de la personne séropositive ont été tellement abîmées par le VIH qu’elles ne sont plus en quantité suffisante pour la protéger contre les maladies extérieures. C’est le stade de la « maladie du sida ».

Séropositif 

Personne infectée par le VIH. Le VIH est entré dans son corps et s multiplie, mais l’organisme se défend avec des anticorps. La personne est infectée mais pas malade.

Malade du VIH

Personne séropositive dont le système immunitaire est fortement affaibli et qui des lors est atteinte par des maladies opportunistes. La personne est malade.

A retenir

  • Il est quasi impossible de repérer l’infection au VIH à partir de symptômes.
  • On ne peut pas deviner si une personne est porteuse du VIH juste avec son apparence.
  • Le seul moyen de savoir avec certitude si vous êtes infecté, est de faire un dépistage en effectuant une prise de sang !
Injecting of Syringe on Person's Arm
Person Holding Syringe

Dépistage :

Comme nous venons de le dire, le dépistage se fait par une prise de sang !

Pour effectuer le dépistage d’une IST dont le VIH/SIDA, plusieurs solutions existent :

  • centre de planning familial
  • médecin généraliste
  • gynécologue, urologue, ORL, dermatologue,
  • centre de référence VIH
  • certaines associations spécialisées

Quelles sont les situations à risque et comment se protéger ?

Pour les relations sexuelles, il faut utiliser :

Des préservatifs pour les rapports sexuels avec pénétration
Des carrés de latex pour les rapports sexuels oraux

Pink Condoms on White Background
Two Men Touching Forehead

Traitements :

PREP= Pré-Exposition-Traitement

La PREP empêche le virus du VIH de se développer et de se fixer dès son entrée dans le corps. Ce qui empêche le virus de survivre et permet à la personne de rester séronégative.

C’est un traitement oral préventif actif contre le virus du VIH. Il est accessible aux personnes les plus exposées au VIH, à savoir :

  • Les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes et leurs partenaires
  • Les personnes trans* et leurs partenaires
  • Les personnes originaires de pays à forte prévalence du VIH (Afrique subsaharienne, Europe de l’est, Caraïbes, etc.) et leurs partenaires
  • Les travailleurs du sexe exposés à des rapports sexuels non protégés et leurs partenaires
  • Les usagers de drogues par voie intraveineuse avec partage de seringue et leurs partenaires

TPE=Traitement Post Exposition

Ce traitement est réservé aux personnes les plus exposées au VIH. Dans les 48h (72h MAXIMUM) après un rapport fortement à risque et non protégé, il est possible de se rendre aux urgences d’un hôpital spécialisé dans le VIH pour demander un TPE qui peut encore empêcher une éventuelle contamination au VIH/SIDA. L’idéal étant de s’y rendre le plus tôt possible. Le traitement est toujours gratuit mais le suivi est facturé et remboursé par les mutuelles. A Bruxelles, les hôpitaux où la TPE est disponible sont: CHU Saint Pierre, UZ, Saint-Luc, Erasme.

Traitement des personnes séropositives

Le traitement de l’infection par le VIH repose sur l’utilisation de médicaments connus sous le nom de médicaments antirétroviraux. Les médicaments antirétroviraux agissent en bloquant la multiplication du VIH, comme nous l’avons décrit précédemment. Le fait de diminuer
la multiplication du virus dans les cellules permet de diminuer la « charge virale ».

La « charge virale », c’est le montant de virus présent dans votre sang. Le test de la charge virale fait partie d’un suivi régulier de toute personne vivant avec le VIH. Un traitement efficace peut faire baisser la charge virale à des niveaux si réduits qu’elle devient indétectable avec les appareils de test actuels.

Attention, cela ne veut pas dire que le virus a complètement disparu de votre corps : il est toujours présent dans le sang et dans les autres fluides corporels par conséquent la personne est toujours séropositive mais n’est pas forcément « malade ».

Qu’est-ce que sont les maladies opportunistes ?

Les maladies opportunistes atteignent les personnes qui ne suivent pas correctement leur traitement pour maintenir une « charge virale » basse. Leur système immunitaire se retrouve donc atteint, comme nous l’avons expliqué précédemment, et n’est plus capable de lutter correctement contre les virus et bactéries qui attaquent le corps. Lorsque le patient est atteint de maladies dites opportunistes c’est qu’il est donc dans le stade « SIDA ».

Dans les pays à revenu élevé, grâce à la généralisation du traitement antirétroviral, la survenue de maladies opportunistes et la mortalité liée au sida ont diminué. Cependant, dans de nombreuses régions à prévalence élevée du VIH, la tuberculose, l’une des maladies opportunistes, reste la principale cause de mortalité.

Les patients avec une « charge virale » élevée sont aussi plus à risque de développer des cancers et les cancers sont donc une cause importante de mortalité chez ses patients.

En conclusion, la plupart des patients ne meurent pas du SIDA mais à cause des maladies opportunistes qui sont une conséquence du SIDA !

Man Wearing Face Mask

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