La boîte à outils

La boîte à outils

La boîte à outils

woman biting pencil while sitting on chair in front of computer during daytime

Au plus vous développerez de nouvelles ressources, au mieux vous parviendrez à gérer votre stress. Dans cette optique, nous vous proposons ici quelques pistes pour vous inspirer mais surtout n’hésitez pas à en inventer plein d’autres !

  • Faites une liste de vos petits plaisirs et, chaque jour, accordez-vous-en au moins un. Ayez tous les jours une action ET une pensée positive. Ayez des pensées positives envers les personnes qui vous entourent. Un peu comme un aimant cela amène à des pensées positives envers vous !
  • Trouvez des chansons qui vous apaisent et vous font penser à des choses agréables, faites-en des playlist et écoutez-les dès que nécessaire. La musique de Mozart est scientifiquement reconnue pour faire baisser la tension artérielle et le degré de nervosité !
  • Renouez avec la simplicité et la beauté de la nature. Observez les animaux, les végétaux qui vous entourent ou partez à leur rencontre, portez un regard bienveillant sur ces choses simples.
  • Partez à la recherche de citations qui peuvent vous soutenir en cas de coup dur. Il en existe énormément en parcourant les rayons littéraires, ou internet, vous trouverez inévitablement des proverbes soutenants aptes à vous apporter du réconfort.

Nous vous en proposons quelques-uns :

  • « La joie est en tout, il faut l’extraire » Confucius
  • « Même un voyage de mille lieues commence par un pas » Proverbe japonais
  • « Qui veut faire quelque chose trouve un moyen, qui ne veut rien faire trouve une excuse » Proverbe arabe
  • « Le bonheur est une habitude à cultiver » Proverbe britannique
  • « C’est en vain qu’on cherche au loin son bonheur quand on oublie de le cultiver soimême » Jean Jacques Rousseau
  • « La meilleur façon de ne pas avancez est de suivre une idée fixe » Jacques Prévert
  • « Lorsque l’esprit connaît la tranquillité il soumet l’Univers tout entier »
  • Tchouang-tseu
  • « On ne va jamais aussi loin que lorsque l’on ne sait pas où l’on va » ChristopheColomb
  • « L’hiver ne dure que jusqu’au printemps » Lao-tseu
  • « Au lieu de se plaindre de l’obscurité, mieux vaut allumer la lumière » Conficius
  • Ayez toujours en réserve une phrase qui vous fait sourire

En cas de « stress panique » faites l’exercice suivant en plusieurs étapes :

  1. Amener à votre esprit des images apaisantes : un lieu, une activité, une per sonne, ou tout ce qui vous amène une énergie positive.
  2. Lorsque la représentation est bien présente à l’esprit, cherchez à vous reconnecter aux sensations précises qui lui sont liées.
  3. Lorsque ces sensations sont ressenties physiquement, il faut les garder en vous, en apportant du soin à sa respiration.
  4. Ensuite il faut respirer lentement, calmement et profondément tout en mentalisant ces sensations. Maintenir cela conscient pendant plusieurs minutes pour que l’effet apaisant perdure.
shallow focus photography of books
woman doing yoga meditation on brown parquet flooring

Pour réduire un ressenti de stress panique il est aussi très utile de :

  • Bouchez sa narine droite pour inspirer profondément par la narine gauche, et ensuite boucher sa narine gauche pour expirer profondément par la narine droite. Répétez l’action durant 1-2 min
  • Faites de la place aux jeux de société, il en existe pour tous les goûts et sont disponibles en location dans les ludothèques. Rien de tel pour nouer des liens et instaurer une bonne humeur durable tout en créant de nouveaux souvenirs positifs.
  • Pratiquez régulièrement la méditation qui vise à calmer le mental. Cette pratique datant de millénaires est accessible à tout le monde. Elle permet d’obtenir le calme intérieur. Pour y arriver il faut respecter quelques étapes :
  • Se trouver un espace calme où l’on ne sera pas dérangé pendant 10-20 min
  • En position assise, le dos bien droit, les yeux fermés ou mi-clos il faut porter son attention sur sa respiration, sans rien forcer
  • Observer les pensées qui passent mais sans les suivre, ni vous y attacher et sans y porter de jugement
  • L’esprit est calme, attentif mais sans réflexion

La méditation favorise la paix intérieure, la concentration et levcalme émotionnel. De très nombreuses études scientifiques ont démontrés un effet sur la réduction du stress et de l’anxiété.

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A Sick Man Covering His Mouth

Le 17 novembre 2019, la Chine rapporte le premier cas d’un patient de 55 ans. Un mois plus tard, 27 nouveaux cas sont rapportés et à peine quelques jours plus tard, 60 cas de plus. Le point commun entre ces malades c’est leur travail au marché de gros de fruits de mer de Huanan. À ce stade on ignore encore si ce sont les personnes qui se contaminent entre elles ou si cela vient d’une source animale. Le 21 décembre 2019 des tests permettent de confirmer qu’il s’agit d’un nouvel agent pathogène respiratoire. Fin de l’année 2019 l’OMS est informée de la survenue de nombreux cas de pneumonie dans la ville de Wuhan.

Début janvier 2020, la principale agence fédérale des Etats-Unis en matière de protection de la santé publique – le US CDS – informe du risque de pandémie. Rapidement la Chine confirme la survenue d’un nouveau virus de la famille des coronavirus. Dès le 09 janvier 2020, l’alerte est lancée par l’OMS au niveau internationale et les informations s’enchainent : il s’agit d’une épidémie, la maladie est transmissible par l’homme, elle se fait par contact direct avec des projections de gouttelettes respiratoires émises par la parole, la toux, les éternuements et au contact d’objets contaminés par ces gouttelettes. Le 11 février 2020 l’OMS donne un nom officiel à cette maladie : maladie à coronavirus 2019 dite COVID-19 et publie un guide des règles sanitaires à respecter. Un mois plus tard, le covid-19 touche une partie importante de la population mondiale. La pandémie est déclarée.

À notre échelle, le 17 mars 2020, notre quotidien bascule. Le nombre de contamination et de décès étant statistiquement inquiétant, la Belgique opte pour des mesures drastiques et déclare l’état de confinement. Le lendemain midi, tout doit être mis à l’arrêt. Notre quotidien se paralyse. Les rues se vident, les personnes sont priées de travailler depuis chez elles. Si le télétravail est impossible il y aura le chômage. Seuls les services essentiels peuvent persister dans leurs activités : la santé d’urgence et les magasins alimentaires. Le écoles se transforment en garderie pour les enfants dont les parents exercent dans les secteurs maintenus. Rapidement ces travailleurs deviennent des héros qui permettent de lutter, de soigner et de maintenir le pays debout. Chaque soir, avec un sentiment d’impuissance mêlé de gratitude, les confinés applaudissent à leur fenêtre pour dire merci. Il devient rapidement clair qu’il y aura eu un avant et qu’il y aura un après covid-19.

Et dans cette nouvelle représentation du monde, personne ne sera épargné. Tous nos repères quotidiens changent : nos actes automatiques et réflexes, l’accès à la scolarité et au travail, nos modalités relationnelles, notre représentation du monde, nos sentiments de sécurité, l’insouciance…

 

Doctor Talking to a Patient Lying Down on a Hospital Bed
Men Wearing Face Masks Doing a Fist Bump

Face à cette nouvelle réalité planétaire le message est unanime : notre survie dépendra de notre capacité à modifier et intégrer de nouveaux réflexes autant que nos habitudes de vie. Nous n’avons pas d’autres choix que de nous adapter aux changements.

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Les risques des addictions majeures

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On ne vous apprend rien en disant qu’une drogue, ce n’est pas bon pour la santé. Regardons de plus près quelles sont ses conséquences.

Elles sont de deux sortes : positives et négatives, et se font en trois temps : à court terme, à moyen terme et à long terme.

Grayscale Photography of Man

A court terme, lors d’une consommation dite « récréative » :

Effets positifs : ce sont ceux qui sont recherché par la prise de la drogue (bien-être, sensation de planer…).

Effets négatifs : ils sont surtout liés à la toxicité de la drogue en question et de la quantité consommée, et peuvent parfois être ressentis plus tard. Parmi ces effets, on peut citer :

 

Le bad trip : elles peuvent être physiques (vertiges, vomissements, palpitations…) ou psychiques (crise  d’angoisse, hallucinations effrayantes…).

La descente : on se sent mal pendant que le corps élimine la drogue (ce qui peut mener à une re-consommation).

La réaction allergique : le système immunitaire réagit très fort à la drogue, ce qui peut mener à des problèmes de peau, digestifs, respiratoires ou cardiaques. Ça arrive par hasard et, dans certains cas, ça peut être mortel !

L’overdose : la quantité de drogue consommée dépasse les limites du corps. Plus la dose augmente, plus les symptômes sont graves. Ça peut aller de vertiges, vomissements, palpitations… à une confusion, perte de connaissance et coma. Dans certains cas, ça peut aussi être mortel !

A moyen terme, lorsque la consommation devient régulière :

 

Effets positifs : ce sont les mêmes que ceux à court terme mais ils deviennent de moins en moins forts pour la raison qui suit.

Effets négatifs :

L’accoutumance : le corps commence à s’habituer à la drogue, il faut des
doses de plus en plus grandes pour atteindre le même état qu’avant.

Apparition de l’addiction : le comportement change progressivement, on
perd le contrôle de sa consommation tout en sachant que c’est mauvais
pour soi.

Apparition de la dépendance : le cerveau change progressivement, on a besoin de sa dose pour fonctionner normalement. Lorsqu’on ne l’a pas, on ressent une sensation de manque.

three bottles of alcohol sitting on a table
Man in Black Hoodie

A long terme, quand la consommation est une habitude :

 

Effets positifs : il n’y a plus aucun bien-être. La consommation sert uniquement à faire disparaître le manque.

Effets négatifs :

Tous les risques liés à la consommation de la drogue : problèmes de foie, cœur, poumons, cerveau, dépression, etc…

La dépendance est installée : le cerveau a tout le temps envie de drogue et on se sent très mal si on n’en prend pas. La prise permet seulement de retrouver son état normal, mais plus de se sentir mieux.

Alcool :

La plupart des effets toxiques de l’alcool sont dépendants de la dose consommée.

Foie

Le foie est particulièrement sensible aux effets toxiques de l’alcool qui peuvent entrainer plusieurs types de maladies du foie comme une surcharge graisseuse du foie, un remplacement des cellules saines du foie par du tissu cicatriciel aussi appelé fibrose hépatique ou encore l’hépatite alcoolique.

Nerfs, cerveau et cervelet

Des troubles du sommeil, des angoisses et une dépression sont parfois associés à une consommation trop forte d’alcool. On peut aussi retrouver des troubles de mémoire et une perte de capacités intellectuelles ainsi qu’à des troubles de l’équilibre et a une instabilité par atteinte du cervelet. L’alcool peut aussi atteindre les nerfs périphériques notamment dans les jambes causant une perte de sensibilité et des douleurs.

Cœur et artères

La consommation excessive d’alcool engendre un risque accru d’hypertension artérielle, d’accident vasculaire cérébral AVC (saignement dans le cerveau) et d’hémorragies.

Cancers

La consommation chronique d’alcool, même à faible dose, est associée à une augmentation du risque de cancer de la bouche, du pharynx, du larynx et de l’œsophage. Elle est aussi associée à une hausse du risque du cancer du sein.

Les conséquences sur la vie de l’utilisateur

L’alcool au volant est une des principales causes d’accident de la route : avec un taux d’alcool de 0,5 gr/litre, le risque d’accident est déjà multiplié par 2,5 (chiffres de l’IBSR – Institut Belge pour la sécurité routière). L’alcool est à l’origine de nombreux accidents du travail.

Femmes enceintes

L’alcool bu par la femme enceinte passe dans le liquide amniotique dans lequel baigne le fœtus. On sait qu’il peut entraîner, chez le bébé à naître, des troubles du développement du système nerveux et des troubles mentaux.Une consommation excessive (régulière ou occasionnelle) peut être associée
à des troubles du développement neurologique du fœtus (connus sous le nom de « syndrome de l’alcool fœtal »). Chez les femmes enceintes qui boivent plus de 5 verres par jour, le risque d’avoir un enfant mort-né est également accru.

drinking, man, lonely
Kush in Close-up Photography

Cannabis

Quelle que soit la fréquence de consommation, même lors d’une première prise, l’usager s’expose à :

  • Une baisse de la vigilance et un ralentissement des réflexes (potentiellement dangereux lors de la conduite de véhicule, la manipulation d’outils).
  • Une diminution de la concentration.
  • Des troubles comme l’anxiété, les crises de panique ou de paranoïa, un état dépressif.
  • Un déclenchement de troubles mentaux durables chez des personnes fragiles voire aggravation des troubles des personnes souffrant de troubles mentaux.

Les effets du cannabis sont caractérisés par une amplification des perceptions et de l’humeur qui peut provoquer, notamment lors des premières consommations, un sentiment de malaise et d’angoisse intense (ce que nombre d’usagers appellent « bad trip »).

Dans l’heure qui suit une forte consommation de cannabis :

  • risque multiplié par 5 d’accident vasculaire cérébral (AVC)
  • risque multiplié par 5 d’infarctus du myocarde (crise cardiaque)

Ce risque existe aussi chez des jeunes usagers occasionnels et sans antécédent cardiaque.

Usage régulier et à long terme

  • Bronchite chronique, pneumothorax
  • Cancers (du poumon, de la gorge, de l’œsophage, de la langue) Les risques de bronchites et de cancers sont encore plus importants lorsque le cannabis est associé au tabac.

Benzodiazépines

médicaments relaxants/ anxiolytiques (ex : alprazolam, diazépam, lorazepam)

Perte de mémoire

Elle peut se produire aux doses prescrites. Plus la dose est élevée, plus le risque augmente.

Troubles du comportement et altération de l’état de conscience

Ce syndrome peut se manifester par une aggravation de l’insomnie, des cauchemars, de l’agitation, de la nervosité, des idées délirantes, des hallucinations, de la confusion mentale, une euphorie, de l’irritabilité, des troubles de la mémoire…

Il peut être accompagné d’un comportement inhabituel ou violent potentiellement dangereux pour autrui et pour soi-même, et qui nécessite l’arrêt du traitement.

Chutes

Les benzodiazépines (surtout celles à demi-vie longue) peuvent entraîner des troubles de l’équilibre responsables de chutes et de fractures, en particulier chez les personnes âgées.

Risque pour la conduite automobile

La prise de benzodiazépines entraîne une somnolence, une baisse des réflexes et des troubles de la vue.

Surdosage

La surdose se manifeste par une perte de conscience pouvant aller jusqu’au coma et à la mort par dépression respiratoire.

Interactions

Alcool et Benzodiazépines

– augmentation de l’effet sédatif des benzodiazépines (somnolence).
– augmentation du risque de surdose, pouvant entraîner la mort par dépression respiratoire

Médicaments et Benzodiazépines

– augmentation des effets indésirables des benzodiazépines

– diminution ou annulation de l’efficacité des benzodiazépines

– augmentation de la somnolence

two bottles of essential oils on a table
pills, drugs, pharmaceutics

Opioïdes

Antidouleurs (codéine, morphine, Tramadol®, Contramal®, Méthadone, Oxynorm®, etc.)

Les opioïdes sont une catégorie de médicaments puissants qui sont généralement prescrits pour soulager les douleurs graves. En cas de consommation abusive, les opioïdes produisent une forte sensation d’euphorie ou de plaisir, mais ils peuvent aussi mener à la prise d’une surdose fatale. À condition de les utiliser selon la prescription, les opioïdes sont des médicaments efficaces mais, en raison de leurs effets puissants, les personnes qui en prennent sont à risque d’accoutumance.

Effets secondaires

• Constipation (le plus fréquent)
• somnolence, vertiges
• nausées, vomissements
• fatigue
• maux de tête
• démangeaisons
• anémie (manque de globules rouges qui entraîne un état de fatigue)
• perte de connaissance
• Les principaux risques des opioïdes sont la surdose et la dépendance d’autres opioïdes

Risques

Les principaux risques des opioïdes sont la surdose et la dépendance. La surdose est une urgence médicale qui peut conduire au décès. Elle se produit lorsque la quantité consommée dépasse la limite tolérée par l’organisme.

À la suite d’un usage répété d’opioïdes, y compris suite à un traitement antidouleur prolongé, une tolérance (nécessité d’augmenter les doses pour ressentir les effets) et une dépendance peuvent se développer.

Un syndrome de sevrage apparaît à l’arrêt, ou au cours de la diminution du traitement. Il est marqué par les symptômes suivants :

• transpiration
• anxiété
• douleurs osseuses
• gênes abdominales, diarrhée
• tremblements ou « chair de poule »

Le syndrome de sevrage débute en général 24 heures après l’arrêt de la consommation. Un état de mal être avec craving (envie irrépressible de consommer à nouveau) peut durer des semaines, voire des mois. Cet état peut être un véritable obstacle à l’arrêt. Dans ce cas une aide extérieure peut être nécessaire.

Interactions :

Le risque d’arrêt respiratoire est renforcé lorsque la consommation d’opioïdes est associée à :

• l’alcool
• des benzodiazépines

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Insuffisance hormonale chez les hommes

Insuffisance hormonale chez les hommes

Insuffisance hormonale chez les hommes

Les hommes peuvent aussi connaître des symptômes liés à l’insuffisance hormonale liée à l’âge. On appelle cela couramment l’andropause, même si le terme n’est pas adéquat. En effet, l’andropause présente peu de similitudes avec la ménopause car cela ne touche qu’entre 10-20% des hommes après 50 ans et 50% de hommes après 70 ans.

Man in Brown Sweater Reading Book

Contrairement aux femmes, cela n’est pas forcément progressif.

Nous définirons donc l’andropause comme suit:

  • Syndrome biochimique
  • Associé à l’âge
  • Caractérisé par une diminution des androgènes
  • Entrainant une altération de la qualité de vie et un impact sur la fonction de plusieurs organes

Les symptômes :

Trouble de la sexualité : la diminution des érections nocturnes ou matinales et un signe d’alarme à ne pas négliger. Il ne faut pas hésiter à en parler avec votre médecin. Vous pouvez aussi présenter une érection moins forte ainsi qu’une diminution de vos envies d’avoir des rapports sexuels.

Troubles vasomoteurs : bouffées de chaleur, sudation excessive, fatigue, trouble du sommeil

Troubles neuropsychologiques : perte de mémoire, troubles de l’attention, diminution manifeste des capacités d’orientation dans l’espace, irritabilité, asthénie, anorexie, baisse de l’élan vital ou humeur dépressive.

Obésité abdominale ainsi qu’une possible gynécomastie

Diminution de la pilosité, notamment une calvitie

Diminution de la densité osseuse

An Elderly Man Sitting on the Couch while Covering His Face
ai generated, elderly, retired

Petits exercices au quotidien :

Serrer le périnée = comme si on retient un gaz ou une envie de faire pipi

• Serrer le périnée 10X
• Serrer le périnée pendant 5 -10 sec et le relâcher pendant 5-10 sec 10X

L’évaluation objective se fait à l’aide du score ADAM qui correspond à un petit questionnaire:

1 – Éprouvez-vous une baisse du désir sexuel ?

2 – Éprouvez-vous une baisse d’énergie ?

3 – Éprouvez-vous une diminution de force et/ou d’endurance

4 – Votre taille a-t-elle diminué ?

5 – Avez-vous noté une diminution de votre joie de vivre ?

6 – Êtes-vous triste et/ou maussade ?

7 – Vos érections sont-elles moins fortes ?

8 – Avez-vous noté une altération récente de vos capacités ?

9 – Vous endormez-vous après le dîner ?

10 – Votre rendement professionnel s’est-il réduit ?

Une réponse positive à au moins 3 questions ou à la question 1 et 7 correspond à un déficit en testostérone.

person holding pencil near laptop computer
a stack of pills sitting on top of each other

Traitement:

Comme pour les femmes, le traitement consiste en un traitement hormonal de substitution. Le spécialiste prescrira de la testostérone soit par voie orale ou cutanée ou intramusculaire.

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A l’origine, il y eut Internet…

A l’origine, il y eut Internet…

A l’origine, il y eut Internet…

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Le mot « internet » désigne un réseau informatique, c’est-à-dire un ensemble de lignes capables de communiquer entre elles, à un niveau mondial, et qui est aujourd’hui accessible à tout public. Cela n’a en effet pas toujours été le cas. Historiquement, avant 1965, la communication entre plusieurs ordinateurs étaient limitées tant en nombre d’ordinateurs pouvant communiquer entre eux, qu’en termes de personnes pouvant l’utiliser. Dans le début des années 60, des scientifiques de l’Institut de technologie du Massachusetts commenceront des recherches spécifiques pour favoriser une utilisation efficace de l’informatique sur le plan scientifique et militaire. Les universités américaines vont commencer les premiers essais de communication entre elles et sur une longue distance. Vers la fin des années 60 on utilisait le terme d’ARPAnet. Vers la fin des années 70 le département de la défense américaine commencera des expérimentations de communications plus poussées.

Il est intéressant de savoir qu’à cette époque, il s’agissait seulement d’une connexion entre une bonne centaine d’ordinateurs ! En France, vers la fin des années 70, La direction Générale des Télécommunications commencera à installer son réseau sur tout le pays. Dans les années 80 les militaires utiliseron préférentiellement la connexion informatique. Internet deviendra un produit de commercialisation à la fin des années 80. Et au milieu des années 90, le monde bancaire et les restaurations rapides feront leurs apparitions sur le « Web ». Il est important de différencier la notion du « Web » de celle « d’internet ». Le « Web », est un service nous permettant de naviguer, et de faire des recherches sur internet. Tandis que internet en lui-même, est le réseau de communication qui rend cette navigation possible. Au-delà du Web, il y a d’autres services tels que les messageries instantanées, les emails,… Au départ, il était donc question d’outils et de services. Mais les choses ont grandement évolué à l’heure d’aujourd’hui…

Le Web

Il s’agit d’un terme utilisé pour faire référence à un « logiciel », c’est-à-dire un ensemble de programmes informatiques, dont la fonction est de permettre la consultation d’informations disponibles.

Depuis le début des années 90 à nos jours, le Web n’a cessé d’évoluer. Mais nou pouvons rapporter trois grandes étapes :

  • l’étape de la consultation : l’utilisateur se contentait d’accéder à des informations
  • l’étape de l’interaction : l’utilisateur a pu commencer à introduire lui-même des données
  • l’étape de « l’open space » : l’utilisateur et sa vie privée se mêlent intimement à la toile

Actuellement, la notion « d’open space » s’est généralisée au niveau du grand public. Les personnes de tous les âges, de toutes les cultures et de partout dans le monde, peuvent accéder à tout type de source d’information, stocker, manipuler, produire, transmettre n’importe quels documents ou supports. Et ce, sous de nombreuses formes : texte, musique, son, image, vidéo,…

Cette évolution de possibilités est à la fois un bel outil, mais renferme aussi de très nombreux pièges, dangereux pour notre santé aussi bien physique que mentale.

Person Using Laptop Computer during Daytime

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Pertes de mémoire et alimentation

Pertes de mémoire et alimentation

Pertes de mémoire et alimentation

plate of shrimps on wooden surface

Focus sur les études scientifiques :

Selon plusieurs études, différents facteurs auraient une influence sur la mémoire:

De manière positif :

• Une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et un poids sain

Selon une nouvelle étude, une alimentation équilibrée (riche en fruits et légumes, légumes secs, céréales et poissons, avec peu de viande et produits laitiers, et une consommation légère à modéré d’alcool), une activité physique régulière et un poids sain peuvent réduire les dépôts dans le cerveau de protéines anormales impliquées dans la maladie d’Alzheimer.

Selon des chercheurs français, une alimentation équilibrée vers l’âge de 50 ans serait associée à une protection de la mémoire verbale, particulièrement vulnérable dans le développement de la maladie d’Alzheimer.

• Suivre un régime méditerranéen

Avec l’âge, le cerveau se rétrécit et perd des cellules nerveuses, ce qui peut affecter les fonctions cognitives, dont l’apprentissage et la mémoire. Plusieurs études ont déjà rapporté des associations intéressantes entre le fait de suivre les principes de l’alimentation méditerranéenne et le vieillissement cérébral. Les personnes âgées qui suivent les principes de l’alimentation méditerranéenne voient leur cerveau se dégrader moins rapidement que celles qui s’en écartent.

Les principes de base du régime méditerranéen sont :

=> Beaucoup de produits céréaliers complets, de poisson, de fruits et de légumes, d’ail, d’oignon, d’épices et aromates

=> Utilisation de l’huile d’olive comme principal corps gras

=> Consommation quotidienne de légumineuses, de noix et graines, de yogourt et de fromage

=> Consommation moyenne de poulet, d’œufs et d’aliments sucrés

=>  Très peu de viande rouge

=> Apport calorique quotidien raisonnable (de 1 800 à 2 500 calories par jour)

flat lay photography of raw salmon fish

Les sources de gras bons pour la mémoire et la concentration sont :

• Saumon
• Truite
• Maquereau
• Hareng
• Sardines
• Thon
• Huile de lin
• Huile de colza
• Huile de noix
• Oléagineux
• Huile d’olive
• Graines de citrouille, de lin et de chia
• Avocat

Assurer un bon apport en vitamines et minéraux

Parmi tous les nutriments, les vitamines du groupe B – plus particulièrement la B1, la B6, la B9 et la B12 – jouent un rôle primordial dans le phénomène de mémorisation.

De légères carences en ces nutriments pourraient nuire aux performances cognitives. On sait, entre autres, que chez les gens atteints de la maladie d’Alzheimer, on observe un manque d’acétylcholine. En effet, ce neurotransmetteur est indispensable aux fonctions de la mémoire et de l’apprentissage. Or, l’acétylcholine est fabriquée en partie grâce à la vitamine B1.

clear glass cruet bottle
water, glass, tilted

Maintenir une bonne hydratation

Une étude montre qu’une diminution de la teneur corporelle en eau très légère (moins de 1%) suffit déjà à affecter les fonctions cognitives. En effet, la déshydratation est connue pour affecter les performances physiques et cognitives.

De manière négatif :

• Le surpoids

Le surpoids fragiliserait notre mémoire à court terme. Une découverte de l’Université de Cambridge, qui démontre l’impact néfaste de l’obésité sur les structures et fonction du cerveau.

• Les aliments riches en acides gras trans

Appréciés par l’industrie pour les propriétés organoleptiques et texturales que les acides gras trans confèrent à de nombreux produits alimentaires, les acides gras trans ont largement révélés des effets néfastes pour la santé humaine. Par ailleurs, une alimentation trop riche en gras trans peut provoquer une dégénérescence des neurones et réduire les performances intellectuelles.

a man holding his stomach with his hands

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Les répercussions psychologiques du cancer de la prostate

Les répercussions psychologiques du cancer de la prostate

La prostate est le siège de l’intimité sexuelle masculine. Elle symbolise de ce fait la puissance, la force vitale, les capacités sexuelles, la virilité. Ce n’est donc jamais simple pour un homme de recevoir un diagnostic lié à sa prostate. Car toute atteinte de cette...

Et après un cancer de la prostate ?

Et après un cancer de la prostate ?

C’est un sujet difficile à aborder et les hommes peuvent en souffrir mais il est vrai qu’après un cancer de la prostate, il peut y avoir des séquelles permanentes. La prostate est un organe urinaire et sexuel et par conséquent son déficit engendre une atteinte de...

Alimentation et prostate

Alimentation et prostate

Grâce à la recherche scientifique, nous en savons aujourd'hui de plus en plus sur les relations entre l'alimentation et le cancer. Certaines études montrent par exemple un lien entre l'alimentation, le poids et le risque de différents cancers. On le sait,...