Céphalées secondaires

Céphalées secondaires

Céphalées secondaires

Woman Holding Her Nose Because of Sinus Pain

Les causes loco-régionales

• ORL : sinusite, rhinite… ceux sont les causes secondaires les plus fréquentes. Les patients ressentent notamment des douleurs au niveau de la face antérieure. Ce type de céphalées va être soulagé par des antidouleurs mais surtout par le traitement de la cause. Par exemple, il est important de prendre correctement en charge les sinusites chroniques générées par les allergies.

• Ophtalmologie : glaucome, myopie… Chez les enfants, une des 1ère causes de maux de tête répétitifs, est le mal de tête de fin de journée d’école à cause d’une mauvaise vue. Il est très important de faire attention qu’un enfant voit bien le tableau ou la tv et qu’il ne soit pas en train de « forcer » sur sa vue. Si vous voyez que votre enfant plisse les yeux pour mieux voir quelque chose de loin, c’est un signe. Cela entraîne une surcharge de travail pour les yeux qui engendrent les maux de tête. Le port de lunettes est la solution!

• Dentaire : carie, abcès dentaire… attention le soin de vos dents est très important car les nerfs qui se trouvent au niveau de la gencive peuvent être atteints et entraîner de fortes douleurs!

Médicamenteuses

Plusieurs médicaments peuvent augmenter la fréquence des céphalées. Il est donc important que vous sachiez donc toujours bien dire à votre médecin ce que vous prenez comme traitement.

Attention, la majorité des céphalées qui sont secondaires à la prise de médicaments, le sont sur abus d’antalgiques !

En effet, prendre trop d’antidouleurs enclenchent un cercle vicieux: l’abus déclenche les maux de tête mais du coup on en prend encore pour soulager et ainsi de suite… Il faut alors faire une pause médicamenteuse pour voir si les céphalées disparaissent!

Close-up Photo of Medicinal Drugs
2 personnes assises discutant

Psychologiques

D’un point de vue psychologique, le stress/mal-être est un déclencheur important de céphalées de tension ou de migraines. Ainsi, lorsque les autres causes médicales ont été écartées, il ne faut pas négliger la dimension psychologique qui est souvent la première fautive! Mais forcément, c’est une cause plus compliquée à « contrôler » !

Le cerveau, principal organe de notre système nerveux, est aussi le siège de notre vie émotionnelle. « J’ai une tête comme un seau… », « J’en ai plein la tête… », « Pas ce soir chéri … », beaucoup d’expressions du langage courant sont riches d’informations et de sens. Et il n’est pas rare que le déclenchement des crises migraineuses se fasse brutalement à la survenue d’un stress important, ou, à l’inverse, lors d’un relâchement après une période de stress aigu. Socialement, les migraines sont souvent mal vécues, autant par la personne qui en souffre, que par l’entourage. Ce symptôme mystérieux suscite parfois des soupçons voire l’agacement. N’est-ce pas une façon de rester au lit ? De rentrer plus tôt chez soi ? D’éviter de faire une tâche importante, d’aller travailler ou à l’école ? Certains patients sont pris pour des malades imaginaires. Les migraines de décompression qui surviennent typiquement en fin de semaine ou durant les vacances viennent gâcher, parfois de façon systématique, des moments de loisirs en familles ou entre amis. Il arrive que ce type de migraine amène une étiquette « d’enquiquineur ».

L’approche psychologique de la migraine commence par l’établissement d’un bilan d’organisation. Une vie effrénée peut amener à être continuellement sous pression au détriment d’un bon équilibre entre les phases d’activités et de repos. S’agit-il d’une difficulté à s’organiser correctement ou d’un besoin de remplir continuellement pour fuir en évitant de trop penser ? Les règles essentielles à une bonne hygiène de vie sont beaucoup plus souvent bâclées qu’on ne l’imagine. Une alimentation saine, un bon sommeil, la pratique d’un sport, les loisirs et la détente sont très régulièrement sacrifiés pour des « fausses bonnes raisons ». Pour faire un bilan d’organisation, il peut s’avérer très utile de recourir simplement à un carnet de bord dans lequel le patient note durant un laps de temps un maximum de détails tels que le contexte de survenue des crises, leurs durées, la façon d’y remédier et toutes autres informations jugées utiles. Cette approche un peu « scolaire » permet de conscientiser son fonctionnement et sa vie émotionnelle. Noter et consigner de façon systématique permet aussi de mieux prendre conscience de ses besoins et priorités. Et d’éclairer quant à ce qui pourrait être changé, quant à ce qui relève et dépend de soi. Cela permet déjà de sortir de cette impression parfois pesante d’être « pris en otage » par les crises. Il arrive d’ailleurs que le patient se retrouve au cœur d’une spirale infernale où le stress vécu engendre des migraines lesquelles engendrent à leur tour de l’anxiété et du stress.

La prise en charge de la migraine doit toujours évaluer le taux d’anxiété sans écarter la possibilité d’un syndrome dépressif. La reconnaissance et la prise en charge psychothérapeutique de l’anxiété et de la dépression associées à la migraine sont d’autant plus nécessaires si ces troubles sont associés à une tendance à l’automédication voire à la consommation de produits. En psychologie, la migraine s’envisage classiquement comme l’expression d’un conflit intérieur, l’expression de tout ce que le patient ne nomme pas ou symptôme du « non-dit ». Au plus le symptôme est invalidant, au moins le patient conscientise sa souffrance émotionnelle. Il est donc assez difficile d’établir de lui-même un lien entre les crises et la racine du problème. En ne s’autorisant pas une bonne connexion avec sa vie émotionnelle, par peur du conflit et des conséquences, le corps vient exprimer la douleur. La migraine touche généralement plusieurs sens. Selon les patients, la crise migraineuse s’accompagne de douleurs ophtalmiques, de picotements dans la langue ou dans d’autres membres, d’acouphènes, de vertiges, de nausées… Se pourrait-il que le patient ne parvienne pas à « voir », « sentir » « entendre » ou « digérer» quelque chose ? Existe-t il un conflit émotionnel latent ? De quoi ces symptômes permettent-ils d’être tenu à distance ? Où en est le patient dans son cycle de vie, qu’en est-il de ses besoins personnels et de leurs accomplissements ? Autant de questions qui méritent d’être soulevées pour appréhender au mieux ces symptômes.

Jeune femme anxieuse se bouchant les oreilles avec les mains, assise sur une chaise
Homme en costume noir allongé sur un lit

L’approche psychologique d’un symptôme physique ou approche « psychosomatique » envisage la question du « bénéfice secondaire ». Elle interroge ainsi ce que la souffrance vient paradoxalement apporter. Les séances permettent ainsi d’établir la balance entre les « coûts » et les « bénéfices ». Autrement dit, d’interroger la fonction qu’une douleur peut venir remplir. Dans le cas d’une migraine de décompression par exemple, la crise postposée au weekend (« le coût ») permet de rester efficace durant la semaine au niveau professionnel (« bénéfice ») et d’exprimer son mal-être dans un environnement plus sécurisant c’est-à -dire à la maison. Il importe de réaliser que ce genre de parade mis en place par le psychisme amène toujours un équilibre précaire voué à l’échec. D’où l’intérêt de faire un bilan avant que la situation ne se dégrade. L’idée étant de voir ce qui peut-être énoncé et réorganisé. Des approches psychocorporels telles que des activités artistiques, de la gymnastique douce, des exercices de cohérence cardiaque axés sur une bonne gestion de sa respiration, de la méditation, peuvent déjà apporter des bénéfices. Mais il n’est pas toujours simple de mettre tout cela en place par soi-même et la consultation psychologique peut aider à soutenir ce type de projet visant un meilleur équilibre personnel.

Les de maux de tête ou les migraines ne touchent pas que les adultes. Les enfants peuvent en souffrir, et pour les mêmes raisons que les adultes. Mais il faut insister sur le fait que les enfants en pleine croissance ont encore plus besoin de périodes de repos. Car c’est durant ces phases d’inactivité que leur psychisme se constitue. Or, de nos jours, les enfants ont parfois tellement d’activités extrascolaires que leur journal de classe se transforme en agenda de ministre, et les moindres minutes sont remplies par les Smartphones, tablettes. Beaucoup d’enfants n’ont plus aucun temps mort et en arrivent aussi à en avoir « plein la tête ». Au-delà de ces dimensions organisationnelles et d’hygiène de vie, les enfants peuvent aussi avoir des difficultés à énoncer des choses telless que des conflits à l’école, des craintes, des tristesses,…Et c’est encore bien plus difficiles pour eux d’établir un lien entre leurs douleurs et leur vie émotionnelle compte tenu de leur immaturité affective. Les adultes et parents doivent donc redoubler d’écoute lorsque de tels symptômes surviennent chez l’enfant car ce n’est jamais anodin. En guise de conclusion nous dirons donc que des symptômes migraineux nécessitent une évaluation médicale autant pour l’adulte que pour l’enfant. Cette évaluation sera tout à fait complète si l’on explore également la piste psychologique. Laquelle aura pour objectif d’amener à un meilleur équilibre sur les plans organisationnels et émotionnels.

un homme se tient la tête en s'asseyant sur un canapé

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Femme en pull gris priant

Le cancer du col de l’utérus est le 5ème cancer en termes de fréquence chez les femmes. Le dépistage par un frottis est conseillé chez les femmes entre 25 et 65 ans tous les 3 ans !

Parfois, celui-ci est conseillé un peu avant 25 ans chez des patientes sexuellement actives ayant de nombreux partenaires.

Le frottis doit être effectué tous les 3 ans car ainsi il permet de détecter plus de 90% des anomalies cellulaires qui évolueront vers un cancer. Le cancer du col est un cancer qui évolue très lentement (environ 10 ans), il serait donc dommage de ne pas prendre sa prise en charge à temps.

Souvent le cancer du col est précédé par une infection au HPV. Le papillomavirus humain (HPV) est un virus se transmettant par des rapports sexuels vaginaux, anaux ou oraux.

Le HPV est l’infection sexuellement transmissible la plus fréquente. Toute personne sexuellement active peut l’attraper, même si vous avez toujours des rapports avec le même partenaire.

C’est pourquoi plus de 80% de la population est un jour infectée par le HPV. Parmi les femmes infectées, plus de 80% seront asymptomatiques et le HPV disparaîtra dans les 6 à 18 mois sans intervention médicale.

Il existe de nombreuses souches d’HPV et elles ne causent pas toutes le cancer du col de l’utérus. Certaines souches sont à l’origine des condylomes (verrues génitales).

personne avec un bandeau rose à la main gauche
outils en plastique blanc et rouge

Comme signalé ci-dessus, si le frottis est bien effectué régulièrement, il est possible de découvrir des anomalies cellulaires bien avant qu’elles soient dangereuses. La plupart du temps, cette découverte entraînera un contrôle 3 à 6 mois après le 1er frottis pour surveiller l’évolution. Si les anomalies sont déjà à un stade un peu plus inquiétant, une petite intervention chez le gynécologue sera faite.

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Trucs & Astuces : Allergies

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Acarien

Allergique aux acariens ?

  • Combattre l’humidité à tout prix : les acariens n’aiment pas la sécheresse !
  • Réduire le mobilier au maximum et bannir les fleurs sèches, les peluches, …  – > Pour que vos enfants allergiques n’aient pas à dire adieu à toutes leurs peluches pleines d’acariens, vous pouvez les mettre au congélateur pendant une dizaine de minutes.
  • Préférer le sol facilement lavable à l’eau que le tapis plein, la moquette, …
  • Nettoyer régulièrement le panier du chien/chat et leur interdire l’accès aux chambres.
  • Laisser le lit ouvert toute la journée et aérer la chambre pour la refroidir et évaporer l’humidité. – > Si possible maintenir la température en dessous de 17°C dans les chambres (les acariens n’aiment pas le froid !)
  • Nettoyer la chambre à l’eau (éviter  l’aspirateur) et secouer la literie à l’extérieur.
  • Changer la litterie toutes les semaines et la laver à min 60°C et passer régulièrement l’aspirateur sur le sommier, le matelas et l’encadrement du lit.

Alerte aux pollens !

  • Préférer les activités en plein air tôt le matin, à ce moment-là de la journée le taux de pollen est plus faible. Sachez aussi qu’il y a peu de pollen dans l’air lorsqu’il a plu.
  • Aérer la chambre tôt le matin.
  • En voiture, utiliser l’air conditionné plutôt que d’ouvrir les fenêtres.
  • Éviter d’étendre le linge à l’extérieur pendant les saisons de pollen afin d’éviter qu’il ne s’en imprègne.
  • Les jours de pointe, restez à la maison; fermez les fenêtres et allumez la climatisation.
  • Rincer les cheveux le soir avant de se coucher afin d’éviter aux pollens accumulés tout au long de la journée de se déposer sur l’oreiller.
  • Porter des lunettes de soleil et un chapeau.
  • Pendant les saisons de pollen, choississez de partir en vacances  plutôt à la mer ou en haute montagne. L’air y contient moins de pollen.
Pissenlit
Chat à côté d'une femme enceinte

Je suis allergique à mon CHAT : Comment s’y adapter ?

La meilleur solution est malheureusement de le confier à quelqu’un d’autre. Mais dans le cas où on n’arrive pas à s’en séparer voici quelques précautions qui vous permettront de vivre au mieux avec lui :

  • Eliminer le plus de poils possible : Brossez votre chat(ou faites le brosser), ce qui lui évitera de laisser trop de poils partout. Il est même recommandé de le laver (à vos risques et périls !)
  • Passer l’aspirateur très régulièrement.
  • Évitez les tapis, les moquettes, … qui sont de véritables nids à poussières.
  • Lui interdire au moins l’accès à votre chambre -> vous passerez ainsi une nuit plus sereine.
  • Laisser votre chat le plus possible dehors.
  • Se laver les mains après chaque contact avec le chat.
  • Enlever les éventuels poils de vos vêtements avec un roulleau adhédif pour vêtements.
  • Sachez que les chats mâles sont plus allergènes que les femelles. Privilégier les races de chats qui perdent peu de poils, comme les siamois.

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Le lactose et le gluten

Le lactose et le gluten

Le lactose et le gluten

verre de lait

L’intolérance au lactose

Le lactose est le sucre du lait. On peut le trouver dans de nombreux produits laitiers (fromage, yaourt,…) mais aussi dans d’autres produits comme des médicaments ou des cosmétiques.

Une intolérance à un aliment varie selon la personne. Certaines personnes peuvent tout de même consommer une certaine quantité de lactose. Il faut pour cela établir une liste précise avec votre médecin ou votre diététicien pour savoir ce que vous pouvez vous permettre de manger

—> Exemple : la mozzarella est un fromage très pauvre en lactose, certains intolérants peuvent donc en manger

Attention : Il existe l’intolérance au lactose mais aussi l’allergie aux protéines de lait. Ce n’est pas le même problème.

L’intolérance au gluten ou maladie cœliaque

Le gluten est une protéine que l’on retrouve dans certaines céréales. La maladie cœliaque se traduit donc par une intolérance à cette protéine lorsque l’on mange un aliment qui en contient. En réalité cette maladie n’est pas vraiment une intolérance mais une maladie auto-immune. En pratique, le traitement est le même que pour une intolérance : élimination totale et définitive des produits contenant du gluten.

Quels sont les céréales qui contiennent du gluten ? (BASO)
—> Le Blé, l’Avoine, le Seigle, l’Orge.

Attention aux produits dérivés qui peuvent contenir du gluten comme la chapelure, la bière, certaines sauces, mais aussi certaines préparations de viande (pain de viande, haché préparé)…

 

pain sans gluten

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Allergie ≠ Intolérance

Allergie ≠ Intolérance

Allergie ≠ Intolérance

L’allergie et l’intolérance alimentaires sont toutes deux des réactions d’hypersensibilité. L’intolérance alimentaire peut même générer des symptômes similaires à l’allergie alimentaire (nausée, diarrhée, crampes d’estomac). L’intolérance n’implique toutefois pas le système immunitaire mais le métabolisme.

Alors que les personnes allergiques ne tolèrent généralement pas la moindre quantité d’allergène, les personnes intolérantes peuvent supporter des petites doses sans manifester de symptômes. Des exceptions cependant sont celles de l’intolérance au gluten et aux sulfites qui provoquent des réactions plus importantes.

Bras présentant une allergie

C’est quoi ?

L’ALLERGIE ALIMENTAIRE

Une allergie alimentaire est une réaction du système immunitaire envers une substance présente dans un aliment, appelée allergène alimentaire.

L’INTOLÉRANCE ALIMENTAIRE

Une intolérance est une réaction provoquée par une substance présente dans un aliment et n’est pas d’origine immunitaire.

Qui ?

L’ALLERGIE ALIMENTAIRE

Elle se produit chez des personnes prédisposées.

L’INTOLÉRANCE ALIMENTAIRE

Elle apparaît chez des personnes hypersensibles.

 

Visage d'un bébé avec des boutons d'allergie
Femme se mouchant dans un champs jaune

Comment ?

L’ALLERGIE ALIMENTAIRE

Il y a d’abord ce que l’on appelle une phase de sensibilisation : lors d’une première exposition à un allergène, le système immunitaire de l’organisme fabrique des anticorps contre ce dernier. Au cours de cette étape, aucun symptôme n’apparaît ! Lors d’un contact ultérieur, le système immunitaire va reconnaitre l’allergène et réagir trop fort contre lui. La personne allergique voit alors les divers symptômes apparaitre.

L’INTOLÉRANCE ALIMENTAIRE

Les intolérances alimentaires peuvent être dues à une diminution de la capacité ou une impossibilité à digérer une substance (ex. intolérance au lactose) ou à d’autres mécanismes plus complexes.

Symptômes

L’ALLERGIE ALIMENTAIRE

Cutanés : eczéma, urticaire…
Respiratoires : éternuements, toux, asthme…
Digestifs : diarrhée, nausées, vomissements…

L’INTOLÉRANCE ALIMENTAIRE

Principalement digestifs.
Au niveau de l’estomac et des intestins : douleurs abdominales, vomissements, crampes, ballonnements, diarrhée…

Homme qui éternue et fait stop avec sa main

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Les allergies

Les allergies

Les allergies

L’allergie est une des maladies les plus fréquentes dans le monde avec les maladies cardio-vasculaires et le cancer. Les populations les plus touchées sont les enfants et les adolescents mais les patients de tout âge peuvent un jour développer une allergie. La prévalence des allergies a considérablement augmenté depuis 20-30 ans dans nos pays industrialisés.

Femme qui éternue

Quels sont les mécanismes de l’allergie ?

L’allergie est un dérèglement du système immunitaire qui correspond à une perte de la tolérance vis-à-vis d’une substance qui va s’appeler un allergène. Normalement, notre organisme détecte et combat les corps étrangers tels que les virus, bactéries, parasites… Dans le cas de l’allergie, notre système immunitaire va avoir une réaction disproportionnée contre une substance étrangère, réaction qu’il n’aurait pas eu en cas de statut immunitaire normal.

Pour que l’allergie se déclenche il faut 2 conditions: une prédisposition génétique chez l’individu et une exposition à la substance allergène.

Quels sont les allergènes les plus courants ?

Il existe différentes classes d’allergènes, les plus courantes étant :

  • Allergènes inhalées : pollen de fleurs des arbres (allergie au printemps), pollen des fleurs des champs et herbes hautes (allergie plutôt d’avril à septembre), acariens (allergie à l’automne), poils d’animaux… ces allergènes sont les plus courants
  • Médicaments : antibiotiques, anti-inflammatoires, iode…
  • Aliments : œufs, lait, poissons, kiwi, arachides…
  • Venins d’insectes : abeilles, guêpes…
  • Allergènes cutanés : latex, synthétique, nickel…

Il existe bien sûr d’autres allergènes car à peu près toutes les substances étrangères à notre corps peuvent déclencher une allergie mais certaines sont beaucoup plus rares et ne sont diagnostiquées qu’en cas de bilan plus approfondi.

Femme se mouchant dans un champs jaune
Homme qui se mouche

Quels sont les symptômes de l’allergie ?

L’allergie peut se manifester de différentes manières :

  1. Pour les allergènes inhalés, les patients vont souvent présenter une rhinoconjonctivite allergique c’est-à-dire qu’ils présenteront une rhinorrhée (écoulement nasal), des éternuements, des démangeaisons sur la peau, des yeux qui pleurent et grattent.
  2. Pour les allergies de contact, le plus souvent les patients vont présenter des symptômes dermatologiques comme par exemple de l’eczéma (chez les nourrissons et les enfants, cet eczéma sera plutôt localisé au niveau des plis de la peau et des articulations mais chez l’adulte au niveau du tronc et du visage), un prurit cutané (démangeaison de la peau), un urticaire (plaque rouge sur le corps)…
  3. Pour les médicaments et les aliments, il existe différents niveaux d’allergie plus ou
    moins grave : une personne peut simplement ressentir une gêne pour avaler, un
    petit gonflement de la lèvre ou bien son corps la gratte après avoir avalé un produit. Dans les cas plus graves, elle peut faire un choc anaphylactique.

Qu’est-ce qu’un choc anaphylactique ?

C’est une réaction allergique encore plus importante : notre système immunitaire a alors une réaction exagérée qui survient quelques secondes après l’exposition à un allergène.

Le patient peut présenter les symptômes habituels d’une simple réaction allergique servant de signes d’alerte tels que l’urticaire, le prurit, les nausées, les vomissements. Il peut aussi faire un œdème de Quincke : gonflement brutal touchant les paupières, les lèvres, la bouche et le pharynx d’où le risque que le patient n’arrive plus à respirer.

Mais au final, le résultat est que le patient fait un choc c’est-à-dire que sa tension chute, sa fréquence cardiaque augmente, sa fréquence respiratoire aussi… et celui-ci doit forcément être pris en charge à l’hôpital.

Heureusement, la plupart des gens qui sont sujets aux allergies ne feront jamais de choc !

Homme qui éternue et fait stop avec sa main
Dos d'un homme avec un test d'allergie

Comment faisons-nous le diagnostic de l’allergie ?

Pour diagnostiquer l’allergie, le médecin se base d’abord sur les explications du patient par rapport à ses symptômes. Ensuite, il effectue une prise de sang pour voir s’il y a une augmentation des IgE. Les IgE sont une classe d’anticorps (cellules nous aidant à lutter contre les corps étrangers et qui composent notre système immunitaire). S’ils sont présents en grande quantité, cela prouve que le corps en a produit plus pour lutter contre un allergène.

Par la suite, le but est de trouver contre quoi notre corps veut se défendre : les pollens ? un aliment ? Pour cela, nous effectuons des analyses de sang plus approfondies mais aussi des tests cutanés appelés Prick-test —> Des solutions contenant des allergènes sont placées sur votre peau et le but est de voir la réaction de la peau face à ces allergènes.

Quels sont les traitements ?

La base du traitement est de ne pas être en contact avec la substance qui provoque l’allergie.

Si cela n’est pas possible (par exemple avec les pollens), le médecin prescrit des antihistaminiques (médicaments contre l’allergie). Ces médicaments servent plutôt à éviter que l’allergie se déclenche ou à diminuer ses symptômes mais ne font pas disparaitre l’allergie.

En cas de réaction allergique plus importante, il est parfois utile d’utiliser des corticoïdes (locaux ou par voie orale) ou de l’adrénaline si le patient est en début de choc.

Pour certains types d’allergie, il est possible de faire une désensibilisation. Celle-ci dure de 3 à 5 ans et son principe consiste à mettre la personne au contact de l’allergène à petite dose pour que son système immunitaire s’habitue à cet allergène et ainsi ne provoque plus de réaction exagérée.

Une main qui tient un flacon de médicaments sur lequel il est écrit allergie

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