Reflux – Constipation – Diarrhée

Reflux – Constipation – Diarrhée

Reflux – Constipation – Diarrhée

Notre système digestif est souvent la cause de petits tracas : reflux acide, difficulté à digérer, constipation, diarrhées…

Femme qui souffre de maux de ventre

Reflux gastro-œsophagien (RGO)

Le reflux est dû à la « remontée » du liquide gastrique acide dans l’œsophage. Environ 40% de la population se plaint de RGO au moins 1 fois par mois. Cela peut engendrer différents symptômes et donc différents types de plaintes en fonction des patients : douleur au niveau de l’estomac, difficulté à digérer, sensation de pesanteur, nausées, éructations (rot)… Ou alors des manifestations plus extradigestives telles que laryngite, toux chronique, douleur thoracique.

Le diagnostic définitif se fait grâce à une gastroscopie. Celle-ci nous permet d’évaluer les lésions au niveau de l’œsophage ou de l’estomac, entraînées par le RGO. Elle nous permet aussi de mettre en évidence une éventuelle anomalie anatomique qui serait la cause du RGO ou bien de faire une biopsie qui permet de mettre en évidence l’Helicobacter Pylori, autre cause possible du RGO

  • À éviter car favorise le reflux : Épices, aliments acides (agrumes), café, boissons alcoolisées, chocolat, tomates cuites, alimentation trop grasse ou trop sucrée, tabac… Mais aussi : vêtements serrés au niveau de l’abdomen, repas trop tardifs…
  • À favoriser car diminue le reflux : Le citron, la banane, l’ananas, la cannelle. Mais aussi : Prendre son temps pour manger, surélever la tête du lit…

ATTENTION : on pense souvent que le lait est bon en cas de reflux, mais le lactose étant difficile à digérer cela augmente l’acidité de l’estomac et donc augmente le reflux !

Constipation

La constipation est un symptôme, pas une maladie ! Elle peut être perçue diversement par le patient : besoin de « pousser » quand on va à la selle, selles « trop dures » ou « peu abondantes », impression d’aller « trop rarement » à la selle.

La constipation peut être de survenue récente (quelques jours ou semaines) ou chronique (plainte durant 12 semaines au cours des 12 derniers mois). La plupart du temps, la constipation est liée à une situation favorisant celle-ci : immobilisation prolongée, alimentation pauvre en fibres, boissons insuffisantes, médicaments ralentissant le transit. Mais, elle peut aussi être due à d’autres mécanismes plus pathologiques : troubles neurologiques (maladie médullaire, Parkinson), psychiatriques, endocriniens (hypothyroïdie) ou anomalie anatomique.

Par conséquent, il est toujours bien de consulter votre médecin traitant en cas de constipation pour évaluer la ou les causes. Si une cause organique est exclue, l’important sera de suivre les conseils hygiénodiététiques qui vous seront donnés.

  • À éviter car favorise la constipation : Féculents, certains légumes (carotte), certains fruits
  • À favoriser car diminue la constipation : Alimentation riche en fibres alimentaires (fruits comme pomme ou pruneau, légumes, noix, amandes, lentilles, pois chiche…), bonne hydratation, bonnes habitudes de défécation (ne pas se retenir) et activité physique régulière
Femme aux toilettes qui regarde son smartphone
Femme souffrant de maux de ventre

Diarrhée

La diarrhée est, comme la constipation, un symptôme et non une maladie !

C’est l’émission de selles plus fréquentes et plus molles que les selles habituelles. La diarrhée dite aigüe (et donc non liée à des maladies chroniques entraînant de la diarrhée régulièrement sur l’année) peut durer de 1 à 14 jours en fonction de la cause. Souvent, en cas de diarrhées aigües, l’origine est une toxine, une bactérie ou un virus, soit ingérée via l’alimentation ou liée à une contamination de personne à personne. La cause peut être aussi une simple modification de l’alimentation, la prise de médicaments (antibiotiques, colchicine, magnésium,… ) Pour les enfants et les personnes âgées, il est toujours important de ne pas négliger une diarrhée, surtout à cause de la déshydratation que celle-ci peut entraîner et qui doit être traitée correctement. De plus, si la diarrhée est associée à une fièvre supérieure à 39°C, s’il y a du sang associé, ou s’il y a une aggravation des symptômes après 4-5 jours, il faut consulter !

  • À éviter car favorise la diarrhée : Plats fort épicés, alcool, certains fruits (pruneau, rhubarbe…)
  • À favoriser car diminue la diarrhée : Féculents bien cuits (riz, pates, pommes de terre), les carottes, la banane

Mais il faut aussi compenser les pertes d’eau et sels minéraux ! Pour ce faire vous pouvez boire : 1L d’eau mélangé à 6 petites cuillères de sucre et 1 petite cuillère de sel

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Le cancer colorectal

Le cancer colorectal

Le cancer colorectal

Homme malade dans un lit d'hopital

Le Cancer Colorectal

Le cancer colorectal représente le 3e cancer chez l’homme et le 2e
chez la femme. L’âge moyen de diagnostic est 70 ans.

Le diagnostic de cancer colorectal se pose soit chez un patient sans symptôme mais grâce au dépistage préventif (l’Hématest), soit chez un patient qui présente des symptômes évocateurs : rectorragies (perte de sang par voie rectale), trouble du transit d’apparition récente (alternance diarrhées-constipation), douleurs abdominales, anémie sans autre
origine découverte…

Le diagnostic repose sur la colonoscopie qui permet de visualiser l’intérieur du côlon et de faire des biopsies.

A savoir : le risque de cancer colorectal est multiplié par 2 à 3 chez les sujets apparentés au 1er degré à des sujets atteints d’un cancer colorectal. De même, une minorité des cancers colorectaux apparaissent dans un contexte de maladie à transmission héréditaire autosomique dominante : la polypose adénomateuse familiale. Enfin, le fait d’avoir une maladie inflammatoire digestive (Crohn, Recto-colique ulcéro-hémorragique) peut augmenter le risque.

 

En bref, retenez que le dépistage de cette maladie est très important et n’hésitez jamais à en parler avec votre médecin traitant car plus ce cancer est détecté tôt, plus les chances de guérison sont grandes !

2 femmes se serrant dans les bras, une d'elle a le cancer
Mains avec gants manipulant des produits

Si le test s’avère positif, il est donc nécessaire d’effectuer une colonoscopie pour compléter la mise au point. Mais attention, un test positif ne signifie pas forcément qu’il y a un cancer ! La colonoscopie est importante car elle permet de visualiser la paroi interne de l’intestin et d’enlever directement d’éventuelles lésions bénignes (polypes).

Si le test est négatif, vous serez invité à le refaire 2 ans plus tard.

Dépistage : L’hématest

L’Hématest est le test de dépistage pour le cancer colorectal. Il est recommandé pour les hommes et les femmes de 50 à 74 ans, tous les 2 ans. Il est gratuit. La réalisation du test Hemoccult se fait à domicile. Le kit qui vous est remis comporte 3 plaquettes cartonnées et des spatules jetables. Sur chaque plaquette, se trouvent 2 zones imprégnées d’un réactif (les fragments de selles doivent être appliqués sur ces
zones).

A domicile, vous devez donc prélever un petit fragment de selles de la taille d’un grain de riz avec l’une des spatules fournies et l’étaler sur la 1ère zone de la plaquette puis reprendre un 2ème fragment avec une nouvelle spatule et l’étaler sur la 2ème zone de la même plaquette.
L’opération doit être répétée 3 fois avec 3 selles différentes dans un délai maximal de 10 jours. Puis vous devez envoyer les plaquettes dans l’enveloppe préaffranchie (qui se trouve dans le kit) au centre d’analyses spécialisées.

Le but de ce test est de mettre en évidence du sang dans les selles. Le résultat est donc positif ou négatif à la présence de sang mais ne peut pas indiquer l’origine du saignement.

Main gant bleu qui tient une fiole pour des analyses de sang

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Waterzooi de cabillaud

Waterzooi de cabillaud

Waterzooi de cabillaud

Ingrédients pour 4 personnes

  • 500gr de cœur ou dos de cabillaud
  • 4 carottes
  • 2 gros poireaux (blancs et verts)
  • Des branches d’un céleri français ou céleri blanc
  • 1/4 litre de fumet de poisson
  • 1/4 litre de vin blanc
  • 4 cuillères à soupe de crème
  • fraiche allégée
  • Persil, sel, poivre

Valeurs nutritionnelles par portion

  • Kcal : 250 (kj 1050)
  • Protéines : 29g
  • Glucides : 22.5g
  • Lipides : 3g
  • Fibres : 7.5g
  • Cholestérol : 65mg

Préparation

  1. Nettoyer les légumes, les couper en morceaux et les cuire à l’eau bouillante salée ou à la vapeur
  2. Faire pocher le poisson 10 minutes dans le mélange vin blanc/ fumet de poisson
  3. Retirer le poisson et faire réduire le jus de moitié
  4. Ajouter la crème ensuite les légumes cuits et pour terminer, le poisson
  5. Assaisonner
  6. Servir dans des assiettes à soupe avec des pommes de terre vapeur ou du riz et saupoudrer de persil frais haché
Waterzooi de cabillaud

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Potage de potiron aux fonds d’artichauts

Potage de potiron aux fonds d’artichauts

Potage de potiron aux fonds d’artichauts

Ingrédients pour 3 litres

  • 500gr de potiron nettoyé
  • 1 boîte de fonds d’artichauts (+/- 500gr non
    égoutté)
  • 2 poireaux
  • 1 cube de bouillon de volaille dégraissé
  • Crème allégée (selon gout)
  • Poivre
  • Thym
  • 2.5 litres d’eau

Valeurs nutritionnelles par portion

  • Kcal : 30 (kj 126)
  • Protéines : 1.5g
  • Glucides : 4.5g
  • Lipides : 0.5g
  • Fibres : 1.2g
  • Cholestérol : 0mg

Préparation

  1. Couper le potiron en morceaux et couper les poireaux en ron- delles
  2. Placer les morceaux de potiron et de poireaux dans la casserole ainsi que les fonds d’artichauts avec le jus de la boîte ou du bocal
  3. Ajouter le cube de bouillon de volaille
  4. Couvrir le tout d’eau pour atteindre +/- 2 litres de liquide
  5. Lorsque les légumes sont cuits, mixer le tout
  6. Rectifier l’assaisonnement et facultativement rajouter un peu de crème allégée
Soupe de potirons

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Cinq conseils diététiques pour améliorer son quotidien

Cinq conseils diététiques pour améliorer son quotidien

Cinq conseils diététiques pour améliorer son quotidien

I. Ne faites pas les courses le ventre vide

Des études ont démontré que faire ses courses le ventre vide augmente l’achat de produits plus caloriques et nutritionnellement moins intéressants.

L’idéal est de faire ses courses juste après le repas plutôt qu’entre deux repas ou de prendre au moins une collation avant pour prévenir les achats superflus.

Femme faisant ses courses
Couple mangeant une salade

II. Ne mangez pas devant la télévision

Il semble que les enfants qui regardent la télévision et qui sont exposés à la publicité deviennent des plus grands consommateurs de boissons sucrées.

De plus, manger devant la télévision augmente l’ingestion d’aliments.

En effet, le cerveau est captivé par l’écran et on a tendance à manger audelà de la satiété.

III. Marchez au moins 30 minutes par jour

Il est recommandé de marcher au moins 30 minutes par jour à allure modérée. Pour cela, vous pouvez commencer par ce dont vous êtes
capable ensuite corsez le programme.

Marcher, prendre les escaliers plutôt que l’ascenseur, jardiner, bricoler, descendre un arrêt de bus
avant,…

Toutes ces activités banales peuvent se transformer en exercice.

2 hommes qui courent au lever du soleil
Jus d'orange avec des fruits autour

IV. 5 par jour, pensez-y

Combinez 5 fruits et légumes par jour vous permettra de faire le plein devitamines, minéraux et fibres alimentaires. Variez les couleurs et les modesde préparations.

Manger 3 fruits et au moins une demie assiette de légumes par jour pour combler vos besoins.

V. Quelques changements de vie

Quelques changements d’habitudes simples permettent d’améliorer le quotidien et la santé.

Parmi ceux-ci, citons la consommation d’alcool. Si vous en consommez, faites le avec modération.

Par exemple : limitez la consommation d’alcool à un verre par jour.

Verre de vin rosé et plateau de fromage

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Infections respiratoires de l’enfant

Infections respiratoires de l’enfant

Infections respiratoires de l'enfant

Comme tous les parents l’observent, l’automne et l’hiver amènent leur lot de petites maladies, notamment chez les enfants, qui sont particulièrement touchés par les infections respiratoires.

Les différentes infections respiratoires basse : 

  • La bronchiolite aigüe : C’est une atteinte des bronchioles, voir schéma ci-contre, d’origine virale. Elle survient surtout en période hivernale chez le nourrisson de moins de 2 ans. Les symptômes sont une rhinorrhée (écoulement nasal), une fièvre modérée (38-39°C) et de la toux.

 

  • La bronchite : C’est une atteinte des bronches. L’origine est aussi le plus souvent virale. Les symptômes sont une toux, de la fièvre et des bruits « comme des ronflements » à la respiration. Une trachéite (atteinte de la trachée) et une rhinite
    (écoulement nasal) sont souvent associées. Les bronchites peuvent se compliquer d’une pneumonie ou d’une otite moyenne aigüe.

 

  • La pneumonie : C’est une atteinte du poumon. La pneumonie est souvent liée à une surinfection bactérienne mais peut aussi être d’origine virale. D’ailleurs, l’examen clinique ne nous permet pas toujours de différencier les 2. Les symptômes sont une fièvre importante, une tachypnée (fréquence respiratoire rapide), des signes de difficulté respiratoire et parfois une douleur thoracique. Attention, chez les petits, des symptômes digestifs (nausées, perte d’appétit, vomissements…) peuvent être présents.
Medecin qui osculte une petite fille

Pour tous parents, les maladies respiratoires des enfants peuvent être impressionnantes et inquiétantes mais la plupart du temps, elles sont sans gravité et un traitement des symptômes est suffisant… malgré tout voici une liste des quelques signes qui doivent vous interpeller et qui nécessitent une consultation rapide chez le médecin.

Enfant malade

Les signes de gravité :

  • Nourrisson de moins de 3 mois
  • Enfant très pâle (si cela n’est pas son teint habituel)
  • Cyanose : c’est-à-dire quand l’enfant a beaucoup de mal à respirer et qu’ilmanque d’oxygène. —> L’enfant a le visage, les lèvres qui deviennent bleus.
  • Fréquence de la respiration de l’enfant très augmentée.
  • Température supérieure à 38.5°C.
  • Perte d’appétit importante
  • Apnées

Rappel du calendrier vaccinal des enfants :

NB : Par convention internationale, les lettres majuscules « D » et « P » sont utilisées pour
désigner les dosages pédiatriques des vaccins diphtérique et coquelucheux et les lettres minuscules « d » et « p » pour les dosages réduits des vaccins destinés aux adultes

Traitement :

Le traitement des bronchites et bronchiolites est purement symptomatique. Les antibiotiques ne sont prescrits par votre médecin que s’il estime qu’il y a un risque de pneumonie ou une surinfection, par exemple une otite avec un écoulement purulent.

Sinon, l’important est de dégager le nez de votre enfant en le mouchant bien , de l’hydrater correctement et qu’il mange, une position dans le lit avec la tête légèrement surélevée, ainsi que de petites séances d’aérosols avec le liquide physiologique pour bien humidifier les voies aériennes. Dans certains cas, de la kinésithérapie respiratoire sera aussi indiquée.

NB : la toux est un processus normal lors des infections respiratoires basses et est aussi une bonne protection développée par notre corps pour évacuer les saletés que nous respirons. Les sirops contre la toux ne sont donc pas utiles et sont même totalement contre-indiqués chez les enfants de moins de 7 ans !!

Medicaments pillules
Medecin tenant une seringue

Vaccination adulte :

Attention, chez les adultes, n’oubliez pas que le rappel du vaccin contre le tétanos doit être effectué tous les 10 ans !

Ce sont surtout les blessures qui sont à risque de vous transmettre le tétanos : les plaies contuses (avec écrasement des tissus voisins), les morsures, les plaies pénétrantes (échardes, épines), les plaies contaminées par de la terre ou des déjections animales et les plaies survenues depuis plus de 6 heures sans traitement

Et le vaccin de la grippe ?

Le vaccin contre la grippe n’est pas obligatoire mais est
vivement conseillé dans certains cas.

Sont prioritaires et doivent être vaccinés contre la
grippe :

1. Les personnes à risque de complication

  • Les femmes enceintes qui seront au deuxième ou troisième trimestre de grossesse au moment de la saison de la grippe.
  • Tout patient à partir de l’âge de 6 mois présentant une affection chronique
    sous-jacente, même stabilisée, d’origine pulmonaire (incluant l’asthme sévère), cardiaque (excepté l’hypertension), hépatique, rénale, métabolique (incluant le diabète), neuromusculaire ou des troubles immunitaires (naturels ou induits)
  • Toute personne de 65 ans et plus
  • Les personnes séjournant en institution
  • Les enfants de 6 mois à 18 ans (inclus) sous thérapie à l’aspirine au long cours
  •  Les personnes de 50 à 64 ans qui présentent au moins un des facteurs de risque suivants : tabagisme, alcoolisme et/ou obésité
  • Les personnes qui travaillent au contact des volailles ou des porcs vivants ainsi que les individus habitant sous le même toit que ces personnes

2. Le personnel du secteur de la santé

3. Les personnes vivant sous le même toit que des personnes à risque de complications ou des enfants de moins de 6 mois.

Seringue
Stethoscope

Et finalement, c’est GRATUIT ou pas ?

La vaccination contre la grippe sera administrée chaque année, de préférence entre la mi-octobre et le début du mois de décembre (avant la poussée hivernale du virus). Pour tous les groupes de personnes cités précédemment, le médecin indiquera sur son ordonnance « tiers payant applicable », le patient ne paiera alors que sa quote-part personnelle à la pharmacie.

Par la suite, le pharmacien doit remettre au patient une attestation de « fourniture vaccin » que celui-ci transmettra à sa mutuelle pour bénéficier d’un complément au remboursement. Si la procédure est effectuée dans son entièreté alors le vaccin ne vous coûte rien.

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