Les allergies alimentaires

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Les allergies alimentaires

Les allergies ou intolérances alimentaires sont toujours plus fréquentes dans notre société malgré le fait que les aliments que nous mangeons sont de plus en plus contrôlés. Elles sont difficiles à diagnostiquer car il y un large éventail d’aliments qui peuvent provoquer des allergies. Pour les plus courants, des règlementations ont été mises en place, notamment dans l’étiquetage de ces aliments.

L’étiquetage des denrées alimentaires

Tous les aliments peuvent en principe causer une allergie ou une intolérance alimentaire. Toutefois, en Europe 14 allergènes alimentaires semblent présenter le plus de risques et conformément à la législation, leur mention est obligatoire sur les étiquettes des denrées alimentaires.

Listes des 14 aliments à étiquetage obligatoire

1. Céréales contenant du gluten (blé, seigle,
orge, avoine, épeautre, Kamut)
2. Crustacés
3. Œufs
4. Poissons
5. Arachides
6. Soja
7. Céleri
8. Moutarde
9. Graines de sésame
10. Mollusques
11. Laits et produits laitiers (y compris lactose)
12. Fruits à coque (amande, noisette, noix, noix de cajou, noix du Brésil, noix de Macadamia et noix du Queensland)
13. Anhydride sulfureux et sulfites (boissons alcoolisées, fruits secs..)
14. Lupin (plante, légumineuse)

Une femme dans un magasin qui inspecte un produit alimentaire

Traitement

Il n’existe à l’heure actuelle aucun traitement curatif pour les allergies alimentaires, la seule solution possible est d’éviter les aliments qui contiennent les allergènes.

Lisez attentivement les étiquettes d’emballages de vos produits.

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Allergie ≠ Intolérance

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Allergie ≠ Intolérance

L’allergie et l’intolérance alimentaires sont toutes deux des réactions d’hypersensibilité. L’intolérance alimentaire peut même générer des symptômes similaires à l’allergie alimentaire (nausée, diarrhée, crampes d’estomac). L’intolérance n’implique toutefois pas le système immunitaire mais le métabolisme.

Alors que les personnes allergiques ne tolèrent généralement pas la moindre quantité d’allergène, les personnes intolérantes peuvent supporter des petites doses sans manifester de symptômes. Des exceptions cependant sont celles de l’intolérance au gluten et aux sulfites qui provoquent des réactions plus importantes.

C’est quoi ?

L’ALLERGIE ALIMENTAIRE

Une allergie alimentaire est une réaction du système immunitaire envers une substance présente dans un aliment, appelée allergène alimentaire.

L’INTOLÉRANCE ALIMENTAIRE

Une intolérance est une réaction provoquée par une substance présente dans un aliment et n’est pas d’origine immunitaire.

Qui ?

L’ALLERGIE ALIMENTAIRE

Elle se produit chez des personnes prédisposées.

L’INTOLÉRANCE ALIMENTAIRE

Elle apparaît chez des personnes hypersensibles.

Visage d'un bébé avec des boutons d'allergie

Comment ?

L’ALLERGIE ALIMENTAIRE

Il y a d’abord ce que l’on appelle une phase de sensibilisation : lors d’une première exposition à un allergène, le système immunitaire de l’organisme fabrique des anticorps contre ce dernier. Au cours de cette étape, aucun symptôme n’apparaît ! Lors d’un contact ultérieur, le système immunitaire va reconnaitre l’allergène et réagir trop fort contre lui. La personne allergique voit alors les divers symptômes apparaitre.

L’INTOLÉRANCE ALIMENTAIRE

Les intolérances alimentaires peuvent être dues à une diminution de la capacité ou une impossibilité à digérer une substance (ex. intolérance au lactose) ou à d’autres mécanismes plus complexes.

Symptômes

L’ALLERGIE ALIMENTAIRE

Cutanés : eczéma, urticaire…
Respiratoires : éternuements, toux, asthme…
Digestifs : diarrhée, nausées, vomissements…

L’INTOLÉRANCE ALIMENTAIRE

Principalement digestifs.
Au niveau de l’estomac et des intestins : douleurs abdominales, vomissements, crampes, ballonnements, diarrhée…

Homme qui éternue et fait stop avec sa main

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Leptospirose

Maladies de la griffe de chat

La rage

Les allergies

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Les allergies

L’allergie est une des maladies les plus fréquentes dans le monde avec les maladies cardio-vasculaires et le cancer. Les populations les plus touchées sont les enfants et les adolescents mais les patients de tout âge peuvent un jour développer une allergie. La prévalence des allergies a considérablement augmenté depuis 20-30 ans dans nos pays industrialisés.

Quels sont les mécanismes de l’allergie ?

L’allergie est un dérèglement du système immunitaire qui correspond à une perte de la tolérance vis-à-vis d’une substance qui va s’appeler un allergène. Normalement, notre organisme détecte et combat les corps étrangers tels que les virus, bactéries, parasites… Dans le cas de l’allergie, notre système immunitaire va avoir une réaction disproportionnée contre une substance étrangère, réaction qu’il n’aurait pas eu en cas de statut immunitaire normal.

Pour que l’allergie se déclenche il faut 2 conditions: une prédisposition génétique chez l’individu et une exposition à la substance allergène.

Quels sont les allergènes les plus courants ?

Il existe différentes classes d’allergènes, les plus courantes étant :

Allergènes inhalées : pollen de fleurs des arbres (allergie au printemps), pollen des fleurs des champs et herbes hautes (allergie plutôt d’avril à septembre), acariens (allergie à l’automne), poils d’animaux… ces allergènes sont les plus courants
Médicaments : antibiotiques, anti-inflammatoires, iode…
Aliments : œufs, lait, poissons, kiwi, arachides…
Venins d’insectes : abeilles, guêpes…
Allergènes cutanés : latex, synthétique, nickel…

Il existe bien sûr d’autres allergènes car à peu près toutes les substances étrangères à notre corps peuvent déclencher une allergie mais certaines sont beaucoup plus rares et ne sont diagnostiquées qu’en cas de bilan plus approfondi.

Quels sont les symptômes de l’allergie ?

L’allergie peut se manifester de différentes manières :

Pour les allergènes inhalés, les patients vont souvent présenter une rhinoconjonctivite allergique c’est-à-dire qu’ils présenteront une rhinorrhée (écoulement nasal), des éternuements, des démangeaisons sur la peau, des yeux qui pleurent et grattent.
Pour les allergies de contact, le plus souvent les patients vont présenter des symptômes dermatologiques comme par exemple de l’eczéma (chez les nourrissons et les enfants, cet eczéma sera plutôt localisé au niveau des plis de la peau et des articulations mais chez l’adulte au niveau du tronc et du visage), un prurit cutané (démangeaison de la peau), un urticaire (plaque rouge sur le corps)…
Pour les médicaments et les aliments, il existe différents niveaux d’allergie plus ou
moins grave : une personne peut simplement ressentir une gêne pour avaler, un
petit gonflement de la lèvre ou bien son corps la gratte après avoir avalé un produit. Dans les cas plus graves, elle peut faire un choc anaphylactique.

Qu’est-ce qu’un choc anaphylactique ?

C’est une réaction allergique encore plus importante : notre système immunitaire a alors une réaction exagérée qui survient quelques secondes après l’exposition à un allergène.

Le patient peut présenter les symptômes habituels d’une simple réaction allergique servant de signes d’alerte tels que l’urticaire, le prurit, les nausées, les vomissements. Il peut aussi faire un œdème de Quincke : gonflement brutal touchant les paupières, les lèvres, la bouche et le pharynx d’où le risque que le patient n’arrive plus à respirer.

Mais au final, le résultat est que le patient fait un choc c’est-à-dire que sa tension chute, sa fréquence cardiaque augmente, sa fréquence respiratoire aussi… et celui-ci doit forcément être pris en charge à l’hôpital.

Heureusement, la plupart des gens qui sont sujets aux allergies ne feront jamais de choc !

Comment faisons-nous le diagnostic de l’allergie ?

Pour diagnostiquer l’allergie, le médecin se base d’abord sur les explications du patient par rapport à ses symptômes. Ensuite, il effectue une prise de sang pour voir s’il y a une augmentation des IgE. Les IgE sont une classe d’anticorps (cellules nous aidant à lutter contre les corps étrangers et qui composent notre système immunitaire). S’ils sont présents en grande quantité, cela prouve que le corps en a produit plus pour lutter contre un allergène.

Par la suite, le but est de trouver contre quoi notre corps veut se défendre : les pollens ? un aliment ? Pour cela, nous effectuons des analyses de sang plus approfondies mais aussi des tests cutanés appelés Prick-test —> Des solutions contenant des allergènes sont placées sur votre peau et le but est de voir la réaction de la peau face à ces allergènes.

Quels sont les traitements ?

La base du traitement est de ne pas être en contact avec la substance qui provoque l’allergie.

Si cela n’est pas possible (par exemple avec les pollens), le médecin prescrit des antihistaminiques (médicaments contre l’allergie). Ces médicaments servent plutôt à éviter que l’allergie se déclenche ou à diminuer ses symptômes mais ne font pas disparaitre l’allergie.

En cas de réaction allergique plus importante, il est parfois utile d’utiliser des corticoïdes (locaux ou par voie orale) ou de l’adrénaline si le patient est en début de choc.

Pour certains types d’allergie, il est possible de faire une désensibilisation. Celle-ci dure de 3 à 5 ans et son principe consiste à mettre la personne au contact de l’allergène à petite dose pour que son système immunitaire s’habitue à cet allergène et ainsi ne provoque plus de réaction exagérée.

Une main qui tient un flacon de médicaments sur lequel il est écrit allergie

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La rage

Avant le départ…

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Avant le départ…

Aéroport la main d'un homme tenant son passeport et des billets d'avion

Petites choses avant le départ …

1. Avoir un passeport / VISA valide

Dans certains pays, le passeport doit être valide encore 3 à 6 mois après la date de retour du voyage. Et dans d’autres pays, un visa est nécessaire et doit être fait à Bruxelles au consulat du pays concerné avant le départ. Donc soyez vigilant, car toutes ces démarches administratives peuvent prendre un certain
temps.

Petit conseil : Ayez toujours un scan de votre passeport et de votre visa dans votre boite mail. En cas de pépin vous aurez ainsi une copie facilement retrouvable.

2. Etre bien assuré en cas de pépin :

La souscription à une assistance voyage n’est pas obligatoire mais très conseillée. N’oubliez pas de vérifier avant de souscrire que votre assurance vous offre bien une permanence téléphonique 24/24 h, 365 jours par an. Et avant de partir un coup de fil pour les prévenir de votre départ et de votre destination peut parfois faciliter les démarches s’il y a un souci sur place.

Femme d'affaire serrant la main de la femme d'un couple

3. Numéro d’urgences

Il est toujours intéressant de connaitre le numéro d’urgence du pays dans lequel vous partez. Sachez que vos téléphones peuvent toujours appeler les numéros d’urgences même lorsque vous n’avez pas crédit.

En voici quelques uns qui peuvent vous intéresser :

Europe : 112
États-Unis : 911
Maroc : 15

4. Et la maison ?

Pour votre courrier, faites établir un arrêt temporaire de distribution ou si vous en avez la possibilité, prévoyez quelqu’un qui puisse passer de temps à autre à votre domicile pour voir si tout va bien et vider votre boite aux
lettres.

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La rage

La diététique du diabète

Diabète, Diététique, Santé préventive

La diététique du diabète

Malbouffe, prise de poids, sédentarité. Le diabète est une maladie de plus en plus fréquente et ses conséquences peuvent être dramatiques. Une modification du comportement alimentaire est souvent nécessaire pour les personnes diabétiques ou pour limiter le risque d’être atteint de la maladie.

En effet une bonne hygiène de vie permet de limiter les conséquences physiologiques de la maladie mais peut aussi éviter de devenir diabétique. En conséquence, avoir une hygiène alimentaire saine associée à une activité physique tout au long de la vie est la première prévention de cette maladie et la perte de poids est le premier traitement pour le diabète de type 2.

Les 10 principes de base

Diminuez l’apport calorique moyen et limitez les apports en graisses si vous êtes en surpoids.
Évitez ou limitez les sucres rapides (aliments au goût sucré comme le sucre, le miel, les desserts, les viennoiseries, les sodas) mais consommez des sucres lents (pain, riz, pâtes,…).
Préférez les graisses insaturées (poisson, huiles végétales…) aux graisses saturées (beurre, crème, gâteaux, charcuteries…) qui sont moins bonnes pour la santé.
Veillez à toujours prendre 3 repas par jour.
Il ne faut jamais sauter de repas.
Choisissez des viandes maigres et mangez du poisson 2 à 3 fois par semaine.
Sachez quels sont les aliments les plus caloriques et évitez-les en lisant attentivement les étiquettes.
Faites attention aux graisses « cachées », apprenez à les reconnaître : une pâtisserie contient du sucre mais aussi des graisses ; tout comme la viande rouge n’apporte pas que des protéines mais aussi des graisses saturées.
Mangez équilibré, planifiez votre alimentation, évitez les grignotages et bougez !
Diminuez votre consommation de fritures, votre consommation d’alcool et remplacez le sel alimentaire par des herbes et épices.

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La rage

Les maladies du voyageur

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Les maladies du voyageur

Lorsqu’on voyage dans des pays différents, voire même des continents différents, on ne s’en rend pas toujours compte, mais on s’expose à des maladies. C’est pourquoi avant de partir dans un pays étranger, il est nécessaire de bien se renseigner sur les vaccinations éventuelles à faire, sur les médicaments à prévoir ou les conseils à suivre durant le voyage. Afin de mieux comprendre pourquoi il est important de se protéger de ces maladies, nous en développons les plus « courantes » ici.

Le Paludisme

Le paludisme, aussi connu sous le nom de malaria est la 1ère endémie mondiale. Chaque année, plusieurs millions de personnes font des accès de fièvre malarique et il y a encore, malheureusement, plusieurs milliers de patients qui décèdent à cause du paludisme, notamment en Afrique.
Les voyageurs non immunisés venant de régions exemptes de paludisme sont très vulnérables à la maladie lorsqu’ils sont infectés. Le paludisme est dû à des parasites transmis par des piqûres de moustiques infectés. Ces moustiques piquent principalement entre le crépuscule et le petit matin. S’ensuit une période asymptomatique où le virus se développe dans l’organisme.

Lorsque les symptômes apparaissent, ils sont inconstants et fluctuants mais le signe majeur est un accès de fièvre. Les médecins sont donc attentifs à tout patient fébrile revenant d’une zone à risque.

Le plus important dans cette maladie est la prévention de celle-ci. Il existe plusieurs moyens prophylactiques (préventifs) pour éviter d’être atteint du paludisme :

Le traitement prophylactique : En général, un traitement sera conseillé si vous partez plus de 7 jours dans une zone à risque. Le traitement consiste en la prise de médicaments anti-malariques avant, pendant et après votre séjour.
La protection contre les moustiques est aussi primordiale : port de pantalons et de chemises à manches longues, utilisation de répulsifs, utilisation d’insecticides et d’une moustiquaire (plutôt de couleur foncée).

La Maladie de Lyme

La maladie de Lyme est transmise par la piqûre d’une tique mais c’est une bactérie qui est responsable de cette maladie. Toutes les piqûres de tique ne transmettent donc pas cette maladie ! Après inoculation, la maladie évolue en 2 phases.

Le diagnostic se fait au moment de la phase primaire, car le patient présente un érythème (rougeur de la peau) migrant. Cet érythème démarre 3 à 30 jours après la piqûre. La phase secondaire ne se développe qu’en l’absence de traitement antibiotique dans le cas où la première phase serait passée inaperçue. N’oublions pas que sans traitement, la maladie de Lyme est grave !

Le retrait de la tique doit intervenir le plus tôt possible. Il ne faut surtout pas brûler la peau en espérant faire sortir la tique car celle-ci s’accroche encore plus aux chairs. Il faut la retirer en entier avec une pince fine par tractions perpendiculaires à la peau associées à une rotation dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.

Par la suite, il faut désinfecter la peau. L’éther/alcool ne sont plus recommandés !

Une tique va toujours s’accrocher dans les plis de peau, les petits coins… Si vous avez fait un tour dans les bois, que vos enfants reviennent d’un camp scout, que vous avez marché dans des broussailles ; pensez à regarder si une tique n’est pas cachée dans un de vos plis de peau. Si vous en trouvez une.. Surveillez la personne pendant 30 jours pour détecter le plus rapidement possible l’apparition éventuelle de symptômes.

L’Hépatite A

L’Hépatite A est une maladie du foie, provoquée par un virus, dont l’évolution peut être bénigne ou grave. La maladie se transmet par l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés ou par contact direct et rapproché avec une personne infectée.

L’Hépatite A est associée au manque d’eau potable et de moyens d’assainissement, la maladie est donc plus présente dans les pays où ces conditions sont retrouvées Les symptômes de l’Hépatite A peuvent être bénins ou graves: on peut observer une fièvre, un mauvais état général, une perte d’appétit, des diarrhées, des nausées, une gêne abdominale, des urines foncées et un ictère (coloration jaune de la peau et du blanc des yeux). Les personnes infectées ne présentent pas toutes l’ensemble de ces symptômes.

Toute personne n’ayant jamais été infectée ni vaccinée peut contracter une Hépatite A. Il est donc important de discuter de la vaccination avec votre médecin si vous avez le moindre doute ou lors de départ en voyage.

L’Hépatite B

L’Hépatite B est une maladie provoquée par le virus de l’Hépatite B. L’infection aiguë peut être symptomatique ou rester asymptomatique. Dans 2 à 10% des cas, l’infection entraîne une hépatite chronique avec des risques de complications graves
(cirrhose, cancer…).
Le virus de l’Hépatite B se transmet par voie parentérale : transfusion, toxicomanie intraveineuse, tatouage et/ou sexuelle, maternofoetale et intrafamiliale. Les mesures de prévention sont donc, à nouveau, très importantes. Il faut utiliser du matériel stérile, utiliser des préservatifs lors des rapports sexuels et être suivi par un médecin lorsqu’une femme infectée souhaite avoir un enfant.

Il existe là aussi un vaccin. La vaccination est recommandée chez :

Les nouveau-nés de mères infectées
Tous les enfants avant l’âge de 13 ans
Tous les adultes en cas de risques d’exposition personnels ou professionnels
En cas de voyage dans une zone où la maladie est fort présente

Maison Médicale Duchesse - Diabète - Photo d'un échantillon de sang

Une main pointant un thermomère sur le front d'une femme

La Fièvre Typhoïde

La fièvre typhoïde est une infection grave causée par une bactérie (Salmonella Typhi). La transmission se fait par l’ingestion de nourriture ou d’eau contaminés. L’infection est répandue en Afrique, en Amérique Latine et en Indonésie. Normalement, le risque d’infection est faible pour les voyageurs. De plus, la fièvre typhoïde est une maladie curable.

Il existe deux vaccins, un par voie orale et un par voie injectable. Le taux de protection est de 60 à 70% sur 3 ans. Le vaccin n’étant pas à 100% efficace, il ne faut jamais négliger les mesures d’hygiène générale.

La Méningite

Une méningite est une infection qui peut être d’origine bactérienne, virale ou tuberculeuse. Les méningites les plus graves sont principalement d’origine bactérienne. Certaines méningites ne peuvent être évitées et après diagnostic, les traitements dépendent de l’origine de la méningite.

Le syndrome méningé associe :

de la fièvre,
des céphalées (maux de tête),
de la photophobie (gêne avec la lumière),
des vomissements
une raideur de nuque.

Au niveau de la peau, un purpura (petite éruption hémorragique) peut apparaître et doit être recherchée par le médecin.

Pour les méningites d’origine bactérienne, l’une des bactéries les plus importantes est le méningocoque. Il existe plusieurs souches de méningocoques et des vaccins existent :

En Arabie Saoudite, il y a eu de nombreuses épidémies, c’est pourquoi la vaccination est devenue obligatoire pour les pèlerins de la Mecque.
La vaccination est aussi recommandée pour les voyageurs qui se rendent de fin Décembre à fin Juin dans certains pays d’Afrique sub saharienne : Arabie Saoudite, Bénin, Burkina Faso, Ethiopie, Gambie, Guinée Conakry, Guinée Bissau, Mali, Niger, Nigéria, République de Centre Afrique, Sénégal, Soudan, Tchad.
Le vaccin contre le méningocoque C est recommandé en Belgique chez les enfants de 15 mois environ.

Jeune homme en pyjama souffrant de maux de tête le matin

Le Mal d’Altitude

Le mal d’altitude résulte de la difficulté d’une personne à s’adapter aux conditions
changeantes provoquées par un gain trop rapide d’altitude.

Les symptômes sont :

Une grande fatigue,
Des maux de tête,
Des nausées et/ou une perte d’appétit,
La sensation de vertige,
Des insomnies.

Pour éviter ce mal il faut boire fréquemment de petites quantités d’eau jusqu’à 3-4 litres par jour et monter en altitude de manière régulière, pas trop vite d’un coup! Dans le cas où vous allez en très haute altitude pour faire un trek, des médicaments peuvent être prescrits pour éviter la survenue de ce syndrome. Si vous ressentez ces symptômes le meilleur traitement est de redescendre !

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