Le bien-être

Le bien-être

Le bien-être

silhouette, woman, sunset

Le bien-être : qu’est-ce que c’est d’un point de vue médical ?

Pour commencer, voici un rappel de la définition de la santé par l’OMS. Nous voyons déjà qu’il existe plusieurs formes de bien-être.
A cette définition, nous pourrions même ajouter différentes sous parties telles que :

  • Bien-être émotionnel
  • Bien-être spirituel
  • Bien-être intellectuel
  • Bien-être environnemental
  • Bien-être financier

Tous ces différents aspects qui façonnent notre vie, façonnent aussi notre bien-être !

Mais attention, pas de pression, il n’y a pas qu’une seule façon de se sentir « bien » ! Chaque individu doit trouver son positionnement face à ces « cercles de bien-être ».

Certains s’épanouiront plus par l’élévation spirituelle, d’autres en pratiquant 4h de sport par jour, d’autres en vivant en pleine nature…. Il n’y a pas de recette parfaite et chacun doit trouver ce qui lui permet de se sentir au mieux en bonne santé !

Bien sûr, la recherche du bien-être et de l’épanouissement ne fait pas tout pour être en « bonne santé » ! Certains diront que cela n’empêche pas de « tomber malade ». Non, effectivement mais cela y contribue grandement !

En effet, face au bien-être nous pourrions nommer notre grand ennemi à tous, le stress ! Que ce soit un stress physique ou un stress mental, les effets sur le corps finiront par être les mêmes !

hands, praying, worship

Comme nous le voyons très bien sur ce dessin, nous finissons par développer des symptômes physiques qui impactent notre santé !

Cela peut avoir des répercussions aigues que nous allons vite corriger mais si le stress est chronique, les répercussions physiques peuvent devenir de vrais problèmes de santé tels que l’hypertension artérielle, des ulcères gastriques, des insomnies, des cervico-brachialgies, des céphalées chroniques, des viroses répétitives, voire des troubles de la mémoire, de la concentration…

Bref, tout votre système organique y passe et chacun va exprimer ses symptômes différemment !

Pour une explication plus physiologique, voilà ce qui se passe dans votre corps :

Dès que le corps est confronté à une situation stressante, l’organisme réagit en produisant des catécholamines (hormones produites par les glandes surrénales qui se trouvent au-dessus des reins)

Peu de temps après la première phase, de nouvelles hormones, les glucocorticoïdes, sont sécrétées. Ces hormones augmentent le taux de sucre dans le sang pour apporter l’énergie nécessaire aux muscles, au cœur et au cerveau et y maintenir un niveau constant de glucose.

La production de ces hormones va avoir un impact direct sur les différents organes du corps qui vont modifier leur fonctionnement.

Cette modification de fonctionnement va engendrer des symptômes qui deviendront négatifs pour la santé physique.

Man Working Using A Laptop

Le bien-être…

Une notion bien vaste d’un point de vue psychologique

On entend aujourd’hui beaucoup parler de « bien-être ». Ce terme ne signifiera pas la même chose dans le contexte d’un cabinet médical, où il sera étroitement associé
à la notion de santé, que lorsqu’il est utilisé sur le lieu de votre travail par exemple, où il fera d’avantage référence à la « loi bien-être » de 1996 relative au bien-être des travailleurs lors de l’exécution de leur travail Il résonnera encore différemment si vous entendez « espace bien-être » sur votre lieu de vacances.

Le bien-être est probablement aussi une notion qui a évolué au fil du temps, du moins en ce qui concerne l’importance qu’on lui accorde. Aujourd’hui certains diront que nos sociétés vouent un véritable culte au bien-être alors que ce n’était peut-être pas le cas des générations précédentes.

Dans certains cas, le bien-être devient même un outil de management et peut constituer parfois une pression à partir du moment où il devient une injonction : « il faut être heureux, il faut se sentir bien » et cette pression est souvent exercée sur l’individu alors que le bien-être a certainement avoir également avec l’environnement dans lequel l’individu évolue.

D’un point de vue psychologique, ce terme recouvre un champ tellement étendu qu’il est bien difficile de le circonscrire. Bien que certains psychologues se soient lancés à la recherche de besoins communs à tous les êtres humains et se soient mis à la classifier par ordre d’importance (Maslow en 1943 par exemple), je constate dans la pratique que la forme d’expression de ces besoins sera fort différente d’un individu à l’autre.

stress, relaxation, relax

Au-delà de ces catégories générales, je dirais donc que le bien-être est une notion singulière avant tout, que nous n’avons pas tous les mêmes besoins ou les mêmes priorités pour nous sentir bien. Nous n’avons pas tous la même représentation de ce que serait notre bien-être. A chacun donc de chercher ce qui l’apaise, ce qui le ressource, ce qui lui fait du bien, ce qui compte le plus, quel est l’équilibre souhaité.

A titre d’exemple/de pistes, voici quelques formulations qui émergent au cours des consultations :

certains trouvent leur bien-être dans :

 

  • le fait de se sentir en bonne santé, de s’alimenter sainement, d’entretenir son corps, de dormir suffisamment
  • le fait de se sentir en sécurité financière, ou physique, à l’abri de tout danger d’agression physique, psychologique
  • Le fait d’aimer et/ou se sentir aimé, et/ou de se sentir entouré par plusieurs personnes de confiance.
  • le fait de comprendre le monde qui nous entoure (actualité). Certains voudront même parfois s’impliquer de façon citoyenne
  • le fait d’être occupé, cérébralement ou manuellement, de ne pas s’ennuyer ou d’être en mouvement, de circuler.
  • le fait d’avoir suffisamment de temps pour soi
  • le fait d’avoir un espace de créativité (production artistique, écriture)
  • le fait de se sentir à sa place dans le monde
  • le fait d’apprendre, d’étudier
  • le fait de se sentir utile
  • le fait d’être entendu, reconnu, de pouvoir exprimer ses émotions
  • le fait de pouvoir être et faire les choses en accord avec ses valeurs et/ou sa religion, de se sentir en accord avec soi-même.
  • Le fait de vivre dans un environnement agréable (par exemple beau, apaisant, au sein de la nature, au calme, etc.)
  • le fait de s’accepter soi tel que l’on est et/ou de se sentir accepté tel que l’on est
  • le fait d’avoir accès à la culture (livre, théâtre, cinéma)
  • le fait de développer sa spiritualité
  • … (Et pour vous ? Ce serait quoi?)
A Woman Doing Stretching
A Woman Working on a Laptop while Sitting on a Chair

Comment trouver du temps pour soi : 

Vous êtes nombreux.ses à déplorer le manque de temps pour vous, à avoir l’impression de courir comme des poules sans tête, à vous sentir étouffé.e.s sous le poids des charges familiales ou des contraintes ménagères, jusqu’à sentir que votre santé en paie le prix. Les rythmes de la société actuelle, les moyens technologiques modernes nous incitent à vivre vite, nous privant parfois de temps pour nous arrêter. Si nous sommes tellement en recherche de temps pour soi aujourd’hui, c’est probablement parce que c’est ce qui nous manque le plus dans la société contemporaine

Heureusement, on trouve sur internet quelques conseils et astuces pour en retrouver :

  • Osez dire non, mettez vos limites fermement et sans culpabiliser. Oser exprimer le fait que vous êtes fatigué.e.s. Les gens qui tiennent à vous comprendront.
  • Faites des listes de choses à faire et classer les par priorité.
  • Si le budget le permet, déchargez-vous de certaines charges les plus lourdes en faisant appel à des aides extérieures (par exemple aide ménagère pour les taches ménagères, administration de bien si vous gérer les factures/biens de quelqu’un qui ne sait pas le faire,
  • Revoyez votre niveau d’exigence et apprenez à lâcher prise. La perfection n’est peut-être pas indispensable
  • Voyez comment redistribuer l’ensemble des tâches, comment responsabiliser l’ensemble de la famille. A ce sujet, il existe des applications à télécharger sur téléphone mobile pour vous aider telles que « Maidee » et « Prixee ». Ces applis listent l’ensemble des taches précisément et transforment la répartition des tâches quotidiennes en jeu permettant d’obtenir des points.
  • Transformez les tâches ménagères en aventures ludiques marche souvent très bien avec les enfants.
  • Prévoyez des moments de pause obligatoires ou vous serez indisponible pour les autres, si possible de façon régulière afin que votre entourage puisse l’anticiper et s’organiser en fonction. Passez ce temps à faire des choses qui vous font plaisir.
  • Appréciez petit à petit de passer certains moments seul.e.s et vous donner le droit de vous arrêter sont aussi nécessaires pour ne pas vous noyer volontairement dans un amas de travail.
  • Coupez-vous à certains moments de vos appareils électroniques et réseaux sociaux.
  • Trouver des relais extérieurs à la famille, auprès de vos connaissances, ou des services bénévoles, ou d’aide aux parents solos, etc.
Man in Black Leather Jacket Lying on a Bed

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Woman With Hands on her Face in front of a Laptop

• Tu en as assez d’être toujours fatigué(e) ?

• Tu as de la difficulté à rester éveillé(e) en classe ?

• Tu trouves difficile de sortir du lit pour te rendre à l’école le matin ?

• Tu as absolument besoin d’une sieste dès que tu reviens de l’école ?

Sais-tu pourquoi l’homme a besoin de dormir ?

Le sommeil chez les adolescents, au même titre que l’alimentation et l’activité physique, est un élément clef pour leur bonne santé et développement. Et pourtant à l’adolescence, le sommeil est malmené, négligé. Le sommeil aide à nourrir le cerveau et l’organisme. Les adolescents ont besoin de plus de sommeil parce que leur corps et leur esprit traversent une période de croissance rapide.

Les recherches scientifiques démontrent que de nombreux adolescents ne dorment pas assez. Pour donner le meilleur de toi, tu as besoin de 8 à 10 heures de sommeil par jour.

Person in White Shirt With Brown Wooden Frame
man in white long sleeve shirt

Le prix à payer d’un manque de sommeil

  • Fatigue, perte d’énergie, somnolence.
  • Difficulté de concentration, de mémoire ce qui peut entraîner des difficultés à l’école.
  • Nervosité, irritabilité, changements et / ou sautes d’humeur… Et dans le temps, d’être plus sujet à se sentir déprimé.
  • Difficultés d’adaptation, réactions lentes et inadaptées… et peut t’amener à un accident grave.
  • Malaises divers : étourdissements, spasmes musculaires
  • Si le manque de sommeil est chronique, tendance au surpoids

Un adolescent dort-il différemment ?

La structure du sommeil (les différentes phases) se modifie lors du passage de l’enfance à l’adolescence. Le sommeil devient plus léger. Le sommeil lent profond qui était très important chez l’enfant, diminue en proportion et en durée. Cette diminution est liée à la puberté, époque où de nombreux changements hormonaux surviennent.

Sur le plan des rythmes biologiques, l’horloge interne de l’adolescent a tendance à se décaler avec un endormissement et un réveil plus tardif.

boy in gray hoodie lying on black leather couch

Comment savoir si je dors assez ?

Les signes suivants t’indiquent que tu as besoin de plus de sommeil :

 

  • Tu as de la difficulté à te réveiller le matin.
  • Tu éprouves de la difficulté à te concentrer pendant la journée.
  • Tu as des sautes d’humeur ou tu te sens même
black ring bell alarm clock
person holding game controller in-front of television

Pourquoi est-il si difficile de dormir assez ?

De nombreuses raisons expliquent cette difficulté. Tu peux en contrôler certaines, et d’autres non. Tu mènes probablement une vie très chargée, mais tu as tout de même besoin de périodes pour te détendre, relaxer et passer du temps avec tes amis. De nombreux adolescents recherchent également l’isolement paisible des fins de soirées, quand les parents sont couchés.

Voici quelques suggestions :

  • Adopte une routine relaxante avant de te coucher. Essaie de te coucher à peu près à la même heure chaque soir. Garde ta chambre fraîche, sombre et calme, mais ouvre les rideaux ou allume la lumière dès que tu te lèves le matin.
  • Endors-toi toujours au lit. Utilise ton lit seulement pour dormir. Évite de faire tes devoirs, d’utiliser ta tablette, ton téléphone intelligent ou jouer des jeux vidéo dans ton lit. Essaie d’être au lit, les lumières éteintes, au moins 8 heures tous les soirs.
  • Les siestes pendant la journée peuvent t’empêcher de t’endormir le soir. Si tu veux faire la sieste, ne dors pas longtemps (moins de 30 minutes). Ne fais jamais la sieste après le souper.
  • Fais une activité physique tous les jours, mais évite l’exercice trop intense en soirée.
  • Évite la caféine (café, sodas, boissons énergisantes et sucrées), surtout après 17h. La nicotine (cigarette…) a elle aussi un pouvoir excitant !
  • Limite le temps que tu passes devant un écran avant de te coucher. Si tu t’exposes à la lumière des écrans (portable / télévision / ordinateur) avant le coucher, tu risques d’avoir plus de difficulté à t’endormir.
  • La fin de semaine, quelle que soit l’heure à laquelle tu te couches, essaie de ne pas te lever plus de 2 à 4 heures après ton heure habituelle. C’est particulièrement important si tu éprouves de la difficulté à t’endormir le dimanche soir.
  •  Assure-toi de ne pas essayer d’en faire trop. As-tu assez de temps pour t’amuser et pour avoir suffisamment de sommeil ? Si tu as de la difficulté à dormir parce que tu as trop de choses en tête, essaie de tenir un journal ou de dresser des listes de choses à faire. Si tu écris avant de te coucher, tu te sentiras peut-être moins inquiet(ète) ou stressé(e).
boy reading Tom's book on bed

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L’absentéisme scolaire chez les adolescents est en augmentation d’après les statistiques 2022. Il serait tentant de penser que tout vient d’un « relâchement » de la part des adolescents mais cela ne représente pas toutes les causes d’absentéisme et les raisons médicales sont aussi nombreuses et doivent être connues afin d’être attentif et de leur venir en aide à temps.

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En effet, les certificats demandés aux médecins de famille se multiplient, parfois d’1 jour ou 2 parfois directement pour 1 semaine. Nous nous devons d’être vigilant et de ne pas céder trop rapidement à ces demandes, surtout si l’adolescent ne justifie pas sa demande ou ne « semble » pas malade mais nous devons aussi creuser les raisons de ces demandes.

En effet de multiples raisons, pour lesquelles le médecin généraliste peut jouer un rôle, peuvent se cacher derrière ces demandes :

− Difficultés scolaires pouvant découler d’une pathologie ou d’un trouble cognitif
− Harcèlement scolaire
− Conflits familiaux
− Addiction
− Dépression

Difficultés scolaires

Les difficultés scolaires représentent toutes les formes de difficultés que l’enfant/adolescent peut rencontrer lors de son parcours. Un enfant dont les résultats chutent peut présenter un trouble de l’apprentissage et ne pas oser l’exprimer.

Voici une liste de troubles existant :

Troubles de la concentration : ce trouble n’est pas une maladie mais un syndrome composé de 3 symptômes qui sont le déficit de l’attention, l’hyperactivité motrice, l’impulsivité.

Dyslexie : c’est un trouble neurologique. Un enfant qui souffre de dyslexie a ainsi de la difficulté à reconnaître les mots écrits.

• Dysorthographie : trouble d’apprentissage persistant de l’acquisition et de la mémorisation de l’orthographe. Ce trouble ne se résume toutefois pas simplement à faire des fautes d’orthographe. Les manifestations sont habituellement plus importantes.

Dyscalculie : la dyscalculie est aux mathématiques ce que la dyslexie est à la lecture. Au lieu d’avoir de la difficulté à comprendre et à utiliser les lettres de l’alphabet, une personne dyscalculique a de la difficulté à comprendre et à utiliser les chiffres.

Dyspraxie verbale : l’enfant qui présente une dyspraxie verbale a de la difficulté à planifier et à programmer tous les mouvements que doivent faire sa langue, ses lèvres et ses cordes vocales pour émettre les sons correctement.

Upset little girl sitting near crop woman in classroom
A Sad Boy Sitting on a Floor of a Classroom

Harcèlement scolaire

Malheureusement, ce sujet est de plus en plus connu en raison de suicides d’adolescents qui en ont été victimes.

Le harcèlement scolaire est lié au processus d’intimidation. L’intimidation c’est lorsqu’une personne ou, un groupe de personnes, essaie d’en dominer une autre de façon répétée par des moqueries, des gestes violents ou du rejet. L’action est en générale effectuée de façon délibérée dans le but de nuire ou de faire du mal à l’autre.

L’intimidation peut être :

• physique ou matérielle : frapper quelqu’un, le faire tomber, le pousser, lui tirer les cheveux, briser ou prendre ses objets personnels ou lui faire des attouchements non désirés. C’est la forme d’intimidation la plus facile à observer.

• verbale : insulter quelqu’un, le menacer, lui faire des remarques désagréables ou l’humilier.

• sociale : alimenter de fausses rumeurs sur quelqu’un, attaquer sa réputation, l’exclure d’un groupe. Au primaire, cela peut souvent se manifester par le fait qu’un enfant demande aux autres de ne plus jouer avec la victime, par exemple.

Utiliser le cyberespace (textos, courriels, réseaux sociaux, jeux en ligne, etc.) pour envoyer des messages d’insultes ou des menaces, pour exclure un enfant d’un groupe ou pour le ridiculiser en publiant une photo sans son consentement : c’est ce qu’on appelle la cyberintimidation ou le cyberharcèlement.

Ce type d’harcèlement se distingue par son caractère souvent anonyme. Cela peut mener à des gestes plus impulsifs et atteindre un public plus vaste, par exemple lorsque les messages d’intimidation sont partagés sur les réseaux sociaux. La situation d’intimidation peut alors devenir hors de contrôle pour la victime. La cyberintimidation est présente surtout à l’adolescence. Elle peut toutefois toucher les enfants du primaire, surtout s’ils passent beaucoup de temps en ligne.

Conflits familiaux

Parfois le phénomène de violence verbale, physique n’a pas lieu à l’école mais se passe au sein même des familles. Les enfants sont dans ce cas très démunis pour agir. Toute personne est à même d’aider un jeune en situation de violence intrafamiliale, déjà, en étant à l’écoute. Il faut prendre en compte que l’enfant ou l’adolescent n’est pas toujours la victime directe de cette violence mais en est le témoin. Tout signe douteux : décrochage à l’école, comportement changeant, blessures physiques répétées doit être l’occasion d’ouvrir des portes, sans insister mais pour montrer que le sujet peut être abordé.

Les mineurs doivent avoir conscience que les médecins sont tenus au secret médical, même avant leurs 18 ans. Cela leur permet d’avoir un lieu qui peut accueillir leurs témoignages, leurs questions, leurs demandes en toute sécurité.

child, disobedience, father
Photo of People Engaged on their Phones

Addiction

Il existe différentes formes d’addiction. Les plus courantes chez les jeunes étant l’addiction aux écrans ainsi qu’à l’alcool, au tabac et certaines drogues illicites. L’addiction est un véritable risque chez les adolescents, d’autant plus que, de nos jours, ils consomment de plus en plus jeunes (dès l’âge de onze ans) et que le risque de dépendance est étroitement lié à la précocité de la consommation. L’addiction chez l’adolescent peut être expliquée par deux éléments majeurs : d’une part, la recherche de sensations et d’autre part le besoin de remédier aux pensées angoissantes et dépressives.

Chaque addiction présente son type de « consommation ». Ce qui est certains, c’est que les addictions ont des répercussions importantes sur la santé qui finiront par engendrer un impact sur le suivi scolaire.

Par exemple, l’addiction aux écrans entraînent chez beaucoup de jeunes une carence en sommeil car ceux-ci se couchent plus tard. Cette « dette de sommeil » finit par avoir un impact sur leurs capacités de concentration, leurs mémoires, leurs connexions neuronales qui sont en plein développement, etc…
L’addiction au cannabis, elle, a des répercussions cérébrales importantes et contrairement à ce que les jeunes pensent, elle ne facilite pas l’endormissement sur le long terme.

Dépression

On estime que près de 8 % des adolescents entre 12 et 18 ans souffriraient d’une dépression. Or à cet âge, la dépression passe souvent inaperçue : l’adolescent a des difficultés à exprimer ses ressentis, manifeste sa souffrance différemment des adultes et sa dépression peut être confondue avec les sentiments de déprime, courants à l’adolescence.

L’une des premières étapes du repérage de la dépression est de la dissocier de la déprime, vécue par une majorité de jeunes durant l’adolescence, période de transition marquée par de multiples transformations.

La déprime est un état normal et transitoire durant lequel l’adolescent présente une série de symptômes à tonalité dépressive (comme la morosité ou l’instabilité émotionnelle). Cet état ne présente pas une intensité cliniquement significative et ne retentit pas significativement sur le fonctionnement quotidien, relationnel ou scolaire de l’adolescent. Elle doit toutefois être surveillée car elle constitue un facteur de risque vers une véritable dépression.

La dépression (ou épisode dépressif caractérisé) se caractérise quant à elle par des symptômes dépressifs (troubles de l’humeur, du cours de la pensée, troubles physiques et instinctuels, cognitions négatives et idéations suicidaires) s’inscrivant dans la durée et entraînant une souffrance cliniquement significative et un retentissement sur le quotidien de l’adolescent.

Depressed Boy Leaning on a Bookshelf
alarm clock, bed, sleep

Qu’est-ce qu’on ressent dans ces cas-là ? Quelques exemples :

− Une grande difficulté à se lever le matin

− Ne plus comprendre l’intérêt d’aller à l’école, se sentir ultra démotivé.e, ne pas voir où ces études vont te mener

− Une certaine crainte ou anxiété à aller aux cours, à rencontrer des gens (professeurs et/ou élèves). Ou se sentir incapable de sortir de chez soi.

− Parfois ressentir des maux de ventre, envie de vomir, ou autres douleurs dans le corps.

− Ne pas se sentir à la hauteur, se sentir nul.le, douter de ses capacités à réussir, se sentir différent.e des autres élèves.

− Avoir l’impression que suivre les cours est épuisant, qu’il y a trop d’informations, que ton esprit a besoin de s’évader.

− Avoir l’impression que c’est impossible de se concentrer, que tu as besoin de bouger, ou que tu e submergé.e par des émotions en plein cours.

− Parfois tu ne sais même pas vraiment ce que tu ressens mais tu ne veux juste pas y aller.

etc..

Pourquoi ca m’arrive maintenant ?

Le décrochage scolaire n’est pas une maladie, c’est plutôt un signal que quelque chose ne va pas dans ta vie à ce moment-là.

− Est-ce que tu es dans la bonne école ?

− Est-ce que ton orientation te plaît ?

− Est-ce que tu disposes d’un endroit calme où tu peux faire tes devoirs ?

− Est-ce que tes parents accordent de l’importance à tes études ?

− Est-ce que tu te fais du souci pour quelque chose, ou pour quelqu’un d’autre dans ton entourage ? Est-ce que tu dois t’occuper de quelqu’un d’autre ?

− Est-ce que tu ressens de la peur ou que tu es en danger dans certaines situations ? (A l’école ou à la maison ou sur le chemin de l’école) Est-ce qu’on t’a déjà agressé.e verbalement, physiquement, ou racketté.e?

− Est-ce que que tu t’es senti.e discriminé.e ou humilié.e ? Est-ce que tu subis du harcèlement ? A propos de ton identité, tes origines, ton orientation sexuelle, ton poids ou ton apparence physique, une maladie, etc ?

− Est-ce que tu consommes du cannabis ? Ou d’autres substances ?

− Est-ce d’autres personnes t’encouragent à ne pas aller à l’école ? A faire quelque chose de plus important à tes yeux/à leurs yeux que d’aller à l’école ?

− Est-ce que tu es amoureux.se ?

− Est-ce que tu t’es fâché.e avec un prof/un éducateur ou la direction ?

Voilà donc plein de questions qui montrent que bien souvent le décrochage se produit dans une situation plus large dont il faut tenir compte si l’on veut trouver les bonnes réponses à tes absences.

Si tu veux en parler avec nous ou avec un service spécialisé c’est possible.

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Apprendre à gérer son stress

Apprendre à gérer son stress

Apprendre à gérer son stress

« Vous ne pouvez pas empêcher les oiseaux de chagrin de survoler vos têtes, mais vous pouvez les empêcher d’y construire leur nid. » Proverbe chinois

Woman With Hands on her Face in front of a Laptop

Apprendre à gérer son stress :

Pour parvenir à gérer son stress, il faut tout d’abord le reconnaitre, et ensuite analyser à quel endroit il se joue ou quel pôle il vient activer. Cela peut paraître étrange, mais le ressenti de stress n’est pas toujours très clair et les symptômes qu’il provoque sont parfois confondu avec une pathologie plus ou moins grave. Il arrive en effet qu’il se manifeste sournoisement par des symptômes physiques : une sensation d’oppression, des battements de cœur accéléré, des maux de tête, des mains moites, des modifications de transit
intestinal, ou encore un mal être généralisé, des compulsions alimentaires, une fatigue
intense, …

Une fois que l’état de stress a été identifié, le réflexe à avoir est de se rappeler une petite phrase mnémotechnique:

« Mon stress fait son CINÉ » et d’interroger ensuite « Que vient-il jouer chez moi ? »

Il s’agit ensuite de passer en revue les quatre caractéristiques :

Contrôle, Imprévisibilité :

Est-ce que la source de stress joue sur votre sentiment de perte de contrôle ?

Si oui, mettez en place des activités ou des pensées qui sont sous votre contrôle.

La crise sanitaire active fortement ce ressenti de perte de contrôle, notamment par l’instabilité ambiante, l’impossibilité de se projeter dans l’avenir, … Lorsque ce ressenti devient trop anxiogène, dirigez-vous vers des situations où vous retrouvez votre sentiment de contrôler les choses. Organisez, structurez vos journées.

Donnez-vous des repères dans le temps. Établissez une structure d’horaire et un programme d’activité que vous pourrez d’office réaliser. Ritualisez les choses. Cela peut donner les actions suivantes : décider d’horaires de repas, de faire systématiquement une pause à un moment bien précis de la journée pour vous centrez sur une liste de choses positives. Aussi simple qu’elle soit, la mentalisation d’une pensée positive à un impact sur votre niveau émotionnel. Et si cela vous paraît difficile, forcez-vous !

Person in White Shirt With Brown Wooden Frame
Upset young African American male freelancer clutching head with hands after failure in project while working remotely in park

Dans toutes les situations, mêmes les plus dramatiques, il est possible de trouver quelque chose qui puisse vous servir de ressource aussi simple soit-elle. Car le cerveau est fait pour aller bien et se nourrir réellement de tout ce que vous lui apportez.

Nouveauté : est-ce que la source de stress vous déstabilise par sa nouveauté ? Si oui, faites en sorte de vous approprier les choses.

La nouveauté concerne pleinement la crise actuelle. Nous faisons face à une nouvelle maladie et avec elle, son lot d’incertitudes. Mais aussi déstabilisante que soit cette nouveauté, cela force néanmoins la créativité et la recherche de solution. Cela amène également à trouver de nouveaux repères de façon à se défaire de se ressenti. Dans ce mouvement adaptatif on est forcé d’apprendre, découvrir, comprendre des choses sur soi.

Dépasser le malaise de la nouveauté amène à grandir. Se centrer sur cette dimension spécifique, découvrir ce que la nouveauté vous permet d’apprendre sur vous-même permet de se connecter à ses ressources intérieures.

Égo menacé : est-ce que la source de stress provoque un sentiment d’atteinte à votre personne ? votre identité, votre fierté ou vous donne une impression de petitesse ?

Si oui, prenez soin de vous, chouchoutez-vous !

On pourra dire que l’arrivée du covid-19 aura impacté l’Égo d’un très grand nombre d’individu. Nous avons ainsi été confrontés à nos limites. Malgré la science, la médecine, l’argent, le pouvoir, l’espèce humaine est forcée de constater qu’elle n’a pas tous les pouvoirs.

Elle peut très vite se retrouver confrontée à ses limites et se retrouver démunie. De nombreuses personnes ressentent aussi un sentiment d’impuissance face à la situation. Cela sonne comme une grande leçon d’humilité et comme une belle occasion de se remettre en question. Dans de telles circonstances il est intéressant de prendre conscience de ses compétences propres, de ce que l’on est capable de faire. N’hésitez pas à lister vos qualités et ce que vous faites de bien dans votre vie. Lorsque vous prenez conscience de cela restez autant que possible connecté à cette sensation. Au-delà de sa personne, la prise de conscience de ce que les êtres humains sont capables de faire de bien peut amener du réconfort. Cette crise aura mis en évidence de très beaux élans de solidarité par exemple.

Pour parvenir à gérer son stress il est donc essentiel de cibler, de manière très systématique, les caractéristiques impliquées, les pôles touchés. Et ensuite d’agir concrètement à ce ou ces niveaux-là. Lorsque vous faîtes cela vous activez votre « coping ».

Man Working Using A Laptop
Man in Gray Sweater Covering His Face With Face Mask

Le stress en situation de deuil :

Au-delà du stress de la vie de tous les jours, existe malheureusement celui qui survient lorsque la santé des proches ou la nôtre est menacée. La crise du Covid-19 confronte à la question de la mort.

Dans cette gestion de la pandémie un maximum aura été fait pour éviter que les personnes plus faibles ne succombent. Cette centration sur l’importance de rester en vie, quitte à paralyser l’organisation mondiale montre une évolution par rapport aux pandémies précédentes. Mais malgré de nombreux efforts collectifs, certains ont malgré tout été concernés par des pertes. Aussi douloureuse qu’elle soit, la mort fait partie du cycle de la vie. Le type de stress qui survient dans le deuil apparaît tout particulièrement au début du processus.

Généralement lorsque l’on apprend le risque de décès ou le décès en lui-même. Pour arriver à le traverser, il est essentiel d’accepter son état de détresse et d’accueillir cette difficulté. En parallèle de cela, il faut de créer des liens. L’être humain est fondamentalement social, il a un besoin vital d’être en relation avec ses semblables. La survenue d’un décès nous confronte à notre propre finitude mais aussi au fait que nous sommes en vie et à la valeur de celle-ci.

Dans une situation de détresse émotionnelle, il est donc vital de prendre soin des liens socio-affectifs car ils sont à la base de la reconstruction. C’est en respectant sa douleur, en respectant son rythme et resserrant les liens que l’on pourra traverser les épreuves les plus douloureuses et rebondir. Ce mouvement intérieur visant à se restaurer pour retrouver un appétit de vivre relève de la résilience.

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Le changement et l’adaptation

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Le changement et l’adaptation

selective focus photo of baby playing activity cube

Le changement :

Le terme « changement » fait référence au passage d’un état, d’une situation, à l’autre. Ce passage peut se produire à différents niveaux et dans plusieurs domaines. En fonction de la nature, de la durée et de l’intensité de ce passage, on pourra y voir une modification, une évolution, une révolution, ou encore une métamorphose. Humainement, le changement suscite d’office des réactions diverses et variées pouvant aller d’un extrême à l’autre. De l’espoir le plus fou à la détresse la plus intense. Lorsqu’il se produit de façon naturelle, et dans le respect des cycles de vies, le changement nous permet de grandir, de nous épanouir, de construire et d’évoluer. La mise en couple, la création d’une famille en sont de bons exemples. Dans ce cas il est connoté positivement car il est constructif et nous fait avancer dans la vie, ce qui est gratifiant. L’adaptation dans ce cas est généralement plus facile. Dans le cas contraire, lorsqu’il est synonyme de rupture et de pertes par exemple, il apparaît particulièrement déstabilisant.

L’adaptation :

Ce terme désigne l’ajustement d’un être vivant à son milieu. Sur le plan biologique, l’adaptation correspond à la mise en accord d’un organisme vivant avec les conditions qui lui sont extérieures. Les plantes des pays chauds par exemple seront moins demandeuses en eau. Sur le plan psychologique, l’adaptation consiste à modifier son comportement de façon à évoluer en harmonie avec son environnement et garantir un équilibre psychique.

Le lavage systématique des mains par exemple apporte un sentiment de protection. Ces deux définitions de l’adaptation apparaissent particulièrement familières tant elles concernent notre nouvelle réalité de ces derniers mois. Nous devons en effet nous adapter physiquement en développant une immunité et au niveau comportemental en respectant de nouvelles règles.

a small lizard is sitting on the ground
a person holding a baseball bat

Les stratégies d’adaptation ou « Coping » :

Le terme de « coping » vient de l’anglais « to cope with » signifiant « faire face à ». Le coping fait référence à l’ensemble des actions et des processus que l’on imagine (domaine de la pensée) et que l’on met en place (domaine de l’action) pour faire face à une source de stress. Cela correspond donc à toutes les stratégies d’adaptation auxquelles on a recours pour maîtriser l’impact sur le physique et le mental. On distingue deux types de coping :

Le coping centré sur le problème :

Dans ce cas on contrôle ou on modifie la source de stress en elle-même pour trouver une solution directement. Cela passe aussi par une recherche de compréhension du problème. Il s’agit d’un processus dynamique et d’affrontement des choses. Par exemple : chercher des informations, élaborer des plans, développer des nouvelles compétences, etc…

Le coping centré sur les émotions :

Dans ce cas on cherche à gérer une situation au niveau émotionnelle. Par exemple : trouver du réconfort auprès de proches, faire une activité qui détend, etc

Un coping est dit adaptatif lorsqu’il mène à la gestion du problème. Dans ce cas le coping apporte un état émotionnel positif, permettant au sujet de maîtriser ou de diminuer l’impact de l’évènement sur le physique ou le mental. La personne dans ce cas perçoit qu’elle a le pouvoir de contrôler sa vie. La recherche a démontré que les personnes ayant de nombreuses stratégies d’adaptation vivent moins d’expérience négatives ! Autrement dit, le bien être est lié à la qualité d’adaptation de l’individu. Il est donc très bénéfique de développer au mieux ces compétences adaptatives.

« Stress » et Changement :

Tout changement, quel qu’il soit, amène à un stress. Cela fonctionne de façon assez systématique : Une modification dans notre environnement, donc un changement, engendre une nécessité d’adaptation. L’énergie permettant de conscientiser cette nécessité c’est le stress.

Le stress est donc une réaction aussi normale que nécessaire à l’organisme car il fournit une sorte d’impulsion. Un peu comme un déclic nécessaire à la mise en route d’un moteur. La manifestation du stress est le résultat d’une réaction hormonale en chaîne dans laquelle interviennent cinq hormones :

L’ACTH : hormone corticotrope qui est sécrétée par une glande située à la base du cerveau nommée l’hypophyse. Son rôle est de stimuler les glandes surrénales, qui, à leur tour, libèrent le cortisol.

Le cortisol : dont le but est de fournir au cerveau un apport énergétique suffisant pour disposer de l’énergie nécessaire pour faire face au stress. Il permet notamment la régulation de la tension artérielle, des fonctions cardiovasculaire et immunitaire. Le lien avec le système immunitaire mérite notre attention en cette période de lutte contre un nouveau virus. Nous en parlerons plus loin.

L’adrénaline prépare l’organisme à faire face au stress : le rythme cardiaque et la respiration s’accélèrent, la pression artérielle augmente.

L’ocytocine qui influence notre comportement en société. Surnommée hormone d’attachement, elle est particulièrement impliquée dans la relation mère-enfant. Nous ne la produisons aussi pas le toucher ! Or, la distanciation sociale force à éviter le toucher

La vasopressine appelée hormone antidiurétique permet de réguler les fonctions urinaires et la pression sanguine. Elle intervient dans la gestion de l’anxiété.

Le vécu du stress peut avoir des valeurs positives ou négatives. On lui attribuera une valeur positive lorsqu’il donnera l’énergie nécessaire pour mener à bien des objectifs et projets exaltants. Il amènera dans ce cas des ressentis de légèreté. Dans d’autres circonstances, quand des changements s’imposent sans laisser de choix, le stress aura une valeur négative. Il apparaitra comme fortement déstabilisant et amènera des ressentis de lourdeur. Au-delà de ces concepts, nous pouvons distinguer deux types de stress : le stress relatif et le stress absolu.

woman biting pencil while sitting on chair in front of computer during daytime
Woman Sitting in Front of the Laptop Computer in Shallow Photo

Le « stress absolu » :

Il se produit lorsque l’on fait face à une situation menaçante pour notre survie. Lors d’un stress absolu, les hormones de stress produites ont un impact sur notre cerveau et elles ont le pouvoir de modifier notre façon de percevoir les choses ! Cela nous permet d’être plus en alerte et d’avoir nos sens plus aiguisés. Ceci s’explique par la nécessité archaïque d’activer un instinct de survie. Comme avoir la capacité de détecter la menace et fuir face au danger par exemple.

Notre perception modifiée en cas de stress absolu n’est donc pas forcément des plus fiables, rationnellement parlant, et peut favoriser une perte d’esprit critique. Ce phénomène mérite notre vigilance en cette période de crise sanitaire. Car dans ce contexte de stress absolu le niveau de stress est entretenu par un flot médiatique anxiogène et envahissant, dont il n’est pas toujours évident de démêler le vrai du faux. Nous nous retrouvons aussi dans une sorte de paradoxe. L’information est utile et parfois nécessaire pour adapter notre comportement à la nouvelle situation. La connaissance peut nous donner un sentiment de contrôle sur la situation et même nous sauver.

Mais lorsqu’elle est omniprésente et unilatérale, comme c’est le cas ces derniers mois, elle devient source de stress. Autrement dit, ce qui est censé nous sortir de l’eau est aussi ce qui a tendance à nous y faire replonger !

Au-delà de ce paradoxe, nous pouvons évoquer la notion de temporalité. Le stress absolu est censé se vivre de manière temporaire. Cette crise sanitaire quant à elle persiste et nous ignorons le temps que cela prendra encore. Ce qui nous amène à vivre un stress absolu de façon chronique.

Or, le stress vécu de manière chronique devient toxique pour le corps et l’esprit. Il est donc essentiel, voire vital, de disposer de ressources qui nous permettent de dompter ce type de stress.

Le « stress relatif » :

Plus modéré, il survient lorsque l’on fait face à des contrariétés de la vie de tous les jours. Des situations qui nous confrontent aux quatre caractéristiques suivantes :

  • Contrôle faible
  • Imprévisibilité
  • Nouveauté
  • Égo menacé

Imaginons un exemple tout simple : la nécessité de travailler avec un nouveau programme informatique. Cette situation peut apparaître stressante en donnant l’impression que l’on ne gère pas le nouveau programme (contrôle faible), que l’on ne s’attendait pas à cette nécessité (imprévisibilité), que l’on doive s’adapter à quelque chose que l’on ne connaît pas (nouveauté) et que l’on risque de passer pour quelqu’un qui n’est pas très doué (égo menacé).

Cette situation paraît simple et banale. Pourtant, sur le plan physiologique, chaque fois que nous sommes confrontés à une de ces quatre situations, nous produisons une réponse similaire à celle du stress absolu !

Autrement dit, chacun de ces quatre points amène la réaction hormonale décrite plus haut. Nous reviendrons sur ces questions dans le volet :

Apprendre à gérer son stress.

Man in Black Shirt and Gray Denim Pants Sitting on Gray Padded Bench
Photo Of Man Touching His Head

Stress et qualité du système immunitaire :

La recherche médicale a mis en évidence l’impact du stress sur l’efficacité de l’immunité. Le stress active une structure cérébrale, l’hypothalamus, qui ensuite produit les hormones de stress. Ces hormones, dites neurohormones, activent les réponses de l’organisme décrites. Pour cela elles doivent transmettre des informations à un certain nombre de cellules, et notamment aux cellules immunitaires. En transmettant les informations, pour activer leur action spécifique, les hormones agissent sur les cellules cibles, grâce à un système de « clé ».

Le mécanisme est le suivant : chaque cellule dispose d’une membrane (enveloppe) sur laquelle figurent des récepteurs. Ceux-ci sont comparables à des « serrures », dans laquelle peuvent rentrer des « clés » correspondant à l’information en provenance de l’hormone.

Lorsque le stress devient chronique, c’est un peu comme si plein de clés venaient abimer la serrure. Et les cellules immunitaires se retrouvent épuisées. Par conséquent, elles ne jouent plus correctement leur rôle de défense de l’organisme.

Actuellement nous sommes dans une situation où l’on subit un stress absolu, de façon chronique, et ce, à une période où notre système immunitaire devrait être justement plus efficace !

Cet état de stress absolu est entretenu par les médias anxiogènes. Et entre les réseaux sociaux et les journaux  télévisés, il est facile de se retrouver exposé en boucle à des stimulations négatives. Ce qui renforce l’état de  stress chronique. Lorsque l’on sait l’impact de l’émotionnel sur le physique, il est urgent d’agir.

La bonne nouvelle c’est que nous avons la possibilité d’influencer notre esprit et donc d’agir sur notre bien-être mental. Car aussi complexe que soit le cerveau, il croit ce qu’on lui dit ! Dans cette idée, des expériences menées en psychologie ont pu démontrer que se forcer à sourire amène à une sensation de bien-être. Ce qui s’explique par le fait que la musculature faciale sollicitée dans le sourire agit ensuite sur une structure du cerveau, l’amygdale. Elle correspond au centre émotionnel du cerveau. Ce qui va libérer des neurotransmetteurs  des substances chimiques du cerveau- qui jouent un rôle essentiel dans le ressenti de bienêtre. Ce mécanisme peut s’utiliser au profit de la santé mentale.

Après des mois d’inquiétude et de stress, nous vous proposons donc des pistes pour agir efficacement sur votre niveau de bien-être. Il s’agit de provoquer un cercle vertueux. Cela consiste à reprogrammer positivement votre cerveau. Et lorsque l’on s’applique, oui, ça marche !

Man Standing in Front of Window
Woman In Collared Shirt

En vous dirigeant consciemment vers des choses qui vous font du bien et qui vous apporte du plaisir, de la joie, vous cultivez les émotions positives et vous favorisez la production de plusieurs neurotransmetteurs essentiels à votre équilibre émotionnel. Il en existe de nombreux, mais nous allons nous centrer sur quatre d’entre eux :

  • La dopamine : fortement liée au plaisir elle permet de ressentir des sentiments de satisfaction, d’appétit de vivre et de motivation.
  • La sérotonine : impliquée dans l’optimisme, la joie de vivre et la régulation du sommeil. Elle a un effet antidépresseur.
  • L’acétylcholine : associée à la créativité, l’intuition et le goût de l’aventure.
  • Le GABA (acide gamma-aminobutirique) favorisant la prise de recul et la bienveillance

Les chercheurs en neurosciences se sont penchés sur les conditions à réunir pour que notre cerveau produise ces neuromédiateurs. Il en ressort deux constats :

  • L’activité sportive favorise la production de la dopamine (sensations de plaisir et de satisfaction) et la sérotonine qui régule l’humeur et les émotions
  • Lors d’une tâche, la concentration, donc le fait d’être pleinement attentif à ce que l’on fait favorise aussi la production de ces neurotransmetteurs.

Il ne tient donc qu’à vous d’instaurer un cercle vertueux pour faire de ces substances neurochimiques des alliés de votre équilibre émotionnel. Il s’agit d’une adaptation nécessaire pour réguler la chimie de notre cerveau particulièrement bouleversée ces derniers mois.

Dans la suite de cette newsletter, nous allons vous transmettre des outils pratiques et concrets pour y parvenir.

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Être accompagné pour arrêter les addictions

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Être accompagné pour arrêter les addictions

drugs, stop, drug

Il y a plusieurs obstacles à l’arrêt de la consommation.

Le premier est sans doute le fait que beaucoup de personnes dépendantes ne s’en rendent pas vraiment compte. C’est déjà une première épreuve que d’accepter cette réalité. C’est encore plus difficile à accepter quand la personne qui souffre a elle même souffert d’un parent alcoolique/ consommateur.

Ensuite les personnes qui souffrent de dépendance sont malheureusement mal comprises et mal perçues par la société, ce qui est dommage car c’est certainement un des freins pour qu’elles cherchent et trouvent de l’aide. Ce n’est pas si simple d’oser demander de l’aide. L’aspect illégal de nombreux produits entraîne un arsenal de mesures répressives, probablement nécessaires mais qui renforcent la stigmatisation des consommateurs.

Enfin, il y a l’obstacle du corps qui réclame dans un certain nombre de cas les substances lors des tentatives de sevrages (voir partie médicale de cette newsletter). Selon l’addiction, il sera parfois utile de prescrire un traitement de substitution pour atténuer les effets du manque. Pour d’autres produits, il est parfois même tout simplement impossible d’arrêter de consommer sans être hospitalisé. Vous l’aurez compris, dans de nombreux cas il ne s’agit donc pas d’une simple question de volonté.

C’est pourquoi, le 4ème obstacle auquel je pense est la culpabilisation des personnes dépendantes. Souvent, j’entends dans mes consultations que la culpabilisation a tendance à aggraver la situation de la personne car cela renforce son envie de consommer, probablement pour éviter de ressentir cette culpabilité. Les personnes perfectionnistes sont d’ailleurs particulièrement sujettes à l’alcoolisme. En diminuant les paroles culpabilisantes et en privilégiant plutôt l’orientation/l’accompagnement vers des services d’aide spécialisés, nous pouvons déjà tous agir contre cet obstacle.

Upset Woman Looking in Mirror
A Man Standing on a Bedroom Doorway Looking at a Girl Sitting on Bed

Par ailleurs, on sous-estime fréquemment la souffrance des proches des personnes dépendantes (partenaire, famille, enfants, etc). Ils/Elles sont parfois entraîné.e.s dans une dynamique relationnelle compliquée et se retrouvent parfois sans le vouloir à renforcer l’addiction de la personne dépendante. On parle d’ailleurs souvent de personne co-dépendante. (Par exemple, quand on donne de l’argent à la personne qui consomme, ou qu’on achète le produit à la place de la personne dépendante, etc.)

L’aide psychologique/matérielle/sociale/juridique

Etant donné que l’addiction peut prendre une grande place jusqu’à toucher tous les aspects de la vie, il sera parfois souhaitable de mettre en place plusieurs types d’aide : médicale, psychologique, sociale, juridique, matérielle.

Une fois les obstacles dépassés, l’aide ou les aides trouvée.s, la personne en souffrance pourra commencer un travail de compréhension de soi. Car c’est aussi ce que la consommation empêche bien souvent. D’avoir accès à soi et à ses propres émotions. On peut apprendre à s’écouter.

− Pourquoi je consomme tel produit ? Quel est l’effet recherché/ constaté ? (effet du produit sur moi, mes sensations et effet sur les proches)
− A quoi/à qui est-ce que ce produit me fait penser ?
− A quel moment j’ai commencé ? Dans quel contexte ? Y avait-il des raisons qui m’y ont poussé.e ?
− De quoi le produit me protège-t-il ? Quelle serait la fonction de la consommation de tel produit? Quel est l’effet/sensation recherché?
− Me permet-il de m’échapper d’une situation insupportable, dont je ne vois pas l’issue ?
− Ai-je vécu des traumatismes ? Des deuils ?

Etc.

Crop woman tapping shoulder and comforting upset female friend while sitting at home together
Women Performing Yoga on Green Grass Near Trees

Petit à petit, en fonction du rôle joué par la substance consommée, il ser possible au cours d’une relation psychothérapeutique de réfléchir à d’autres solutions pour éviter de devoir recourir à un produit.

Par exemple :

− Pour les personnes qui n’aiment pas l’ennui, on pourra chercher d’autres occupations,

− Pour les personnes qui craignent les angoisses ou les débordements émotionnels, on pourra chercher d’autres manières de s’apaiser, ou de s’entourer de personnes de confiance,

− pour les personnes qui se sentent déprimées, on pourra chercher ce qui compte pour la personne, ce qui fait plaisir, et parler de ce qui déprime tant, et dans certains cas proposer des médicaments qui n’ont pas d’effets addictifs,

− pour les personnes qui cherchent à s’extraire ou s’anesthésier par rapport à une situation de vie insupportable, il s’agira de réfléchir aux changements possibles pour retrouver son espace à soi, etc…

Les services spécialisés :

 Gate asbl

Salle de consommation à moindre risque (brochure disponible à la maison médicale).

− service gratuit et anonyme
− pour personnes vulnérables à partir de 18 ans
− qui consomment de l’héroïne ou de la cocaïne (pas pour les consommateurs de cannabis ou d’alcool)
− possibilité de testing de produit, salle de repos, équipe et lieu sécurisé pour une réaction rapide en cas d’overdose, échange de matériel de consommation
− permet de réduire la consommation à ciel ouvert et les risques de transmissions de maladies
− ne fournissent pas de drogues
− consultations médico-sociales sur place et orientation possible vers le réseau de soin spécialisé

Rue de Woeringen 9 à 1000 Bruxelles

02/253.59.99

www.transitasbl.be

email@transitasbl.be

Du lundi au vendredi de 10h à 17h

Sauf le mercredi de 12h à 17h

Centre Médical Enaden asbl+ Antenne de Molenbeek

Prise en charge globale pour addictions aux drogues, alcool, jeux, écran, médicaments. Pour les usagers et pour leurs proches.

Rue Saint-Bernard 114 à 1060 Bruxelles

Tél : +32 2 534 63 73 – Fax : 02 534 53 94

centre.medical.enaden@enaden.be

Du lundi au vendredi de 9h à 18h (le mercredi de 9h à 20h)

Sur rendez-vous de préférence

Fermé les jours fériés

Antenne de la chaussée de Gand

− Centre de jour (activités organisées en journée)
− Centre de jour pour jeunes
− Centre d’hébergement de crise
− Centre d’hébergement
− Consultations médicales, psychologiques, psychiatriques, sociales
− Equipe mobile : « Le renfort » pour intervention au domicile ou dans locaux à St-Gilles ou Berchem, sur demande des proches ou d’intervenant social, pour des jeunes consommateurs de minimum 18 ans.

Chaussée de Gand, 1022 à 1082 Bruxelles

Tél : +32 2 465 64 96 – Fax : 02 534 53 94

Uniquement sur rendez-vous

Babel

Consultations pour usagers de drogues/alcool et leurs proches (psychomedico-social). Pas d’obligation d’abstinence

Rue Hôtel des Monnaies, 67 à 1060 Saint-Gilles

Tél : 02 543 03 43

Du lundi au vendredi de 9h à 17h

Le projet Lama

Pour toxicomanes et leurs proches. Consultations médico-psycho-sociales, orientation vers hébergement, réduction des risques, espace communautaire, informations sur les drogues, accompagnement dans certaines démarches

Les usagers peuvent choisir l’un des 3 sites, chacun ayant ses spécificités :

– Ixelles : 02 640 50 20 rue Américaine, 211 – 1050

– Anderlecht : 02 524 33 52 rue Gheude, 49 – 1070

– Molenbeek : 02 411 51 61

– accueil/consultations : 25 rue Montagne aux Anges – 1080
– adresse postale : 184d bvd Léopold II – 1080

Le Projet Hestia

Aussi une structure d’accompagnement en appartement de transit.

Rue Ransfort, 16 à 1080 Bruxelles

Tél. : 0472 63 07 02

Transit (accueil et hébergement pour usagers de drogues, médicaments, alcool)

Problématique d’assuétude aux drogues licites et illicites. Être majeur. Equipe pluridisciplinaire non médicalisée. Gratuit. Sans rendez-vous et sans conditions administratives et financières. +32 (0)2 215 89 90. Ce numéro est accessible 24h/24 7j/7.

 Espace femmes

Tous les mardis de 13 à 16h, pour les femmes suivies ou non à Transit.
Ouvert à toutes les femmes (ex)-consommatrices de drogues, l’Espace
Femmes leur permet de renouer avec leur féminité souvent niée par des conditions de vie précaires.
− prendre du temps pour soi
− parler de ses préoccupations personnelles et intimes
− prodiguer du soin orienté bien-être pour reprendre confiance

Elles peuvent:
− se doucher
− se maquiller
− poser du vernis
− se reposer dans un endroit tranquille et sécurisant
− écouter de la musique…

Il n’y a pas de canevas spécifique: les femmes utilisent cet espace selon leurs envies et leurs besoins.

Les alcooliques anonymes : groupe de parole pour personnes alcooliques (en présentiel ou en ligne)

Prochains groupes à Anderlecht :
=> ANDERLECHT “BON AIR-Transvaal”

Rue Ferdinand Craps 2, 1070 Anderlecht

Rez de chaussée à gauche de l’entrée de l’immeuble (Pour l’accès frappez à la fenêtre ou sonnez # 113 sonnette)

Les mercredis à 20h à partir du 6/9/23

=> ANDERLECHT “Ste-Anne St-Remi clinique

Boulevard Jules Graindor 66, 1070 Anderlecht

Clinique Ste-Anne/St-Remy – 5ème étage, Ergothérapie, au fond du couloir

Les mardis à 19h à partir du 5/9

078/15.25.56 (Permanence et réservation de groupe)

Voir aussi le site internet pour trouver un groupe: alcooliquesanonymes.be

Le pélican

Groupe de parole pour usages de drogues

=> suivi psychologique seul, en couple ou en famille
=> accompagnement psychosocial
=> maximum 10 personnes, participation libre
=> deux types de groupes : classique ou pour arrêter (6 séances)

20, Rue Vanderborght à 1081 Koekelberg (Simonis)

02/502.08.61 (pour fixer entretien préalable à groupe classique)

0471/63.78.95 (groupe pour arrêter)

De 9h à 17h

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