Le régime sans lactose

Le régime sans lactose

Le régime sans lactose

a glass of milk next to a piece of cake

Qu’est-ce que l’intolérance au lactose ?

Le lactose est un glucide présent dans le lait et dans certains produits laitiers. Pour être absorbable, il doit être digéré par une enzyme « lactase » présente au niveau de l’intestin dont la performance diminue souvent avec l’âge adulte. Les signes d’intolérance sont d’autant plus marqués que la quantité de lactose ingérée est importante.

Ils se manifestent par :

  • ballonnements
  •  excès de gaz
  • douleurs abdominales et une diarrhée liquide

Le diagnostic de maldigestion du lactose peut se faire par soit :

  • une épreuve d’éviction transitoire
  • un test au lactose avec mesure de l’hydrogène expiré.

L’intolérance alimentaire au lactose ne doit pas être confondue avec une allergie alimentaire (exemple : allergie aux protéines de lait) qui correspond à une réponse immunologique vis-à-vis d’un allergène alimentaire.

L’intolérance au lactose n’est pas une allergie au lait

Chez une personne dont l’intolérance au lactose est avérée et symptomatique, la première mesure consiste à réduire la charge en lactose en diminuant le lait ou en consommant du lait à teneur réduite en lactose. Il est aussi possible de consommer de la lactase sous forme de bactéries vivantes contenues dans le yaourt. Le lactose est mieux digéré quand il est ingéré avec des fibres alimentaires, du cacao ou au sein d’un repas. Les plus rares situations nécessitant une exclusion complète du lactose (absence totale de lactase) relèvent non seulement d’une éviction des produits laitiers qui en contiennent mais aussi de nombreux aliments manufacturés.

Faceted glass of cold fresh cow milk placed on white fabric against light wall
Close-Up Photo Of Rice On Person's Hand

Quels sont les produits à éviter ou à consommer ?

On trouve le lactose dans les produits tels que le lait, le fromage blanc et les entremets lactés. Par contre, les yaourts et la plupart des fromages, de par leur procédé de fabrication, sont parfois tolérés. Les alternatives végétales (jus de soja, riz, noisette,…) peuvent être consommées à condition d’être enrichies en calcium, mais elles ne contiennent pas exactement les mêmes apports nutritionnels qu’un lait classique.

Attention tout de même à certaines préparations du commerce qui contiennent du lactose comme : les plats cuisinés, sauces, charcuteries, poudres chocolatées, ravioli, potage, pâtisseries, biscuits, jus de fruits, médicaments (excipient),…

Le beurre et les margarines contiennent des traces de lactose seules les margarines à base de soja et les huiles végétales n’en contiennent pas.

Il est essentiel donc de bien lire les étiquettes des produits alimentaires. Les mentions suivantes indiquent la présence de lactose : lactose, sucre de lait, lait, poudre de lait, lait battu, caillé, babeurre, petit-lait, lactosérum.

Les produits « sans lactose » ne contiennent pas de lactose. Par contre, les produits « pauvres en lactose » en contiennent !

La diminution des apports en lactose ou l’éviction du lactose ne doivent pas se faire au détriment de l’équilibre alimentaire. Les produits laitiers représentent une des principales sources de calcium, il faut veiller à satisfaire les besoins calciques en choisissant des aliments riches en calcium tels que :

  • les eaux : Contrex, Hépar, Vittel, Badoit,…
  • les légumes crucifères : chou, persil, cresson, épinards, blettes, fenouil, brocoli,…
  • les légumes secs : haricots blanc, pois chiches, pois cassés
  • les fruits secs : amandes, figues sèches,…

Le régime sans lactose « effet de mode » ?

Outre les personnes intolérantes au lactose, certains tombent dans l’effet mode. Derrière ces modes (sans gluten, sans lactose,…), on retrouve des personnes qui veulent manger « mieux pour leur santé » sans vraiment vouloir à la base prendre des produits « sans ». En tant que consommateur, il devient parfois difficile de se positionner face à toutes ses tendances alimentaires et parfois des problématiques naissent de là, comme des troubles du comportement alimentaire, l’orthorexie par exemple (le fait de vouloir manger bien, tout le temps).

Il ne faut pas oublier que les produits laitiers sont une source importante d’apport de calcium. Or la carence en calcium peut être dangereuse car elle entraîne notamment des paralysies musculaires, des troubles cardiaques, des décharges électriques dans le corps….

En résumé : manger équilibré dans des quantités raisonnables, sans se priver si ce n’est pas nécessaire, reste le meilleur conseil à appliquer !

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Le régime hyperprotéiné

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meat balls on oval white plate

Qu’est-ce qu’un régime hyperprotéiné ?

Ce sont tout d’abord des régimes sévèrement hypocaloriques. Ils apportent de 400 à 800 kilocalories par jour, alors que la consommation moyenne par jour est de 2000 kcal pour une femme et 2500 kcal pour un homme. C’est ce déficit en calories qui entraîne la perte de poids. Dans une alimentation équilibrée, nous consommons 50 % de glucides, 35 à 40 % de lipides et 10 à 15 % de protéines; la contribution des protéines à notre apport calorique est donc faible. Dans les régimes protéinés, les protéines sont la source majeure d’apport calorique. On parle alors de régimes « hyper-protéinés ».

Ces régimes sont riches en protéines car consommer beaucoup de protéines limite la perte de masse maigre (masse musculaire, masse osseuse.). Il est intéressant de comprendre pourquoi. Tout d’abord, en contenant peu de glucides, éléments énergétiques essentiels au fonctionnement des cellules, ils obligent l’organisme à utiliser ses réserves de graisses. Ensuite, les excès de protéines, par rapport aux besoins de notre corps, sont utilisés comme énergie. Les protéines ne sont initialement pas prévues pour fournir de l’énergie à l’organisme, mais uniquement pour sa construction, ses réparations, le remplacement des cellules usagées et la production d’enzymes, d’hormones. Il est souvent dit à tort que les protéines consommées en excès sont éliminées, mais le fonctionnement de l’organisme est un peu plus compliqué que cela.

En cas d’apports excessifs, les protéines ne pouvant pas être stockées, notre organisme les transforme en glucides et en graisses qui peuvent être mis en réserve. Ces transformations demandent de l’énergie pour se réaliser. Par conséquent, les besoins caloriques du corps augmentent. Cette obligation imposée à votre corps de vivre sur des protéines et de les transformer en énergie produit une perte de poids par forçage métabolique, c’est-à-dire que vous le forcer à travailler plus que ce qu’il devrait faire avec une alimentation équilibrée.

Quels sont les risques et les effets secondaires liés à ces régimes ?

Vertiges, maux de tête, crampe, fatigue, constipation, frilosité, perte de masse maigre et osseuse,. Les effets secondaires sont les mêmes pour les deux régimes mais ils sont plus marqués avec les diètes protéinées. Il ne faut pas utiliser ces régimes à mauvais escient. Le risque le plus important est que des personnes qui n’ont pas besoin de ce type de produits y aient recours.

Ensuite, les excès de protéines doivent être transformés par le foie en glucides et en lipides.

La désamination des acides aminés, indispensable pour ces transformation, demande un travail important au foie et libère une molécule très toxique, l’ammoniac. Cette molécule doit être rapidement éliminée par les reins pour éviter d’empoisonner les cellules de notre corps. Les urines émettent l’ammoniac qu’il est possible de sentir si on fait un peu attention lorsque l’apport de protéines est très élevé. Les reins doivent donc également effectuer un travail important. Le foie et les reins étant deux organes très vascularisés, les régimes hyperprotéinés obligent par conséquent le cœur à augmenter son activité pour que l’organisme gère les excès de protéines.

Il est inutile de faire un régime protéiné pour perdre un ou deux kilos avant la plage. Après ce régime, le problème de fond ne sera pas réglé. Le risque de reprendre le poids perdu est important car ces produits n’éduquent pas à une meilleure hygiène alimentaire, le comportement alimentaire ne change pas. Enfin, l’aspect financier n’est pas à négliger.  Les produits protéinés sont souvent chers.

a wooden box filled with eggs on top of a table
topless man in blue denim jeans

A qui s’adressent ces régimes ?

Ce type de régime peut éventuellement s’adresser avant tout aux personnes réellement obèses et surtout aux obèses porteurs d’une pathologie médicale susceptible d’être améliorée par la perte de poids.

Prenons l’exemple d’un patient souffrant de diabète sucré: si une perte de 10 kilos permet de retarder le passage à la prise d’insuline, nous lui conseillons de faire un régime protéiné.

Il en va de même pour un patient qui doit maigrir rapidement pour subir une opération. Ces régimes sont déconseillés aux personnes qui ont un BMI inférieur à 30.

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Le régime végétarien/végétalien/végan

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green and red vegetable on brown wooden table

Le végétarisme est un régime sciemment déséquilibré s’opposant à l’omnivorisme qui est une des caractéristiques de l’alimentation humaine.

Le choix du végétarisme repose sur des motifs mêlant, notamment, l’impact sur la santé et le poids, des raisons éthiques et religieuses, des considérations économiques et la protection de l’environnement en s’appuyant sur les effets climatiques défavorables de l’élevage animal.

L’alimentation végétarienne ou végétarisme se définit par l’exclusion des aliments provenant de la chair animale. Lorsqu’il s’agit d’une exclusion stricte incluant les produits laitiers et/ou les œufs, on parle de végétalisme. Lorsque les produits laitiers et/ou les œufs sont autorisés on parle de végétarisme (lacto-ovo-végétariens).

Moyennant quelques aménagements, le modèle alimentaire du végétarisme paraît respectable puisqu’il permet le maintien d’un équilibre correct et qu’il est associé à un état de santé satisfaisant. Les risques nutritionnels sont surtout liés à une mauvaise pratique.

Cependant, le choix du végétalisme, qui ne laisse aucune place à un produit d’origine animale, quel qu’il soit, (exclusion des œufs et produits laitiers) expose à un risque de déséquilibre, de carence et parfois de troubles majeurs du comportement alimentaire (surtout à l’adolescence).

Etre végan n’est pas simplement lié à un type d’alimentation, c’est une forme de végétalisme intégral, c’est-à dire un mode de vie consistant à ne consommer aucun produit issu des animaux ou de leur exploitation. Par conséquent et comme exemple, les personnes voulant être végan ne porte aucun habit en cuir, en laine…

carrots, yellow beets, vegetables
fruit, vegetable, apple

Les risques de carences alimentaires sont :

  • Les protéines : la consommation simultanée de légumineuses et de céréales permet d’avoir des protéines de valeur biologique équivalente à celles des protéines animales.
  • La vitamine B12 : cette vitamine n’est présente en quantité suffisante que dans les aliments d’origine animale. Les produits laitiers et les œufs étant de bonnes sources de vitamines B12. Les végétariens n’ont pas de carences contrairement aux végétaliens.
  • Le calcium : les apports en calcium pour les lacto-ovo-végétariens sont identiques que ceux des non végétariens. En revanche, les végétaliens ont besoins d’aliments enrichis en calcium.
  • Le fer: les apports en fer des végétariens sont souvent identiques à ceux des nonvégétariens. Le problème est celui de la biodisponibilité, le fer-héminique ayant une meilleure biodisponibilité que le fer provenant des végétaux.

Rôle des protéines: Les protéines sont l’une des trois grandes familles de macronutriments. Essentielles à l’organisme, elles y jouent un rôle structural (au niveau musculaire ou encore cutané) mais sont également impliquées dans de très nombreux processus tels que la réponse immunitaire (anticorps), le transport de l’oxygène dans l’organisme (hémoglobine), ou encore la digestion (enzymes digestives).

Rôle de la vitamine B12: La vitamine B12 participent à de nombreux processus dans l’organisme. Elle est indispensable à la synthèse de neuromédiateurs, au maintien de l’intégrité du système nerveux et au métabolisme des cellules. La vitamine B12 a des propriétés antalgiques, anti-allergiques et antidépresseurs.

Une carence de cette vitamine peut donc engendrer des conséquences graves telles que anémie, troubles de la synthèse de l’ADN, des atteintes nerveuses.

Rôle du calcium: comme beaucoup de gens le savent, le calcium joue un rôle pour la construction osseuse mais pas seulement. Il est aussi nécessaire à la contraction musculaire, au fonctionnement de nombreuses enzymes, au maintien d’un bon rythme cardiaque…

Rôle du fer: Une grande partie du fer de l’organisme se trouve dans l’hémoglobine. L’hémoglobine est le constituant des globules rouges qui leur permet de transporter et diffuser l’oxygène aux tissus de l’organisme.

Le fer est aussi un constituant important des cellules musculaires et il est nécessaire à la formation de nombreuses enzymes dans l’organisme. La carence en fer entraîne surtout une anémie.

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Le régime sans gluten

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De plus en plus, nous entendons parler de régime alimentaire « sans gluten » que ce soit dans des magazines de santé, à la télévision, par certains practiciens… mais attention car le régime « sans gluten » strict doit seulement être suivi par les patients atteints de la maladie coeliaque!

wheat, gluten, allergy

La maladie coeliaque

La maladie coeliaque est une entéropathie auto-immune survenant chez des sujets génétiquement prédisposés. C’est une intolérance permanente à une ou plusieurs fractions protéiques du gluten. On estime qu’une personne sur 100 peut développer la maladie en Europe. Elle provoque une atrophie villositaire (destruction des villosités de l’intestiin grêle). Il s’ensuit une malabsorption des nutriments, notamment du fer, du calcium et de l’acide folique.

Il existe 2 formes cliniques :

  • Nourrisson ou jeune enfant : la forme la plus classique survient entre 6 et 24 mois de vie. Les symptômes sont: diarrhées chroniques, fatigue, retard de la courbe de croissance en poids et taille, retard de la puberté, anémie ferriprive, douleurs articulaires…
  • Adulte : plus souvent que chez l’enfant, la forme adulte peut être monosymptomatique. Les signes peuvent être des symptômes digestifs tels que diarrhées chroniques, amaigrissement, ballonnement abdominal mais aussi des symptômes atypiques tels que de l’anémie ferriprive, ostéoporose précoce, crampes musculaires répétitives, stomatite aphteuse….

Le diagnostic de la maladie coeliaque se fera grâce à une prise de sang pour rechercher les anticorps mais surtout suite à des biopsies intestinales à différents niveaux des intestins qui permettront de prouver l’atrophie villositaire.

Le seul traitement est un régime sans gluten strict à vie! Ce régime est efficace mais est très astreignant. Il doit être suivi afin d’éviter les complications à long-terme de la maladie (mortalité multipliée par 4 si régime non suivi). Nb: une intolérance au lactose peut apparaître dans les 3 premiers mois du régime sans gluten strict mais cette intolérance n’est que temporaire et il sera donc possible de réintroduire le lactose dans l’alimentation par la suite.

Le gluten dans l’alimentation 

Le gluten est une protéine contenue dans les céréales dites à paille : blé, seigle, orge, avoine, épeautre, boulgour, kamut.

Elle contribue à la texture et à la structure des produits de boulangerie et est souvent utilisée par l’industrie agroalimentaire comme agent de texture.

L’exclusion du gluten consiste à supprimer tous les aliments contenant au moins une des céréales citées plus haut, où leurs dérivés, et à leur substituer d’autres céréales telles que le maïs, le riz, le sarrasin, le sorgo, le millet, le soja, le quinoa ou encore la pomme de terre. Le gluten est souvent présent sous forme indirecte : amidon modifié comme par exemple dans les yaourts aux fruits, crèmes glacées, sauce tomate, malt (bière), etc…

Les produits du commerce contiennent souvent du gluten. Il faut donc bien lire les étiquettes et s’abstenir dans le doute lorsqu’on est intolérant au gluten (produits artisanaux sans étiquettes).

L’étiquetage des produits doit préciser la teneur ou non de gluten. Un logo, un épi de blé barré contenu dans un cercle indique les produits garantis sans gluten et facilite la consommation. La lecture attentive des  étiquettes est un exercice incontournable. Il faut privilégier au maximum des produits faits « maison » : plats, pâtisserie.

no-gluten bread, gluten free, bread
pasta, cook, food

Manger sans gluten sans être atteint de la maladie coeliaque ?

Le succès actuel de l’alimentation « gluten-free » est à la fois d’effet de mode et d’enjeu marketing. De plus en plus de personnes aspirent à renouer avec une alimentation du passé, plus naturelle. Mais cette médiatisation de manger « sans-gluten » cause beaucoup de problèmes. Les vraies victimes de l’intolérance et de la maladie cœliaque sont de moins en moins prises au sérieux et les personnes en santé qui adoptent ce régime risquent de nuire à leur santé (risque de malnutrition).

Il est vivement conseillé de ne pas débuter de régime d’éviction sans un avis médical éclairé ! Il faut veiller à respecter l’équilibre nutritionnel. Manger varié permet à l’organisme de puiser chaque nutriment selon ses propres besoins.

Cette médiatisation est très lucrative pour les entreprises, car elles profitent de cette fausse publicité sur les bienfaits du sans-gluten pour créer un nouveau marché et augmenter leur profit. Une récente étude effectuée sur 110.000 patients a permis d’émettre de nouvelles hypothèses concernant cette alimentation sans gluten pratiquée par des patients qui ne doivent pas suivre un régime strict. En effet, la réduction du gluten dans l’alimentation induit généralement une moindre consommation de grains entiers, alors que ces derniers diminuent les risques de maladies cardiovasculaires. Des études sur les céréales complètes ont prouvées leur capacité à piéger le cholestérol et donc à réduire le risque des maladies cardiaques, le risque de diabète de type 2, et d’accidents cardio-vasculaires.

De plus, le gluten a un effet probiotique positif pour notre flore bactérienne intestinale. Nous en profitons pour rappeler l’utilité de notre flore bactérienne intestinale qui est très importante pour le bon fonctionnement de notre système digestif. Or notre système digestif ne gère pas seulement l’absorption des nutriments mais aussi des tâches plus complexes telles que notre système immunitaire.

Attention aux différents termes qu’il existe

Intolérance alimentaire dans le cadre d’un trouble fonctionnel :  le plus souvent en rapport avec une modification de la motilité digestive. Souvent avec des légumes secs, certains hydrates de carbone et certaines graisses.

Intolérance alimentaire liée à un déficit enzymatique : par exemple c’est le cas de l’intolérance au lactose.

Intolérance alimentaire non spécifique : affections organiques associées à une malassimilation, des lithiases vésiculaires, un ulcère, une tumeur…

Allergies alimentaires : les symptômes ne sont pas des symptômes digestifs tels que mauvaise digestion, ballonement…mais une réaction allergique avec des symptômes tels que prurit cutanée, oedème labial ou oedème de Quincke dans les cas les plus graves (œdème généralisé du visage et du pharynx). Cette réaction allergique fait suite à une réaction immunologique disproportionnelle contre un antigène étranger (= allergène).

Pseudoallergie alimentaire : symptômes allergiques dus à des substances vasoactives présentes dans certains aliments (ex: fromage, vin, noix) ou en rapport avec une stimulation allergique non spécifique de la libération de l’histamine contenue dans les mastocytes (cellules responsables en grande partie du processus allergique).

Maldigestion : trouble de la digestion au niveau de la lumière gastrique/ intestinale lié à une activité diminuée ou absente des enzymes pancréatiques ou synthétisés par la muqueuse de l’intestin grêle.

Malabsorption : trouble du transport des nutriments de la lumière digestive vers le système vasculaire sanguin ou lymphatique.

stomach pain, man, jeans

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Pertes de mémoire et alimentation

Pertes de mémoire et alimentation

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plate of shrimps on wooden surface

Focus sur les études scientifiques :

Selon plusieurs études, différents facteurs auraient une influence sur la mémoire:

De manière positif :

• Une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et un poids sain

Selon une nouvelle étude, une alimentation équilibrée (riche en fruits et légumes, légumes secs, céréales et poissons, avec peu de viande et produits laitiers, et une consommation légère à modéré d’alcool), une activité physique régulière et un poids sain peuvent réduire les dépôts dans le cerveau de protéines anormales impliquées dans la maladie d’Alzheimer.

Selon des chercheurs français, une alimentation équilibrée vers l’âge de 50 ans serait associée à une protection de la mémoire verbale, particulièrement vulnérable dans le développement de la maladie d’Alzheimer.

• Suivre un régime méditerranéen

Avec l’âge, le cerveau se rétrécit et perd des cellules nerveuses, ce qui peut affecter les fonctions cognitives, dont l’apprentissage et la mémoire. Plusieurs études ont déjà rapporté des associations intéressantes entre le fait de suivre les principes de l’alimentation méditerranéenne et le vieillissement cérébral. Les personnes âgées qui suivent les principes de l’alimentation méditerranéenne voient leur cerveau se dégrader moins rapidement que celles qui s’en écartent.

Les principes de base du régime méditerranéen sont :

=> Beaucoup de produits céréaliers complets, de poisson, de fruits et de légumes, d’ail, d’oignon, d’épices et aromates

=> Utilisation de l’huile d’olive comme principal corps gras

=> Consommation quotidienne de légumineuses, de noix et graines, de yogourt et de fromage

=> Consommation moyenne de poulet, d’œufs et d’aliments sucrés

=>  Très peu de viande rouge

=> Apport calorique quotidien raisonnable (de 1 800 à 2 500 calories par jour)

flat lay photography of raw salmon fish

Les sources de gras bons pour la mémoire et la concentration sont :

• Saumon
• Truite
• Maquereau
• Hareng
• Sardines
• Thon
• Huile de lin
• Huile de colza
• Huile de noix
• Oléagineux
• Huile d’olive
• Graines de citrouille, de lin et de chia
• Avocat

Assurer un bon apport en vitamines et minéraux

Parmi tous les nutriments, les vitamines du groupe B – plus particulièrement la B1, la B6, la B9 et la B12 – jouent un rôle primordial dans le phénomène de mémorisation.

De légères carences en ces nutriments pourraient nuire aux performances cognitives. On sait, entre autres, que chez les gens atteints de la maladie d’Alzheimer, on observe un manque d’acétylcholine. En effet, ce neurotransmetteur est indispensable aux fonctions de la mémoire et de l’apprentissage. Or, l’acétylcholine est fabriquée en partie grâce à la vitamine B1.

clear glass cruet bottle
water, glass, tilted

Maintenir une bonne hydratation

Une étude montre qu’une diminution de la teneur corporelle en eau très légère (moins de 1%) suffit déjà à affecter les fonctions cognitives. En effet, la déshydratation est connue pour affecter les performances physiques et cognitives.

De manière négatif :

• Le surpoids

Le surpoids fragiliserait notre mémoire à court terme. Une découverte de l’Université de Cambridge, qui démontre l’impact néfaste de l’obésité sur les structures et fonction du cerveau.

• Les aliments riches en acides gras trans

Appréciés par l’industrie pour les propriétés organoleptiques et texturales que les acides gras trans confèrent à de nombreux produits alimentaires, les acides gras trans ont largement révélés des effets néfastes pour la santé humaine. Par ailleurs, une alimentation trop riche en gras trans peut provoquer une dégénérescence des neurones et réduire les performances intellectuelles.

a man holding his stomach with his hands

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Quand manger devient un problème en soi !

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person eating vegetable salad

La régulation de l’appétit devrait se faire de la manière la plus naturelle possible. Cependant, les rythmes imposés par le quotidien et par la vie socio-professionnelle viennent souvent interférer avec les moments où le corps manifeste spontanément le besoin d’être alimenté.

Ce qui revient à dire que nous ne nous alimentons plus tout à fait de façon naturelle puisque la plupart du temps, nos horaires de repas sont imposés. Nous avons donc tous, de façon plus ou moins forte, une forme de déconnexion de nos signaux corporels liés à notre faim. Lorsque cette déconnexion vient déréguler notre schéma alimentaire, il faut tout simplement veiller à ce que nos prises alimentaires restent néanmoins saines.

Dans certain cas, la déconnexion est beaucoup plus importante. Au point que la sensation de faim n’est plus ressentie. Plus qu’une perte d’appétit, on parlera alors d’absence de désir de manger : d’ « anorexie ». Un trouble anorexique doit être d’abord abordé avec le médecin généraliste car la perte de poids qu’elle provoque -bien que valorisée esthétiquement et socialement – pourrait être un signe de maladie (symptôme). Si le médecin peut écarter tout problème médical expliquant la perte d’appétit, il y a de fortes chances que l’anorexie ait une origine psychologique (stress divers, évènement(s) de vie difficile(s), traumatisme,…). Dans tous les cas de figures, l’anorexie ne doit pas être négligée car elle peut engendrer, sur du long terme, des problèmes de santé plus ou moins graves.

woman in white crew neck t-shirt holding green plastic pack
person holding burger

À l’inverse de la perte d’appétit, il arrive que le désir ou l’envie de manger se manifeste tout le temps. Cette sensation étant souvent accompagnée d’un sentiment d’ennui, un besoin de combler un manque ou un vide. On parlera d’ « hyperphagie » pour les personnes souffrant d’envies compulsives de manger sans arrêt. La dimension « compulsive » signifiant l’incapacité de contrôler la prise alimentaire. Dans ce cas de figure, il n’y a généralement pas de stratégies compensatoires et la personne souffre de surpoids voire d’obésité. Lorsque la personne tente de compenser ses excès alimentaires (sport excessif, laxatif, vomissements,…) on parlera plutôt de « boulimie ».

L’« anorexie », l’« hyperphagie », la « boulimie » sont des troubles du comportement alimentaire, considérés comme graves, compte tenu des séquelles qu’ils peuvent engendrer. Notons que ces troubles du comportement ont toujours un impact sur le bien-être, la vie sociale et la santé de la personne qui en souffre.

Entre ces deux extrêmes du « manger à l’excès » ou « pas assez », il existe un autre trouble souvent méconnus et par conséquent souvent silencieux : l’« orthorexie ». Il s’agit d’un comportement optant pour une régulation de l’appétit selon des normes strictes, une façon de s’alimenter « hyper sainement ». Trop sainement.

bulimia, anorexia nervosa, skimmed delusional
person eating food

Dans ce cas de figure, la personne ne s’octroie aucun écart ni plaisir alimentaire. D’apparence saine, ce comportement révèle pourtant aussi une souffrance psychique souvent relié à un « besoin de contrôle » pathologique.

L’ensemble des troubles du comportement alimentaire décrits sont toujours le signe d’une souffrance psychologique importante. Souffrance pouvant être reliée directement à des évènements actuels, ou bien venir dénoncer que la personne est comme « rattrapée » par des évènements douloureux du passé.

Lorsque s’alimenter devient problématique, que la déconnexion prend le dessus sur la régulation de l’appétit, il est fortement conseillé d’envisager une consultation chez la psychologue qui pourra aider la personne à faire le point sur l’origine du problème. Un travail thérapeutique menant à la guérison est bien entendu possible.

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Hypertrophie bénigne de la prostate :  L'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) est une maladie bénigne très fréquente qui touche 50 à 75% des hommes âgés de plus de 50 ans. Bénigne veut dire que ce n’est pas un cancer! Elle résulte d'une multiplication des...

Anatomie de la prostate

Anatomie de la prostate

La prostate est une glande qui fait partie des appareils reproducteur et urinaire de l’homme. Chez les hommes jeunes, elle est environ de la taille d’une noix, mais elle se met à augmenter de volume à la fin de la quarantaine ou au début de la cinquantaine. La...