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Devenir mère…
Devenir mère…

Le contexte, le choix
Quel que soit le type de parentalité, devenir parent est un bouleversement. Souvent joyeux, souvent éprouvant aussi.
Parent solo, parent en couple hétérosexuel, en couple homosexuel, à la suite d’une démarche de fécondation in vitro, à la suite d’une démarche de procréation assistée, d’adoption ou de famille d’accueil, les configurations actuelles sont multiples et variées. Les familles d’aujourd’hui se forment et se reforment et à cette occasion être beau-parent, c’est également devenir parent.
Il arrive aussi parfois que cette parentalité s’impose à nous, sans qu’elle ait véritablement été l’objet d’un choix. Certaines femmes/hommes ressentent des pressions de la part de leur entourage pour devenir parent. Une femme peut se retrouver enceinte par surprise alors qu’un moyen de contraception est utilisé mais qu’il n’a pas été efficace. Il y a malheureusement aussi les situations d’agressions sexuelles.
Ainsi, le contexte de la mise au monde d’un petit être ainsi que le déroulement de la grossesse et de l’accouchement auront bien souvent de l’influence sur le ressenti éprouvé lors de son arrivée. Les 9 mois de grossesse constituent un temps bien nécessaire pour apprivoiser le nouveau rôle, cette nouvelle étape de la vie, qu’est la maternité. Et quand la naissance survient, ce processus va tout doucement aboutir mais les premières semaines sont encore le moment de tout un remue-ménage émotionnel intérieur.
Remue-ménage émotionnel intérieur et blues postnatal
Alors que du point de vue de la maman, la grossesse était surtout un moment nostalgique, teinté de souvenirs (bons ou mauvais) de sa propre enfance, un moment imaginaire centré sur elle, au cours duquel les besoins de rêverie et de lenteur ne sont pas rares, l’accouchement va amener la maman dans une nouvelle réalité, avec de nouveaux rythmes, un nouveau corps, de nouveaux liens familiaux, etc. Ce passage peut être vécu plus ou moins brutalement selon les femmes.
Subitement, en tant que maman, vous découvrez la fatigue des nuits interrompues par les pleurs de votre bébé, la diminution drastique du temps que vous aviez pour vous même. Vous ressentez un sentiment nouveau : celui d’une grande dépendance de votre enfant vis-à vis de vous, celui d’une grande responsabilité vis-à-vis de lui. Pour certaines, cela peut être un choc. Tout le monde n’y est pas préparé et certaines femmes vivront cette dépendance plus facilement que d’autres.
Par ailleurs, lors d’une première naissance, donner la vie à un enfant met les parents, dont la maman à une nouvelle place. Il s’agit de renoncer un peu à sa propre position d’enfant. En devenant parent, vous ne vous situez plus de la même façon vis-à-vis de vos parents.
De plus, alors que pendant la grossesse, la maman s’est souvent rapprochée de sa propre maman ou a ressenti le besoin de l’idéaliser, lors de la naissance, les conflits relationnels mère-fille passés peuvent à nouveau réémerger. La naissance invite la jeune maman à prendre un peu plus d’autonomie par rapport à sa famille d’origine, à oser décider comme elle voudra interagir avec son propre enfant. Les nombreux commentaires/conseils de l’entourage peuvent être précieux pour certaines femmes mais peuvent aussi faire douter de soi dans certains cas.
La place dans le couple et les priorités sont aussi revues : peut-être que l’investissement dans des activités personnelles/professionnelles sera moins possible qu’auparavant, peut-être que les moments d’intimité dans le couple prendront une autre forme ou une autre fréquence. La naissance implique certains renoncements temporaires. Maintenir un espace de couple est un véritable défi à l’arrivée d’un nouveau-né.


La période qui suit l’accouchement est aussi une période où l’on apprivoise son nouveau corps, celui qui a fait de la place pour l’enfant à naître. Parfois l’accouchement a laissé quelques traces, douleurs ou cicatrices. L’accouchement c’est aussi faire l’expérience du corps qui prend les commandes et qui laisse passer le nourrisson malgré soi. Bien que les soins actuels s’améliorent chaque jour, l’expérience de l’accouchement peut aussi être un moment angoissant. Ainsi, pour certaines, il faudra du temps pour se sentir à nouveau bien dans son corps et pour assimiler le vécu de l’accouchement alors que pour d’autres, cette expérience ne sera pas vécue comme si importante.
L’accouchement a aussi été le moment d’une première séparation physique de votre bébé, et c’est probablement un des éléments qui intervient dans le bouillonnement émotionnel intérieur que vous pourriez ressentir.
Enfin, à la naissance, la maman continue le travail initié pendant la grossesse et met de l’ordre dans sa mémoire, avec ses souvenirs douloureux et d’autres joyeux, avec les conflits intérieurs que cela engendre. Devenir parent ramène aussi à la surface les missions qu’on nous a inconsciemment transmises au sein de la famille, qui nous viennent des générations précédentes. Ainsi, les souvenirs bien rangés dans les tiroirs de la mémoire peuvent resurgir, avec leur émotion associée .. On dit de la jeune maman qu’elle est psychiquement « transparente » ou qu’elle traverse une période de « dénudation » psychique.
Avec tous ces remaniements internes, la maman est donc prise dans une activité émotionnelle très intense. Souvent, elle va ressentir à ce moment un blues postnatal tout à fait normal qui est en réalité une manière de, d’une part faire face à tous ces bouleversements internes tout en, d’autre part, allant à la rencontre des besoins de son nouveau-né. Le blues postnatal est une très bonne réaction pour se mettre en phase avec le bébé. La plus grande sensibilité de la maman permettrait en effet une plus grande adaptation aux signaux émis par l’enfant, une plus grande empathie.
Il n’y a donc pas à s’inquiéter si vous ressentez que vous êtes à fleur de peau, une certaine étrangeté, de complexité de la situation, de désorganisation intérieure. Ce sont les signes que tout ce travail s’effectue en vous, et que vous passez de l’étape de la grossesse à l’étape de la parentalité.
La rencontre et les premiers liens
Et puis il y a sa présence à lui, à elle, votre bébé qui est arrivé. Un visage et un corps inconnu sont entre vos mains. La plupart du temps vous ressentez une joie immense.
Vous le percevez peut-être comme un ange au début, mais très vite il y a aussi toutes les attentes/craintes que l’on a en tant que parent et que l’on dirige sur l’enfant. C’est inévitable. Ces attentes proviennent, entre autres, de notre histoire personnelle.
Or l’enfant arrive lui avec son caractère, ses besoins/rythmes d’alimentation et de sommeil, sa manière bien à lui de réagir à son entourage, sa sensibilité propre. Il sera souvent différent que ce que l’on avait imaginé. Ce décalage va s’apprivoiser petit à petit au travers de la rencontre parents-enfants. C’est un lien qui se crée dans les deux sens, réciproquement : chacun de leur côté, parents et bébé émettent des signaux en vue de se faire comprendre l’un de l’autre.
Lors de cette rencontre, il y a aussi le choix très personnel d’allaiter ou pas votre bébé. Tout le monde ne se sent pas à l’aise avec cette démarche. Il n’y a pas d’obligation. Le temps consacré à nourrir votre enfant sera un peu plus long si vous allaitez. Pour celles qui font le choix d’allaiter, certaines auront besoin d’être guidées ou conseillées la première fois, pour aider le nourrisson à trouver le sein, le mamelon. C’est un apprentissage, et la transmission de ce savoir-faire par les femmes entre elles peut vous aider si vous ne vous sentez pas en confiance au départ. Les sages-femmes sont souvent des personnes vers qui vous pouvez vous tourner dans ce cas.
Dans le cas d’une deuxième naissance, d’autres questions surgissent, notamment : comment, en tant que maman, je vais me partager entre deux enfants. Quelle va être la réaction du premier enfant ?


Quand ça se passe moins bien : la situation particulière de la dépression post-partum
Pour 10 à 20 % des femmes, le ressenti de blues postnatal sera plus intense que la moyenne et se rapprochera alors de ce qu’on appelle une dépression post-partum. Dans ce cas, vous ressentez souvent des symptômes dépressifs tels que des troubles de l’appétit, du sommeil, de la fatigue, une humeur inhabituelle, plus irritable, triste ou anxieuse que d’habitude. Vous n’avez souvent pas envie de grandchose dans ces moments-là.
Dans la situation de dépression post-partum, les femmes ressentent aussi fréquemment le fait de ne pas être adéquates, de ne pas être capables de s’occuper de leur enfant, ce qui engendra de la culpabilité. Elles décrivent alors des moments d’indifférence ou d’hostilité à l’égard du nouveau-né voire un sentiment un peu étrange que ce n’est pas leur enfant à elle. Souvent, cela occasionne beaucoup de mal-être pour la maman qui s’inquiète et s’en veut beaucoup de ressentir cela en
elle. Dans certains cas, il peut y avoir des idées suicidaires.
Il se peut que la société, voire notre entourage, sous-estiment encore la souffrance des femmes après une naissance (perçue habituellement comme un moment surtout heureux). Nous vous encourageons à surtout ne pas rester seule si éprouvezde telles difficultés dans cette période post-accouchement et pendant la première année du nourrisson et à parler avec des personnes avec qui vous vous sentez en confiance.
Pour celles qui sont dans une relation de couple positive, la place du/de la partenaire sera essentielle pour vous soutenir dans les difficultés rencontrées mais aussi pour compenser le manque de disponibilité que vous pouvez éprouver à l’égard de votre enfant.
N’hésitez pas à vous tourner vers des professionnels, des équipes spécialisées, ou des lieux de partages, rencontres et transmissions entre femmes/parents,..
La maison médicale est bien sûr à votre écoute si vous le souhaitez.
En résumé, petits conseils :
- Parlez de ce que vous ressentez à une personne de confiance si vous en éprouvez le besoin
- Comme nous l’avons évoqué, être parent est une étape importante, souvent bouleversante et personne ne peut savoir à votre place si c’est une bonne idée ou pas de vous engager dans un tel projet et ce, que vous soyez un homme ou une femme. Ce projet est un engagement. Il existe des moyens de contraception si vous n’êtes pas dans un projet d’enfant immédiat. Et n’oubliez pas que c’est un projet qui, la plupart du temps, se construit à 2.
- Faites confiance à votre bébé qui vous étonnera dans sa capacité à trouver ce dont il a besoin. Vous ne devez pas être TOUT pour celui-ci. Vous aussi vous avez des besoins à écouter, vos propres limites à respecter.
- Veillez à être entourée autant que possible et souhaité. Demandez du soutien à des personnes tierces de confiance : compagnon, famille, etc

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