Quand manger devient un problème en soi !

La régulation de l’appétit devrait se faire de la manière la plus naturelle possible. Cependant, les rythmes imposés par le quotidien et par la vie socio-professionnelle viennent souvent interférer avec les moments où le corps manifeste spontanément le besoin d’être alimenté.
Ce qui revient à dire que nous ne nous alimentons plus tout à fait de façon naturelle puisque la plupart du temps, nos horaires de repas sont imposés. Nous avons donc tous, de façon plus ou moins forte, une forme de déconnexion de nos signaux corporels liés à notre faim. Lorsque cette déconnexion vient déréguler notre schéma alimentaire, il faut tout simplement veiller à ce que nos prises alimentaires restent néanmoins saines.
Dans certain cas, la déconnexion est beaucoup plus importante. Au point que la sensation de faim n’est plus ressentie. Plus qu’une perte d’appétit, on parlera alors d’absence de désir de manger : d’ « anorexie ». Un trouble anorexique doit être d’abord abordé avec le médecin généraliste car la perte de poids qu’elle provoque -bien que valorisée esthétiquement et socialement – pourrait être un signe de maladie (symptôme). Si le médecin peut écarter tout problème médical expliquant la perte d’appétit, il y a de fortes chances que l’anorexie ait une origine psychologique (stress divers, évènement(s) de vie difficile(s), traumatisme,…). Dans tous les cas de figures, l’anorexie ne doit pas être négligée car elle peut engendrer, sur du long terme, des problèmes de santé plus ou moins graves.


À l’inverse de la perte d’appétit, il arrive que le désir ou l’envie de manger se manifeste tout le temps. Cette sensation étant souvent accompagnée d’un sentiment d’ennui, un besoin de combler un manque ou un vide. On parlera d’ « hyperphagie » pour les personnes souffrant d’envies compulsives de manger sans arrêt. La dimension « compulsive » signifiant l’incapacité de contrôler la prise alimentaire. Dans ce cas de figure, il n’y a généralement pas de stratégies compensatoires et la personne souffre de surpoids voire d’obésité. Lorsque la personne tente de compenser ses excès alimentaires (sport excessif, laxatif, vomissements,…) on parlera plutôt de « boulimie ».
L’« anorexie », l’« hyperphagie », la « boulimie » sont des troubles du comportement alimentaire, considérés comme graves, compte tenu des séquelles qu’ils peuvent engendrer. Notons que ces troubles du comportement ont toujours un impact sur le bien-être, la vie sociale et la santé de la personne qui en souffre.
Entre ces deux extrêmes du « manger à l’excès » ou « pas assez », il existe un autre trouble souvent méconnus et par conséquent souvent silencieux : l’« orthorexie ». Il s’agit d’un comportement optant pour une régulation de l’appétit selon des normes strictes, une façon de s’alimenter « hyper sainement ». Trop sainement.


Dans ce cas de figure, la personne ne s’octroie aucun écart ni plaisir alimentaire. D’apparence saine, ce comportement révèle pourtant aussi une souffrance psychique souvent relié à un « besoin de contrôle » pathologique.
L’ensemble des troubles du comportement alimentaire décrits sont toujours le signe d’une souffrance psychologique importante. Souffrance pouvant être reliée directement à des évènements actuels, ou bien venir dénoncer que la personne est comme « rattrapée » par des évènements douloureux du passé.
Lorsque s’alimenter devient problématique, que la déconnexion prend le dessus sur la régulation de l’appétit, il est fortement conseillé d’envisager une consultation chez la psychologue qui pourra aider la personne à faire le point sur l’origine du problème. Un travail thérapeutique menant à la guérison est bien entendu possible.
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