Le lactose et le gluten

Le lactose et le gluten

Le lactose et le gluten

verre de lait

L’intolérance au lactose

Le lactose est le sucre du lait. On peut le trouver dans de nombreux produits laitiers (fromage, yaourt,…) mais aussi dans d’autres produits comme des médicaments ou des cosmétiques.

Une intolérance à un aliment varie selon la personne. Certaines personnes peuvent tout de même consommer une certaine quantité de lactose. Il faut pour cela établir une liste précise avec votre médecin ou votre diététicien pour savoir ce que vous pouvez vous permettre de manger

—> Exemple : la mozzarella est un fromage très pauvre en lactose, certains intolérants peuvent donc en manger

Attention : Il existe l’intolérance au lactose mais aussi l’allergie aux protéines de lait. Ce n’est pas le même problème.

L’intolérance au gluten ou maladie cœliaque

Le gluten est une protéine que l’on retrouve dans certaines céréales. La maladie cœliaque se traduit donc par une intolérance à cette protéine lorsque l’on mange un aliment qui en contient. En réalité cette maladie n’est pas vraiment une intolérance mais une maladie auto-immune. En pratique, le traitement est le même que pour une intolérance : élimination totale et définitive des produits contenant du gluten.

Quels sont les céréales qui contiennent du gluten ? (BASO)
—> Le Blé, l’Avoine, le Seigle, l’Orge.

Attention aux produits dérivés qui peuvent contenir du gluten comme la chapelure, la bière, certaines sauces, mais aussi certaines préparations de viande (pain de viande, haché préparé)…

 

pain sans gluten

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Les allergies alimentaires

Les allergies alimentaires

Les allergies alimentaires

Les allergies ou intolérances alimentaires sont toujours plus fréquentes dans notre société malgré le fait que les aliments que nous mangeons sont de plus en plus contrôlés. Elles sont difficiles à diagnostiquer car il y un large éventail d’aliments qui peuvent provoquer des allergies. Pour les plus courants, des règlementations ont été mises en place, notamment dans l’étiquetage de ces aliments.

étiquette alimentaire

L’étiquetage des denrées alimentaires

Tous les aliments peuvent en principe causer une allergie ou une intolérance alimentaire. Toutefois, en Europe 14 allergènes alimentaires semblent présenter le plus de risques et conformément à la législation, leur mention est obligatoire sur les étiquettes des denrées alimentaires.

Listes des 14 aliments à étiquetage obligatoire

1. Céréales contenant du gluten (blé, seigle,
orge, avoine, épeautre, Kamut)
2. Crustacés
3. Œufs
4. Poissons
5. Arachides
6. Soja
7. Céleri
8. Moutarde
9. Graines de sésame
10. Mollusques
11. Laits et produits laitiers (y compris lactose)
12. Fruits à coque (amande, noisette, noix, noix de cajou, noix du Brésil, noix de Macadamia et noix du Queensland)
13. Anhydride sulfureux et sulfites (boissons alcoolisées, fruits secs..)
14. Lupin (plante, légumineuse)
Une femme dans un magasin qui inspecte un produit alimentaire
Bras présentant une allergie

Traitement

Il n’existe à l’heure actuelle aucun traitement curatif pour les allergies alimentaires, la seule solution possible est d’éviter les aliments qui contiennent les allergènes.

Lisez attentivement les étiquettes d’emballages de vos produits.

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Les allergies

Les allergies

Les allergies

L’allergie est une des maladies les plus fréquentes dans le monde avec les maladies cardio-vasculaires et le cancer. Les populations les plus touchées sont les enfants et les adolescents mais les patients de tout âge peuvent un jour développer une allergie. La prévalence des allergies a considérablement augmenté depuis 20-30 ans dans nos pays industrialisés.

Femme qui éternue

Quels sont les mécanismes de l’allergie ?

L’allergie est un dérèglement du système immunitaire qui correspond à une perte de la tolérance vis-à-vis d’une substance qui va s’appeler un allergène. Normalement, notre organisme détecte et combat les corps étrangers tels que les virus, bactéries, parasites… Dans le cas de l’allergie, notre système immunitaire va avoir une réaction disproportionnée contre une substance étrangère, réaction qu’il n’aurait pas eu en cas de statut immunitaire normal.

Pour que l’allergie se déclenche il faut 2 conditions: une prédisposition génétique chez l’individu et une exposition à la substance allergène.

Quels sont les allergènes les plus courants ?

Il existe différentes classes d’allergènes, les plus courantes étant :

  • Allergènes inhalées : pollen de fleurs des arbres (allergie au printemps), pollen des fleurs des champs et herbes hautes (allergie plutôt d’avril à septembre), acariens (allergie à l’automne), poils d’animaux… ces allergènes sont les plus courants
  • Médicaments : antibiotiques, anti-inflammatoires, iode…
  • Aliments : œufs, lait, poissons, kiwi, arachides…
  • Venins d’insectes : abeilles, guêpes…
  • Allergènes cutanés : latex, synthétique, nickel…

Il existe bien sûr d’autres allergènes car à peu près toutes les substances étrangères à notre corps peuvent déclencher une allergie mais certaines sont beaucoup plus rares et ne sont diagnostiquées qu’en cas de bilan plus approfondi.

Femme se mouchant dans un champs jaune
Homme qui se mouche

Quels sont les symptômes de l’allergie ?

L’allergie peut se manifester de différentes manières :

  1. Pour les allergènes inhalés, les patients vont souvent présenter une rhinoconjonctivite allergique c’est-à-dire qu’ils présenteront une rhinorrhée (écoulement nasal), des éternuements, des démangeaisons sur la peau, des yeux qui pleurent et grattent.
  2. Pour les allergies de contact, le plus souvent les patients vont présenter des symptômes dermatologiques comme par exemple de l’eczéma (chez les nourrissons et les enfants, cet eczéma sera plutôt localisé au niveau des plis de la peau et des articulations mais chez l’adulte au niveau du tronc et du visage), un prurit cutané (démangeaison de la peau), un urticaire (plaque rouge sur le corps)…
  3. Pour les médicaments et les aliments, il existe différents niveaux d’allergie plus ou
    moins grave : une personne peut simplement ressentir une gêne pour avaler, un
    petit gonflement de la lèvre ou bien son corps la gratte après avoir avalé un produit. Dans les cas plus graves, elle peut faire un choc anaphylactique.

Qu’est-ce qu’un choc anaphylactique ?

C’est une réaction allergique encore plus importante : notre système immunitaire a alors une réaction exagérée qui survient quelques secondes après l’exposition à un allergène.

Le patient peut présenter les symptômes habituels d’une simple réaction allergique servant de signes d’alerte tels que l’urticaire, le prurit, les nausées, les vomissements. Il peut aussi faire un œdème de Quincke : gonflement brutal touchant les paupières, les lèvres, la bouche et le pharynx d’où le risque que le patient n’arrive plus à respirer.

Mais au final, le résultat est que le patient fait un choc c’est-à-dire que sa tension chute, sa fréquence cardiaque augmente, sa fréquence respiratoire aussi… et celui-ci doit forcément être pris en charge à l’hôpital.

Heureusement, la plupart des gens qui sont sujets aux allergies ne feront jamais de choc !

Homme qui éternue et fait stop avec sa main
Dos d'un homme avec un test d'allergie

Comment faisons-nous le diagnostic de l’allergie ?

Pour diagnostiquer l’allergie, le médecin se base d’abord sur les explications du patient par rapport à ses symptômes. Ensuite, il effectue une prise de sang pour voir s’il y a une augmentation des IgE. Les IgE sont une classe d’anticorps (cellules nous aidant à lutter contre les corps étrangers et qui composent notre système immunitaire). S’ils sont présents en grande quantité, cela prouve que le corps en a produit plus pour lutter contre un allergène.

Par la suite, le but est de trouver contre quoi notre corps veut se défendre : les pollens ? un aliment ? Pour cela, nous effectuons des analyses de sang plus approfondies mais aussi des tests cutanés appelés Prick-test —> Des solutions contenant des allergènes sont placées sur votre peau et le but est de voir la réaction de la peau face à ces allergènes.

Quels sont les traitements ?

La base du traitement est de ne pas être en contact avec la substance qui provoque l’allergie.

Si cela n’est pas possible (par exemple avec les pollens), le médecin prescrit des antihistaminiques (médicaments contre l’allergie). Ces médicaments servent plutôt à éviter que l’allergie se déclenche ou à diminuer ses symptômes mais ne font pas disparaitre l’allergie.

En cas de réaction allergique plus importante, il est parfois utile d’utiliser des corticoïdes (locaux ou par voie orale) ou de l’adrénaline si le patient est en début de choc.

Pour certains types d’allergie, il est possible de faire une désensibilisation. Celle-ci dure de 3 à 5 ans et son principe consiste à mettre la personne au contact de l’allergène à petite dose pour que son système immunitaire s’habitue à cet allergène et ainsi ne provoque plus de réaction exagérée.

Une main qui tient un flacon de médicaments sur lequel il est écrit allergie

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Nutrition : Spécial femme enceinte

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Femme enceinte tenant son ventre

Ne pas manger deux fois plus mais deux fois mieux !

Vous êtes enceinte ou vous avez un projet de grossesse. Durant cette période, vous devriez peut-être envisager de revoir certaines de vos habitudes et comportements afin d’assurer une bonne santé à votre futur enfant.

I. Comment le corps utilise-t-il les aliments que vous consommez lorsque vous êtes enceinte ?

Dés le premier trimestre de grossesse, il met en réserve des nutriments (protéines, calcium,…) qui lui permettront de faire face à la croissance particulièrement rapide de votre enfant au cours du troisième trimestre. Il est donc normal que votre appétit augmente progressivement. Une augmentation progressive et normale de votre poids est le reflet d’une alimentation qui répond à vos besoins.

Une alimentation variée et équilibrée ainsi qu’une activité physique quotidienne sont très importantes pour la santé. En effet tout au long de votre grossesse, une alimentation équilibrée vous permettra non seulement de combler vos besoins mais également de couvrir ceux de votre bébé et ainsi favoriser une croissance harmonieuse.

Femme qui mange des tranches d'orange sur son canapé
Couple dont la femme prépare des fruits dans une assiette

II. Une alimentation variée et équilibrée, qu’est-ce que c’est ?

1. Prendre le goûter

Lorsqu’on est enceinte, on n’a pas à manger deux fois plus. Mais vous pouvez, en plus des repas et selon votre appétit, prendre un goûter. Cela vous permettra d’éviter les repas copieux et d’améliorer ainsi votre digestion (nausées, remontées acides) mais également d’éviter les fringales et les grignotages.
Exemple de goûter :
1/6 de baguette et une portion de fromage et 1 verre d’eau ou un fromage blanc 20%, 1 banane et 1 verre d’eau ou 1 pot de riz au lait et 1 verre d’eau ou 4 petits-beurre et un verre de lait

2. Vous avez des fringales ?

Cela arrive fréquemment au cours du premier trimestre. Alors, attention à ne pas manger trop ou à déstructurer votre alimentation. Pour diminuer ces fringales, faites des repas plus légers et prenez une collation plus tard.

Par exemple, décalez votre dessert (fruit ou produit laitier) en le prenant non pas en fin de repas mais plus tard dans la journée.
Exemple de collation :
1 banane et 1 produit laitier ou 1 pain au lait et un verre de lait ou 1 yaourt et une barre céréalière

3. Vous avez tout le temps faim ?

Vous ne mangez probablement pas suffisamment aux repas pour couvrir vos besoins et ceux de votre bébé. Du coup, vous avez faim entre les repas et vous grignotez, ce qui vous coupe l’appétit pour le repas suivant. Vous risquez de déséquilibrer votre alimentation et de prendre trop de poids.

Que faire ?

  • Consommez des produits céréaliers (pain, pâtes, riz, etc.) ou des légumes secs ou des pommes de terre à chaque repas, ils « calent » l’appétit, tout comme les aliments riches en fibres (légumes).
  • Mangez plus souvent dans la journée, mais sans manger plus, au total :
    trois petits repas, un goûter plus une ou deux collations.

Exemple de dîner :

Escalope de volaille + riz + courgettes + des carottes râpées et Yaourt nature ou poire (à prendre plus tard en soirée)

Repères de consommation journalière

Fruits et légumes Au moins 5 par jour
Lait et produits laitiers 3 par jour
Viandes, volaille, poissons, œufs 1 ou 2 fois par jour
Boissons De l’eau à volonté
Pas d’alcool et limiter les sodas
Matières grasses ajoutées Limiter la consommation
Produits sucrés Limiter la consommation
Sel Limiter la consommation
Pain, riz, autres aliments céréaliers, pommes de terre, légumes secs À chaque repas et selon l’appétit
Activité physique L’équivalent d’au moins 1/2h de marche par jour
Femme enceinte qui prépare une salade

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La femme enceinte…

La femme enceinte…

La femme enceinte…

La grossesse, phénomène naturel vécu par les femmes depuis des millénaires, maiscelle-ci reste pourtant toujours aussi magique et mystérieuse… Et malgré le bonheur qu’une grossesse engendre, elle est aussi source de questionnement et de quelques inquiétudes, nous allons donc tenter de répondre, avec cet article, aux questions souvent posées…

2 personnes qui se tiennent la main

Avant la grossesse

La majorité des grossesses se déroulent dans de bonnes conditions mais des complications peuvent, toutefois, survenir. Le principal défi d’un suivi de grossesse est donc d’identifier les éventuelles situations à risque pour la mère ou pour l’enfant.
L’évaluation du niveau de risque d’une grossesse s’effectue en fonction de plusieurs facteurs :

  •  Antécédents médicaux
  • Atteinte d’une maladie chronique : diabète, hypertension…
  • Âge (après 40 ans, les grossesses sont plus à risques de complication)
  • Antécédent de grossesse compliquée
  • Surpoids
  • Addiction : cigarette, alcool, drogues… (risque de malformations pour le fœtus et d’accouchement prématuré)
  • Prise de médicaments de manière régulière. En effet, certains médicaments sont totalement contre-indiqués en cas de grossesse (antihypertenseurs, anticoagulants, psychotropes…)

 

Si vous prévoyez votre grossesse, il est toujours bon d’envisager une consultation, avec votre généraliste, au préalable. En plus des facteurs cités ci -dessus, vos vaccinations seront vérifiées et une prise de sang effectuée. Un vaccin diphtérietétanos-polio-coqueluche doit être administré si la précédente injection remonte à plus de 10 ans. Un vaccin contre la rubéole doit être fait chez les femmes dont la sérologie est négative.

De plus, un vaccin antivaricelleux est conseillé chez les femmes n’ayant pas fait la varicelle. Lors de la prise de sang, le médecin vérifiera votre groupe sanguin, votre immunité concernant la toxoplasmose et le cytomégalovirus ainsi que les sérologies du HIV et de l’hépatite B (maladies qui peuvent se transmettre à l’enfant pendant la grossesse et l’accouchement).

 Pas d’inquiétude, si la grossesse survient sans être prévue !! Tous ces contrôles seront aussi effectués. Malgré tout, il est toujours bon de se
poser la question concernant vos vaccinations lorsque vous êtes en âge de procréer car le vaccin contre la rubéole ne peut pas se faire si vous êtes enceinte.

1 couple allongé qui se regarde tendrement
Femme allongée qui passe une échographie

II. Et voilà, votre grossesse est donc confirmée, que va-t-il se passer maintenant ?

Votre médecin généraliste va donc effectuer une prise de sang, comme décrit précédemment pour contrôler votre sucre, votre taux d’hémoglobine, et votre immunité concernant différentes maladies. Il est aussi conseillé de directement contacter votre gynécologue-obstétricien pour fixer les rendez-vous de suivi et d’échographies. Sur le temps de la grossesse, 3 échographies sont préconisées :

  • la 1re entre la 11e et la 13e semaine d’aménorrhée (= semaines sans règles),
  • la 2e entre la 20e et la 22e semaine,
  • la 3e entre la 31e et la 32e semaine.

Les échographies sont importantes pour le suivi du développement du fœtus : suivre la taille, le poids, le développement des organes, le sexe (même si vous avez évidement le choix de connaitre ou pas le sexe de votre enfant)…

Main gant bleu qui tient une fiole pour des analyses de sang

En plus des échographies et des prises de sang régulières, il y a 3 autres tests importants au cours de la grossesse :

 

  • Le test de dépistage de la trisomie 21 entre la 11e et la 14e semaine qui se fait par la prise de sang et l’échographie du 1er trimestre. Ce test n’est pas obligatoire, et la décision de le faire est la vôtre. La Trisomie 21 est une anomalie touchant les chromosomes responsables d’une maladie connue sous le nom de mongolisme ou syndrome de Down. Les patients atteints, présentent des symptômes et un handicap mental qui peuvent être graves. Il existe une relation entre l’âge maternel et le risque d’avoir un enfant atteint de cette maladie.
  • Le test de dépistage du diabète de grossesse. Le test est effectué entre la 24e et la 28e semaine. Pour faire ce test, il vous sera demandé d’arriver le matin à jeun puis d’ingérer une certaine quantité de sucre. Puis des prises de sang pour évaluer votre glycémie (taux de sucre dans le sang) seront effectuées dans l’1h30 qui suit.
  • Le test par frottis vaginal pour la recherche de streptocoques B entre la 35e et la 38e semaine. Les streptocoques du groupe B sont des bactéries qui se trouvent fréquemment de manière bénigne dans la flore vaginale des femmes. Le problème se passe à l’accouchement car la maman porteuse de cette bactérie peut le transmettre à ce moment-là à son enfant. Chez les nouveau-nés, le streptocoque B peut engendrer des infections graves.

 

Si vous n’êtes pas immunisée contre la toxoplasmose, vous devrez, pendant votre grossesse, faire attention à ne consommer que de la viande congelée ou cuite à point (pas d’américain) ; bien laver les fruits et les légumes ; se laver soigneusement les mains et ne pas les porter à la bouche lorsqu’on a manipulé de la viande crue ; protéger les aliments des insectes et éviter tout contact avec une litière de chat, un bac à sable, et porter des gants pour changer la litière ou pour jardiner. Dans tous les cas, bien se laver les mains.

Si vous n’êtes pas immunisée contre le cytomégalovirus, vous devrez faire attention au contact avec les jeunes enfants (éviter de boire ou manger dans la même vaisselle et lavez-vous les mains après tous contacts avec les urines ou la salive).

Femme enceinte qui tient son ventre, mains forment un cœur
Femme enceinte qui sourit

Questions fréquentes sur la grossesse !

Nausées et vomissements ?

Ces symptômes sont surtout présents au 1er trimestre et, le plus souvent, disparaissent entre la 16e et la 24e semaine. Des traitements homéopathiques existent mais lorsque cela ne suffit pas vous pouvez prendre du métoclopramide (Primpéran©).

Constipation et hémorroïdes  ?  

La constipation est fréquente pendant la grossesse. Il est important de bien boire et de manger une alimentation enrichie en fibres (son, blé complet, légumes). En cas de constipation persistante, il vous sera prescrit un laxatif. Il est important de prévenir au maximum cette constipation pour éviter les hémorroïdes qui sont difficilement traitables pendant la grossesse.

Rapports sexuels et grossesse ?

Il n’existe aucune contre-indication aux rapportssexuels pendant la grossesse sauf si vous présentez un risque d’accouchement prématuré.

Sport et grossesse ?

Il n’est pas interdit de faire du sport pendant la grossesse mais les sports de contact sont déconseillés en raison des risques de chutes ou de choc au niveau de l’abdomen. La pratique de la gymnastique est autorisée mais l’aérobic est contre-indiquée car cela augmente le risque d’accouchement prématuré.

Voyages et grossesse ? 

Les voyages en avion sont autorisés jusqu’à 36 semaines. Pour les longs voyages en voiture ou en avion, il est conseillé de se lever régulièrement et de marcher un peu pour stimuler la circulation sanguine. Si vous avez déjà des problèmes de circulation, il est aussi conseillé de porter des bas de contention.

Médicaments et grossesse ?

Il est conseillé de ne jamais prendre de médicaments sans avis médical. Des médicaments qui sont habituellement inoffensifs, tels que les antiinflammatoires, peuvent avoir des effets dangereux pour le bébé.

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Reflux – Constipation – Diarrhée

Reflux – Constipation – Diarrhée

Reflux – Constipation – Diarrhée

Notre système digestif est souvent la cause de petits tracas : reflux acide, difficulté à digérer, constipation, diarrhées…

Femme qui souffre de maux de ventre

Reflux gastro-œsophagien (RGO)

Le reflux est dû à la « remontée » du liquide gastrique acide dans l’œsophage. Environ 40% de la population se plaint de RGO au moins 1 fois par mois. Cela peut engendrer différents symptômes et donc différents types de plaintes en fonction des patients : douleur au niveau de l’estomac, difficulté à digérer, sensation de pesanteur, nausées, éructations (rot)… Ou alors des manifestations plus extradigestives telles que laryngite, toux chronique, douleur thoracique.

Le diagnostic définitif se fait grâce à une gastroscopie. Celle-ci nous permet d’évaluer les lésions au niveau de l’œsophage ou de l’estomac, entraînées par le RGO. Elle nous permet aussi de mettre en évidence une éventuelle anomalie anatomique qui serait la cause du RGO ou bien de faire une biopsie qui permet de mettre en évidence l’Helicobacter Pylori, autre cause possible du RGO

  • À éviter car favorise le reflux : Épices, aliments acides (agrumes), café, boissons alcoolisées, chocolat, tomates cuites, alimentation trop grasse ou trop sucrée, tabac… Mais aussi : vêtements serrés au niveau de l’abdomen, repas trop tardifs…
  • À favoriser car diminue le reflux : Le citron, la banane, l’ananas, la cannelle. Mais aussi : Prendre son temps pour manger, surélever la tête du lit…

ATTENTION : on pense souvent que le lait est bon en cas de reflux, mais le lactose étant difficile à digérer cela augmente l’acidité de l’estomac et donc augmente le reflux !

Constipation

La constipation est un symptôme, pas une maladie ! Elle peut être perçue diversement par le patient : besoin de « pousser » quand on va à la selle, selles « trop dures » ou « peu abondantes », impression d’aller « trop rarement » à la selle.

La constipation peut être de survenue récente (quelques jours ou semaines) ou chronique (plainte durant 12 semaines au cours des 12 derniers mois). La plupart du temps, la constipation est liée à une situation favorisant celle-ci : immobilisation prolongée, alimentation pauvre en fibres, boissons insuffisantes, médicaments ralentissant le transit. Mais, elle peut aussi être due à d’autres mécanismes plus pathologiques : troubles neurologiques (maladie médullaire, Parkinson), psychiatriques, endocriniens (hypothyroïdie) ou anomalie anatomique.

Par conséquent, il est toujours bien de consulter votre médecin traitant en cas de constipation pour évaluer la ou les causes. Si une cause organique est exclue, l’important sera de suivre les conseils hygiénodiététiques qui vous seront donnés.

  • À éviter car favorise la constipation : Féculents, certains légumes (carotte), certains fruits
  • À favoriser car diminue la constipation : Alimentation riche en fibres alimentaires (fruits comme pomme ou pruneau, légumes, noix, amandes, lentilles, pois chiche…), bonne hydratation, bonnes habitudes de défécation (ne pas se retenir) et activité physique régulière
Femme aux toilettes qui regarde son smartphone
Femme souffrant de maux de ventre

Diarrhée

La diarrhée est, comme la constipation, un symptôme et non une maladie !

C’est l’émission de selles plus fréquentes et plus molles que les selles habituelles. La diarrhée dite aigüe (et donc non liée à des maladies chroniques entraînant de la diarrhée régulièrement sur l’année) peut durer de 1 à 14 jours en fonction de la cause. Souvent, en cas de diarrhées aigües, l’origine est une toxine, une bactérie ou un virus, soit ingérée via l’alimentation ou liée à une contamination de personne à personne. La cause peut être aussi une simple modification de l’alimentation, la prise de médicaments (antibiotiques, colchicine, magnésium,… ) Pour les enfants et les personnes âgées, il est toujours important de ne pas négliger une diarrhée, surtout à cause de la déshydratation que celle-ci peut entraîner et qui doit être traitée correctement. De plus, si la diarrhée est associée à une fièvre supérieure à 39°C, s’il y a du sang associé, ou s’il y a une aggravation des symptômes après 4-5 jours, il faut consulter !

  • À éviter car favorise la diarrhée : Plats fort épicés, alcool, certains fruits (pruneau, rhubarbe…)
  • À favoriser car diminue la diarrhée : Féculents bien cuits (riz, pates, pommes de terre), les carottes, la banane

Mais il faut aussi compenser les pertes d’eau et sels minéraux ! Pour ce faire vous pouvez boire : 1L d’eau mélangé à 6 petites cuillères de sucre et 1 petite cuillère de sel

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