Le forfait, c’est quoi ?

Le forfait, c’est quoi ?

Le forfait, c’est quoi ?

Le forfait est un contrat signé entre le patient, la mutuelle et la maison médicale.

C’est un système de solidarité entre les trois parties.

a person sitting on a chair next to a person in a suit

Le patient :

− est inscrit au forfait et consulte toujours dans sa maison médicale (pour le médecin généraliste, pour le kiné, et pour l’infirmière).

− est en ordre de mutuelle et ne paye pas les consultations lorsqu’il va chez le médecin généraliste, chez le kiné et chez l’infirmière.

− ne seras pas remboursé par la mutuelle s’ il consulte un soignant extérieur sauf avec l’accord écrit et préalable de la maison médicale ou en cas d’urgence ( par exemple: en vacances à la côte).

La maison médicale :

− les médecins généralistes, les kinés et les infirmières sont disponibles pour les consultations et les visites à domicile.

− Le patient bénéficie d’un suivi global pour sa santé par une équipe pluridisciplinaire qui le connait bien.

− Le patient peut également participer aux activités que la maison médicale organise (ateliers de prévention, ateliers culinaires…).

Maison Médicale Duchesse - Pictogramme
Upset young African American male freelancer clutching head with hands after failure in project while working remotely in park

La mutuelle :

− paye chaque mois un montant fixe à ma maison médicale.

 

Sachez également que nous avons une psychologue et une diététicienne au sein de notre équipe mais ils n’intègrent pas le système au forfait. Le mode de paiement, pour ces soignants est différent, vous pouvez avoir plus d’information auprès de notre accueil.

Pour les autres visites le patient continue à payer les consultations ou soins et il est remboursé directement par la mutuelle: les spécialistes, le dentiste, les hospitalisations, …

Voici quelques informations utiles concernant le fonctionnement de la maison médicale : 

Comment s’inscrire ?

− Si vous souhaitez vous inscrire, vous devez tout d’abord vérifier si vous habitez à proximité, dans la « zone d’inscription » de la maison médicale (infos à l ‘accueil)

− Vous devez être en ordre de mutuelle.

− Vous devez remplir un formulaire à l’accueil. Votre demande d’inscription passera alors en réunion d’équipe (1x/mois) où la décision d’inscription sera prise.

− L’inscription se fait dans nos locaux, vous aurez besoin de votre carte d’identité et de vignettes de la mutuelle.

Couple During Registration in Clinic

Comment se désinscrire ?

− Vous devez prendre rendez-vous à l’accueil et signer un contrat de désinscription.

− Celle-ci prendra effet à la fin du mois. Pendant cette période, vous continuerez à être soigné à la maison médicale.

People at Registration in a Clinic
Family Unpacking After Moving

En cas de déménagement:

− Vous devez communiquer au plus vite tout changement d’adresse à la maison médicale.

− Si vous déménagez hors zone, vous devrez certainement vous désinscrire, un transfert entre maisons médicales est possible.

En cas d’hospitalisation:

− Prévenez l’hôpital que vous êtes inscrits au forfait dans une maison médiale.

− Si à la sortie de l’hôpital, vous avez besoin de soins infirmiers ou de kinésithérapie (ex: pansements, séances de kinés, ..) contactez la maison médicale dès votre sortie.

Et en dehors des heures d’ouvertures de la maison médicale ?

En dehors des heures d’ouvertures de la maison médicale, vous pouvez appeler les services de garde:

En journée: SOS médecins 02/513.02.02

Après 18h: Garde bruxelloise

02/201.22.22

White and Blue Come on in We'ere Open Signage
A Woman in White Long Sleeves Typing on Her Laptop

Comment prendre un rendez-vous ?

− Pour plus de confort pour nos patients, il n’y a plus de consultation libre ;

− Toutes les consultations se font dorénavant uniquement sur rendez-vous :

  • médecins, kinés, infirmières, psychologue et diététicienne ;

− Appelez toujours notre secrétariat pour demander un rendez-vous chez l’un de nos soignants ;

− Les téléconsultations restent possibles pour certains types de consultations :

  • médecins, psychologue et diététicienne ;

− Les consultations gynéco peuvent être prises tous les jours (du lundi au vendredi) ;

− Les consultations du samedi matin sont principalement des téléconsultations sauf en cas d’urgence jugé par le médecin.

Téléphone: 02/410.54.45

Adresse e-mail: mediduchesse30@gmail.com

Pour aller plus loin

Approche psychologique du SIDA

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Être accompagné pour arrêter les addictions

Être accompagné pour arrêter les addictions

Être accompagné pour arrêter les addictions

drugs, stop, drug

Il y a plusieurs obstacles à l’arrêt de la consommation.

Le premier est sans doute le fait que beaucoup de personnes dépendantes ne s’en rendent pas vraiment compte. C’est déjà une première épreuve que d’accepter cette réalité. C’est encore plus difficile à accepter quand la personne qui souffre a elle même souffert d’un parent alcoolique/ consommateur.

Ensuite les personnes qui souffrent de dépendance sont malheureusement mal comprises et mal perçues par la société, ce qui est dommage car c’est certainement un des freins pour qu’elles cherchent et trouvent de l’aide. Ce n’est pas si simple d’oser demander de l’aide. L’aspect illégal de nombreux produits entraîne un arsenal de mesures répressives, probablement nécessaires mais qui renforcent la stigmatisation des consommateurs.

Enfin, il y a l’obstacle du corps qui réclame dans un certain nombre de cas les substances lors des tentatives de sevrages (voir partie médicale de cette newsletter). Selon l’addiction, il sera parfois utile de prescrire un traitement de substitution pour atténuer les effets du manque. Pour d’autres produits, il est parfois même tout simplement impossible d’arrêter de consommer sans être hospitalisé. Vous l’aurez compris, dans de nombreux cas il ne s’agit donc pas d’une simple question de volonté.

C’est pourquoi, le 4ème obstacle auquel je pense est la culpabilisation des personnes dépendantes. Souvent, j’entends dans mes consultations que la culpabilisation a tendance à aggraver la situation de la personne car cela renforce son envie de consommer, probablement pour éviter de ressentir cette culpabilité. Les personnes perfectionnistes sont d’ailleurs particulièrement sujettes à l’alcoolisme. En diminuant les paroles culpabilisantes et en privilégiant plutôt l’orientation/l’accompagnement vers des services d’aide spécialisés, nous pouvons déjà tous agir contre cet obstacle.

Upset Woman Looking in Mirror
A Man Standing on a Bedroom Doorway Looking at a Girl Sitting on Bed

Par ailleurs, on sous-estime fréquemment la souffrance des proches des personnes dépendantes (partenaire, famille, enfants, etc). Ils/Elles sont parfois entraîné.e.s dans une dynamique relationnelle compliquée et se retrouvent parfois sans le vouloir à renforcer l’addiction de la personne dépendante. On parle d’ailleurs souvent de personne co-dépendante. (Par exemple, quand on donne de l’argent à la personne qui consomme, ou qu’on achète le produit à la place de la personne dépendante, etc.)

L’aide psychologique/matérielle/sociale/juridique

Etant donné que l’addiction peut prendre une grande place jusqu’à toucher tous les aspects de la vie, il sera parfois souhaitable de mettre en place plusieurs types d’aide : médicale, psychologique, sociale, juridique, matérielle.

Une fois les obstacles dépassés, l’aide ou les aides trouvée.s, la personne en souffrance pourra commencer un travail de compréhension de soi. Car c’est aussi ce que la consommation empêche bien souvent. D’avoir accès à soi et à ses propres émotions. On peut apprendre à s’écouter.

− Pourquoi je consomme tel produit ? Quel est l’effet recherché/ constaté ? (effet du produit sur moi, mes sensations et effet sur les proches)
− A quoi/à qui est-ce que ce produit me fait penser ?
− A quel moment j’ai commencé ? Dans quel contexte ? Y avait-il des raisons qui m’y ont poussé.e ?
− De quoi le produit me protège-t-il ? Quelle serait la fonction de la consommation de tel produit? Quel est l’effet/sensation recherché?
− Me permet-il de m’échapper d’une situation insupportable, dont je ne vois pas l’issue ?
− Ai-je vécu des traumatismes ? Des deuils ?

Etc.

Crop woman tapping shoulder and comforting upset female friend while sitting at home together
Women Performing Yoga on Green Grass Near Trees

Petit à petit, en fonction du rôle joué par la substance consommée, il ser possible au cours d’une relation psychothérapeutique de réfléchir à d’autres solutions pour éviter de devoir recourir à un produit.

Par exemple :

− Pour les personnes qui n’aiment pas l’ennui, on pourra chercher d’autres occupations,

− Pour les personnes qui craignent les angoisses ou les débordements émotionnels, on pourra chercher d’autres manières de s’apaiser, ou de s’entourer de personnes de confiance,

− pour les personnes qui se sentent déprimées, on pourra chercher ce qui compte pour la personne, ce qui fait plaisir, et parler de ce qui déprime tant, et dans certains cas proposer des médicaments qui n’ont pas d’effets addictifs,

− pour les personnes qui cherchent à s’extraire ou s’anesthésier par rapport à une situation de vie insupportable, il s’agira de réfléchir aux changements possibles pour retrouver son espace à soi, etc…

Les services spécialisés :

 Gate asbl

Salle de consommation à moindre risque (brochure disponible à la maison médicale).

− service gratuit et anonyme
− pour personnes vulnérables à partir de 18 ans
− qui consomment de l’héroïne ou de la cocaïne (pas pour les consommateurs de cannabis ou d’alcool)
− possibilité de testing de produit, salle de repos, équipe et lieu sécurisé pour une réaction rapide en cas d’overdose, échange de matériel de consommation
− permet de réduire la consommation à ciel ouvert et les risques de transmissions de maladies
− ne fournissent pas de drogues
− consultations médico-sociales sur place et orientation possible vers le réseau de soin spécialisé

Rue de Woeringen 9 à 1000 Bruxelles

02/253.59.99

www.transitasbl.be

email@transitasbl.be

Du lundi au vendredi de 10h à 17h

Sauf le mercredi de 12h à 17h

Centre Médical Enaden asbl+ Antenne de Molenbeek

Prise en charge globale pour addictions aux drogues, alcool, jeux, écran, médicaments. Pour les usagers et pour leurs proches.

Rue Saint-Bernard 114 à 1060 Bruxelles

Tél : +32 2 534 63 73 – Fax : 02 534 53 94

centre.medical.enaden@enaden.be

Du lundi au vendredi de 9h à 18h (le mercredi de 9h à 20h)

Sur rendez-vous de préférence

Fermé les jours fériés

Antenne de la chaussée de Gand

− Centre de jour (activités organisées en journée)
− Centre de jour pour jeunes
− Centre d’hébergement de crise
− Centre d’hébergement
− Consultations médicales, psychologiques, psychiatriques, sociales
− Equipe mobile : « Le renfort » pour intervention au domicile ou dans locaux à St-Gilles ou Berchem, sur demande des proches ou d’intervenant social, pour des jeunes consommateurs de minimum 18 ans.

Chaussée de Gand, 1022 à 1082 Bruxelles

Tél : +32 2 465 64 96 – Fax : 02 534 53 94

Uniquement sur rendez-vous

Babel

Consultations pour usagers de drogues/alcool et leurs proches (psychomedico-social). Pas d’obligation d’abstinence

Rue Hôtel des Monnaies, 67 à 1060 Saint-Gilles

Tél : 02 543 03 43

Du lundi au vendredi de 9h à 17h

Le projet Lama

Pour toxicomanes et leurs proches. Consultations médico-psycho-sociales, orientation vers hébergement, réduction des risques, espace communautaire, informations sur les drogues, accompagnement dans certaines démarches

Les usagers peuvent choisir l’un des 3 sites, chacun ayant ses spécificités :

– Ixelles : 02 640 50 20 rue Américaine, 211 – 1050

– Anderlecht : 02 524 33 52 rue Gheude, 49 – 1070

– Molenbeek : 02 411 51 61

– accueil/consultations : 25 rue Montagne aux Anges – 1080
– adresse postale : 184d bvd Léopold II – 1080

Le Projet Hestia

Aussi une structure d’accompagnement en appartement de transit.

Rue Ransfort, 16 à 1080 Bruxelles

Tél. : 0472 63 07 02

Transit (accueil et hébergement pour usagers de drogues, médicaments, alcool)

Problématique d’assuétude aux drogues licites et illicites. Être majeur. Equipe pluridisciplinaire non médicalisée. Gratuit. Sans rendez-vous et sans conditions administratives et financières. +32 (0)2 215 89 90. Ce numéro est accessible 24h/24 7j/7.

 Espace femmes

Tous les mardis de 13 à 16h, pour les femmes suivies ou non à Transit.
Ouvert à toutes les femmes (ex)-consommatrices de drogues, l’Espace
Femmes leur permet de renouer avec leur féminité souvent niée par des conditions de vie précaires.
− prendre du temps pour soi
− parler de ses préoccupations personnelles et intimes
− prodiguer du soin orienté bien-être pour reprendre confiance

Elles peuvent:
− se doucher
− se maquiller
− poser du vernis
− se reposer dans un endroit tranquille et sécurisant
− écouter de la musique…

Il n’y a pas de canevas spécifique: les femmes utilisent cet espace selon leurs envies et leurs besoins.

Les alcooliques anonymes : groupe de parole pour personnes alcooliques (en présentiel ou en ligne)

Prochains groupes à Anderlecht :
=> ANDERLECHT “BON AIR-Transvaal”

Rue Ferdinand Craps 2, 1070 Anderlecht

Rez de chaussée à gauche de l’entrée de l’immeuble (Pour l’accès frappez à la fenêtre ou sonnez # 113 sonnette)

Les mercredis à 20h à partir du 6/9/23

=> ANDERLECHT “Ste-Anne St-Remi clinique

Boulevard Jules Graindor 66, 1070 Anderlecht

Clinique Ste-Anne/St-Remy – 5ème étage, Ergothérapie, au fond du couloir

Les mardis à 19h à partir du 5/9

078/15.25.56 (Permanence et réservation de groupe)

Voir aussi le site internet pour trouver un groupe: alcooliquesanonymes.be

Le pélican

Groupe de parole pour usages de drogues

=> suivi psychologique seul, en couple ou en famille
=> accompagnement psychosocial
=> maximum 10 personnes, participation libre
=> deux types de groupes : classique ou pour arrêter (6 séances)

20, Rue Vanderborght à 1081 Koekelberg (Simonis)

02/502.08.61 (pour fixer entretien préalable à groupe classique)

0471/63.78.95 (groupe pour arrêter)

De 9h à 17h

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Approche psychologique du SIDA

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Le DMG+ qu’est-ce-que c’est ?

Le DMG+ qu’est-ce-que c’est ?

Le DMG+ qu’est-ce-que c’est ?

Le DMG+ est le volet préventif du Dossier Médical Global destiné aux patients entre 45 et 75 ans.

Médecin et patient à l'intérieur d'une clinique

Une liste de 10 items axée sur la prévention est abordée dans le DMG+.

Ces items ont été sélectionnés pour leur intérêt et leur utilité dans le dépistage de maladie chez les patients de cette population cible. Tous les items ne sont pas à refaire chaque année et sont patient-dépendants.

Ces items sont :

  • état général : activité physique + alimentation + tabac + alcool
  • évaluation du risque cardiovasculaire global
  • dépistage du cancer colorectal
  • dépistage du cancer du sein
  • dépistage du cancer du col de l’utérus
  • vaccinations diphtérie/tétanos, grippe et pneumocoque
  • dépistage du diabète de type 2 par dosage de la glycémie pour les groupes à risque
  • dépistage de l’insuffisance rénale (créatinémie + protéinurie) pour les groupes à risque
  • dosage des lipides chez les plus de 50 ans tous les 5 ans
  • dépistage de la dépression

Tout au long de cette article, nous allons donc aborder point par point les différents items du DMG+.

Tabac

Pour le tabac, le but du médecin généraliste est d’aborder la question avec le patient. Faire le point sur une consommation éventuelle et depuis combien de temps. Ouvrir le dialogue pour savoir si le patient est prêt à changer ses habitudes et si cela est le cas, accompagner un projet d’arrêt.

Nous profitons pour vous rappeler que la cigarette est nocive et est à l’origine de nombreux problèmes de santé tels que les maladies cardiovasculaires, la bronchite chronique obstructive, le cancer du poumon, le cancer de la vessie, l’impuissance…

De nombreuses solutions peuvent être proposées par votre médecin mais il ne faut pas oublier que la motivation est le plus important pour réussir à arrêter!

personne tenant une cigarette
rhum, alcool, boisson

Alcool

Pour l’alcool, la problématique est la même que pour le tabac. Le but du médecin généraliste est d’ouvrir le dialogue sur la consommation d’alcool du patient, de savoir à quelle fréquence celui-ci consomme et s’il souhaite entamer un projet pour arrêter.

Nous vous rappelons aussi que l’alcool entraîne de nombreux problèmes de santé tels, qu’à nouveau, des maladies cardiovasculaires, des maladies hépatiques, des troubles neurologiques…

A nouveau, de nombreuses solutions pour arrêter, existent et vous ne devez jamais hésiter à en parler à votre médecin traitant pour trouver celle qui vous convient le mieux !

Activité physique

Lorsqu’il est question d’entraînement, la plupart des experts s’entendent pour dire qu’il est important de bouger, et ce, peu importe l’âge; et encore plus spécialement pour ceux et celles qui entrent dans la cinquantaine. En effet, il est vivement conseillé d’effectuer une activité physique d’1h/jour et d’avoir une alimentation équilibrée afin d’avoir un mode de vie sain. L’aspect diététique ne doit dès lors évidemment pas être mis de côté sous prétexte de pratiquer du sport !

Après 30 ans, le corps commence peu à peu à perdre de ses capacités. Les muscles s’atrophient (=fondent), les articulations deviennent de plus en plus fragiles et une prise de poids progressive peut survenir. En effet, plus on avance en âge et plus le corps à tendance à perdre de sa vigueur ou à se détériorer s’il n’est pas correctement stimulé.

L’activité physique contribue :

  • à une croissance saine et à un développement sain
  • à la prévention de maladies chroniques
  • à la fortification du corps
  • au développement de l’entrain
  • à la réduction du stress
  • au maintien d’une indépendance prolongée chez les personnes vieillissantes

Néanmoins, il est primordial d’avoir un programme d’entraînement adapté et qui tienne  compte de votre situation.

Les adultes âgés de 45 à 75 ans devraient pratiquer au moins, au cours de la semaine, 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité modérée ou au moins 75 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue, ou une combinaison équivalente d’activité d’intensité modérée et soutenue . L’activité d’endurance devrait être pratiquée par périodes d’au moins 10 minutes.

Pour pouvoir en retirer des bénéfices supplémentaires sur le plan de la santé, les adultes devraient augmenter la durée de leur activité d’endurance d’intensité modérée de façon à atteindre 300 minutes par semaine ou pratiquer 150 minutes par semaine d’activité d’endurance d’intensité soutenue, ou une combinaison équivalente d’activité d’intensité modérée et soutenue.

femme en débardeur noir et legging noir allongée sur un sol noir
football, sport, ballon

Conseils pratiques pour vos activités physiques

  • Choisissez un éventail d’activités physiques qui vous plaisent. Essayez plusieurs activités jusqu’à ce que vous trouviez celles qui vous conviennent le mieux. Plus cela vous plaira, plus vous serez motivés à bouger! 
  • Établissez une routine : allez à la piscine ou au gymnase, inscrivez-vous à un cours de cardio-vélo, fixez-vous un horaire de course à pied et de séances d’exercice structurées. Ajoutez un volet social en invitant quelqu’un à se joindre à vous.
  • Pendant vos temps libres, réduisez le temps que vous passez devant la télévision ou l’ordinateur.
  • Préférez les modes de transport actifs pour vos déplacements. Chaque fois que c’est possible, laissez la voiture à la maison et optez pour la marche, le vélo ou la course. Si vous prenez le bus, arrêtez vous un arrêt plus tôt pour marcher jusqu’à destination.
  • Répartissez sur toute la semaine vos séances d’activité aérobique d’intensité modérée à élevée. Chaque séance d’activité physique doit durer au moins dix minutes. Une activité aérobique est une activité utilisant l’oxygène comme source principale de combustions des sucres fournissant l’énergie à l’organisme. Exemple: jogging, vélo, piscine, danse, football, …
  • Joignez-vous à une équipe – participez à des activités sportives et récréatives en groupe. Faites d’une pierre deux coups : soyez actif tout en vous faisant des amis.

Conseils alimentaires

Une alimentation équilibrée et variée procure vitalité, bien-être et protège d’un bon nombre de maladies. Opter pour un mode de vie incluant une alimentation saine peut ainsi ralentir, voire prévenir, l’apparition et l’évolution d’une série d’affections chroniques comme les maladies cardiovasculaires, le diabète, l’ostéoporose et certaines formes de cancer.

Il n’y a pas d’âge pour se nourrir sainement. Jeune ou plus âgé, chacun tire profit d’habitudes alimentaires saines. Dans le Plan National de Nutrition Santé belge (PNNS-B), il est entendu par alimentation saine :

Favoriser l’adéquation entre les apports et les dépenses énergétiques et augmenter le niveau d’activité physique (comme expliqué au chapitre précédent)

Augmenter la consommation de fruits et légumes (>400g/j)

Les légumes et les fruits sont indispensables à l’équilibre alimentaire de tout un chacun, en raison de leurs apports en eau, fibres, sels minéraux, vitamines, oligoéléments et anti oxydants. Varier les sources est essentiel tant pour la santé que pour le plaisir gustatif et visuel. Les recommandations nutritionnelles sont de 4 à 5 portions de légumes et fruits par jour, répartis idéalement en 3 portions de légumes (par exemple : un bol de soupe, ½ assiette de légumes cuits et une bonne ration de crudités) et 2 portions de fruits.

Limiter l’apport de matières grasses (<35% de l’apport énergétique total)

Les graisses (ou lipides ou matières grasses) dans l’alimentation peuvent être représentées comme un iceberg dont la partie visible seraient les matières grasses ajoutées (matières grasses à tartiner, matières grasses de cuisson, vinaigrettes, mayonnaise,…) et l’autre partie invisible mais néanmoins proportionnellement plus importante seraient les matières grasses cachées (charcuteries, fromages, viennoiseries,…).

Il faut limiter les graisses cachées tels que:

  • la viandes grasses et de charcuteries préparées, source de cholestérol et de mauvaises graisses (graisses saturées)
  • les pâtisseries, de viennoiseries, de biscuits, de plats préparés, de chips … sources très importantes de mauvaises graisses (trans et graisses saturées)

Par contre, n’hésitez pas à augmenter la fréquence de consommation de poissons gras (saumon, thon, hareng, sardines …) afin d’augmenter les apports en acides gras oméga 3.

carottes, betteraves jaunes, légumes
œuf sur assiette blanche

Promouvoir la consommation de glucides complexes

Principale source d’énergie d’une alimentation équilibrée, les féculents ne sont pourtant bien souvent pas assez présents dans les assiettes. Carburant de choix pour l’organisme, ils doivent être présents à chaque repas et représenter environ ¼ de l’assiette, dans des proportions à adapter en fonction du niveau d’activité physique. Exemple : céréales et leurs dérivés (pain, biscottes, riz, pâtes, pommes de terre, maïs, tapioca, semoule, avoine…

Diminuer la consommation de glucides complexes

Présent dans les gâteaux, les glaces, le chocolat, les confiseries, les boissons sucrées c’est aussi le sucre que l’on rajoute dans les boissons (thé, café,…), les yaourts,…Le sucre apporte des calories et aucun élément favorable à la santé. Consommé en grande quantité il peut entraîner à long terme un surpoids voir à l’obésité. Il est aussi responsable des caries dentaires. Mais consommés de temps en temps et en quantité raisonnable, les produits sucrés sont compatibles avec une alimentation équilibrée.

Augmenter la consommation de fibres

On trouve des fibres alimentaires dans les fruits (poires, fraises, mûres, framboises, cassis et groseilles, oranges), les légumes (choux de Bruxelles, artichauts, oignons, ail, maïs, pois, haricots verts, brocolis), les légumes secs (lentilles, pois chiches, haricots) et les céréales complètes (son en flocons et céréales au son d’avoine, pains aux céréales complètes et céréales mélangées). Les fibres alimentaires contribuent à prévenir la constipation en augmentant le
poids des selles et en réduisant la durée du transit intestinal.
Bon à savoir : les fibres ont besoin de liquide pour avoir un effet bénéfique, manger des fibres sans boire ne sert à rien !

Limiter la consommation de sel

Le sel caché : présent à l’état naturel dans les produits ou ajouté lors de leur fabrication. On en trouve dans beaucoup de produits courants comme le pain, les fromages, les charcuteries, les condiments (moutarde, bouillon,..) ou encore dans les préparations du type plats cuisinés, soupes,… Pour limiter votre consommation comparez les étiquettes sur les emballages choisissez les produits les moins salés et diminuez les quantités consommées.

Une consommation trop importante de sel a des effets négatifs sur la santé (hypertension artérielle et à long terme des risques de maladies cardiovasculaires).

Encourager la consommation d’eau comme boisson

N’attendez pas d’avoir soif pour boire: environ 1.5 litre d’eau, soit 8 verres par jour

Risque cardio-vasculaire

Le dépistage des facteurs de risque cardio-vasculaire doit être une initiative du médecin généraliste et devenir systématique. La détermination du risque cardio-vasculaire peut se faire rapidement (1-2 minutes) chez la moitié des patients.

Une approche clinique simple : votre médecin va vous poser des questions à partir d’un petit moyen mnémotechnique simple ABCDEFGH

À l’anamnèse, le médecin va vérifier:

A (Age) : A+ = âge ≥ 50 ans
B (Briquet-tabac) : B+ = ≥ 1 cigarette par jour (sauf si arrêt depuis 2 ans ou plus)
C (Cholestérol) : C+ = le cholestérol est-il perturbé ou non?
D (Diabète 2) : D+ = diabète de type 2 ou non?
E (Evénement) : E+ = le patient a-t-il été victime d’un événement ischémique personnel
F (Famille) : F+ = infarctus, pontage, dilatation ou mort subite précoce chez le père, la mère ou la fratrie : Homme < 55 ans, Femme < 65 ans

Lors de l’examen clinique, le médecin va vérifier:

G (Graisse) : G+ = BMI > 30 ou tour de taille excessif : Homme ≥ 102 cm , Femme ≥ 88 cm
H (HTA) : H+ = hypertension traitée ou tension mesurée ≥ 140/90 mm Hg

À partir de toutes les réponses à ces questions, le patient va être classé en fonction de 3 groupes:

  • Risque faible
  • Risque modéré
  • Risque élevé

Si votre risque est modéré, une évaluation sera refaite chaque année. En attendant, votre médecin vous rappellera toutes les mesures hygiéno-diététiques à suivre pour éviter de passer d’un risque modéré à un risque élevé.

Si votre risque est élevé, plusieurs mesures seront à mettre en place directement. Tout d’abord, ceci consistera à un changement important de votre mode de vie et éventuellement, la mise en route d’un traitement médicamenteux.

Une travailleuse de la santé mesurant sa propre tension artérielle à l'aide d'un sphygmomanomètre

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