Les causes de l’absentéisme

Les causes de l’absentéisme

Les causes de l’absentéisme

L’absentéisme scolaire chez les adolescents est en augmentation d’après les statistiques 2022. Il serait tentant de penser que tout vient d’un « relâchement » de la part des adolescents mais cela ne représente pas toutes les causes d’absentéisme et les raisons médicales sont aussi nombreuses et doivent être connues afin d’être attentif et de leur venir en aide à temps.

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En effet, les certificats demandés aux médecins de famille se multiplient, parfois d’1 jour ou 2 parfois directement pour 1 semaine. Nous nous devons d’être vigilant et de ne pas céder trop rapidement à ces demandes, surtout si l’adolescent ne justifie pas sa demande ou ne « semble » pas malade mais nous devons aussi creuser les raisons de ces demandes.

En effet de multiples raisons, pour lesquelles le médecin généraliste peut jouer un rôle, peuvent se cacher derrière ces demandes :

− Difficultés scolaires pouvant découler d’une pathologie ou d’un trouble cognitif
− Harcèlement scolaire
− Conflits familiaux
− Addiction
− Dépression

Difficultés scolaires

Les difficultés scolaires représentent toutes les formes de difficultés que l’enfant/adolescent peut rencontrer lors de son parcours. Un enfant dont les résultats chutent peut présenter un trouble de l’apprentissage et ne pas oser l’exprimer.

Voici une liste de troubles existant :

Troubles de la concentration : ce trouble n’est pas une maladie mais un syndrome composé de 3 symptômes qui sont le déficit de l’attention, l’hyperactivité motrice, l’impulsivité.

Dyslexie : c’est un trouble neurologique. Un enfant qui souffre de dyslexie a ainsi de la difficulté à reconnaître les mots écrits.

• Dysorthographie : trouble d’apprentissage persistant de l’acquisition et de la mémorisation de l’orthographe. Ce trouble ne se résume toutefois pas simplement à faire des fautes d’orthographe. Les manifestations sont habituellement plus importantes.

Dyscalculie : la dyscalculie est aux mathématiques ce que la dyslexie est à la lecture. Au lieu d’avoir de la difficulté à comprendre et à utiliser les lettres de l’alphabet, une personne dyscalculique a de la difficulté à comprendre et à utiliser les chiffres.

Dyspraxie verbale : l’enfant qui présente une dyspraxie verbale a de la difficulté à planifier et à programmer tous les mouvements que doivent faire sa langue, ses lèvres et ses cordes vocales pour émettre les sons correctement.

Upset little girl sitting near crop woman in classroom
A Sad Boy Sitting on a Floor of a Classroom

Harcèlement scolaire

Malheureusement, ce sujet est de plus en plus connu en raison de suicides d’adolescents qui en ont été victimes.

Le harcèlement scolaire est lié au processus d’intimidation. L’intimidation c’est lorsqu’une personne ou, un groupe de personnes, essaie d’en dominer une autre de façon répétée par des moqueries, des gestes violents ou du rejet. L’action est en générale effectuée de façon délibérée dans le but de nuire ou de faire du mal à l’autre.

L’intimidation peut être :

• physique ou matérielle : frapper quelqu’un, le faire tomber, le pousser, lui tirer les cheveux, briser ou prendre ses objets personnels ou lui faire des attouchements non désirés. C’est la forme d’intimidation la plus facile à observer.

• verbale : insulter quelqu’un, le menacer, lui faire des remarques désagréables ou l’humilier.

• sociale : alimenter de fausses rumeurs sur quelqu’un, attaquer sa réputation, l’exclure d’un groupe. Au primaire, cela peut souvent se manifester par le fait qu’un enfant demande aux autres de ne plus jouer avec la victime, par exemple.

Utiliser le cyberespace (textos, courriels, réseaux sociaux, jeux en ligne, etc.) pour envoyer des messages d’insultes ou des menaces, pour exclure un enfant d’un groupe ou pour le ridiculiser en publiant une photo sans son consentement : c’est ce qu’on appelle la cyberintimidation ou le cyberharcèlement.

Ce type d’harcèlement se distingue par son caractère souvent anonyme. Cela peut mener à des gestes plus impulsifs et atteindre un public plus vaste, par exemple lorsque les messages d’intimidation sont partagés sur les réseaux sociaux. La situation d’intimidation peut alors devenir hors de contrôle pour la victime. La cyberintimidation est présente surtout à l’adolescence. Elle peut toutefois toucher les enfants du primaire, surtout s’ils passent beaucoup de temps en ligne.

Conflits familiaux

Parfois le phénomène de violence verbale, physique n’a pas lieu à l’école mais se passe au sein même des familles. Les enfants sont dans ce cas très démunis pour agir. Toute personne est à même d’aider un jeune en situation de violence intrafamiliale, déjà, en étant à l’écoute. Il faut prendre en compte que l’enfant ou l’adolescent n’est pas toujours la victime directe de cette violence mais en est le témoin. Tout signe douteux : décrochage à l’école, comportement changeant, blessures physiques répétées doit être l’occasion d’ouvrir des portes, sans insister mais pour montrer que le sujet peut être abordé.

Les mineurs doivent avoir conscience que les médecins sont tenus au secret médical, même avant leurs 18 ans. Cela leur permet d’avoir un lieu qui peut accueillir leurs témoignages, leurs questions, leurs demandes en toute sécurité.

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Photo of People Engaged on their Phones

Addiction

Il existe différentes formes d’addiction. Les plus courantes chez les jeunes étant l’addiction aux écrans ainsi qu’à l’alcool, au tabac et certaines drogues illicites. L’addiction est un véritable risque chez les adolescents, d’autant plus que, de nos jours, ils consomment de plus en plus jeunes (dès l’âge de onze ans) et que le risque de dépendance est étroitement lié à la précocité de la consommation. L’addiction chez l’adolescent peut être expliquée par deux éléments majeurs : d’une part, la recherche de sensations et d’autre part le besoin de remédier aux pensées angoissantes et dépressives.

Chaque addiction présente son type de « consommation ». Ce qui est certains, c’est que les addictions ont des répercussions importantes sur la santé qui finiront par engendrer un impact sur le suivi scolaire.

Par exemple, l’addiction aux écrans entraînent chez beaucoup de jeunes une carence en sommeil car ceux-ci se couchent plus tard. Cette « dette de sommeil » finit par avoir un impact sur leurs capacités de concentration, leurs mémoires, leurs connexions neuronales qui sont en plein développement, etc…
L’addiction au cannabis, elle, a des répercussions cérébrales importantes et contrairement à ce que les jeunes pensent, elle ne facilite pas l’endormissement sur le long terme.

Dépression

On estime que près de 8 % des adolescents entre 12 et 18 ans souffriraient d’une dépression. Or à cet âge, la dépression passe souvent inaperçue : l’adolescent a des difficultés à exprimer ses ressentis, manifeste sa souffrance différemment des adultes et sa dépression peut être confondue avec les sentiments de déprime, courants à l’adolescence.

L’une des premières étapes du repérage de la dépression est de la dissocier de la déprime, vécue par une majorité de jeunes durant l’adolescence, période de transition marquée par de multiples transformations.

La déprime est un état normal et transitoire durant lequel l’adolescent présente une série de symptômes à tonalité dépressive (comme la morosité ou l’instabilité émotionnelle). Cet état ne présente pas une intensité cliniquement significative et ne retentit pas significativement sur le fonctionnement quotidien, relationnel ou scolaire de l’adolescent. Elle doit toutefois être surveillée car elle constitue un facteur de risque vers une véritable dépression.

La dépression (ou épisode dépressif caractérisé) se caractérise quant à elle par des symptômes dépressifs (troubles de l’humeur, du cours de la pensée, troubles physiques et instinctuels, cognitions négatives et idéations suicidaires) s’inscrivant dans la durée et entraînant une souffrance cliniquement significative et un retentissement sur le quotidien de l’adolescent.

Depressed Boy Leaning on a Bookshelf
alarm clock, bed, sleep

Qu’est-ce qu’on ressent dans ces cas-là ? Quelques exemples :

− Une grande difficulté à se lever le matin

− Ne plus comprendre l’intérêt d’aller à l’école, se sentir ultra démotivé.e, ne pas voir où ces études vont te mener

− Une certaine crainte ou anxiété à aller aux cours, à rencontrer des gens (professeurs et/ou élèves). Ou se sentir incapable de sortir de chez soi.

− Parfois ressentir des maux de ventre, envie de vomir, ou autres douleurs dans le corps.

− Ne pas se sentir à la hauteur, se sentir nul.le, douter de ses capacités à réussir, se sentir différent.e des autres élèves.

− Avoir l’impression que suivre les cours est épuisant, qu’il y a trop d’informations, que ton esprit a besoin de s’évader.

− Avoir l’impression que c’est impossible de se concentrer, que tu as besoin de bouger, ou que tu e submergé.e par des émotions en plein cours.

− Parfois tu ne sais même pas vraiment ce que tu ressens mais tu ne veux juste pas y aller.

etc..

Pourquoi ca m’arrive maintenant ?

Le décrochage scolaire n’est pas une maladie, c’est plutôt un signal que quelque chose ne va pas dans ta vie à ce moment-là.

− Est-ce que tu es dans la bonne école ?

− Est-ce que ton orientation te plaît ?

− Est-ce que tu disposes d’un endroit calme où tu peux faire tes devoirs ?

− Est-ce que tes parents accordent de l’importance à tes études ?

− Est-ce que tu te fais du souci pour quelque chose, ou pour quelqu’un d’autre dans ton entourage ? Est-ce que tu dois t’occuper de quelqu’un d’autre ?

− Est-ce que tu ressens de la peur ou que tu es en danger dans certaines situations ? (A l’école ou à la maison ou sur le chemin de l’école) Est-ce qu’on t’a déjà agressé.e verbalement, physiquement, ou racketté.e?

− Est-ce que que tu t’es senti.e discriminé.e ou humilié.e ? Est-ce que tu subis du harcèlement ? A propos de ton identité, tes origines, ton orientation sexuelle, ton poids ou ton apparence physique, une maladie, etc ?

− Est-ce que tu consommes du cannabis ? Ou d’autres substances ?

− Est-ce d’autres personnes t’encouragent à ne pas aller à l’école ? A faire quelque chose de plus important à tes yeux/à leurs yeux que d’aller à l’école ?

− Est-ce que tu es amoureux.se ?

− Est-ce que tu t’es fâché.e avec un prof/un éducateur ou la direction ?

Voilà donc plein de questions qui montrent que bien souvent le décrochage se produit dans une situation plus large dont il faut tenir compte si l’on veut trouver les bonnes réponses à tes absences.

Si tu veux en parler avec nous ou avec un service spécialisé c’est possible.

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La santé de l’enfant dans le reste du monde

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La santé revêt une importance vitale pour tous les êtres humains dans le monde. Quelles que soient nos différences, la santé est notre bien le plus précieux. Une personne en mauvaise santé ne pourra pas profiter pleinement de sa vie.

2 personnes se tenant la main sur une table

Tous les enfants ont le droit d’avoir accès en temps opportun aux services de santé appropriés. Cela suppose l’établissement d’un système de protection de la santé, avec l’accès aux médicaments essentiels. Malheureusement, dans certains endroits du monde, ce droit n’est pas respecté et tous les enfants n’ont pas accès aux soins de la même manière.

La santé, comme l’éducation, la dignité et l’égalité, est un des droits de l’enfant, défendu par La Convention Internationale Des Droits De L’enfant .

La prévention joue un rôle essentiel dans la préservation de la santé publique et notamment infantile. L’éducation à la santé et les vaccinations permettent de prévenir la propagation des maladies infectieuses. Les vaccinations sont efficaces, car elles sont peu coûteuses et permettent de protéger les enfants contre les risques de décès et de handicap engendrés par les principales maladies infantiles (la tuberculose, la diphtérie, le tétanos néonatal, la lèpre, la poliomyélite, la coqueluche, et la rougeole). À long terme, les vaccinations peuvent même venir à bout d’une maladie dans un pays.

Pour les enfants, le droit à la santé est vital, car ils sont des êtres vulnérables, plus exposés aux maladies et aux complications de santé. Lorsque les enfants sont préservés de la maladie, ils peuvent s’épanouir pour devenir des adultes en bonne santé, contribuant ainsi au développement de sociétés plus dynamiques et plus productives.

Plus d’informations sur le sujet sur le site: www.humanium.org

girl getting vaccine
Maison Médicale Duchesse - Diabète - Photo d'une famille

Association Houwodiren

L’association Houwodiren, créée par le Dr Bacart, essaie d’apporter de l’aide en matière de santé en Guinée Conakry dans la région de Koubia, où il manque de matériel médical dans les centres de santé et les hôpitaux. Dans cette région 40% des enfants n’ont pas assez à manger ; les écoles sont souvent à plus de 5 km (à pieds)…

L’association accepte toujours avec plaisir les vêtements pour enfants voire pour les nourrissons. En effet, de nombreuses femmes n’accouchent pas à l’hôpital mais en campagne. Or il a été prouvé que lorsqu’une layette (paquet cadeau de naissance) est offerte dans les maternités, cela pousse les femmes à venir accoucher à l’hôpital.

Pour plus d’informations, vous pouvez contacter le Dr Bacart ou regarder le site houwodiren.be

D’autres associations existent pour permettre à chaque enfant d’avoir des chances égales dans le monde. Comme par exemple Unicef (Fonds des Nations unies pour l’enfance) , Plan et beaucoup d’autres…

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Maman, papa, qu’est-ce-que c’est ?

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a woman holding a stethoscope in her right hand

Un médecin

C’est la personne qui examine ton corps et qui te soigne quand tu es malade. Parfois, il te prescrit des médicaments, des examens complémentaires comme des radiographies, des prises de sang ou bien des séances chez le kinésithérapeute.

Le médecin est aussi là pour répondre aux questions que tu te poses sur la santé, même quand tu n’es pas malade. Il peut te donner des conseils pour te protéger et pour justement éviter de tomber malade.

Il existe plusieurs sorte de médecins:

= > Les médecins généralistes qui sont souvent appelés aussi médecins de famille car ils ont choisi de s’occuper de tous les patients, peu importe leurs âges et peu importe leurs maladies. En général, c’est chez ce médecin que tu peux trouver tout ton dossier médical car il essaie de réunir toutes les informations qui te concernent.

=> Les médecins spécialistes qui ont choisi de s’occuper de certaines personnes telles que les enfants, on les appelle les pédiatres, ou bien des personnes âgées, on les appelle les gériatres.

=> Les médecins spécialistes qui ont choisi de s’occuper d’une partie du corps en particulier. Celui qui s’occupe:

  • Cœur = cardiologue
  • Poumons = pneumologue
  • Organes du ventre = gastro-entérologue
  • Organes urinaires = urologue
  • Reins = néphrologue
  • Os/muscles = orthopédiste ou rhumatologue
  • Oreilles/nez/gorge = oto-rhino-laryngologue
  • Cerveau/nerfs = neurologue
  • Œil = ophtalmologue
  • Sang = hématologue
  • Organes sexuels = gynécologue
  • Peau = dermatologue

 

Certains médecins spécialistes ne s’occupent pas que d’une seule partie du corps mais s’occupent par exemple d’opérer, ce sont les chirurgiens ou bien d’endormir les patients pour les opérer, ce sont les anesthésistes, ou encore des patients qui ont un accident ou un problème urgent, ce sont les urgentistes.

Le médecin ne peut pas travailler seul pour aider à te guérir. C’est pour cela que dans un hôpital ou bien dans notre maison médicale, il y a aussi d’autres personnes qui pratiquent des métiers paramédicaux tels que les infirmières, les kinésithérapeutes, les psychologues, les diététiciens, les aides-soignantes, les sages-femmes… Le médecin travaille donc souvent avec toute une équipe. Quand certains patients ont des problèmes plus compliqués, il arrive souvent que toute l’équipe discute ensemble du patient pour trouver une solution et l’aider.

Dans notre maison médicale, tu vois aussi des secrétaires car elles aident tous ces praticiens pour rendre leur travail plus facile: elles répondent aux téléphones, accueillent les patients, s’occupent des agendas et rendez-vous, sont un lien avec les mutuelles, répondent aux questions administratives….

Photo Of Person Wearing Protective Wear While Holding Globe
grayscale photo of woman doing silent hand sign

Le secret médical

Le secret médical, c’est le principe que le médecin ne peut rien dire de ce qu’un patient lui confie en consultation. Même si d’autres personnes lui demandent ce que le patient lui a dit, il ne peut rien dire. Il peut seulement partager les informations sur des patients avec d’autres médecins qui doivent aussi respecter le secret médical.

En général, avec les enfants et adolescents qui sont donc mineurs, le secret est partagé avec les parents mais si un adolescent le souhaite, il peut consulter un médecin sans le dire à ses parents. Dans ce cas, le médecin devra aussi respecter le secret médical.

Par exemple, si un mineur a un problème avec ses parents, il peut venir voir le médecin pour se confier et celui-ci l’aidera à trouver des solutions. Parfois, le médecin peut aussi proposer d’être un intermédiaire entre les parents et le mineur.

Il faut savoir que la majorité médicale est à partir de 14 ans et non 18 ans. De plus, un mineur peut prendre des décisions concernant sa santé, même en désaccord avec ses parents, à partir du moment où la justice estime qu’il a du « discernement ». C’est la capacité à réfléchir à un problème tout seul.

Les médicaments

Un médicament sert à soigner une maladie ou à traiter un symptôme (un symptôme est un effet que la maladie peut avoir sur toi).

Les médicaments existent sous différentes formes:

  • un comprimé, une gélule, des granulés, un sirop (à avaler)
  • une crème, une pommade ou un patch (à appliquer sur la peau)
  • un suppositoire (à faire entrer par l’anus, le trou des fesses)
  • un spray, des gouttes (à mettre dans le nez ou la gorge par exemple)
  • un liquide injectable (à donner grâce à une piqûre ou une perfusion)
  • un gaz (à respirer)

 

white oval medication pill on blue surface
person in white long sleeve shirt sitting on chair

Une prise de sang

La prise de sang permet de prendre un peu de ton sang pour le faire analyser dans un laboratoire.

Ainsi, les médecins comprennent mieux ce qui se passe dans ton corps ou comment soigner ta maladie.

Pour faire une prise de sang, on utilise une aiguille très fine et un ou plusieurs tubes pour recueillir le sang.
Elle traverse la peau et puis elle rentre dans la veine : ainsi ton sang passe par l’aiguille et coule dans le petit tube.

Ton sang circule dans tout ton corps grâce à une multitude de petits tuyaux : des artères et des veines. C’est dans une de tes veines que l’on prend du sang. Pour cela, on choisit une veine qui est juste sous la peau : le plus souvent, c’est au pli du coude ou sur le dos de la main.

Pour que tu ne sentes pas la piqûre, on peut mettre de la crème anesthésiante qui “endort” la peau à l’endroit où on va faire la prise de sang. Au moins une heure à l’avance, on te met un pansement spécial qui contient la crème. Quand la peau est “endormie”, on enlève le pansement.

L’infirmière place le garrot, un gros élastique un peu serré, pour mieux voir et sentir la veine à l’endroit où
elle va faire la piqûre. Elle nettoie ta peau avec un coton et un désinfectant. Tu dois serrer fort le poing.

Important !

Pendant la prise de sang tu ne bouges surtout pas.

Un vaccin

Le vaccin permet à ton corps de se préparer à l’avance pour se défendre contre des maladies qui peuvent être graves.

Pour te vacciner, on utilise une seringue qui contient un liquide : le vaccin.

On fait les vaccins en haut du bras ou de la cuisse. Cela dépend de ton âge et du vaccin.

Tu t’installes confortablement sur une table d’examen ou dans un fauteuil, parfois sur les genoux d’une personne qui
va t’aider à ne pas bouger. Le médecin ou l’infirmière désinfecte ta peau à l’endroit où il va faire le vaccin.

Le médecin ou l’infirmière fait la piqûre. C’est très rapide. Tu peux choisir de regarder ce qu’on te fait ou de regarder
ailleurs.

Quand le médecin retire l’aiguille, c’est fini. Il te met un pansement. Ensuite, il écrit dans ton carnet de santé le nom du vaccin qu’il vient de faire.

person in blue knit cap holding clear glass tube
woman in white button up shirt and blue stethoscope

Un(e) infirmier(e)

L’infirmier ou l’infirmière est la personne qui te fait les soins demandés par le médecin (les pansements, les prises de sang, les vaccins,…), il/elle te donne les médicaments, surveille ta température, prend ta tension…

Les infirmier(e)s ne travaillent pas que dans des maisons médicales. Tu peux aussi les voir travailler à l’hôpital, d’autres se déplacent au domicile des personnes qui ont besoin de soins. Et certain(e)s travaillent dans les écoles (on les appelle les infirmiers ou infirmières « scolaires »).

Un(e) kinésithérapeute

Le kinésithérapeute est un professionnel de la santé qui s’occupe des enfants et des adultes sur demande du médecin.

Il peut faire :

  • Des massages
  • De la gymnastique médicale
  • Employé toute une série de machines bizarres
  • Voire même faire des bandages rigolos

Enfin, le kinésithérapeute va également aider les personnes qui ont des maladies respiratoires pour qu’ils puissent mieux respirer.

woman in black and white tank top
Nutritionist Holding Broccoli in Office

Un(e) diététicien(ne)

Un diététicien est un professionnel de la santé qui explique ce qu’il faut manger et en quelle quantité. Il intervient pour le surpoids ainsi que pour certaines maladies (diabète, cholestérol, …).

Un aliment ne contient pas tout ce dont le corps a besoin. Un diététicien peut donc t’aider à choisir la quantité et la qualité des aliments nécessaires pour le bon fonctionnement du corps.

Bien manger, c’est prendre soin de sa santé !

Qu’est-ce que la pyramide alimentaire ?

La pyramide alimentaire est un outil simple qui illustre bien l’alimentation équilibrée. Les différentes « briques » sont les groupes d’aliments dans lesquels il faut puiser quotidiennement pour assurer la couverture de nos besoins.

Plus l’étage est large (en bas), plus la quantité de ces aliments à consommer au cours d’une journée est importante. Tandis que plus l’étage est étroit (en haut), plus la quantité de ces aliments à consommer au cours d’une journée est petite.

Tout est une question de quantité et de fréquence de consommation !

Remarques

  • Pâtes à tartinée (Nutella ou Spéculoos ou autre) : max 1 fois par semaine
  • Céréales + lait : max 1 fois par semaine
  • Limiter les boissons sucrées (sodas, jus de fruits, etc.)
  • Boire 1,5 L d’eau
  • Varier les aliments
  • Attention aux quantités et aux fréquences de certains aliments
  • Le repas chaud peut se prendre soit le midi à l’école soit le soir à la maison
  • Le repas froid peut se prendre soit le midi à l’école soit le soir à la maison

Les repas se prennent en famille autour de la table et non seul dans sa chambre devant un écran !

L’activité physique fait partie de la base de la pyramide alimentaire. Il est important de faire une activité physique afin de maintenir une bonne santé et un poids de santé stable.

Hygiène de vie = alimentation équilibrée + activité physique = poids de santé

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Infections respiratoires de l’enfant

Infections respiratoires de l’enfant

Infections respiratoires de l'enfant

Comme tous les parents l’observent, l’automne et l’hiver amènent leur lot de petites maladies, notamment chez les enfants, qui sont particulièrement touchés par les infections respiratoires.

Les différentes infections respiratoires basse : 

  • La bronchiolite aigüe : C’est une atteinte des bronchioles, voir schéma ci-contre, d’origine virale. Elle survient surtout en période hivernale chez le nourrisson de moins de 2 ans. Les symptômes sont une rhinorrhée (écoulement nasal), une fièvre modérée (38-39°C) et de la toux.

 

  • La bronchite : C’est une atteinte des bronches. L’origine est aussi le plus souvent virale. Les symptômes sont une toux, de la fièvre et des bruits « comme des ronflements » à la respiration. Une trachéite (atteinte de la trachée) et une rhinite
    (écoulement nasal) sont souvent associées. Les bronchites peuvent se compliquer d’une pneumonie ou d’une otite moyenne aigüe.

 

  • La pneumonie : C’est une atteinte du poumon. La pneumonie est souvent liée à une surinfection bactérienne mais peut aussi être d’origine virale. D’ailleurs, l’examen clinique ne nous permet pas toujours de différencier les 2. Les symptômes sont une fièvre importante, une tachypnée (fréquence respiratoire rapide), des signes de difficulté respiratoire et parfois une douleur thoracique. Attention, chez les petits, des symptômes digestifs (nausées, perte d’appétit, vomissements…) peuvent être présents.
Medecin qui osculte une petite fille

Pour tous parents, les maladies respiratoires des enfants peuvent être impressionnantes et inquiétantes mais la plupart du temps, elles sont sans gravité et un traitement des symptômes est suffisant… malgré tout voici une liste des quelques signes qui doivent vous interpeller et qui nécessitent une consultation rapide chez le médecin.

Enfant malade

Les signes de gravité :

  • Nourrisson de moins de 3 mois
  • Enfant très pâle (si cela n’est pas son teint habituel)
  • Cyanose : c’est-à-dire quand l’enfant a beaucoup de mal à respirer et qu’ilmanque d’oxygène. —> L’enfant a le visage, les lèvres qui deviennent bleus.
  • Fréquence de la respiration de l’enfant très augmentée.
  • Température supérieure à 38.5°C.
  • Perte d’appétit importante
  • Apnées

Rappel du calendrier vaccinal des enfants :

NB : Par convention internationale, les lettres majuscules « D » et « P » sont utilisées pour
désigner les dosages pédiatriques des vaccins diphtérique et coquelucheux et les lettres minuscules « d » et « p » pour les dosages réduits des vaccins destinés aux adultes

Traitement :

Le traitement des bronchites et bronchiolites est purement symptomatique. Les antibiotiques ne sont prescrits par votre médecin que s’il estime qu’il y a un risque de pneumonie ou une surinfection, par exemple une otite avec un écoulement purulent.

Sinon, l’important est de dégager le nez de votre enfant en le mouchant bien , de l’hydrater correctement et qu’il mange, une position dans le lit avec la tête légèrement surélevée, ainsi que de petites séances d’aérosols avec le liquide physiologique pour bien humidifier les voies aériennes. Dans certains cas, de la kinésithérapie respiratoire sera aussi indiquée.

NB : la toux est un processus normal lors des infections respiratoires basses et est aussi une bonne protection développée par notre corps pour évacuer les saletés que nous respirons. Les sirops contre la toux ne sont donc pas utiles et sont même totalement contre-indiqués chez les enfants de moins de 7 ans !!

Medicaments pillules
Medecin tenant une seringue

Vaccination adulte :

Attention, chez les adultes, n’oubliez pas que le rappel du vaccin contre le tétanos doit être effectué tous les 10 ans !

Ce sont surtout les blessures qui sont à risque de vous transmettre le tétanos : les plaies contuses (avec écrasement des tissus voisins), les morsures, les plaies pénétrantes (échardes, épines), les plaies contaminées par de la terre ou des déjections animales et les plaies survenues depuis plus de 6 heures sans traitement

Et le vaccin de la grippe ?

Le vaccin contre la grippe n’est pas obligatoire mais est
vivement conseillé dans certains cas.

Sont prioritaires et doivent être vaccinés contre la
grippe :

1. Les personnes à risque de complication

  • Les femmes enceintes qui seront au deuxième ou troisième trimestre de grossesse au moment de la saison de la grippe.
  • Tout patient à partir de l’âge de 6 mois présentant une affection chronique
    sous-jacente, même stabilisée, d’origine pulmonaire (incluant l’asthme sévère), cardiaque (excepté l’hypertension), hépatique, rénale, métabolique (incluant le diabète), neuromusculaire ou des troubles immunitaires (naturels ou induits)
  • Toute personne de 65 ans et plus
  • Les personnes séjournant en institution
  • Les enfants de 6 mois à 18 ans (inclus) sous thérapie à l’aspirine au long cours
  •  Les personnes de 50 à 64 ans qui présentent au moins un des facteurs de risque suivants : tabagisme, alcoolisme et/ou obésité
  • Les personnes qui travaillent au contact des volailles ou des porcs vivants ainsi que les individus habitant sous le même toit que ces personnes

2. Le personnel du secteur de la santé

3. Les personnes vivant sous le même toit que des personnes à risque de complications ou des enfants de moins de 6 mois.

Seringue
Stethoscope

Et finalement, c’est GRATUIT ou pas ?

La vaccination contre la grippe sera administrée chaque année, de préférence entre la mi-octobre et le début du mois de décembre (avant la poussée hivernale du virus). Pour tous les groupes de personnes cités précédemment, le médecin indiquera sur son ordonnance « tiers payant applicable », le patient ne paiera alors que sa quote-part personnelle à la pharmacie.

Par la suite, le pharmacien doit remettre au patient une attestation de « fourniture vaccin » que celui-ci transmettra à sa mutuelle pour bénéficier d’un complément au remboursement. Si la procédure est effectuée dans son entièreté alors le vaccin ne vous coûte rien.

Pour aller plus loin

Espace santé

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L'espace santé est un lieu convivial d'orientation, mis en place pour et avec les patients (membres du comité de patients), afin d'aller à la rencontre des patients de la maison médicale. Cet espace a plusieurs objectifs : Favoriser les échanges, l'accès à...

Congés

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Congés :
Docteur Verdebout : 22/04/2025 et du 28/05 au 30/05/2025
Docteur Appelmans : 02/05/2025
Docteur Carlier : du 21/04 au 04/05/2025 et le 16/06/2025
Docteur De Mesmaeker : du 02/06 au 06/06/2025
Docteur Burniat : du 23/06 au 04/07/2025

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Comité de patients

  Mise en place du comité de patients : L'établissement du comité de patients au sein de la maison médicale constitue une avancée significative pour encourager un engagement plus dynamique des patients dans les activités. Cela suppose une approche plus holistique...