Effet d’une addiction sur le cerveau

Effet d’une addiction sur le cerveau

Effet d’une addiction sur le cerveau

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Imaginez deux personnes qui discutent : l’une qui parle, l’autre qui écoute.

Notre cerveau fonctionne à peu près de la même manière. Un premier neurone parle grâce à sa bouche (axone) à un second neurone qui écoute grâce à ses oreilles (dendrites). Les « mots » que les neurones utilisent s’appellent des neurotransmetteurs (tel que la dopamine).

Ce sont de petites substances qui sont libérées dans la synapse : un espace microscopique où les neurones peuvent échanger leurs « mots ». Le cerveau est composé de nombreuses régions et ces neurotransmetteurs n’ont pas les mêmes effets selon les régions où ils se trouvent.

Tous les produits qui peuvent déclencher une dépendance chez l’homme ont en commun une propriété : ils augmentent la quantité de dopamine dans une zone du cerveau appelé circuit de la récompense.

Ce circuit est constitué des nombreux neurones reliés entre eux. Après certaines actions (ex : rire, se reproduire, faire du sport, manger…), ces neurones s’activent les uns les autres en libérant de la dopamine.

Une fois les neurones du circuit de la récompense activés, on ressent une sensation de bien-être et de plaisir.

Les drogues stimulent anormalement ce circuit naturel ce qui peut mener, à terme, à un déséquilibre plus ou moins permanent.

Pour mieux comprendre les mécanismes de l’accoutumance, du manque ou de la dépendance, plongeons nous dans notre cerveau et, plus particulièrement, dans la vie d’un neurone du circuit de la récompense…

Le matin, le neurone se réveille et va travailler. Son travail ? Nous faire ressentir du plaisir ! Comme tout le monde, le neurone apprécie qu’on le complimente sur son travail. D’ailleurs, quand on le complimente, il se donne à fond !

Dans la vie de tous les jours, il nous arrive de rigoler, de passer des moments avec les gens qu’on aime, de manger quelque chose qui nous fait plaisir, etc…

Dans ces moments, notre neurone du circuit de la récompense reçoit une petite dose de compliments (dopamine) et se met au travail.

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Quand on prend une drogue, ce même neurone va recevoir une quantité énorme de compliments. Au début, il sera très content et travaillera du mieux qu’il peut. Mais, progressivement, il va commencer à s’habituer à ces compliments et ils lui feront de moins en moins d’effet : c’est l’accoutumance.

S’il reçoit moins de compliments, il se sentira mal et cherchera à se sentir comme avant : c’est le manque.

Avec le temps, ce neurone travaillera de moins en moins bien s’il n’est pas en permanence baigné de compliments. Pire, il a besoin d’une quantité énorme de compliments pour fonctionner normalement : c’est la dépendance. Ce besoin peut être tellement fort que toute la vie du neurone peut finir par tourner autour de cette obsession.

Prenons l’exemple de la cigarette : quand on fume, on respire de nombreuses substances, dont la nicotine.

Une fois dans le sang (en 10 secondes seulement !), la nicotine va arriver au cerveau et se faire passer pour une substance naturelle du corps (l’acétylcholine).

Elle va alors activer un neurone qui se situe dans le circuit de la récompense. Ce neurone va ensuite libérer de la dopamine pour dire au neurone suivant de s’activer, et ainsi de suite jusqu’à ce que tout le circuit de la récompense ait été activé. C’est alors qu’on ressent une sensation de bien-être.

A long terme, on finira par avoir besoin de consommer de plus en plus de tabac pour ressentir les mêmes sensations (accoutumance). On ressentira du manque si on reste trop longtemps sans fumer et on sera même incapable de se comporter normalement tant qu’on n’aura pas fumé (dépendance).

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Communication vs. Relation : La Grande Confusion

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Person Holding Iphone Showing Social Networks Folder

Les technologies de l’information et de la communication sont des outils qui permettent donc d’échanger des informations, de diffuser un message, que ce soit du texte, de l’image, ou de l’audio.

Mais ces outils de « l’open space » favorisent la confusion entre les notions de communication et de relation. La communication permet d’échanger des informations d’un « point A » (l’émetteur) à un « point B » (le récepteur), et inversement. La relation quant à elle implique non seulement la communication mais aussi la présence de l’autre. Pour être en relation avec une personne, cela implique d’être mis en présence de celle-ci.

Or, dans la plupart des cas, les personnes sont en communication sans forcément être en relation.

Pour exemple, Facebook, le fameux réseau social en ligne utilisé par plus de deux milliards de personnes, a lancé le concept de l’amitié en ligne. Bien que cet outil permette de publier et d’échanger des informations diverses avec un nombre illimité de personnes, il s’agit avant tout d’un moyen de communication permettant aussi d’utiliser toute une série d’autres applications (programmes informatiques), ce qui vient renforcer la confusion. Or, la relation quant à elle, implique inévitablement qu’il y ait une rencontre et un ensemble de rapport et de liens directs entre les individus. Si « l’open space » peut contribuer à cela, et être inclus dans la relation, le danger consiste à vivre les choses de telle manière que l’on arrive à confondre le moyen de communication, l’outil en lui-même, et la relation en elle-même.

Photo of Laptop Near Plant
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Par ailleurs, la communication virtuelle est totalement dépourvue de la dimension non verbale. Ou du moins, elle en est fortement appauvrie. Car si les émoticônes (contraction entre les mots « émotion » et « icône ») permettent d’apporter une forme de communication non verbale, cela reste malgré tout très pauvre par rapport à tout ce qui peut se transmettre dans la communication non verbale en présence de l’autre, tel que le regard, la posture, le teint de peau, le timbre de voix,…

Sans compter que ces fameux « émoticônes » uniformisent et, par conséquent, lissent et aplatissent la véritable palette de la vie émotionnelle. Cela peut donc devenir un réel problème par rapport à notre besoin de relation sociale lorsqu’on en vient à confondre l’outil de communication avec de véritables relations d’amitiés, de familles ou amoureuses. Ce phénomène de confusion est particulièrement observable auprès des adolescents en pleine construction identitaire. Par ailleurs, cette immédiateté de partage d’information amène également à des dérives telles que l’intolérance à la frustration, la dépersonnalisation, l’addiction.

La dépersonnalisation

Le principe de « l’open space » se caractérise également par « l’immédiateté ». Le moindre vécu doit se transmettre instantanément. La célèbre application Snapchat va jusqu’à prôner que « la vie est plus fun lorsque l’on vit pleinement l’instant », et incite à partager, dans la minute, ce que l’on est en train de faire. Mais que signifie « vivre pleinement l’instant » ? À en croire cette application, il s’agit de relayer immédiatement, dans la minute, sur la toile, un évènement, avant même de l’avoir pleinement vécu et intégré soi-même en compagnie des autres. L’outil de communication doit donc passer avant la relation. Et si cette procédure n’est pas respectée, une sanction sociale apparait en termes de perte de popularité au sein de cette même application…. De nombreux adolescents en arrivent carrément à se définir en tant que personne, non plus en se construisant dans le regard de personnes bienveillantes, ni dans la créativité de leur esprit qui vagabonde pour reconstruire le monde, mais en fonction d’un score obtenu au travers d’un logiciel informatique et d’un petit fantôme qui les vampirisent…

La dépersonnalisation est un vécu intense de « perte du sens de soi-même ». On peut en arriver à ne plus savoir exactement qui on est en vrai. Donc, qui on est dans la vraie vie, et non dans la virtualité.

Close-up of Salad in Plate
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Ce phénomène est d’autant plus fréquent chez les jeunes de plus en plus accros à ces applications. Car ce n’est plus le jeune qui se définit lui-même grâce à l’appui de son environnement familial et social, mais ce sont les applications qui en viennent à décider de ce qu’elles font de ces jeunes ! D’une certaine façon, ces jeunes deviennent les « jouets » des applications informatiques. Et ce, dans la caricature, dans la soi-disant popularité, ou le rejet voire le harcèlement. Le jeune devient ainsi « une sorte d’objet », ce qui favorise ce phénomène de dépersonnalisation et peut engendrer un réel trouble de la personnalité nécessitant l’intervention de professionnels de la santé mentale.

Pour éviter de telles dérives, il est donc essentiel que l’utilisation de ces applications relèvent du ludique et non qu’elles viennent « orchestrer » la vie des adolescents.

Un smartphone est un cordon ombilical psychosocial, une e-xtension du i-Soi.

C’est aussi un e-doudou à composante tactile. Il a une fonction anxiolytique, hypnotique et est une véritable interface relatio-générationnelle ! Il ne sert pas que de matrice mobile à un téléphone. C’est aussi, et nous le savons bien, un appareil photo, une usine à selfie, à porn food, à tout et n’importe quoi, une caméra video, un support pour des jeux vidéos en ligne ou non (Candy Crush, Criminal Case, Boom Beach, Minecraft…), un support pour des milliers d’applications connectées à Internet, un support pour les réseaux sociaux…

Il permet une communication en temps réel, de se rassurer et de tout vérifier à la seconde ! Il facilite le maintien d’une proximité symbolique en réponse immédiate à toute sollicitation. Qui n’aime pas ça?

Il existe un over-usage du smartphone devenu un outil plus que populaire de 7 à 77 ans. On le sort dans la queue du supermarché, en réunion quand on s’ennuie, pendant un cours, au feu rouge en voiture (même si c’est interdit maintenant!), en regardant la TV, en parlant avec d’autres. On s’endort avec, on se réveille avec. Il accompagne les insomnies.

Person Holding Iphone Showing Social Networks Folder
woman in black and white striped long sleeve shirt

L’intolérance à la frustration :

La frustration, est une émotion négative normale, ressentie lorsqu’on ne peut pas combler un besoin ou un désir. Bien que difficile à vivre, elle est cependant nécessaire car structurante pour le psychisme, notamment celui de l’enfant et de l’adolescent. La frustration permet ainsi de préparer le jeune en croissance à gérer plus tard les difficultés de la vie, à se dépasser dans des moments compliqués, à maintenir une motivation en vue d’atteindre ses objectifs. Sur le plan psychologique, il est donc essentiel de pouvoir postposer une idée, une envie, un désir car ce laps de temps que l’on impose à son esprit permet de favoriser le développement de l’imaginaire et la capacité à « réfléchir à », autrement dit à mentaliser.

Faute de pouvoir postposer, on développera au final une intolérance à toute situation normale de la vie où il est nécessaire d’attendre. La conséquence de cela amène à « l’intolérance à la frustration » qui engendre une incapacité à gérer des émotions négatives comme la colère, l’agressivité, la tristesse. Au moins notre psychisme est amener à travailler des émotions, au moins il est capable de les gérer adéquatement
et de les canaliser.

Ceci est d’autant plus vrai lorsqu’il est question des individus en pleine croissance. Au cours du développement, les premières frustrations sont toujours vécues dans l’intolérance. Du stade bébé à environ 3 ans, la frustration est synonyme de souffrance majeure. C’est avec l’accompagnement des parents, de l’entourage familial, que l’enfant apprendra à s’approprier cette émotion et à la gérer. L’intolérance à la frustration correspond à un ressenti d’anxiété majeur, généralement accompagné de colère difficilement canalisable. Cliniquement parlant, on considère que l’intolérance à la frustration est normale entre 3-5ans. Au-delà de cet âge, il faut envisager de consulter car elle devient synonyme d’un mal-être chez l’enfant ou le jeune, voire d’un trouble du comportement. Autant chez l’enfant que chez l’adolescent, l’utilisation excessive de technologies et d’écrans favorisent l’intolérance à la frustration à un âge où ce n’est donc plus censé se présenter. Cette intolérance apparaît en raison de deux phénomènes premièrement la culture du « tout, tout suite » favorisée par la rapidité d’accès offertes par les nouvelles technologies (occupation de l’esprit, communication, jeux…)

Deuxièmement, par le phénomène de l’addiction, comparable à celle du toxicomane, du fait de l’atteinte, notamment, du circuit cérébral dopaminergique dit « circuit de la récompense ».

man wearing white top using MacBook
woman, face, social media

La nomophobie :

La nomophobie est l’équivalent d’une anxiété de séparation mais avec son mobile! Cette techno-angoisse d’abandon peut être redoutable chez certains! L’inconfort loin de son smartphone aussi! Dans une étude, publiée en 2015, par Clayton et ses collaborateurs dans le Journal of Computer-Mediated Communication, les chercheurs ont mis en évidence les effets de l’impossibilité d’utiliser son smartphone, lorsqu’il sonnait, sur soi (l’iSoi), sur les cognitions, sur l’anxiété, et sur des fonctions physiologiques comme la fréquence cardiaque, la tension artérielle, la fréquence respiratoire. La population étudiée réalisait certaines tâches cognitives comme faire 2 puzzles de séries de mots. Lorsque les personnes ne pouvaient pas répondre à leur smartphone, leur
fréquence cardiaque et leur pression artérielle augmentaient.

Des sensations d’inconfort et une anxiété étaient présentes. Les performances cognitives diminuaient. Ils trouvaient moins de mots durant la deuxième partie de l’épreuve de puzzle.

La nomophobie est également associée à l’angoisse d’être déconnecté (AED ou Fear of Missing out (FOMO) en anglais), de rater des échanges, des tchats, des moments virtuels, des statuts facebook, des tweets qui sont l’occasion d’interagir socialement et rapidement. La nomophobie n’est pas une maladie incurable mais un style vie hyperconnecté qui peut ne pas convenir à tout le monde… et devenir pathologique !

Physiologiquement qu’est ce qui se passe ?

Le circuit de la récompense est un système cérébral, qui est à l’œuvre dans les- fonctions vitales telles que boire, manger, dormir, se reproduire,… Lorsqu’on satisfait un besoin vital, le cerveau envoie rapidement des signaux de bien-être et de satisfaction. Pour que l’on réitère ces actions nécessaires à notre survie : répondre à la faim, à la soif, au besoin de repos et de se reproduire pour perpétuer l’espèce.

Lorsque l’on mange par exemple, cela procure une sensation double : la satiété et le bien-être. Ce double sentiment est produit par le « système de récompense ». Lorsque le temps passe, la faim reviendra et provoquera un nouveau désir ou manque, et l’action de se nourrir sera répétée. Autrement dit, la sensation de plaisir ressentie pousse à renouveler l’opération source de satisfaction.

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Cela peut donc favoriser le maintien de la survie. Mais aussi soutenir un processus d’apprentissage du comportement permettant d’obtenir la sensation agréable de récompense. Tant qu’il s’agit de choses saines pour le corps et l’esprit, cette apprentissage et ce renforcement est positif. Par contre, lorsque le renforcement est lié à des choses négatives, cela peut, à la longue, engendrer des problématiques telles que des addictions.

Les sensations telles que l’envie et le désir de ressentir un bien-être et de la satisfaction vont « pousser à l’action ». Cette mise en mouvement et l’action de recherche de ce qui apportera cette fameuse satisfaction va provoquer au niveau du cerveau la libération d’un neurotransmetteur : la dopamine. Un neurotransmetteur est un composé chimique qui permet aux neurones, les cellules nerveuses, de communiquer entre eux (voir schéma). La dopamine est donc directement à l’aspect de motivation qui active l’action, la mise en mouvement et l’exécution de l’action satisfaisante.

La motivation et l’action correspondent au début du « circuit de la récompense ». Ensuite, l’exécution de l’action provoquera cette sensation agréable de satisfaction, voire d’extase. Au niveau cérébral, cela correspond à la libération d’autres neurotransmetteurs tels que l’endorphine, l’adrénaline, la noradrénaline. Après cette phase de satisfaction, le cerveau produira la sérotonine directement lié à la sensation de bien-être et à la régulation de l’humeur.

Chez les enfants et les adolescents

Le phénomène devient réellement inquiétant lorsque l’on sait pertinemment avec quel systématisme les jeunes, en plein développement physique et mental, ont accès aussi bien aux smartphones, qu’à la tablette en plus des écrans de télévisions et d’ordinateurs…

Et en tant que soignants, il nous faut dénoncer que c’est parallèlement suite à cette frénésie d’accès aux nouvelles technologies que les demandes de bilan pour troubles de l’attention, de problèmes de développement émotionnel, affectif, d’agressivité, d’isolement social, sont de plus en plus nombreuses. Généralement tout le monde se sent dépassé par la situation : les parents mais aussi l’école. Un journal britannique nommé “The Mirror” a ainsi parlé de l’addiction à la tablette d’une petite fille à peine âgée de 4 ans, qui présentait tous les symptômes du manque lorsqu’on lui retirait la tablette. Son psychiatre, Dr Richard Graham, responsable d’un programme de désintoxication numérique (tablettes, smartphones, et autres appareils…) dénonce que cette petite fille aurait pu nécessiter des soins psychiatriques si l’addiction avait continué. L’utilisation de la tablette était évaluée à près de 4 heures par jour. Selon ce même psychiatre, une étude récente révèle les données suivantes : 1 foyer sur 7 laisserait ses enfants utiliser les appareils mobiles à écran 4 heures ou plus par jour ! Ce qui veut dire que ces enfants deviennent esclaves de ce fameux « circuit de la récompense». Ce qui, à la longue, devient tout aussi toxique pour leur cerveau que les drogues.

Dans une émission télévisée française, des parents ont témoigné de leur expérience avec leur enfant qui avait été diagnostiqué autiste et recevait des soins médicamenteux et kinés liés à cette maladie mentale. Grâce à la clairvoyance d’intervenants, l’idée d’évaluer le temps passé sur la tablette fut évoquée. Cet enfant passait en effet plusieurs heures par jour devant ces fameuses tablettes. Dès que les parents ont rectifié cela, l’enfant s’est mis à aller vers les autres, parler, bouger et à faire les mêmes choses qu’un enfant normal. Ce jeune enfant a donc pu récupérer son retard de développement grâce à l’aide de professionnels.

adolescent, cool, peace
Offended black girl in studio

Les symptômes classiques qui doivent alerter chez l’enfant et l’adolescent :

  • Il vous désobéit toujours quand vous fixez un délai et reste plus longtemps.
  • Il n’accomplit pas les tâches demandées et reste face à son ordinateur.
  • Il passe plus de temps en ligne qu’avec le reste de la famille.
  • Il vous parle constamment de ses nouveaux copains en ligne.
  • Vous vous plaignez constamment du temps qu’il dépense en ligne.
  • Ses résultats scolaires ont déjà été affectés par le temps passé sur le Web.
  • Depuis qu’il a découvert Internet, il semble plus déconnecté de la réalité, isolé et solitaire.
  • Il n’accomplit aucune tâche avant de vérifier ses messages en ligne.
  • Il se met sur la défensive et vous répond discrètement quand vous lui demandez ce qu’il a fait en ligne.
  • Il arrive qu’il se connecte furtivement, est ce malgré votre interdiction.
  • Il passe beaucoup de temps seul dans sa chambre face à son ordinateur.
  • Il arrive qu’il vous réponde de façon agressive si vous lui parlez alors qu’il est en ligne.
  • Il pique une crise de nerfs et devient de mauvaise humeur si vous l’obligez à réduire le temps qu’il passe en ligne.
  • Il néglige tous les loisirs qu’il adorait autrefois et préfère rester en ligne.
  • Il déprime quand il n’est pas branché à Internet en raison d’une coupure.

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Le mot « internet » désigne un réseau informatique, c’est-à-dire un ensemble de lignes capables de communiquer entre elles, à un niveau mondial, et qui est aujourd’hui accessible à tout public. Cela n’a en effet pas toujours été le cas. Historiquement, avant 1965, la communication entre plusieurs ordinateurs étaient limitées tant en nombre d’ordinateurs pouvant communiquer entre eux, qu’en termes de personnes pouvant l’utiliser. Dans le début des années 60, des scientifiques de l’Institut de technologie du Massachusetts commenceront des recherches spécifiques pour favoriser une utilisation efficace de l’informatique sur le plan scientifique et militaire. Les universités américaines vont commencer les premiers essais de communication entre elles et sur une longue distance. Vers la fin des années 60 on utilisait le terme d’ARPAnet. Vers la fin des années 70 le département de la défense américaine commencera des expérimentations de communications plus poussées.

Il est intéressant de savoir qu’à cette époque, il s’agissait seulement d’une connexion entre une bonne centaine d’ordinateurs ! En France, vers la fin des années 70, La direction Générale des Télécommunications commencera à installer son réseau sur tout le pays. Dans les années 80 les militaires utiliseron préférentiellement la connexion informatique. Internet deviendra un produit de commercialisation à la fin des années 80. Et au milieu des années 90, le monde bancaire et les restaurations rapides feront leurs apparitions sur le « Web ». Il est important de différencier la notion du « Web » de celle « d’internet ». Le « Web », est un service nous permettant de naviguer, et de faire des recherches sur internet. Tandis que internet en lui-même, est le réseau de communication qui rend cette navigation possible. Au-delà du Web, il y a d’autres services tels que les messageries instantanées, les emails,… Au départ, il était donc question d’outils et de services. Mais les choses ont grandement évolué à l’heure d’aujourd’hui…

Le Web

Il s’agit d’un terme utilisé pour faire référence à un « logiciel », c’est-à-dire un ensemble de programmes informatiques, dont la fonction est de permettre la consultation d’informations disponibles.

Depuis le début des années 90 à nos jours, le Web n’a cessé d’évoluer. Mais nou pouvons rapporter trois grandes étapes :

  • l’étape de la consultation : l’utilisateur se contentait d’accéder à des informations
  • l’étape de l’interaction : l’utilisateur a pu commencer à introduire lui-même des données
  • l’étape de « l’open space » : l’utilisateur et sa vie privée se mêlent intimement à la toile

Actuellement, la notion « d’open space » s’est généralisée au niveau du grand public. Les personnes de tous les âges, de toutes les cultures et de partout dans le monde, peuvent accéder à tout type de source d’information, stocker, manipuler, produire, transmettre n’importe quels documents ou supports. Et ce, sous de nombreuses formes : texte, musique, son, image, vidéo,…

Cette évolution de possibilités est à la fois un bel outil, mais renferme aussi de très nombreux pièges, dangereux pour notre santé aussi bien physique que mentale.

Person Using Laptop Computer during Daytime

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L’aspect psychologique de la perte de mémoire

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Quel était le prénom d’Alzheimer ? Tu l’as oublié ? Et bien c’est comme cela que la maladie commence… ! Ce genre de plaisanterie est passé dans le langage courant car on associe souvent les pertes de mémoire à un symptôme inquiétant voire à un début de sénilité plus ou moins précoce. Pourtant, nos troubles de mémoire tels que oublier ses rendez-vous, perdre ses clefs, chercher les lunettes que l’on a sur le bout du nez, l’emplacement de sa voiture lorsque l’on sort d’un super marché, arriver dans une pièce et ne plus savoir ce que l’on est venu y faire ne résultent pas forcément d’une pathologie. Nos étourderies résultent généralement d’un problème d’attention.

Car pour récupérer une information dans le vaste champ de son esprit, il faut l’avoir encodée après avoir fixé son attention sur cette information.

Beaucoup d’oublis résultent donc du fait que l’information n’est tout simplement pas enregistrée par les circuits de la mémoire. C’est encore plus vrai lorsque l’on vieillit, car nos ressources attentionnelles diminuent avec l’âge. Cela ne veut pas forcément dire que notre mémoire est défaillante. Dès lors, comment faire la différence entre de petites étourderies, de simples oublis, et un symptôme plus inquiétant révélant un problème psychique éventuel ?

Si avec l’âge les petites pertes de mémoire sont plus fréquentes et plutôt normales, des troubles de la mémoire plus sérieux peuvent en effet résulter d’une surcharge émotionnelle. Stress, fatigue, anxiété, ou plus gravement chocs et traumatismes peuvent altérer la capacité à se souvenir (à récupérer l’information encodée) ou à mémoriser (à encoder de nouvelles informations). Pour illustrer ce mécanisme abstrait nous pouvons comparer cela avec la capacité de mémoire d’un ordinateur. Cet appareil dispose d’un espace de stockage pour y introduire des informations et des programmes. Cet espace de mémoire est limité. On ne peut donc pas encoder des informations ou télécharger indéfiniment des applications à longueur de temps.

Au bout d’un moment, la capacité de mémoire de l’ordinateur arrivera à saturation. Il faudra la nettoyer pour transférer des informations dans un autre espace de stockage externe. Et généralement lorsqu’il y a trop de programmes qui fonctionnent en même temps, la vitesse de traitement des informations peut ralentir considérablement. Dans ce cas il arrive que l’ordinateur devienne lent, se mette à bugger et ne soit plus qu’une machine inefficace.

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Pour l’esprit c’est un peu pareil. Il ne peut pas assimiler continuellement des choses sans que l’on ne le « nettoie » de temps à autre. Ce que l’on fait en ayant une bonne hygiène de vie qui prévoit des moments agréables et de détentes.

Le psychisme doit pouvoir se ressourcer et se délester de ce qui n’est pas utile, faute de quoi il se met à bugger, notamment en ne fonctionnement plus correctement.

Les troubles de la mémoire peuvent donc se comprendre comme l’expression d’une saturation, d’un trop plein. Et ce symptôme sera plus ou moins grave en fonction de l’impact qu’il aura dans la vie de tous les jours.

Une des analyses se portera donc sur l’impact de ces troubles mnésiques sur le fonctionnement psychique. À quel point ces troubles viennent-ils envahir les compétences de la personne ? Est-ce que ces troubles interfèrent dans la vie relationnelle, affective, ou professionnelle ? Sont-ils le traceur d’une surcharge engendrant un burnout tout comme l’ordinateur qui se mettrait à bugger à force de devoir fonctionner avec trop de programmes en même temps ?

Il arrive que certaines informations ou situations soient tellement lourdes à traiter, qu’elles monopolisent toute l’attention de la personne. De sorte que l’esprit ne peut plus fixer son attention sur autre chose et par conséquent mémoriser d’autres informations. C’est le cas lors d’une dépression ou de toutes les situations engendrant une détresse émotionnelle tels que choc et traumatisme.

C’est donc avant tout le niveau de dysfonctionnement qui doit nous faire tirer la sonnette d’alarme. Car si des étourderies désagréables sont normales, des troubles de la mémoire ayant un impact sur le bon fonctionnement de la vie personnelle, sociale et professionnelle méritent de consulter.

Woman with Headache
Woman in Black Long Sleeve Shirt Sitting on Brown Wooden Chair

Que peut –on faire en psychologie ?

La consultation chez un psychologue peut se voir comme un espace d’expression libre permettant de faire un « nettoyage de dossiers encombrants ».

Cela peut être l’occasion de mettre en place une meilleure hygiène de vie en inscrivant des temps pour soi de façon à régulièrement ventiler son esprit. Les moments où le ne compresse pas son esprit deviennent rares. D’autant plus qu’à l’air informatique, le tout, tout de suite devient le maître mot. La consultation psychologique permet de repenser ses priorités et de changer sa temporalité.

Il arrive que le « nettoyage » psychique relève de dossiers tellement douloureux que la personne elle-même n’a plus conscience des origines de sa souffrance.

Comme s’il s’agissait d’un énorme problème de mémoire. La consultation permet, à l’occasion d’un travail thérapeutique plus où moins long, de se délester de la lourdeur pour permettre à l’esprit de (re)-fonctionner de manière souple et en toute liberté.

Dans un tout autre registre, la surcharge peut relever aussi d’un potentiel créatif et d’une grande curiosité intellectuelle. Il arrive que des personnes aient énormément de sources d’intérêts et soient hyper productives dans beaucoup de domaines et finissent par se perdre dans leur tourbillons d’idées.

Dans ces différents cas de figures, la consultation en psychologie permettra de d’abord faire une mise au point du contexte d’expression des troubles de la mémoire pour ensuite proposer la prise en charge paraissant la plus adaptée.

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L’alzheimer

L’alzheimer

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La maladie d’Alzheimer est la maladie neurodégénérative la plus fréquente dans la population. Plus de 35.6 millions de personnes dans le monde sont touchées. Elle touche principalement des patients au-delà de 60 ans mais peut malheureusement toucher quelques patients de moins de 60 ans. Elle atteint aussi plus de femmes que d’hommes.

Elle n’est presque jamais héréditaire, sauf dans la très rare forme familiale. Il est donc inutile de s’alarmer même si plusieurs membres d’une famille en sont atteints.

A Man in White Shirt Talking to the Man in Blue Sweater while Reading a Book

C’est donc comme nous le disions une maladie neurodégénérative (des plaques se forment dans certaines zones du cerveau), évolutive et irréversible. Mais il est impossible de donner une description précise de la maladie d’Alzheimer : chaque personne atteinte de démence est unique et va présenter des symptômes et des comportements qui lui sont propres, tout en suivant +/- une évolution classique. Elle est caractérisée par des troubles de la mémoire ainsi que des troubles du langage, de la coordination gestuelle et de la reconnaissance des objets et/ou des personnes.

Les causes de la maladie d’Alzheimer ne sont pas encore bien connues mais il semblerait plutôt que ce soit une origine plurifactorielle : le vieillissement, l’alimentation, une autre maladie neurodégénérative, …

Il est, en tout cas, important de faire un diagnostic précoce. Il n’existe aucun traitement pour guérir de la maladie mais nous pouvons mettre en place des traitements qui vont freiner l’évolution des symptômes.

Stade primaire

  • Troubles de la mémoire concernant des événements récents, oublis fréquents, désorientation dans l’espace et/ou le temps
  • Difficultés dans la vie quotidienne (gestion de l’argent, lecture de l’heure, jeux de cartes)
  • Ralentissement des réflexes (conduite automobile)
  • Sautes d’humeur, déprime, repli sur soi
  • Maintien de l’autonomie
An Elderly Man Looking at a Photo Album

Stade intermédiaire

  • Oubli des faits récents et des événements nouveaux mais souvenirs intacts du passé lointain
  • Difficultés à prendre des décisions, calculer, se concentrer, s’orienter (espace, temps)
  • Perte de coordination et d’équilibre (marche pénible, écriture irrégulière voire illisible)
  • Sautes d’humeur fréquentes, insensibilité, repli sur soi, agitation, méfiance, problèmes de sommeil
  • Assistance nécessaire pour les activités quotidiennes (s’habiller, se laver, ) et incontinence urinaire possible
  • Langage appauvri (répétitions, ralentissement du débit, phrases incomplètes ou incompréhensibles, …)
  • Nécessité de guidance dans l’accomplissement des tâches de la vie quotidienne.

Stade tardif

  • La mémoire à court et à long terme est atteinte
  • Atteintes cognitives généralisées
  • Les muscles se rigidifient, d’où une expression faciale figée, difficultés dans les déplacements, dans la déglutition, etc.
  • Le repli sur soi s’accentue, la personne vit dans son « propre monde »
  • La personne malade est dépendante de ses proches pour tous les actes de la vie quotidienne.
Woman with Headache
An Elderly Woman Holding a Photo

Si vous avez des doutes, n’hésitez jamais à en parler avec votre médecin pour voir si vous ou un proche nécessite un bilan plus approfondi avec un neurologue.

Si malheureusement, vous êtes concernés par le sujet et que vous souhaitez en parler avec des personnes dans la même situation ou trouver des informations complémentaires, il existe différentes structures.

LIGUE ALZHEIMER ASBL est une association d’aide et de soutien aux patients, aidants, professionnels et toute personne intéressée. Cette ligue propose des « Alzheimer café », des conférences, formations (pas que pour les professionnels de la santé !), … tout au long de l’année.

Pour plus d’informations : https://alzheimer.be/

Alzheimer Café est un endroit où l’on écoute et où l’on se confie. C’est ouvert à tous ceux qui ressentent le besoin d’être entendu et aidé (patients, proches …), et en plus c’est gratuit ! On s’y réunit donc autour d’une boisson, d’un gâteau, de chocolats… pour poser des questions concrètes sur la vie de tous les jours avec Alzheimer et de briser le tabou et la solitude qui vont souvent de pair avec la maladie. Un lieu de rencontre en milieu non médicalisé où l’accent est mis sur la convivialité.

Les animateurs de l’Alzheimer Café organisent également de temps en temps des sorties culturelles et des excursions.

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Les lombalgies et la psychologie ?

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Cette association peut surprendre car le lien entre les deux ne semble pas évident. Et pourtant, les lombalgies sont liées à de multiples causes et provoquent des symptômes qui méritent de les envisager aussi à l’aide d’une lecture psychologique.

douleurs lombaires

En se penchant sur le symptôme en lui-même par exemple, on peut dire que toute personne, peu importe son mode de vie (actif, sportif ou sédentaire) a expérimenté, plus ou moins longtemps, des douleurs dorsales. Cela peut favoriser une impression de banalité ou que l’entourage banalise la douleur. Ce ressenti peut être vécu de différentes façons :

Comme il s’agit d’un symptôme très courant, certaines personnes se disent que cela ne vaut pas la peine d’en parler à leur médecin traitant. Elles prennent alors le risque de faire des erreurs (posture, mouvement), qui entretiennent le phénomène et que cela ne devienne chronique.

Thérapeute touchant le dos d'une femme
Thérapeute prenant des notes

D’autres personnes vont s’en plaindre de manière systématique, tout en réalisant que le médecin propose toujours les mêmes traitements (antidouleurs, antiinflammatoires, kiné, acupuncture, perte de poids, école du dos,…). Ce qui peut donner l’impression que le médecin banalise la situation. Or, malgré la fréquence du problème, et l’importance de la douleur, la médecine n’offre pas d’autres alternatives.

Les alternatives proposées, bien que peu nombreuses, fonctionnent lorsque la personne est rigoureuse durant le traitement et bien après. Il est donc essentiel de s’accorder du temps, dans le sens de prendre du temps pour soi, pour mettre les différents conseils en pratique. Même si les conseils paraissent simples, et qu’on aurait tendance à les banaliser, il faut se convaincre de leur importance et les mettre en pratique !

Même les personnes toujours pressées, comme les mères de familles par exemple.

femme en débardeur blanc et short en jean bleu assise sur un lit
Un homme souffrant de douleurs lombaires

Lorsque la douleur devient chronique, l’entourage peut se lasser des plaintes et banaliser la situation en disant par exemple que tout le monde en souffre, qu’il faut « prendre son mal en patience », « que ce n’est pas dangereux », « que cela ne sert à rien de se plaindre… »

Parallèlement à la banalisation, il est courant d’observer un sentiment d’impuissance; chez les praticiens, dont les conseils sont rarement respectés sur du long terme et auprès des patients qui rêvent d’une solution « miracle ».

De plus, les lombalgies, sans être dangereuses, peuvent néanmoins avoir un grand impact sur la qualité de vie de la personne qui en souffre et son entourage. Tout particulièrement lorsque ces douleurs deviennent chroniques. Certaines personnes ont ainsi l’impression qu’elles doivent juste se contenter de « souffrir en silence », et/ou que le corps médical n’offre pas de solution efficace. Ce ressenti peut, sur du long terme, bousculer l’humeur, donc l’état psychologique de la personne qui souffre. Or, nous n’insisterons jamais assez : pour éviter que la douleur ne devienne chronique, il faut que la personne elle-même applique, de façon quotidienne, presque chroniquement, ce que les intervenants indiquent et ce, même si la médication apparaît banal. Autrement, les lombalgies peuvent devenir un réel poids dans le quotidien.

Jeune homme en pyjama souffrant de maux de tête le matin
Jeune femme anxieuse se bouchant les oreilles avec les mains, assise sur une chaise

Un poids au quotidien ?

La notion d’impuissance, souvent ressentie lorsque la lombalgie devient chronique, peut amener à exprimer un vécu de trop plein : « j’en ai plein le dos,… », « C’est toujours moi qui- porte tout », « cela devient trop lourd à porter pour mes épaules ».

Lorsque les lombalgies deviennent chroniques et que des ressentis de ce type sont exprimés, la psychologie peut également aider à soulager la douleur. Le corps exprime souvent des choses que la personne
n’arrive pas à mettre en mot. Dans ce cas de figure, les douleurs comme des lombalgies chroniques seraient une sorte de signal d’alarme pour faire comprendre que certaines choses, devenues trop lourdes, doivent changer ou stopper.

Aborder ses douleurs chroniques avec la psychologue peut aider à faire le point sur des situations spécifiques. Par ailleurs, la psychologue peut aider à mettre en place des stratégies, une façon de s’organiser pour se dégager du temps pour soi dans le but de bien prendre soin de soi.

Il ne faut donc jamais hésiter à consulter la psychologue pour faire le point sur un sujet tel que celui de là.

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