Le changement et l’adaptation

Le changement et l’adaptation

Le changement et l’adaptation

selective focus photo of baby playing activity cube

Le changement :

Le terme « changement » fait référence au passage d’un état, d’une situation, à l’autre. Ce passage peut se produire à différents niveaux et dans plusieurs domaines. En fonction de la nature, de la durée et de l’intensité de ce passage, on pourra y voir une modification, une évolution, une révolution, ou encore une métamorphose. Humainement, le changement suscite d’office des réactions diverses et variées pouvant aller d’un extrême à l’autre. De l’espoir le plus fou à la détresse la plus intense. Lorsqu’il se produit de façon naturelle, et dans le respect des cycles de vies, le changement nous permet de grandir, de nous épanouir, de construire et d’évoluer. La mise en couple, la création d’une famille en sont de bons exemples. Dans ce cas il est connoté positivement car il est constructif et nous fait avancer dans la vie, ce qui est gratifiant. L’adaptation dans ce cas est généralement plus facile. Dans le cas contraire, lorsqu’il est synonyme de rupture et de pertes par exemple, il apparaît particulièrement déstabilisant.

L’adaptation :

Ce terme désigne l’ajustement d’un être vivant à son milieu. Sur le plan biologique, l’adaptation correspond à la mise en accord d’un organisme vivant avec les conditions qui lui sont extérieures. Les plantes des pays chauds par exemple seront moins demandeuses en eau. Sur le plan psychologique, l’adaptation consiste à modifier son comportement de façon à évoluer en harmonie avec son environnement et garantir un équilibre psychique.

Le lavage systématique des mains par exemple apporte un sentiment de protection. Ces deux définitions de l’adaptation apparaissent particulièrement familières tant elles concernent notre nouvelle réalité de ces derniers mois. Nous devons en effet nous adapter physiquement en développant une immunité et au niveau comportemental en respectant de nouvelles règles.

a small lizard is sitting on the ground
a person holding a baseball bat

Les stratégies d’adaptation ou « Coping » :

Le terme de « coping » vient de l’anglais « to cope with » signifiant « faire face à ». Le coping fait référence à l’ensemble des actions et des processus que l’on imagine (domaine de la pensée) et que l’on met en place (domaine de l’action) pour faire face à une source de stress. Cela correspond donc à toutes les stratégies d’adaptation auxquelles on a recours pour maîtriser l’impact sur le physique et le mental. On distingue deux types de coping :

Le coping centré sur le problème :

Dans ce cas on contrôle ou on modifie la source de stress en elle-même pour trouver une solution directement. Cela passe aussi par une recherche de compréhension du problème. Il s’agit d’un processus dynamique et d’affrontement des choses. Par exemple : chercher des informations, élaborer des plans, développer des nouvelles compétences, etc…

Le coping centré sur les émotions :

Dans ce cas on cherche à gérer une situation au niveau émotionnelle. Par exemple : trouver du réconfort auprès de proches, faire une activité qui détend, etc

Un coping est dit adaptatif lorsqu’il mène à la gestion du problème. Dans ce cas le coping apporte un état émotionnel positif, permettant au sujet de maîtriser ou de diminuer l’impact de l’évènement sur le physique ou le mental. La personne dans ce cas perçoit qu’elle a le pouvoir de contrôler sa vie. La recherche a démontré que les personnes ayant de nombreuses stratégies d’adaptation vivent moins d’expérience négatives ! Autrement dit, le bien être est lié à la qualité d’adaptation de l’individu. Il est donc très bénéfique de développer au mieux ces compétences adaptatives.

« Stress » et Changement :

Tout changement, quel qu’il soit, amène à un stress. Cela fonctionne de façon assez systématique : Une modification dans notre environnement, donc un changement, engendre une nécessité d’adaptation. L’énergie permettant de conscientiser cette nécessité c’est le stress.

Le stress est donc une réaction aussi normale que nécessaire à l’organisme car il fournit une sorte d’impulsion. Un peu comme un déclic nécessaire à la mise en route d’un moteur. La manifestation du stress est le résultat d’une réaction hormonale en chaîne dans laquelle interviennent cinq hormones :

L’ACTH : hormone corticotrope qui est sécrétée par une glande située à la base du cerveau nommée l’hypophyse. Son rôle est de stimuler les glandes surrénales, qui, à leur tour, libèrent le cortisol.

Le cortisol : dont le but est de fournir au cerveau un apport énergétique suffisant pour disposer de l’énergie nécessaire pour faire face au stress. Il permet notamment la régulation de la tension artérielle, des fonctions cardiovasculaire et immunitaire. Le lien avec le système immunitaire mérite notre attention en cette période de lutte contre un nouveau virus. Nous en parlerons plus loin.

L’adrénaline prépare l’organisme à faire face au stress : le rythme cardiaque et la respiration s’accélèrent, la pression artérielle augmente.

L’ocytocine qui influence notre comportement en société. Surnommée hormone d’attachement, elle est particulièrement impliquée dans la relation mère-enfant. Nous ne la produisons aussi pas le toucher ! Or, la distanciation sociale force à éviter le toucher

La vasopressine appelée hormone antidiurétique permet de réguler les fonctions urinaires et la pression sanguine. Elle intervient dans la gestion de l’anxiété.

Le vécu du stress peut avoir des valeurs positives ou négatives. On lui attribuera une valeur positive lorsqu’il donnera l’énergie nécessaire pour mener à bien des objectifs et projets exaltants. Il amènera dans ce cas des ressentis de légèreté. Dans d’autres circonstances, quand des changements s’imposent sans laisser de choix, le stress aura une valeur négative. Il apparaitra comme fortement déstabilisant et amènera des ressentis de lourdeur. Au-delà de ces concepts, nous pouvons distinguer deux types de stress : le stress relatif et le stress absolu.

woman biting pencil while sitting on chair in front of computer during daytime
Woman Sitting in Front of the Laptop Computer in Shallow Photo

Le « stress absolu » :

Il se produit lorsque l’on fait face à une situation menaçante pour notre survie. Lors d’un stress absolu, les hormones de stress produites ont un impact sur notre cerveau et elles ont le pouvoir de modifier notre façon de percevoir les choses ! Cela nous permet d’être plus en alerte et d’avoir nos sens plus aiguisés. Ceci s’explique par la nécessité archaïque d’activer un instinct de survie. Comme avoir la capacité de détecter la menace et fuir face au danger par exemple.

Notre perception modifiée en cas de stress absolu n’est donc pas forcément des plus fiables, rationnellement parlant, et peut favoriser une perte d’esprit critique. Ce phénomène mérite notre vigilance en cette période de crise sanitaire. Car dans ce contexte de stress absolu le niveau de stress est entretenu par un flot médiatique anxiogène et envahissant, dont il n’est pas toujours évident de démêler le vrai du faux. Nous nous retrouvons aussi dans une sorte de paradoxe. L’information est utile et parfois nécessaire pour adapter notre comportement à la nouvelle situation. La connaissance peut nous donner un sentiment de contrôle sur la situation et même nous sauver.

Mais lorsqu’elle est omniprésente et unilatérale, comme c’est le cas ces derniers mois, elle devient source de stress. Autrement dit, ce qui est censé nous sortir de l’eau est aussi ce qui a tendance à nous y faire replonger !

Au-delà de ce paradoxe, nous pouvons évoquer la notion de temporalité. Le stress absolu est censé se vivre de manière temporaire. Cette crise sanitaire quant à elle persiste et nous ignorons le temps que cela prendra encore. Ce qui nous amène à vivre un stress absolu de façon chronique.

Or, le stress vécu de manière chronique devient toxique pour le corps et l’esprit. Il est donc essentiel, voire vital, de disposer de ressources qui nous permettent de dompter ce type de stress.

Le « stress relatif » :

Plus modéré, il survient lorsque l’on fait face à des contrariétés de la vie de tous les jours. Des situations qui nous confrontent aux quatre caractéristiques suivantes :

  • Contrôle faible
  • Imprévisibilité
  • Nouveauté
  • Égo menacé

Imaginons un exemple tout simple : la nécessité de travailler avec un nouveau programme informatique. Cette situation peut apparaître stressante en donnant l’impression que l’on ne gère pas le nouveau programme (contrôle faible), que l’on ne s’attendait pas à cette nécessité (imprévisibilité), que l’on doive s’adapter à quelque chose que l’on ne connaît pas (nouveauté) et que l’on risque de passer pour quelqu’un qui n’est pas très doué (égo menacé).

Cette situation paraît simple et banale. Pourtant, sur le plan physiologique, chaque fois que nous sommes confrontés à une de ces quatre situations, nous produisons une réponse similaire à celle du stress absolu !

Autrement dit, chacun de ces quatre points amène la réaction hormonale décrite plus haut. Nous reviendrons sur ces questions dans le volet :

Apprendre à gérer son stress.

Man in Black Shirt and Gray Denim Pants Sitting on Gray Padded Bench
Photo Of Man Touching His Head

Stress et qualité du système immunitaire :

La recherche médicale a mis en évidence l’impact du stress sur l’efficacité de l’immunité. Le stress active une structure cérébrale, l’hypothalamus, qui ensuite produit les hormones de stress. Ces hormones, dites neurohormones, activent les réponses de l’organisme décrites. Pour cela elles doivent transmettre des informations à un certain nombre de cellules, et notamment aux cellules immunitaires. En transmettant les informations, pour activer leur action spécifique, les hormones agissent sur les cellules cibles, grâce à un système de « clé ».

Le mécanisme est le suivant : chaque cellule dispose d’une membrane (enveloppe) sur laquelle figurent des récepteurs. Ceux-ci sont comparables à des « serrures », dans laquelle peuvent rentrer des « clés » correspondant à l’information en provenance de l’hormone.

Lorsque le stress devient chronique, c’est un peu comme si plein de clés venaient abimer la serrure. Et les cellules immunitaires se retrouvent épuisées. Par conséquent, elles ne jouent plus correctement leur rôle de défense de l’organisme.

Actuellement nous sommes dans une situation où l’on subit un stress absolu, de façon chronique, et ce, à une période où notre système immunitaire devrait être justement plus efficace !

Cet état de stress absolu est entretenu par les médias anxiogènes. Et entre les réseaux sociaux et les journaux  télévisés, il est facile de se retrouver exposé en boucle à des stimulations négatives. Ce qui renforce l’état de  stress chronique. Lorsque l’on sait l’impact de l’émotionnel sur le physique, il est urgent d’agir.

La bonne nouvelle c’est que nous avons la possibilité d’influencer notre esprit et donc d’agir sur notre bien-être mental. Car aussi complexe que soit le cerveau, il croit ce qu’on lui dit ! Dans cette idée, des expériences menées en psychologie ont pu démontrer que se forcer à sourire amène à une sensation de bien-être. Ce qui s’explique par le fait que la musculature faciale sollicitée dans le sourire agit ensuite sur une structure du cerveau, l’amygdale. Elle correspond au centre émotionnel du cerveau. Ce qui va libérer des neurotransmetteurs  des substances chimiques du cerveau- qui jouent un rôle essentiel dans le ressenti de bienêtre. Ce mécanisme peut s’utiliser au profit de la santé mentale.

Après des mois d’inquiétude et de stress, nous vous proposons donc des pistes pour agir efficacement sur votre niveau de bien-être. Il s’agit de provoquer un cercle vertueux. Cela consiste à reprogrammer positivement votre cerveau. Et lorsque l’on s’applique, oui, ça marche !

Man Standing in Front of Window
Woman In Collared Shirt

En vous dirigeant consciemment vers des choses qui vous font du bien et qui vous apporte du plaisir, de la joie, vous cultivez les émotions positives et vous favorisez la production de plusieurs neurotransmetteurs essentiels à votre équilibre émotionnel. Il en existe de nombreux, mais nous allons nous centrer sur quatre d’entre eux :

  • La dopamine : fortement liée au plaisir elle permet de ressentir des sentiments de satisfaction, d’appétit de vivre et de motivation.
  • La sérotonine : impliquée dans l’optimisme, la joie de vivre et la régulation du sommeil. Elle a un effet antidépresseur.
  • L’acétylcholine : associée à la créativité, l’intuition et le goût de l’aventure.
  • Le GABA (acide gamma-aminobutirique) favorisant la prise de recul et la bienveillance

Les chercheurs en neurosciences se sont penchés sur les conditions à réunir pour que notre cerveau produise ces neuromédiateurs. Il en ressort deux constats :

  • L’activité sportive favorise la production de la dopamine (sensations de plaisir et de satisfaction) et la sérotonine qui régule l’humeur et les émotions
  • Lors d’une tâche, la concentration, donc le fait d’être pleinement attentif à ce que l’on fait favorise aussi la production de ces neurotransmetteurs.

Il ne tient donc qu’à vous d’instaurer un cercle vertueux pour faire de ces substances neurochimiques des alliés de votre équilibre émotionnel. Il s’agit d’une adaptation nécessaire pour réguler la chimie de notre cerveau particulièrement bouleversée ces derniers mois.

Dans la suite de cette newsletter, nous allons vous transmettre des outils pratiques et concrets pour y parvenir.

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A Sick Man Covering His Mouth

Le 17 novembre 2019, la Chine rapporte le premier cas d’un patient de 55 ans. Un mois plus tard, 27 nouveaux cas sont rapportés et à peine quelques jours plus tard, 60 cas de plus. Le point commun entre ces malades c’est leur travail au marché de gros de fruits de mer de Huanan. À ce stade on ignore encore si ce sont les personnes qui se contaminent entre elles ou si cela vient d’une source animale. Le 21 décembre 2019 des tests permettent de confirmer qu’il s’agit d’un nouvel agent pathogène respiratoire. Fin de l’année 2019 l’OMS est informée de la survenue de nombreux cas de pneumonie dans la ville de Wuhan.

Début janvier 2020, la principale agence fédérale des Etats-Unis en matière de protection de la santé publique – le US CDS – informe du risque de pandémie. Rapidement la Chine confirme la survenue d’un nouveau virus de la famille des coronavirus. Dès le 09 janvier 2020, l’alerte est lancée par l’OMS au niveau internationale et les informations s’enchainent : il s’agit d’une épidémie, la maladie est transmissible par l’homme, elle se fait par contact direct avec des projections de gouttelettes respiratoires émises par la parole, la toux, les éternuements et au contact d’objets contaminés par ces gouttelettes. Le 11 février 2020 l’OMS donne un nom officiel à cette maladie : maladie à coronavirus 2019 dite COVID-19 et publie un guide des règles sanitaires à respecter. Un mois plus tard, le covid-19 touche une partie importante de la population mondiale. La pandémie est déclarée.

À notre échelle, le 17 mars 2020, notre quotidien bascule. Le nombre de contamination et de décès étant statistiquement inquiétant, la Belgique opte pour des mesures drastiques et déclare l’état de confinement. Le lendemain midi, tout doit être mis à l’arrêt. Notre quotidien se paralyse. Les rues se vident, les personnes sont priées de travailler depuis chez elles. Si le télétravail est impossible il y aura le chômage. Seuls les services essentiels peuvent persister dans leurs activités : la santé d’urgence et les magasins alimentaires. Le écoles se transforment en garderie pour les enfants dont les parents exercent dans les secteurs maintenus. Rapidement ces travailleurs deviennent des héros qui permettent de lutter, de soigner et de maintenir le pays debout. Chaque soir, avec un sentiment d’impuissance mêlé de gratitude, les confinés applaudissent à leur fenêtre pour dire merci. Il devient rapidement clair qu’il y aura eu un avant et qu’il y aura un après covid-19.

Et dans cette nouvelle représentation du monde, personne ne sera épargné. Tous nos repères quotidiens changent : nos actes automatiques et réflexes, l’accès à la scolarité et au travail, nos modalités relationnelles, notre représentation du monde, nos sentiments de sécurité, l’insouciance…

 

Doctor Talking to a Patient Lying Down on a Hospital Bed
Men Wearing Face Masks Doing a Fist Bump

Face à cette nouvelle réalité planétaire le message est unanime : notre survie dépendra de notre capacité à modifier et intégrer de nouveaux réflexes autant que nos habitudes de vie. Nous n’avons pas d’autres choix que de nous adapter aux changements.

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Le smoothie tout orangé

Le smoothie tout orangé

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Ingrédients (pour 4 personnes) :

  • Deux pêches bien mûres coupées en quartiers
  • Deux carottes râpées
  • Une banane placée au congélateur pendant au moins 6 heures
  • Trois cuillères à café de yaourt
  • Un verre d’eau

Préparation

  1. Placez tous tes ingrédients dans le récipient du mixeur.
  2. Allumez le mixeur à la vitesse la plus faible puis augmentez progressivement pour que tes ingrédients soient bien broyés.
  3. Après une minute, le mélange devrait être suffisamment liquide.
  4. S’il est trop épais, vous pouvez rajouter un peu d’eau.
  5. Il n’y a plus qu’à déguster.
Selective Focus Photography of Two Orange Drinks

Pour aller plus loin

Blanc de poulet au pesto

Blanc de poulet au pesto

4 blancs de poulet de 110 à 120g par pièce 8 tranches de jambon de parme 100g de fromage frais 1 gousse d’ail pelée et écrasée 50g de pignon de pin 2 poignées de basilic frais poivre, huile d’olive Kcal : 280 (kj 1180) Protéines : 29g Glucides : 2g Lipides : 17g...

Soufflé au céleri-rave

Soufflé au céleri-rave

400ml de lait 1/2 écrémé 40g de Maïzena Express 1/4 de bouillon cube ou sel poivre, noix de muscade 40g de fromage râpé allégé 400g de céleri-rave frais ou en cubes surgelés 4 œufs (3 jaunes et 4 blancs) Kcal : 225 (kj 945) Protéines : 14.5g Glucides : 17.5g Lipides :...

Crêpes

Crêpes

8 cuillères à soupe bombées defarine fluide 380 à 400ml de lait demi-écrémé 2 cuillères à soupe de matière grasse (pour la poêle) 3 œufs Kcal : 130 (kj 545) Protéines : 6g Glucides : 18g Lipides : 3.5g Fibres : 1g Préparation Déposer la farine dans un bol Casser les...

Le sport, une drogue ?

Le sport, une drogue ?

Le sport, une drogue ?

football, quarterback, sport

L’addiction au sport est assimilée à une pratique excessive et anormale du sport qui rend les personnes dépendantes. Il s’agit d’un trouble du comportement qui nécessite parfois une prise en charge thérapeutique. Cette addiction est appelée bigorexie.

Attention, il ne faut pas confondre plaisir et addiction. De nombreuses personnes prétendent être « accro » au sport, parce qu’elles ont besoin de pratiquer une activité sportive tous les jours de 1 heure ou plus, toutefois, cela ne signifie pas qu’elles sont bigorexiques pour autant. Après une bonne séance de sport, telle une récompense d’après effort, notre cerveau libère de la dopamine (+ endorphines et adrénaline) qui résulte de cette sensation de bien-être et de plaisir. Comparable avec l’absorption de sucre, de caféine…, qui ont aussi des conséquences addictives. Plus on pratique une activité physique, plus on crée une forme de dépendance à la dopamine produite par notre corps.

On parle de bigorexie lorsque la performance tourne à l’obsession et conduit le sportif à s’enfermer dans une bulle, cherchant toujours à se dépasser, quitte à ne plus écouter son corps. Cette addiction comportementale pousse les sportifs à avoir une pratique en constante augmentation ce qui peut conduire à de nombreuses blessures (fracture de stress, déchirure musculaire, …), un sentiment de stress intense et de culpabilité lorsque que les personnes jugent qu’elles n’ont pas eu leur dose de sport.

La bigorexie concernent 10% des sportifs (de tous niveaux, tous les âges, aussi bien les femmes que les hommes) qui pratiquent une activité physique au moins 10 heures par semaine.

Se jeter à corps perdu dans une pratique sportive trop intense peut avoir de sérieuses conséquences sur la santé physique et mentale, ainsi que sur la vie sociale. Une prise en charge médicale et psychologique est nécessaire pour sortir de cette addiction. Comme toute drogue, la première étape sera de reconnaître qu’on a un problème d’addiction au sport et besoin d’un sevrage : le déni fait partie des symptômes d’une dépendance.

karate, sunset, fight
yoga, calm, release

Voici quelques conseils de prévention pour éviter de devenir accro à la pratique sportive :

varier ses activités sportives avec des séances d’étirement (stretching),
pratiquer un sport collectif plutôt qu’individuel afin de garder une vie sociale,
− quand le sport commence à devenir envahissant, en réduisant le nombre de vos séances ou la durée,
− en restant à l’écoute de ses amis, surtout les personnes sportives qui seront plus à même de vous venir en aide,
− en gardant en tête que le sport est un plaisir avant tout,
− en pensant à faire des pauses régulières pour s’hydrater,
− pratiquer des séances de relaxation peuvent aussi être utiles pour vaincre le stress et l’anxiété.

7 postures de yoga pour débutant à faire à la maison

Conseils préalables :
− Échauffez-vous
− Portez des vêtements confortables
− Eteignez votre téléphone pendant la séance afin de ne pas être dérangé

Modalités d’exécution :
− Maintenez chaque posture de yoga pendant 30 secondes

yoga, meditation, fitness
green and red vegetable on brown wooden table

Posture n°1 : Pose en tailleur

– Asseyez-vous sur le sol (ou sur un tapis)

– Croisez vos jambes (un pied en dessous de l’autre)

– Etirez votre colonne vertébrale, tête dans l’alignement du corps

– Détendez les muscles de votre visage et respirez profondément par le nez

– Assurez-vous d’alterner vos jambes

Posture n°2 : Posture du chien tête en bas (Adho Mukha Svanasana)

– Posez les mains et pieds au sol

– Poussez-vous vers l’arrière en soulevant le bassin vers le ciel, le plus haut possible. Tendez bien les jambes et posez doucement les talons au sol

– Laissez votre tête retomber entre vos bras et regardez vers vos genoux

– Veillez à garder le dos bien droit

– Sur l’expiration, relâchez et revenez à la position de départ.

carrots, yellow beets, vegetables
man in blue crew neck shirt covering his face

Posture n°3 : Posture du chien tête en haut (Urdhva Mukha Svanasana)

– Commencez l’exercice allongé sur le ventre, les jambes étendues

– Placez les mains sur le tapis sous les épaules

– Sur l’inspiration, poussez sur le sol avec les mains, étendez complètement les bras et soulevez le torse

– Vous pouvez regarder devant vous ou vers le ciel

– Sur l’expiration, relâchez et revenez à la position de départ

Posture n°4 : Posture de la vache (Bitilasana)

– Tenez-vous sur les mains et les genoux, les genoux sous les hanches et les mains sous les épaules

– Soulevez lentement le fessier tout en creusant le dos

– Ne forcez pas, mais laissez votre dos se creuser naturellement

– Gardez la nuque détendue

Close-up of Salad in Plate
Maison Médicale Duchesse - Diabète - Photo d'une famille

Posture n°5 : Posture du chat (Marjaryasana)

– Placez les mains et les genoux sur le sol, les genoux sous les hanches et les poignets sous les épaules ou légèrement en avant

– Cette fois, ne creusez pas le dos, mais faites le dos rond comme un chat

– Sur l’expiration, rentrez le ventre. Penchez lentement la tête vers le bas et regardez le sol pendant au moins 30 secondes

– Inspirez et revenez calmement à la position de départ

Posture n°6 : Posture du bébé heureux

– Placez-vous sur le dos, ramenez les jambes vers votre torse

– Attrapez vos pieds avec vos mains

– Ecartez les jambes et poussez avec vos mains afin de rapprocher vos genoux du sol

Maison Médicale Duchesse - Diabète - Photo d'un échantillon de sang
Maison Médicale Duchesse - Diabète - Photo d'une famille

Posture n°7 : Posture de l’enfant (Balasana)

– Mettez-vous en position de table (4 pattes), le dos bien droit

– Sur l’expiration, asseyez-vous sur les talons et faites reposer le haut de votre corps sur vos cuisses

– Gardez les mains bien à plat au sol

– Touchez le sol avec le front, fermez les yeux et respirez lentement

– Essayez de maintenir cette position pendant au moins 30 secondes, ensuite revenez à la position de départ

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Être accompagné pour arrêter les addictions

Être accompagné pour arrêter les addictions

Être accompagné pour arrêter les addictions

drugs, stop, drug

Il y a plusieurs obstacles à l’arrêt de la consommation.

Le premier est sans doute le fait que beaucoup de personnes dépendantes ne s’en rendent pas vraiment compte. C’est déjà une première épreuve que d’accepter cette réalité. C’est encore plus difficile à accepter quand la personne qui souffre a elle même souffert d’un parent alcoolique/ consommateur.

Ensuite les personnes qui souffrent de dépendance sont malheureusement mal comprises et mal perçues par la société, ce qui est dommage car c’est certainement un des freins pour qu’elles cherchent et trouvent de l’aide. Ce n’est pas si simple d’oser demander de l’aide. L’aspect illégal de nombreux produits entraîne un arsenal de mesures répressives, probablement nécessaires mais qui renforcent la stigmatisation des consommateurs.

Enfin, il y a l’obstacle du corps qui réclame dans un certain nombre de cas les substances lors des tentatives de sevrages (voir partie médicale de cette newsletter). Selon l’addiction, il sera parfois utile de prescrire un traitement de substitution pour atténuer les effets du manque. Pour d’autres produits, il est parfois même tout simplement impossible d’arrêter de consommer sans être hospitalisé. Vous l’aurez compris, dans de nombreux cas il ne s’agit donc pas d’une simple question de volonté.

C’est pourquoi, le 4ème obstacle auquel je pense est la culpabilisation des personnes dépendantes. Souvent, j’entends dans mes consultations que la culpabilisation a tendance à aggraver la situation de la personne car cela renforce son envie de consommer, probablement pour éviter de ressentir cette culpabilité. Les personnes perfectionnistes sont d’ailleurs particulièrement sujettes à l’alcoolisme. En diminuant les paroles culpabilisantes et en privilégiant plutôt l’orientation/l’accompagnement vers des services d’aide spécialisés, nous pouvons déjà tous agir contre cet obstacle.

Upset Woman Looking in Mirror
A Man Standing on a Bedroom Doorway Looking at a Girl Sitting on Bed

Par ailleurs, on sous-estime fréquemment la souffrance des proches des personnes dépendantes (partenaire, famille, enfants, etc). Ils/Elles sont parfois entraîné.e.s dans une dynamique relationnelle compliquée et se retrouvent parfois sans le vouloir à renforcer l’addiction de la personne dépendante. On parle d’ailleurs souvent de personne co-dépendante. (Par exemple, quand on donne de l’argent à la personne qui consomme, ou qu’on achète le produit à la place de la personne dépendante, etc.)

L’aide psychologique/matérielle/sociale/juridique

Etant donné que l’addiction peut prendre une grande place jusqu’à toucher tous les aspects de la vie, il sera parfois souhaitable de mettre en place plusieurs types d’aide : médicale, psychologique, sociale, juridique, matérielle.

Une fois les obstacles dépassés, l’aide ou les aides trouvée.s, la personne en souffrance pourra commencer un travail de compréhension de soi. Car c’est aussi ce que la consommation empêche bien souvent. D’avoir accès à soi et à ses propres émotions. On peut apprendre à s’écouter.

− Pourquoi je consomme tel produit ? Quel est l’effet recherché/ constaté ? (effet du produit sur moi, mes sensations et effet sur les proches)
− A quoi/à qui est-ce que ce produit me fait penser ?
− A quel moment j’ai commencé ? Dans quel contexte ? Y avait-il des raisons qui m’y ont poussé.e ?
− De quoi le produit me protège-t-il ? Quelle serait la fonction de la consommation de tel produit? Quel est l’effet/sensation recherché?
− Me permet-il de m’échapper d’une situation insupportable, dont je ne vois pas l’issue ?
− Ai-je vécu des traumatismes ? Des deuils ?

Etc.

Crop woman tapping shoulder and comforting upset female friend while sitting at home together
Women Performing Yoga on Green Grass Near Trees

Petit à petit, en fonction du rôle joué par la substance consommée, il ser possible au cours d’une relation psychothérapeutique de réfléchir à d’autres solutions pour éviter de devoir recourir à un produit.

Par exemple :

− Pour les personnes qui n’aiment pas l’ennui, on pourra chercher d’autres occupations,

− Pour les personnes qui craignent les angoisses ou les débordements émotionnels, on pourra chercher d’autres manières de s’apaiser, ou de s’entourer de personnes de confiance,

− pour les personnes qui se sentent déprimées, on pourra chercher ce qui compte pour la personne, ce qui fait plaisir, et parler de ce qui déprime tant, et dans certains cas proposer des médicaments qui n’ont pas d’effets addictifs,

− pour les personnes qui cherchent à s’extraire ou s’anesthésier par rapport à une situation de vie insupportable, il s’agira de réfléchir aux changements possibles pour retrouver son espace à soi, etc…

Les services spécialisés :

 Gate asbl

Salle de consommation à moindre risque (brochure disponible à la maison médicale).

− service gratuit et anonyme
− pour personnes vulnérables à partir de 18 ans
− qui consomment de l’héroïne ou de la cocaïne (pas pour les consommateurs de cannabis ou d’alcool)
− possibilité de testing de produit, salle de repos, équipe et lieu sécurisé pour une réaction rapide en cas d’overdose, échange de matériel de consommation
− permet de réduire la consommation à ciel ouvert et les risques de transmissions de maladies
− ne fournissent pas de drogues
− consultations médico-sociales sur place et orientation possible vers le réseau de soin spécialisé

Rue de Woeringen 9 à 1000 Bruxelles

02/253.59.99

www.transitasbl.be

email@transitasbl.be

Du lundi au vendredi de 10h à 17h

Sauf le mercredi de 12h à 17h

Centre Médical Enaden asbl+ Antenne de Molenbeek

Prise en charge globale pour addictions aux drogues, alcool, jeux, écran, médicaments. Pour les usagers et pour leurs proches.

Rue Saint-Bernard 114 à 1060 Bruxelles

Tél : +32 2 534 63 73 – Fax : 02 534 53 94

centre.medical.enaden@enaden.be

Du lundi au vendredi de 9h à 18h (le mercredi de 9h à 20h)

Sur rendez-vous de préférence

Fermé les jours fériés

Antenne de la chaussée de Gand

− Centre de jour (activités organisées en journée)
− Centre de jour pour jeunes
− Centre d’hébergement de crise
− Centre d’hébergement
− Consultations médicales, psychologiques, psychiatriques, sociales
− Equipe mobile : « Le renfort » pour intervention au domicile ou dans locaux à St-Gilles ou Berchem, sur demande des proches ou d’intervenant social, pour des jeunes consommateurs de minimum 18 ans.

Chaussée de Gand, 1022 à 1082 Bruxelles

Tél : +32 2 465 64 96 – Fax : 02 534 53 94

Uniquement sur rendez-vous

Babel

Consultations pour usagers de drogues/alcool et leurs proches (psychomedico-social). Pas d’obligation d’abstinence

Rue Hôtel des Monnaies, 67 à 1060 Saint-Gilles

Tél : 02 543 03 43

Du lundi au vendredi de 9h à 17h

Le projet Lama

Pour toxicomanes et leurs proches. Consultations médico-psycho-sociales, orientation vers hébergement, réduction des risques, espace communautaire, informations sur les drogues, accompagnement dans certaines démarches

Les usagers peuvent choisir l’un des 3 sites, chacun ayant ses spécificités :

– Ixelles : 02 640 50 20 rue Américaine, 211 – 1050

– Anderlecht : 02 524 33 52 rue Gheude, 49 – 1070

– Molenbeek : 02 411 51 61

– accueil/consultations : 25 rue Montagne aux Anges – 1080
– adresse postale : 184d bvd Léopold II – 1080

Le Projet Hestia

Aussi une structure d’accompagnement en appartement de transit.

Rue Ransfort, 16 à 1080 Bruxelles

Tél. : 0472 63 07 02

Transit (accueil et hébergement pour usagers de drogues, médicaments, alcool)

Problématique d’assuétude aux drogues licites et illicites. Être majeur. Equipe pluridisciplinaire non médicalisée. Gratuit. Sans rendez-vous et sans conditions administratives et financières. +32 (0)2 215 89 90. Ce numéro est accessible 24h/24 7j/7.

 Espace femmes

Tous les mardis de 13 à 16h, pour les femmes suivies ou non à Transit.
Ouvert à toutes les femmes (ex)-consommatrices de drogues, l’Espace
Femmes leur permet de renouer avec leur féminité souvent niée par des conditions de vie précaires.
− prendre du temps pour soi
− parler de ses préoccupations personnelles et intimes
− prodiguer du soin orienté bien-être pour reprendre confiance

Elles peuvent:
− se doucher
− se maquiller
− poser du vernis
− se reposer dans un endroit tranquille et sécurisant
− écouter de la musique…

Il n’y a pas de canevas spécifique: les femmes utilisent cet espace selon leurs envies et leurs besoins.

Les alcooliques anonymes : groupe de parole pour personnes alcooliques (en présentiel ou en ligne)

Prochains groupes à Anderlecht :
=> ANDERLECHT “BON AIR-Transvaal”

Rue Ferdinand Craps 2, 1070 Anderlecht

Rez de chaussée à gauche de l’entrée de l’immeuble (Pour l’accès frappez à la fenêtre ou sonnez # 113 sonnette)

Les mercredis à 20h à partir du 6/9/23

=> ANDERLECHT “Ste-Anne St-Remi clinique

Boulevard Jules Graindor 66, 1070 Anderlecht

Clinique Ste-Anne/St-Remy – 5ème étage, Ergothérapie, au fond du couloir

Les mardis à 19h à partir du 5/9

078/15.25.56 (Permanence et réservation de groupe)

Voir aussi le site internet pour trouver un groupe: alcooliquesanonymes.be

Le pélican

Groupe de parole pour usages de drogues

=> suivi psychologique seul, en couple ou en famille
=> accompagnement psychosocial
=> maximum 10 personnes, participation libre
=> deux types de groupes : classique ou pour arrêter (6 séances)

20, Rue Vanderborght à 1081 Koekelberg (Simonis)

02/502.08.61 (pour fixer entretien préalable à groupe classique)

0471/63.78.95 (groupe pour arrêter)

De 9h à 17h

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« Je bois, je suis accro à, je ne peux plus m’arrêter de consommer tel ou tel produit/médicament.. » ou quand les addictions envahissent notre vie..

rum, alcohol, drink

On aime tous se faire plaisir, d’une manière ou d’une autre. La plupart d’entre nous avons besoin de lâcher prise par moment. Boire un verre d’alcool de temps en temps pour certains, se faire plaisir en mangeant quelque chose de bon, faire du sport, jouer à une partie de jeu vidéo ou à d’autres jeux, avoir des rapports sexuels, regarder des films ou des séries, s’acheter des vêtements, passer des moments en famille, avec ces amis, lire, développer une passion, une activité créatrice, etc.. Cela peut faire partie de notre vie sans que ça ne pose aucun problème… Cela vient même équilibrer les moments plus contraignants, les responsabilités que l’on porte, les devoirs qui nous incombent…

Le piège serait de croire que les addictions ne sont qu’une simple recherche de plaisir. Il ne s’agit pas que de cela. Il s’agit plutôt d’ « éviter le déplaisir » d’une part et de « ne pas pouvoir s’arrêter de ». Très souvent associé à un trouble de l’humeur, les addictions sont une forme de souffrance que l’on rencontre régulièrement dans la société actuelle.

Eviter le déplaisir/douleur (physique ou psychique) :

Bien souvent, même si un produit peut procurer du plaisir, il s’agit plutôt au départ d’une tentative de recherche d’une solution. Et bien souvent dans le but d’éviter une certaine douleur ou un inconfort dans un contexte particulier ou un état d’esprit en général.

Ce qui au départ se produisait ponctuellement devient soudain ou progressivement la préoccupation principale de la journée ou de la nuit de sorte que cette activité prend de plus en plus de place dans l’esprit et dans la vie et que toute la vie se réorganise en fonction de cela. La personne se sent obligée de consommer.

Bierglas auf einem Tisch mit schaumkrone
Woman Drinking Green Glass Bottle

Malgré cela, le ressenti est bien souvent que ce n’est jamais assez, qu’il en faut toujours plus.

Et pourtant, dépendre de l’alcool, d’une drogue ou d’un médicament est bien souvent la meilleure solution que la personne a trouvé pour tenir bon dans sa vie. Et c’est souvent mieux que rien. Les femmes ayant subi un traumatisme d’ordre sexuel par exemple ont 3 fois plus de risques de se mettre à boire.

Ne pas pouvoir s’arrêter de :

Malgré que ce soit une tentative de solution à une situation, l’addiction s’avère souvent assez négative d’un autre point de vue.

Pensons notamment aux conséquences d’une consommation intensive:

  • Atteintes de la santé parfois de façon irréversible, nécessité d’augmenter les doses suite à l’accoutumance du produit,
  • Problèmes financiers, dettes, se retrouver sans abri,
  • Conséquences relationnelles liées notamment à la désinhibition dans les paroles ou les gestes, ou à la distance entre les gens que peut créer le produit, suppression d’intimité dans le couple,
  • Dans certains cas comportements à risque tels que la conduite d’un véhicule, la pratique de relations sexuelles sans protection, les risques de bagarres, les comportements pénalement punissables qui peuvent parfois devenir inévitables pour se fournir la drogue, etc..
  • Il y a aussi les sensations douloureuses quand l’effet de la consommation s’estompe : manque, « bad trip », certaines personnes ressentent des émotions désagréables lors de la « descente » tels que par exemple un vécu de persécution, etc.
  • Enfin, l’addiction laisse souvent peu de place pour les autres activités de tous les jours. Elle peut empêcher le travail ou les relations avec ses enfants par exemple, ou occuper beaucoup de temps que l’on voudrait consacrer à autre chose.

Ces côtés négatifs pour soi ou pour les autres ne sont pas toujours remarqués tout de suite. Ou bien lorsqu’on les remarque, le processus de dépendance est déjà bien enclenché de sorte de que la personne ne se sente plus la capacité d’arrêter.

Person in Gray Hoodie Holding Beer

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