Le cancer colorectal

Le cancer colorectal

Le cancer colorectal

Homme malade dans un lit d'hopital

Le Cancer Colorectal

Le cancer colorectal représente le 3e cancer chez l’homme et le 2e
chez la femme. L’âge moyen de diagnostic est 70 ans.

Le diagnostic de cancer colorectal se pose soit chez un patient sans symptôme mais grâce au dépistage préventif (l’Hématest), soit chez un patient qui présente des symptômes évocateurs : rectorragies (perte de sang par voie rectale), trouble du transit d’apparition récente (alternance diarrhées-constipation), douleurs abdominales, anémie sans autre
origine découverte…

Le diagnostic repose sur la colonoscopie qui permet de visualiser l’intérieur du côlon et de faire des biopsies.

A savoir : le risque de cancer colorectal est multiplié par 2 à 3 chez les sujets apparentés au 1er degré à des sujets atteints d’un cancer colorectal. De même, une minorité des cancers colorectaux apparaissent dans un contexte de maladie à transmission héréditaire autosomique dominante : la polypose adénomateuse familiale. Enfin, le fait d’avoir une maladie inflammatoire digestive (Crohn, Recto-colique ulcéro-hémorragique) peut augmenter le risque.

 

En bref, retenez que le dépistage de cette maladie est très important et n’hésitez jamais à en parler avec votre médecin traitant car plus ce cancer est détecté tôt, plus les chances de guérison sont grandes !

2 femmes se serrant dans les bras, une d'elle a le cancer
Mains avec gants manipulant des produits

Si le test s’avère positif, il est donc nécessaire d’effectuer une colonoscopie pour compléter la mise au point. Mais attention, un test positif ne signifie pas forcément qu’il y a un cancer ! La colonoscopie est importante car elle permet de visualiser la paroi interne de l’intestin et d’enlever directement d’éventuelles lésions bénignes (polypes).

Si le test est négatif, vous serez invité à le refaire 2 ans plus tard.

Dépistage : L’hématest

L’Hématest est le test de dépistage pour le cancer colorectal. Il est recommandé pour les hommes et les femmes de 50 à 74 ans, tous les 2 ans. Il est gratuit. La réalisation du test Hemoccult se fait à domicile. Le kit qui vous est remis comporte 3 plaquettes cartonnées et des spatules jetables. Sur chaque plaquette, se trouvent 2 zones imprégnées d’un réactif (les fragments de selles doivent être appliqués sur ces
zones).

A domicile, vous devez donc prélever un petit fragment de selles de la taille d’un grain de riz avec l’une des spatules fournies et l’étaler sur la 1ère zone de la plaquette puis reprendre un 2ème fragment avec une nouvelle spatule et l’étaler sur la 2ème zone de la même plaquette.
L’opération doit être répétée 3 fois avec 3 selles différentes dans un délai maximal de 10 jours. Puis vous devez envoyer les plaquettes dans l’enveloppe préaffranchie (qui se trouve dans le kit) au centre d’analyses spécialisées.

Le but de ce test est de mettre en évidence du sang dans les selles. Le résultat est donc positif ou négatif à la présence de sang mais ne peut pas indiquer l’origine du saignement.

Main gant bleu qui tient une fiole pour des analyses de sang

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Infections respiratoires de l’enfant

Infections respiratoires de l'enfant

Comme tous les parents l’observent, l’automne et l’hiver amènent leur lot de petites maladies, notamment chez les enfants, qui sont particulièrement touchés par les infections respiratoires.

Les différentes infections respiratoires basse : 

  • La bronchiolite aigüe : C’est une atteinte des bronchioles, voir schéma ci-contre, d’origine virale. Elle survient surtout en période hivernale chez le nourrisson de moins de 2 ans. Les symptômes sont une rhinorrhée (écoulement nasal), une fièvre modérée (38-39°C) et de la toux.

 

  • La bronchite : C’est une atteinte des bronches. L’origine est aussi le plus souvent virale. Les symptômes sont une toux, de la fièvre et des bruits « comme des ronflements » à la respiration. Une trachéite (atteinte de la trachée) et une rhinite
    (écoulement nasal) sont souvent associées. Les bronchites peuvent se compliquer d’une pneumonie ou d’une otite moyenne aigüe.

 

  • La pneumonie : C’est une atteinte du poumon. La pneumonie est souvent liée à une surinfection bactérienne mais peut aussi être d’origine virale. D’ailleurs, l’examen clinique ne nous permet pas toujours de différencier les 2. Les symptômes sont une fièvre importante, une tachypnée (fréquence respiratoire rapide), des signes de difficulté respiratoire et parfois une douleur thoracique. Attention, chez les petits, des symptômes digestifs (nausées, perte d’appétit, vomissements…) peuvent être présents.
Medecin qui osculte une petite fille

Pour tous parents, les maladies respiratoires des enfants peuvent être impressionnantes et inquiétantes mais la plupart du temps, elles sont sans gravité et un traitement des symptômes est suffisant… malgré tout voici une liste des quelques signes qui doivent vous interpeller et qui nécessitent une consultation rapide chez le médecin.

Enfant malade

Les signes de gravité :

  • Nourrisson de moins de 3 mois
  • Enfant très pâle (si cela n’est pas son teint habituel)
  • Cyanose : c’est-à-dire quand l’enfant a beaucoup de mal à respirer et qu’ilmanque d’oxygène. —> L’enfant a le visage, les lèvres qui deviennent bleus.
  • Fréquence de la respiration de l’enfant très augmentée.
  • Température supérieure à 38.5°C.
  • Perte d’appétit importante
  • Apnées

Rappel du calendrier vaccinal des enfants :

NB : Par convention internationale, les lettres majuscules « D » et « P » sont utilisées pour
désigner les dosages pédiatriques des vaccins diphtérique et coquelucheux et les lettres minuscules « d » et « p » pour les dosages réduits des vaccins destinés aux adultes

Traitement :

Le traitement des bronchites et bronchiolites est purement symptomatique. Les antibiotiques ne sont prescrits par votre médecin que s’il estime qu’il y a un risque de pneumonie ou une surinfection, par exemple une otite avec un écoulement purulent.

Sinon, l’important est de dégager le nez de votre enfant en le mouchant bien , de l’hydrater correctement et qu’il mange, une position dans le lit avec la tête légèrement surélevée, ainsi que de petites séances d’aérosols avec le liquide physiologique pour bien humidifier les voies aériennes. Dans certains cas, de la kinésithérapie respiratoire sera aussi indiquée.

NB : la toux est un processus normal lors des infections respiratoires basses et est aussi une bonne protection développée par notre corps pour évacuer les saletés que nous respirons. Les sirops contre la toux ne sont donc pas utiles et sont même totalement contre-indiqués chez les enfants de moins de 7 ans !!

Medicaments pillules
Medecin tenant une seringue

Vaccination adulte :

Attention, chez les adultes, n’oubliez pas que le rappel du vaccin contre le tétanos doit être effectué tous les 10 ans !

Ce sont surtout les blessures qui sont à risque de vous transmettre le tétanos : les plaies contuses (avec écrasement des tissus voisins), les morsures, les plaies pénétrantes (échardes, épines), les plaies contaminées par de la terre ou des déjections animales et les plaies survenues depuis plus de 6 heures sans traitement

Et le vaccin de la grippe ?

Le vaccin contre la grippe n’est pas obligatoire mais est
vivement conseillé dans certains cas.

Sont prioritaires et doivent être vaccinés contre la
grippe :

1. Les personnes à risque de complication

  • Les femmes enceintes qui seront au deuxième ou troisième trimestre de grossesse au moment de la saison de la grippe.
  • Tout patient à partir de l’âge de 6 mois présentant une affection chronique
    sous-jacente, même stabilisée, d’origine pulmonaire (incluant l’asthme sévère), cardiaque (excepté l’hypertension), hépatique, rénale, métabolique (incluant le diabète), neuromusculaire ou des troubles immunitaires (naturels ou induits)
  • Toute personne de 65 ans et plus
  • Les personnes séjournant en institution
  • Les enfants de 6 mois à 18 ans (inclus) sous thérapie à l’aspirine au long cours
  •  Les personnes de 50 à 64 ans qui présentent au moins un des facteurs de risque suivants : tabagisme, alcoolisme et/ou obésité
  • Les personnes qui travaillent au contact des volailles ou des porcs vivants ainsi que les individus habitant sous le même toit que ces personnes

2. Le personnel du secteur de la santé

3. Les personnes vivant sous le même toit que des personnes à risque de complications ou des enfants de moins de 6 mois.

Seringue
Stethoscope

Et finalement, c’est GRATUIT ou pas ?

La vaccination contre la grippe sera administrée chaque année, de préférence entre la mi-octobre et le début du mois de décembre (avant la poussée hivernale du virus). Pour tous les groupes de personnes cités précédemment, le médecin indiquera sur son ordonnance « tiers payant applicable », le patient ne paiera alors que sa quote-part personnelle à la pharmacie.

Par la suite, le pharmacien doit remettre au patient une attestation de « fourniture vaccin » que celui-ci transmettra à sa mutuelle pour bénéficier d’un complément au remboursement. Si la procédure est effectuée dans son entièreté alors le vaccin ne vous coûte rien.

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