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Effet d’une addiction sur le cerveau
Effet d’une addiction sur le cerveau

Imaginez deux personnes qui discutent : l’une qui parle, l’autre qui écoute.
Notre cerveau fonctionne à peu près de la même manière. Un premier neurone parle grâce à sa bouche (axone) à un second neurone qui écoute grâce à ses oreilles (dendrites). Les « mots » que les neurones utilisent s’appellent des neurotransmetteurs (tel que la dopamine).
Ce sont de petites substances qui sont libérées dans la synapse : un espace microscopique où les neurones peuvent échanger leurs « mots ». Le cerveau est composé de nombreuses régions et ces neurotransmetteurs n’ont pas les mêmes effets selon les régions où ils se trouvent.
Tous les produits qui peuvent déclencher une dépendance chez l’homme ont en commun une propriété : ils augmentent la quantité de dopamine dans une zone du cerveau appelé circuit de la récompense.
Ce circuit est constitué des nombreux neurones reliés entre eux. Après certaines actions (ex : rire, se reproduire, faire du sport, manger…), ces neurones s’activent les uns les autres en libérant de la dopamine.
Une fois les neurones du circuit de la récompense activés, on ressent une sensation de bien-être et de plaisir.
Les drogues stimulent anormalement ce circuit naturel ce qui peut mener, à terme, à un déséquilibre plus ou moins permanent.
Pour mieux comprendre les mécanismes de l’accoutumance, du manque ou de la dépendance, plongeons nous dans notre cerveau et, plus particulièrement, dans la vie d’un neurone du circuit de la récompense…
Le matin, le neurone se réveille et va travailler. Son travail ? Nous faire ressentir du plaisir ! Comme tout le monde, le neurone apprécie qu’on le complimente sur son travail. D’ailleurs, quand on le complimente, il se donne à fond !
Dans la vie de tous les jours, il nous arrive de rigoler, de passer des moments avec les gens qu’on aime, de manger quelque chose qui nous fait plaisir, etc…
Dans ces moments, notre neurone du circuit de la récompense reçoit une petite dose de compliments (dopamine) et se met au travail.


Quand on prend une drogue, ce même neurone va recevoir une quantité énorme de compliments. Au début, il sera très content et travaillera du mieux qu’il peut. Mais, progressivement, il va commencer à s’habituer à ces compliments et ils lui feront de moins en moins d’effet : c’est l’accoutumance.
S’il reçoit moins de compliments, il se sentira mal et cherchera à se sentir comme avant : c’est le manque.
Avec le temps, ce neurone travaillera de moins en moins bien s’il n’est pas en permanence baigné de compliments. Pire, il a besoin d’une quantité énorme de compliments pour fonctionner normalement : c’est la dépendance. Ce besoin peut être tellement fort que toute la vie du neurone peut finir par tourner autour de cette obsession.
Prenons l’exemple de la cigarette : quand on fume, on respire de nombreuses substances, dont la nicotine.
Une fois dans le sang (en 10 secondes seulement !), la nicotine va arriver au cerveau et se faire passer pour une substance naturelle du corps (l’acétylcholine).
Elle va alors activer un neurone qui se situe dans le circuit de la récompense. Ce neurone va ensuite libérer de la dopamine pour dire au neurone suivant de s’activer, et ainsi de suite jusqu’à ce que tout le circuit de la récompense ait été activé. C’est alors qu’on ressent une sensation de bien-être.
A long terme, on finira par avoir besoin de consommer de plus en plus de tabac pour ressentir les mêmes sensations (accoutumance). On ressentira du manque si on reste trop longtemps sans fumer et on sera même incapable de se comporter normalement tant qu’on n’aura pas fumé (dépendance).

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