Céphalées secondaires

Céphalées secondaires

Céphalées secondaires

Woman Holding Her Nose Because of Sinus Pain

Les causes loco-régionales

• ORL : sinusite, rhinite… ceux sont les causes secondaires les plus fréquentes. Les patients ressentent notamment des douleurs au niveau de la face antérieure. Ce type de céphalées va être soulagé par des antidouleurs mais surtout par le traitement de la cause. Par exemple, il est important de prendre correctement en charge les sinusites chroniques générées par les allergies.

• Ophtalmologie : glaucome, myopie… Chez les enfants, une des 1ère causes de maux de tête répétitifs, est le mal de tête de fin de journée d’école à cause d’une mauvaise vue. Il est très important de faire attention qu’un enfant voit bien le tableau ou la tv et qu’il ne soit pas en train de « forcer » sur sa vue. Si vous voyez que votre enfant plisse les yeux pour mieux voir quelque chose de loin, c’est un signe. Cela entraîne une surcharge de travail pour les yeux qui engendrent les maux de tête. Le port de lunettes est la solution!

• Dentaire : carie, abcès dentaire… attention le soin de vos dents est très important car les nerfs qui se trouvent au niveau de la gencive peuvent être atteints et entraîner de fortes douleurs!

Médicamenteuses

Plusieurs médicaments peuvent augmenter la fréquence des céphalées. Il est donc important que vous sachiez donc toujours bien dire à votre médecin ce que vous prenez comme traitement.

Attention, la majorité des céphalées qui sont secondaires à la prise de médicaments, le sont sur abus d’antalgiques !

En effet, prendre trop d’antidouleurs enclenchent un cercle vicieux: l’abus déclenche les maux de tête mais du coup on en prend encore pour soulager et ainsi de suite… Il faut alors faire une pause médicamenteuse pour voir si les céphalées disparaissent!

Close-up Photo of Medicinal Drugs
2 personnes assises discutant

Psychologiques

D’un point de vue psychologique, le stress/mal-être est un déclencheur important de céphalées de tension ou de migraines. Ainsi, lorsque les autres causes médicales ont été écartées, il ne faut pas négliger la dimension psychologique qui est souvent la première fautive! Mais forcément, c’est une cause plus compliquée à « contrôler » !

Le cerveau, principal organe de notre système nerveux, est aussi le siège de notre vie émotionnelle. « J’ai une tête comme un seau… », « J’en ai plein la tête… », « Pas ce soir chéri … », beaucoup d’expressions du langage courant sont riches d’informations et de sens. Et il n’est pas rare que le déclenchement des crises migraineuses se fasse brutalement à la survenue d’un stress important, ou, à l’inverse, lors d’un relâchement après une période de stress aigu. Socialement, les migraines sont souvent mal vécues, autant par la personne qui en souffre, que par l’entourage. Ce symptôme mystérieux suscite parfois des soupçons voire l’agacement. N’est-ce pas une façon de rester au lit ? De rentrer plus tôt chez soi ? D’éviter de faire une tâche importante, d’aller travailler ou à l’école ? Certains patients sont pris pour des malades imaginaires. Les migraines de décompression qui surviennent typiquement en fin de semaine ou durant les vacances viennent gâcher, parfois de façon systématique, des moments de loisirs en familles ou entre amis. Il arrive que ce type de migraine amène une étiquette « d’enquiquineur ».

L’approche psychologique de la migraine commence par l’établissement d’un bilan d’organisation. Une vie effrénée peut amener à être continuellement sous pression au détriment d’un bon équilibre entre les phases d’activités et de repos. S’agit-il d’une difficulté à s’organiser correctement ou d’un besoin de remplir continuellement pour fuir en évitant de trop penser ? Les règles essentielles à une bonne hygiène de vie sont beaucoup plus souvent bâclées qu’on ne l’imagine. Une alimentation saine, un bon sommeil, la pratique d’un sport, les loisirs et la détente sont très régulièrement sacrifiés pour des « fausses bonnes raisons ». Pour faire un bilan d’organisation, il peut s’avérer très utile de recourir simplement à un carnet de bord dans lequel le patient note durant un laps de temps un maximum de détails tels que le contexte de survenue des crises, leurs durées, la façon d’y remédier et toutes autres informations jugées utiles. Cette approche un peu « scolaire » permet de conscientiser son fonctionnement et sa vie émotionnelle. Noter et consigner de façon systématique permet aussi de mieux prendre conscience de ses besoins et priorités. Et d’éclairer quant à ce qui pourrait être changé, quant à ce qui relève et dépend de soi. Cela permet déjà de sortir de cette impression parfois pesante d’être « pris en otage » par les crises. Il arrive d’ailleurs que le patient se retrouve au cœur d’une spirale infernale où le stress vécu engendre des migraines lesquelles engendrent à leur tour de l’anxiété et du stress.

La prise en charge de la migraine doit toujours évaluer le taux d’anxiété sans écarter la possibilité d’un syndrome dépressif. La reconnaissance et la prise en charge psychothérapeutique de l’anxiété et de la dépression associées à la migraine sont d’autant plus nécessaires si ces troubles sont associés à une tendance à l’automédication voire à la consommation de produits. En psychologie, la migraine s’envisage classiquement comme l’expression d’un conflit intérieur, l’expression de tout ce que le patient ne nomme pas ou symptôme du « non-dit ». Au plus le symptôme est invalidant, au moins le patient conscientise sa souffrance émotionnelle. Il est donc assez difficile d’établir de lui-même un lien entre les crises et la racine du problème. En ne s’autorisant pas une bonne connexion avec sa vie émotionnelle, par peur du conflit et des conséquences, le corps vient exprimer la douleur. La migraine touche généralement plusieurs sens. Selon les patients, la crise migraineuse s’accompagne de douleurs ophtalmiques, de picotements dans la langue ou dans d’autres membres, d’acouphènes, de vertiges, de nausées… Se pourrait-il que le patient ne parvienne pas à « voir », « sentir » « entendre » ou « digérer» quelque chose ? Existe-t il un conflit émotionnel latent ? De quoi ces symptômes permettent-ils d’être tenu à distance ? Où en est le patient dans son cycle de vie, qu’en est-il de ses besoins personnels et de leurs accomplissements ? Autant de questions qui méritent d’être soulevées pour appréhender au mieux ces symptômes.

Jeune femme anxieuse se bouchant les oreilles avec les mains, assise sur une chaise
Homme en costume noir allongé sur un lit

L’approche psychologique d’un symptôme physique ou approche « psychosomatique » envisage la question du « bénéfice secondaire ». Elle interroge ainsi ce que la souffrance vient paradoxalement apporter. Les séances permettent ainsi d’établir la balance entre les « coûts » et les « bénéfices ». Autrement dit, d’interroger la fonction qu’une douleur peut venir remplir. Dans le cas d’une migraine de décompression par exemple, la crise postposée au weekend (« le coût ») permet de rester efficace durant la semaine au niveau professionnel (« bénéfice ») et d’exprimer son mal-être dans un environnement plus sécurisant c’est-à -dire à la maison. Il importe de réaliser que ce genre de parade mis en place par le psychisme amène toujours un équilibre précaire voué à l’échec. D’où l’intérêt de faire un bilan avant que la situation ne se dégrade. L’idée étant de voir ce qui peut-être énoncé et réorganisé. Des approches psychocorporels telles que des activités artistiques, de la gymnastique douce, des exercices de cohérence cardiaque axés sur une bonne gestion de sa respiration, de la méditation, peuvent déjà apporter des bénéfices. Mais il n’est pas toujours simple de mettre tout cela en place par soi-même et la consultation psychologique peut aider à soutenir ce type de projet visant un meilleur équilibre personnel.

Les de maux de tête ou les migraines ne touchent pas que les adultes. Les enfants peuvent en souffrir, et pour les mêmes raisons que les adultes. Mais il faut insister sur le fait que les enfants en pleine croissance ont encore plus besoin de périodes de repos. Car c’est durant ces phases d’inactivité que leur psychisme se constitue. Or, de nos jours, les enfants ont parfois tellement d’activités extrascolaires que leur journal de classe se transforme en agenda de ministre, et les moindres minutes sont remplies par les Smartphones, tablettes. Beaucoup d’enfants n’ont plus aucun temps mort et en arrivent aussi à en avoir « plein la tête ». Au-delà de ces dimensions organisationnelles et d’hygiène de vie, les enfants peuvent aussi avoir des difficultés à énoncer des choses telless que des conflits à l’école, des craintes, des tristesses,…Et c’est encore bien plus difficiles pour eux d’établir un lien entre leurs douleurs et leur vie émotionnelle compte tenu de leur immaturité affective. Les adultes et parents doivent donc redoubler d’écoute lorsque de tels symptômes surviennent chez l’enfant car ce n’est jamais anodin. En guise de conclusion nous dirons donc que des symptômes migraineux nécessitent une évaluation médicale autant pour l’adulte que pour l’enfant. Cette évaluation sera tout à fait complète si l’on explore également la piste psychologique. Laquelle aura pour objectif d’amener à un meilleur équilibre sur les plans organisationnels et émotionnels.

un homme se tient la tête en s'asseyant sur un canapé

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La kinésithérapie pour les céphalées

La kinésithérapie pour les céphalées

La kinésithérapie pour les céphalées

massage, massage therapy, physiotherapy

Premièrement

Le massage a des effets sur :

  • La circulation veineuse, sanguine et lymphatique
  • Les muscles en les détendant ou en les stimulant
  • Le système nerveux en le stimulant
  • La peau et les tissus plus profonds

Deuxièmement

Les étirements (= le stretching) : INDISPENSABLE :

C’est une technique de mise en tension des structures musculaires afin de se mettre en condition physique et de se maintenir en forme. On l’utilise pour 3 grandes raisons :

  • Assouplir et mobiliser dans le but d’une récupération articulaire. Il faut toujours étirer les régions au-dessus et en-dessous de la zone qui pose problème ;
  • Récupérer l’extensibilité musculaire après le sport ;
  • Échauffer, avant l’effort, les muscles afin de prévenir tout problème musculaire (ex : déchirure, tendinite, rupture musculaire,…) et, après l’effort, pour lutter contre la douleur et les raideurs musculaires en activer la circulation sanguine afin d’éliminer plus rapidement les toxines.

Troisièmement

La thermothérapie comprend toutes les techniques qui utilisent la chaleur pour réchauffer plus ou moins profondément certaines zones du corps. Cela permet d’avoir :

  • Un effet sur la circulation sanguine
  • Un effet antalgique pour soulager la douleur
  • Un effet de détente musculaire et articulaire

Quatrièmement

Les mobilisations permettent du point de vue :

  • Articulaire de prévenir l’enraidissement, d’assouplir les articulations ;
  • Musculaire d’allonger les muscles, de diminuer les contractures, d’entretenir ou de récupérer de la force musculaire ;
  • Nerveux de rendre et d’éviter les pertes de schémas corporels et d’images motrices ;
  • Circulatoire d’améliorer la circulation sanguine générale et d’améliorer la nutrition des muscles, des articulations,…

 

Étirement de la nuque et des épaules

Abaissez doucement votre épaule droite tout en inclinant la tête vers la gauche.

Maintenez l’étirement 45 à 60 secondes sans forcer.

Étirement des épaules, bras et flancs

Mettez-vous à genoux, le visage près du sol, tendez les bras en avant et tirez vers l’arrière en pressant les paumes des mains sur le sol.

Maintenez l’étirement 45 à 60 secondes sans forcer.

Etirement des avant-bras et des poignets

Etendez et croisez les bras au-dessus de la tête, les paumes l’une contre l’autre. Tendez vos bras vers le haut et légèrement en arrière.

Maintenez l’étirement 45 à 60 secondes sans forcer.

Étirement des épaules (1)

Rapprochez votre coude droit de l’épaule gauche en le poussant vers l’arrière avec la main droite. Le coude droit est plié à 90°.

Maintenez l’étirement 45 à 60 secondes sans forcer.

Étirement des épaules (2)

Placez votre main gauche sur l’extérieur de votre avant-bras droit, juste au-dessus du coude droit.

Poussez le bras droit vers l’arrière à l’aide de la main gauche tout en maintenant le bras droit tendu.

Maintenez l’étirement 45 à 60 secondes sans forcer.

Étirement de la nuque (1)

Asseyez-vous sur chaise le dos bien droit et penchez la tête vers l’avant en regardant vos genoux.

Placez vos mains derrière la tête et poussez-les légèrement vers le bas.

Maintenez l’étirement 45 à 60 secondes sans forcer.

Étirement de la nuque (2)

Tournez votre menton vers la gauche et le haut.

Maintenez l’étirement 45 à 60 secondes sans forcer.

Idem vers la droite.

Étirement de la nuque (3)

Asseyez-vous sur chaise, le dos bien droit. Placez votre main droite sur l’oreille gauche et votre main gauche s’accroche à la chaise.

Penchez la tête et le tronc vers l’avant vers la droite en regardant devant vous et en vous accrochant à la chaise.

Maintenez l’étirement 45 à 60 secondes sans forcer.

Étirement de la nuque (4)

Placez votre main droite sur l’oreille gauche. Inclinez la tête vers la droite avec votre main droite qui tire légèrement votre tête vers l’épaule droite.

Maintenez l’étirement 45 à 60 secondes sans forcer.

Étirement de la nuque

Laissez tomber doucement voter tête vers l’arrière sans douleur et sans bloquer la respiration.

Maintenez l’étirement 45 à 60 secondes sans forcer

Souvent les exercices semblent compliqués ou bien nous les faisons pendant quelques jours et puis nous arrêtons par « manque de temps » … mais n’oubliez pas que vous êtes le mieux placer pour vous occuper de votre corps et qu’une quinzaine de minutes suffisent pour vous relaxer en partie et permettre ainsi de diminuer bien des tensions !!

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Fausses croyances et kinésithérapie

Fausses croyances et kinésithérapie

Fausses croyances et kinésithérapie

person in black and white striped long sleeve shirt

« La kinésithérapie, c’est que du massage »

Bien que le massage soit une des techniques kinésithérapiques les plus connues, notre métier ne se limite pas qu’aux massages. Nous travaillons avec un ensemble de techniques et de machines qui nous aide à améliorer la santé physique et le confort de vie du patient. Le massage n’est donc souvent qu’une technique complémentaire à d’autres que nous utilisons pour guérir certaines lésions.

« La kinésithérapie n’est pas une science exacte »

Chaque traitement est différent et dépendant du patient ainsi que de son évolution. Il existe des protocoles thérapeutiques mais qui doivent être adaptés à chaque personne en fonction des besoins du patient et de la pathologie.

a woman holding onto a man's arm
woman in purple tank top and black shorts doing yoga

« La kinésithérapie, c’est seulement pour les sportifs »

Les sportifs, par l’effort répété qu’ils doivent fournir sont souvent amenés à voir un kinésithérapeute pour avoir des conseils quant à la manière correcte d’exécuter le geste sportif ou pour soigner les différents bobos sous-jacents au sport. Cependant, dans notre quotidien nous pouvons tous nous blesser et avoir besoin d’un kinésithérapeute. Les personnes qui font des études de kinésithérapeute, reçoivent à la fin du cursus un master en kinésithérapie générale un peu comme un médecin généraliste. La kinésithérapie sportive est donc une spécialisation mais il en existe beaucoup d’autres comme: la kinésithérapie pédiatrique, gériatrique, respiratoires, gynécologiques ou neurologiques, etc.

« Le kinésithérapeute est un docteur « 

Le kinésithérapeute n’est pas un docteur, c’est pourquoi il agit sous prescription médicale. Le kinésithérapeute est donc un professionnel de la santé qui, en principe, a pour rôle d’aider le patient par le mouvement.

person massaging other person's foot
person holding black knit cap

« Si le kinésithérapeute me fait mal, c’est mieux »

Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas parce que vous souffrez beaucoup lors d’une séance de kinésithérapie que vous guérirez plus vite. La douleur est à la base un signal d’alerte qui nous permet de mettre en évidence nos limites. La douleur se manifeste donc à titre indicatif et permet aussi au thérapeute de savoir jusqu’où il peut aller. Cependant, il est parfois inévitable d’aller au-delà du seuil douloureux mais attention celle-ci ne doit jamais être insoutenable.

« Si le massage est fort, il sera plus efficace »

Parfois, les patients nous demandent d’appuyer plus fort parce qu’il pense que de cette façon ils guériront plus vite. Il est indiqué d’appuyer dans certaines situations et pas du tout dans d’autres. Il faut adapter la pression au problème.

persons feet on blue towel
a couple of people that are holding hands

« Quand on me craque les os, je me sens mieux »

Un craquement se produit toujours dans une articulation (jonction entre deux os). Les auto-craquements n’ont ni une bonne ni une mauvaise influence sur le corps; ils n’arrangent rien. Quand vous avez un blocage dans votre corps, il faut se diriger vers l’ostéopathe et c’est lui qui déterminera si une manipulation est nécessaire ou non.

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La listériose

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Maman, papa, qu’est-ce-que c’est ?

Maman, papa, qu’est-ce-que c’est ?

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a woman holding a stethoscope in her right hand

Un médecin

C’est la personne qui examine ton corps et qui te soigne quand tu es malade. Parfois, il te prescrit des médicaments, des examens complémentaires comme des radiographies, des prises de sang ou bien des séances chez le kinésithérapeute.

Le médecin est aussi là pour répondre aux questions que tu te poses sur la santé, même quand tu n’es pas malade. Il peut te donner des conseils pour te protéger et pour justement éviter de tomber malade.

Il existe plusieurs sorte de médecins:

= > Les médecins généralistes qui sont souvent appelés aussi médecins de famille car ils ont choisi de s’occuper de tous les patients, peu importe leurs âges et peu importe leurs maladies. En général, c’est chez ce médecin que tu peux trouver tout ton dossier médical car il essaie de réunir toutes les informations qui te concernent.

=> Les médecins spécialistes qui ont choisi de s’occuper de certaines personnes telles que les enfants, on les appelle les pédiatres, ou bien des personnes âgées, on les appelle les gériatres.

=> Les médecins spécialistes qui ont choisi de s’occuper d’une partie du corps en particulier. Celui qui s’occupe:

  • Cœur = cardiologue
  • Poumons = pneumologue
  • Organes du ventre = gastro-entérologue
  • Organes urinaires = urologue
  • Reins = néphrologue
  • Os/muscles = orthopédiste ou rhumatologue
  • Oreilles/nez/gorge = oto-rhino-laryngologue
  • Cerveau/nerfs = neurologue
  • Œil = ophtalmologue
  • Sang = hématologue
  • Organes sexuels = gynécologue
  • Peau = dermatologue

 

Certains médecins spécialistes ne s’occupent pas que d’une seule partie du corps mais s’occupent par exemple d’opérer, ce sont les chirurgiens ou bien d’endormir les patients pour les opérer, ce sont les anesthésistes, ou encore des patients qui ont un accident ou un problème urgent, ce sont les urgentistes.

Le médecin ne peut pas travailler seul pour aider à te guérir. C’est pour cela que dans un hôpital ou bien dans notre maison médicale, il y a aussi d’autres personnes qui pratiquent des métiers paramédicaux tels que les infirmières, les kinésithérapeutes, les psychologues, les diététiciens, les aides-soignantes, les sages-femmes… Le médecin travaille donc souvent avec toute une équipe. Quand certains patients ont des problèmes plus compliqués, il arrive souvent que toute l’équipe discute ensemble du patient pour trouver une solution et l’aider.

Dans notre maison médicale, tu vois aussi des secrétaires car elles aident tous ces praticiens pour rendre leur travail plus facile: elles répondent aux téléphones, accueillent les patients, s’occupent des agendas et rendez-vous, sont un lien avec les mutuelles, répondent aux questions administratives….

Photo Of Person Wearing Protective Wear While Holding Globe
grayscale photo of woman doing silent hand sign

Le secret médical

Le secret médical, c’est le principe que le médecin ne peut rien dire de ce qu’un patient lui confie en consultation. Même si d’autres personnes lui demandent ce que le patient lui a dit, il ne peut rien dire. Il peut seulement partager les informations sur des patients avec d’autres médecins qui doivent aussi respecter le secret médical.

En général, avec les enfants et adolescents qui sont donc mineurs, le secret est partagé avec les parents mais si un adolescent le souhaite, il peut consulter un médecin sans le dire à ses parents. Dans ce cas, le médecin devra aussi respecter le secret médical.

Par exemple, si un mineur a un problème avec ses parents, il peut venir voir le médecin pour se confier et celui-ci l’aidera à trouver des solutions. Parfois, le médecin peut aussi proposer d’être un intermédiaire entre les parents et le mineur.

Il faut savoir que la majorité médicale est à partir de 14 ans et non 18 ans. De plus, un mineur peut prendre des décisions concernant sa santé, même en désaccord avec ses parents, à partir du moment où la justice estime qu’il a du « discernement ». C’est la capacité à réfléchir à un problème tout seul.

Les médicaments

Un médicament sert à soigner une maladie ou à traiter un symptôme (un symptôme est un effet que la maladie peut avoir sur toi).

Les médicaments existent sous différentes formes:

  • un comprimé, une gélule, des granulés, un sirop (à avaler)
  • une crème, une pommade ou un patch (à appliquer sur la peau)
  • un suppositoire (à faire entrer par l’anus, le trou des fesses)
  • un spray, des gouttes (à mettre dans le nez ou la gorge par exemple)
  • un liquide injectable (à donner grâce à une piqûre ou une perfusion)
  • un gaz (à respirer)

 

white oval medication pill on blue surface
person in white long sleeve shirt sitting on chair

Une prise de sang

La prise de sang permet de prendre un peu de ton sang pour le faire analyser dans un laboratoire.

Ainsi, les médecins comprennent mieux ce qui se passe dans ton corps ou comment soigner ta maladie.

Pour faire une prise de sang, on utilise une aiguille très fine et un ou plusieurs tubes pour recueillir le sang.
Elle traverse la peau et puis elle rentre dans la veine : ainsi ton sang passe par l’aiguille et coule dans le petit tube.

Ton sang circule dans tout ton corps grâce à une multitude de petits tuyaux : des artères et des veines. C’est dans une de tes veines que l’on prend du sang. Pour cela, on choisit une veine qui est juste sous la peau : le plus souvent, c’est au pli du coude ou sur le dos de la main.

Pour que tu ne sentes pas la piqûre, on peut mettre de la crème anesthésiante qui “endort” la peau à l’endroit où on va faire la prise de sang. Au moins une heure à l’avance, on te met un pansement spécial qui contient la crème. Quand la peau est “endormie”, on enlève le pansement.

L’infirmière place le garrot, un gros élastique un peu serré, pour mieux voir et sentir la veine à l’endroit où
elle va faire la piqûre. Elle nettoie ta peau avec un coton et un désinfectant. Tu dois serrer fort le poing.

Important !

Pendant la prise de sang tu ne bouges surtout pas.

Un vaccin

Le vaccin permet à ton corps de se préparer à l’avance pour se défendre contre des maladies qui peuvent être graves.

Pour te vacciner, on utilise une seringue qui contient un liquide : le vaccin.

On fait les vaccins en haut du bras ou de la cuisse. Cela dépend de ton âge et du vaccin.

Tu t’installes confortablement sur une table d’examen ou dans un fauteuil, parfois sur les genoux d’une personne qui
va t’aider à ne pas bouger. Le médecin ou l’infirmière désinfecte ta peau à l’endroit où il va faire le vaccin.

Le médecin ou l’infirmière fait la piqûre. C’est très rapide. Tu peux choisir de regarder ce qu’on te fait ou de regarder
ailleurs.

Quand le médecin retire l’aiguille, c’est fini. Il te met un pansement. Ensuite, il écrit dans ton carnet de santé le nom du vaccin qu’il vient de faire.

person in blue knit cap holding clear glass tube
woman in white button up shirt and blue stethoscope

Un(e) infirmier(e)

L’infirmier ou l’infirmière est la personne qui te fait les soins demandés par le médecin (les pansements, les prises de sang, les vaccins,…), il/elle te donne les médicaments, surveille ta température, prend ta tension…

Les infirmier(e)s ne travaillent pas que dans des maisons médicales. Tu peux aussi les voir travailler à l’hôpital, d’autres se déplacent au domicile des personnes qui ont besoin de soins. Et certain(e)s travaillent dans les écoles (on les appelle les infirmiers ou infirmières « scolaires »).

Un(e) kinésithérapeute

Le kinésithérapeute est un professionnel de la santé qui s’occupe des enfants et des adultes sur demande du médecin.

Il peut faire :

  • Des massages
  • De la gymnastique médicale
  • Employé toute une série de machines bizarres
  • Voire même faire des bandages rigolos

Enfin, le kinésithérapeute va également aider les personnes qui ont des maladies respiratoires pour qu’ils puissent mieux respirer.

woman in black and white tank top
Nutritionist Holding Broccoli in Office

Un(e) diététicien(ne)

Un diététicien est un professionnel de la santé qui explique ce qu’il faut manger et en quelle quantité. Il intervient pour le surpoids ainsi que pour certaines maladies (diabète, cholestérol, …).

Un aliment ne contient pas tout ce dont le corps a besoin. Un diététicien peut donc t’aider à choisir la quantité et la qualité des aliments nécessaires pour le bon fonctionnement du corps.

Bien manger, c’est prendre soin de sa santé !

Qu’est-ce que la pyramide alimentaire ?

La pyramide alimentaire est un outil simple qui illustre bien l’alimentation équilibrée. Les différentes « briques » sont les groupes d’aliments dans lesquels il faut puiser quotidiennement pour assurer la couverture de nos besoins.

Plus l’étage est large (en bas), plus la quantité de ces aliments à consommer au cours d’une journée est importante. Tandis que plus l’étage est étroit (en haut), plus la quantité de ces aliments à consommer au cours d’une journée est petite.

Tout est une question de quantité et de fréquence de consommation !

Remarques

  • Pâtes à tartinée (Nutella ou Spéculoos ou autre) : max 1 fois par semaine
  • Céréales + lait : max 1 fois par semaine
  • Limiter les boissons sucrées (sodas, jus de fruits, etc.)
  • Boire 1,5 L d’eau
  • Varier les aliments
  • Attention aux quantités et aux fréquences de certains aliments
  • Le repas chaud peut se prendre soit le midi à l’école soit le soir à la maison
  • Le repas froid peut se prendre soit le midi à l’école soit le soir à la maison

Les repas se prennent en famille autour de la table et non seul dans sa chambre devant un écran !

L’activité physique fait partie de la base de la pyramide alimentaire. Il est important de faire une activité physique afin de maintenir une bonne santé et un poids de santé stable.

Hygiène de vie = alimentation équilibrée + activité physique = poids de santé

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Dépistage du cancer du sein

Dépistage du cancer du sein

Dépistage du cancer du sein

Le dépistage du cancer du sein a pour objectif de faire baisser le nombre de morts causées par le cancer du sein. Le dépistage n’empêche pas d’avoir un cancer du sein mais trouve parfois le cancer plus tôt.

Woman Holding Pink Ribbon

1 femme sur 9 aura un jour un cancer du sein.
C’est le risque cumulé sur toute une vie.

Mais ce risque varie par catégorie d’âge et est plus important après 50 ans. C’est pourquoi, tous les 2 ans, chaque femme âgée de 50 à 69 ans est invitée personnellement, par un courrier, à bénéficier d’un mammotest.

À noter qu’il est important qu’une anamnèse complète doit bien être effectuée par votre médecin généraliste ou gynécologue lors de vos contrôles gynécologiques pour dépister les familles à risque. En effet, certaines patientes doivent bénéficier de contrôles mammographiques plus tôt et régulièrement dans leur vie en raison de leur histoire familiale. Si votre mère, sœur, grand-mère ou tante maternelle a eu un cancer du sein très jeune (avant 50 ans), parlez en avec votre médecin.

La majorité des femmes ne meurent pas du cancer du sein. Plus de 80 % des patientes atteintes d’un cancer du sein sont guéries.

2 femmes tenant des rubans roses
mammographie, santé, mammographe

Mammographie

Le premier examen d’un dépistage du cancer du sein est toujours une ‘mammographie’. Une mammographie est une radiographie des seins. La dose de rayons est faible. Elle est peu dangereuse après 50 ans.

Échographie

Parfois le résultat de la mammographie n’est pas clair. On passe alors un deuxième examen. C’est une « échographie ». L’échographie utilise des ultrasons qui sont sans danger.

Photo de l'échographie
Shirtless woman with pink fabric covering breast

Différence entre mammographie et mammotest ?

Contrairement à la mammographie, le mammotest est réalisé dans le cadre d’un Programme organisé de santé publique. Ce Programme a la volonté d’offrir à toutes les femmes de 50 à 69 ans un examen de dépistage dont la qualité est contrôlée en continu et qui bénéficie de garanties spécifiques :

  • Contrôle de qualité
  • Double lecture indépendante des clichés : 2 avis valent mieux qu’un !
  • L’invitation personnalisée des femmes
  • La gratuité : le mammotest ne coûte rien. Son coût est pris totalement en charge par votre mutuelle ou assurance soins de santé et par l’Etat. Par contre, la mammographie réalisée en dehors du Programme de dépistage n’est pas gratuite ; seule une partie de son coût est pris en charge par votre mutuelle.

 

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Qu’est-ce que les céphalées ?

Qu’est-ce que les céphalées ?

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Les céphalées sont les pathologies du système nerveux les plus courantes et correspondre au fait d’avoir mal à la tête. Les causes des céphalées sont multiples et on classe déjà celle-ci en 2 grands groupes: les céphalées primaires et les céphalées secondaires.

homme vêtu d'une chemise noire à col ras du cou se couvrant le visage avec un textile noir et blanc

Céphalée primaire

  • Céphalée de tension musculaire
  • Migraine
  • Algies vasculaires de la face
  • Névralgie du trijumeau

 

Céphalée secondaire

  • Causes loco-régionales (ORL, ophtalmiques, dentaires…)
  • Hypertension intra-crânienne sur une pathologie ou un traumatisme
  • Médicaments
  • Psychologique
un homme se tient la tête en s'asseyant sur un canapé

Comme nous le voyons sur l’illustration, les différents types de maux de tête, ne font pas forcément donner mal à la tête aux mêmes endroits et leurs localisations auront de l’importance pour pouvoir effectuer un diagnostic précis sur l’origine des douleurs.

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