La kinésithérapie et la prostate

La kinésithérapie et la prostate

La kinésithérapie et la prostate

man and woman comfort room

Les principaux effets secondaires rencontrés après une prostatectomie :

  • Incontinence urinaire : impossibilité de contrôler les urines et entraîne des fuites.

Ces fuites peuvent être :

  • Incontinence urinaire d’effort (toux, éternuement, fou rire…) ;
  • Incontinence par regorgement (excès d’urine dans la vessie) ;
  • Impériosités mictionnelles (urgences pour aller au toilette).
  • Impuissance : impossibilité d’obtenir une érection. Les nerfs qui permettent l’érection peuvent être endommagés par la chirurgie ou par la radiothérapie.

La rééducation kiné se déroule en 3 étapes :

1° étape : rééducation pré-opératoire qui permet :

– De réaliser le bilan
– D’expliquer le fonctionnement du périnée
– De prendre conscience du périnée (contraction et relâchement)
– De débuter les exercices de renforcement et de détente musculaire
– D’aborder les effets secondaires qui pourraient être rencontrés

2° étape : rééducation post-opératoire immédiate qui permet :

– De commencer les exercices de renforcement et de détente musculaire après avoir enlevé la sonde urinaire
– De mettre en place le calendrier mictionnel afin de pouvoir mettre en évidence les problèmes présents ou non après l’opération
– Rassurer et répondre aux questions éventuelles du patient.

3° étape : rééducation après 1 mois qui permet :

Continuer les exercices de renforcement et de détente musculaire à l’aide de différentes techniques :

1) Gymnastique abdominale à visée hypopressive est une méthode de rééducation qui permet :

• de préserver le périnée contre les pressions abdominales ;
• de tonifier la paroi abdominale ;
• de tonifier le périnée ;
• de diminuer/calmer les douleurs lombaires ;
• de remettre les organes génitaux à leur place ;
• de prévenir les descentes d’organes ;
• de prévenir un problème urinaire ou anal

2) Techniques manuelles (étirements du périnée par voir externe, trigger point, travail du périnée par voie externe ou interne via un toucher rectal)

3) Électrothérapie /électrostimulation est une technique qui utilise une sonde anale afin de stimuler/activer les muscles du périnée (= ensemble des muscles que l’on a entre les jambes) à l’aide de courants électriques dans le but de travailler/renforcer les muscles du périnée.

4) Biofeedback est une technique qui fait travailler les muscles du périnée par un travail actif de contraction ou de relâchement à l’aide d’une sonde anale.

Physiotherapist and Patient Stretching Leg

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Les maladies de la prostate

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Hypertrophie bénigne de la prostate : 

L’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) est une maladie bénigne très fréquente qui touche 50 à 75% des hommes âgés de plus de 50 ans. Bénigne veut dire que ce n’est pas un cancer! Elle résulte d’une multiplication des cellules prostatiques située dans la partie centrale de la prostate. La cause de cette multiplication n’est pas très bien connue mais est sûrement influencée par la testostérone, l’hormone masculine.

Cela entraine une augmentation du volume de la prostate centrale qui comprime l’urètre. Cette compression gêne la vidange vésicale et peut être responsable de symptômes urinaires.

Les symptômes urinaires sont de 2 types :

  • Irritatifs = envie pressante d’uriner, difficulté de se retenir, envie d’y aller souvent notamment la nuit
  • Obstructifs = jet plus faible et non constant, nécessité de « pousser » pour commencer à uriner, sensation de ne pas réussir à vider la vessie

Pour évaluer l’HBP, il est nécessaire de faire une consultation chez le spécialiste qui va faire un examen clinique, un dosage du PSA, et probablement une échographie de la prostate en plus de poser toutes les questions du questionnaire ci-avant.

Les différentes tailles de la prostate sont généralement décrites en les comparant à des fruits en sachant que la normale est la taille d’une noix. La taille d’un citron correspond à une hypertrophie sévère de la prostate. Pour examiner la prostate, le médecin doit palper sa taille et sa consistance en y accédant par l’anus.

Un conseil soyez détendu parce que ce n’est pas douloureux !

hemorrhoids, proctalgia fugax, prostate

Pour la prise en charge de l’HBP, il y a différentes alternatives en fonction de la sévérité des symptômes.

  • Abstention thérapeutique : simple surveillance si les symptômes sont légers
  • Traitement médicamenteux : il existe actuellement 2 types de médicaments pour traiter l’HBP. Ceux-ci sont donnés en cas de symptômes moyens à sévères.
  • Traitement chirurgical : seulement en cas d’échec des traitements médicamenteux et de symptômes très invalidants.

Prostatite :

La prostatite est une affection très courante de la prostate et correspond à une inflammation de la prostate.

Les symptômes de la prostatite sont:

  • Douleurs du bas ventre, du pénis, du rectum allant parfois dans le dos ou le haut des cuisses
  • Douleurs d’intensité variable d’un homme à l’autre
  • Sensation de devoir uriner plus fréquente et gêne en urinant
  • Parfois diminution des érections
  • Les éjaculations peuvent soit diminuer les douleurs ou les augmenter

Il existe plusieurs catégories de prostatite:

 

  • Catégorie 1: prostatite aiguë bactérienne
  • Catégorie 2: prostatite chronique bactérienne
  • Catégorie 3: syndrome chronique du pelvis douloureux inflammatoire ou non inflammatoire
  • Catégorie 4: prostatite chronique asymptomatique

La prostatite aiguë est une urgence médicale !

man, depressed, sitting
Sad African American man covering face with hand in shower cabin

Les symptômes de la prostatite aiguë sont de fortes fièvres, des frissons et les urines sont souvent malodorantes et troubles. Si l’analyse d’urines révèle un germe, il faut traiter par antibiotique de manière urgente.

La prostatite bactérienne chronique

C’est une prostatite causée par des bactéries aussi mais la symptomatologie persiste des mois. Les symptômes (sensation de brûlure, douleur à la miction) sont moins intenses que ceux provoqués par la prostatite bactérienne aiguë et ils ont tendance à disparaître puis à revenir. Par contre, il n’y a pas de fièvre ou de frissons. Il semble qu’elle survienne plus souvent chez les hommes âgés atteints d’hyperplasie bénigne de la prostate.

Syndrome chronique du pelvis douloureux

Ce syndrome n’est pas causé par une bactérie mais entraîne des symptômes de gêne et d’inconfort au niveau du plancher pelvien et de la prostate pouvant disparaître et revenir de façon intermittente. Ce syndrome est probablement sousdiagnostiqué car l’origine des symptômes n’est pas bien connue mais on estime que c’est une des raisons de consultation principale pour les hommes de moins de 50 ans.

La difficulté est de traiter ce syndrome mais les traitements fonctionnant le mieux sont ceux agissant sur le système nerveux ou musculaire pelvien.

La prostatite chronique asymptomatique

La prostatite inflammatoire asymptomatique n’occasionne aucun symptôme et ne requiert pas de traitement. Les médecins la diagnostiquent souvent lorsqu’ils effectuent des examens pour vérifier la présence d’autres affections, comme le cancer de la prostate, ou pour déterminer la cause d’une infertilité. Pour poser ce diagnostic, ils doivent détecter des globules blancs dans la prostate ou dans le liquide prostatique.

Cancer de la prostate :

La cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez les hommes dans les pays occidentaux, par contre il n’est responsable que de 3% des décès. En Belgique, on découvre environ 9 000 nouveaux cas par an. Environ 3/4 des patients ont plus de 65 ans.

L’adénocarcinome prostatique représente 95% des cancers de la prostate.

On ne connaît pas les causes exactes du cancer de la prostate mais on sait qu’il y a plusieurs facteurs de risque:

  • L’âge : il se développe plutôt après 50 ans, comme le cancer du sein chez la femme.
  • Les antécédents familiaux : si l’un ou plusieurs membres de votre famille (père, grand-père, frère, oncle) ont été touchés, il faut effectuer des dépistages plus précocement.
  • L’origine ethnique: la population africaine est la plus touchée, les asiatiques les moins.
  • L’alimentation : une alimentation riche en graisses et viande rouge mais pauvre en fruits et fibres augmente le risque de développer un cancer de la prostate. En revanche, une alimentation riche en fruits et légumes (tomates, soja, ail, chou) ainsi qu’une consommation modérée de vin rouge diminuerait le risque de cancer de la prostate.
Wooden Scrabble Tiles on Blue Background
Prostate Cancer Text

D’autres facteurs de risque sont mis en évidence par certaines études mais n’auraient pas une incidence aussi importante que ceux cités précédemment. Tel que la tabac, l’obésité, l’utilisation de certains pesticides…

En tout cas, il est important de retenir qu’il n’existe aucun lien entre l’hypertrophie bénigne de la prostate et le cancer de la prostate

Les signes et symptômes du cancer de la prostate comprennent :

  • besoin d’uriner souvent (mictions fréquentes), surtout la nuit
  • besoin pressant ou soudain d’uriner (mictions urgentes)
  • difficulté à commencer à uriner et effort pendant la miction
  • jet d’urine faible ou lent
  • jet d’urine qui s’interrompt
  • incapacité de vider complètement la vessie
  • difficulté à contrôler sa vessie (incontinence), ce qui peut entraîner des fuites urinaires
  • présence de sang dans l’urine
  • sensation de brûlure ou douleur pendant la miction
  • présence de sang dans le sperme
  • éjaculation douloureuse
  • difficulté à avoir une érection (dysfonctionnement érectile)
  • perte du contrôle des intestins

Comme nous l’avons vu précédemment, cela peut aussi être des symptômes d’HBP ou de prostatite donc ne vous alarmez pas tout de suite et parlez-en à votre médecin!

Pour le diagnostic, il faudra comme pour l’HBP, voir un médecin spécialiste pour faire un dosage du PSA, un examen clinique, une échographie. Si le médecin le jug nécessaire, il pratiquera aussi une biopsie pour prélever un morceau de tissu cellulaire et le faire analyser afin de confirmer ou non la présence d’un cancer.

Il existe 5 grades pour exprimer le type de cancer mis en évidence par contre il existe 4 stades différents :

  • La classification de Gleason est le système le plus souvent employé pour déterminer le grade du cancer de la prostate. Elle repose sur le degré de différenciation des cellules cancéreuses et sur leur capacité à s’accroître.
  • La stadification, elle, décrit ou classe un cancer en fonction de la quantité de cancer présente dans le corps et de son emplacement lors du diagnostic initial. Cela correspond donc aux différents stades.

Au final, le pronostic d’évolution et de guérison du cancer dépendra et de son grade et de son stade. De nouveau, rassurez-vous car 95% des patients atteints d’un cancer guérissent !

Le traitement du cancer de la prostate dépend :

  • De l’agressivité du cancer
  • De l’extension du cancer au moment du bilan
  • De l’âge et de l’espérance de vie du patient

ET celui-ci peut soit être:

  • De la chirurgie
  • De la brachythérapie
  • De la radiothérapie
  • De la surveillance
  • De l’hormonothérapie
woman in gray long sleeve shirt sitting on brown wooden chair
man in white scrub suit wearing green mask

Et le dépistage, que faut-il en penser?

Les programmes de dépistage concernant le cancer de la prostate varient d’un pays à l’autre mais aucun n’a démontré une supériorité en terme d’allongement de la survie. Il ne convient donc pas de doser le PSA tous les ans, comme cela pouvait se faire à une certaine époque! En effet, cela semble être plus anxiogène qu’autre chose et n’a pas d’utilité si le patient ne montre pas de symptôme.

Il est donc plus important que vous osiez parler avec votre médecin d’éventuels symptômes ressentis!

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Anatomie de la prostate

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La prostate est une glande qui fait partie des appareils reproducteur et urinaire de l’homme. Chez les hommes jeunes, elle est environ de la taille d’une noix, mais elle se met à augmenter de volume à la fin de la quarantaine ou au début de la cinquantaine.

La prostate est située en profondeur dans le bassin de l’homme, sous la vessie et devant le rectum. Elle entoure la partie supérieure de l’urètre. L’urètre est le canal qui part de la vessie et qui traverse la prostate et le pénis pour permettre à l’urine de circuler jusqu’à l’extérieur du corps.

La prostate se trouve près de structures faisant partie des appareils digestif, urinaire et reproducteur. La partie supérieure de la prostate est appelée la base. C’est sur elle que repose la partie inférieure de la vessie (appelée col). La partie inférieure de la prostate, plus étroite, est appelée l’apex. La prostate est formée de deux lobes, droit et gauche.

La prostate est composée de nombreux canaux ramifiés entourés de stroma. Le stroma est constitué de tissu conjonctif et de fibres musculaires. Les cellules tapissant les canaux produisent un liquide, le liquide prostatique, qui se mélange aux spermatozoïdes et à d’autres liquides pour former le sperme.

Les vésicules séminales sont des glandes situées de chaque côté de la prostate.

Elles produisent la plus grande partie du liquide formant le sperme.

La prostate est divisée en différentes parties.

La zone périphérique forme la plus grande partie de la prostate. Le médecin peut facilement la palper lors d’un toucher rectal (TR). C’est dans cette zone qu’apparaissent la plupart des cancers de la prostate.

La zone transitionnelle entoure la portion de l’urètre qui traverse la prostate (urètre prostatique). Le volume de cette zone augmente avec l’âge; cette affection est appelée hyperplasie bénigne de la prostate (HBP).

La zone centrale se trouve derrière la zone transitionnelle et entoure les canaux éjaculateurs, qui unissent les vésicules séminales à l’urètre prostatique. Très peu de
cancers de la prostate prennent naissance dans cette zone.

Le stroma fibromusculaire antérieur est un épaississement de tissu qui entoure la prostate. Il est formé de fibres musculaires et de tissu conjonctif fibreux. Cette région de la prostate ne renferme aucune glande. Il est rare que le cancer de la prostate s’y trouve.

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Devenir mère…

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woman hugging boy on her lap

Le contexte, le choix

Quel que soit le type de parentalité, devenir parent est un bouleversement. Souvent joyeux, souvent éprouvant aussi.

Parent solo, parent en couple hétérosexuel, en couple homosexuel, à la suite d’une démarche de fécondation in vitro, à la suite d’une démarche de procréation assistée, d’adoption ou de famille d’accueil, les configurations actuelles sont multiples et variées. Les familles d’aujourd’hui se forment et se reforment et à cette occasion être beau-parent, c’est également devenir parent.

Il arrive aussi parfois que cette parentalité s’impose à nous, sans qu’elle ait véritablement été l’objet d’un choix. Certaines femmes/hommes ressentent des pressions de la part de leur entourage pour devenir parent. Une femme peut se retrouver enceinte par surprise alors qu’un moyen de contraception est utilisé mais qu’il n’a pas été efficace. Il y a malheureusement aussi les situations d’agressions sexuelles.

Ainsi, le contexte de la mise au monde d’un petit être ainsi que le déroulement de la grossesse et de l’accouchement auront bien souvent de l’influence sur le ressenti éprouvé lors de son arrivée. Les 9 mois de grossesse constituent un temps bien nécessaire pour apprivoiser le nouveau rôle, cette nouvelle étape de la vie, qu’est la maternité. Et quand la naissance survient, ce processus va tout doucement aboutir mais les premières semaines sont encore le moment de tout un remue-ménage émotionnel intérieur.

Remue-ménage émotionnel intérieur et blues postnatal

Alors que du point de vue de la maman, la grossesse était surtout un moment nostalgique, teinté de souvenirs (bons ou mauvais) de sa propre enfance, un moment imaginaire centré sur elle, au cours duquel les besoins de rêverie et de lenteur ne sont pas rares, l’accouchement va amener la maman dans une nouvelle réalité, avec de nouveaux rythmes, un nouveau corps, de nouveaux liens familiaux, etc. Ce passage peut être vécu plus ou moins brutalement selon les femmes.

Subitement, en tant que maman, vous découvrez la fatigue des nuits interrompues par les pleurs de votre bébé, la diminution drastique du temps que vous aviez pour vous même. Vous ressentez un sentiment nouveau : celui d’une grande dépendance de votre enfant vis-à vis de vous, celui d’une grande responsabilité vis-à-vis de lui. Pour certaines, cela peut être un choc. Tout le monde n’y est pas préparé et certaines femmes vivront cette dépendance plus facilement que d’autres.

Par ailleurs, lors d’une première naissance, donner la vie à un enfant met les parents, dont la maman à une nouvelle place. Il s’agit de renoncer un peu à sa propre position d’enfant. En devenant parent, vous ne vous situez plus de la même façon vis-à-vis de vos parents.

De plus, alors que pendant la grossesse, la maman s’est souvent rapprochée de sa propre maman ou a ressenti le besoin de l’idéaliser, lors de la naissance, les conflits relationnels mère-fille passés peuvent à nouveau réémerger. La naissance invite la jeune maman à prendre un peu plus d’autonomie par rapport à sa famille d’origine, à oser décider comme elle voudra interagir avec son propre enfant. Les nombreux commentaires/conseils de l’entourage peuvent être précieux pour certaines femmes mais peuvent aussi faire douter de soi dans certains cas.

La place dans le couple et les priorités sont aussi revues : peut-être que l’investissement dans des activités personnelles/professionnelles sera moins possible qu’auparavant, peut-être que les moments d’intimité dans le couple prendront une autre forme ou une autre fréquence. La naissance implique certains renoncements temporaires. Maintenir un espace de couple est un véritable défi à l’arrivée d’un nouveau-né.

mother carrying baby
woman lying on bed wearing white lace panty

La période qui suit l’accouchement est aussi une période où l’on apprivoise son nouveau corps, celui qui a fait de la place pour l’enfant à naître. Parfois l’accouchement a laissé quelques traces, douleurs ou cicatrices. L’accouchement c’est aussi faire l’expérience du corps qui prend les commandes et qui laisse passer le nourrisson malgré soi. Bien que les soins actuels s’améliorent chaque jour, l’expérience de l’accouchement peut aussi être un moment angoissant. Ainsi, pour certaines, il faudra du temps pour se sentir à nouveau bien dans son corps et pour assimiler le vécu de l’accouchement alors que pour d’autres, cette expérience ne sera pas vécue comme si importante.

L’accouchement a aussi été le moment d’une première séparation physique de votre bébé, et c’est probablement un des éléments qui intervient dans le bouillonnement émotionnel intérieur que vous pourriez ressentir.

Enfin, à la naissance, la maman continue le travail initié pendant la grossesse et met de l’ordre dans sa mémoire, avec ses souvenirs douloureux et d’autres joyeux, avec les conflits intérieurs que cela engendre. Devenir parent ramène aussi à la surface les missions qu’on nous a inconsciemment transmises au sein de la famille, qui nous viennent des générations précédentes. Ainsi, les souvenirs bien rangés dans les tiroirs de la mémoire peuvent resurgir, avec leur émotion associée .. On dit de la jeune maman qu’elle est psychiquement « transparente » ou qu’elle traverse une période de « dénudation » psychique.

Avec tous ces remaniements internes, la maman est donc prise dans une activité émotionnelle très intense. Souvent, elle va ressentir à ce moment un blues postnatal tout à fait normal qui est en réalité une manière de, d’une part faire face à tous ces bouleversements internes tout en, d’autre part, allant à la rencontre des besoins de son nouveau-né. Le blues postnatal est une très bonne réaction pour se mettre en phase avec le bébé. La plus grande sensibilité de la maman permettrait en effet une plus grande adaptation aux signaux émis par l’enfant, une plus grande empathie.

Il n’y a donc pas à s’inquiéter si vous ressentez que vous êtes à fleur de peau, une certaine étrangeté, de complexité de la situation, de désorganisation intérieure. Ce sont les signes que tout ce travail s’effectue en vous, et que vous passez de l’étape de la grossesse à l’étape de la parentalité.

La rencontre et les premiers liens

Et puis il y a sa présence à lui, à elle, votre bébé qui est arrivé. Un visage et un corps inconnu sont entre vos mains. La plupart du temps vous ressentez une joie immense.

Vous le percevez peut-être comme un ange au début, mais très vite il y a aussi toutes les attentes/craintes que l’on a en tant que parent et que l’on dirige sur l’enfant. C’est inévitable. Ces attentes proviennent, entre autres, de notre histoire personnelle.

Or l’enfant arrive lui avec son caractère, ses besoins/rythmes d’alimentation et de sommeil, sa manière bien à lui de réagir à son entourage, sa sensibilité propre. Il sera souvent différent que ce que l’on avait imaginé. Ce décalage va s’apprivoiser petit à petit au travers de la rencontre parents-enfants. C’est un lien qui se crée dans les deux sens, réciproquement : chacun de leur côté, parents et bébé émettent des signaux en vue de se faire comprendre l’un de l’autre.

Lors de cette rencontre, il y a aussi le choix très personnel d’allaiter ou pas votre bébé. Tout le monde ne se sent pas à l’aise avec cette démarche. Il n’y a pas d’obligation. Le temps consacré à nourrir votre enfant sera un peu plus long si vous allaitez. Pour celles qui font le choix d’allaiter, certaines auront besoin d’être guidées ou conseillées la première fois, pour aider le nourrisson à trouver le sein, le mamelon. C’est un apprentissage, et la transmission de ce savoir-faire par les femmes entre elles peut vous aider si vous ne vous sentez pas en confiance au départ. Les sages-femmes sont souvent des personnes vers qui vous pouvez vous tourner dans ce cas.

Dans le cas d’une deuxième naissance, d’autres questions surgissent, notamment : comment, en tant que maman, je vais me partager entre deux enfants. Quelle va être la réaction du premier enfant ?

woman carrying baby
woman in black button up shirt

Quand ça se passe moins bien : la situation particulière de la dépression post-partum

Pour 10 à 20 % des femmes, le ressenti de blues postnatal sera plus intense que la moyenne et se rapprochera alors de ce qu’on appelle une dépression post-partum. Dans ce cas, vous ressentez souvent des symptômes dépressifs tels que des troubles de l’appétit, du sommeil, de la fatigue, une humeur inhabituelle, plus irritable, triste ou anxieuse que d’habitude. Vous n’avez souvent pas envie de grandchose dans ces moments-là.

Dans la situation de dépression post-partum, les femmes ressentent aussi fréquemment le fait de ne pas être adéquates, de ne pas être capables de s’occuper de leur enfant, ce qui engendra de la culpabilité. Elles décrivent alors des moments d’indifférence ou d’hostilité à l’égard du nouveau-né voire un sentiment un peu étrange que ce n’est pas leur enfant à elle. Souvent, cela occasionne beaucoup de mal-être pour la maman qui s’inquiète et s’en veut beaucoup de ressentir cela en
elle. Dans certains cas, il peut y avoir des idées suicidaires.

Il se peut que la société, voire notre entourage, sous-estiment encore la souffrance des femmes après une naissance (perçue habituellement comme un moment surtout heureux). Nous vous encourageons à surtout ne pas rester seule si éprouvezde telles difficultés dans cette période post-accouchement et pendant la première année du nourrisson et à parler avec des personnes avec qui vous vous sentez en confiance.

Pour celles qui sont dans une relation de couple positive, la place du/de la partenaire sera essentielle pour vous soutenir dans les difficultés rencontrées mais aussi pour compenser le manque de disponibilité que vous pouvez éprouver à l’égard de votre enfant.

N’hésitez pas à vous tourner vers des professionnels, des équipes spécialisées, ou des lieux de partages, rencontres et transmissions entre femmes/parents,..

La maison médicale est bien sûr à votre écoute si vous le souhaitez.

En résumé, petits conseils :

  • Parlez de ce que vous ressentez à une personne de confiance si vous en éprouvez le besoin
  • Comme nous l’avons évoqué, être parent est une étape importante, souvent bouleversante et personne ne peut savoir à votre place si c’est une bonne idée ou pas de vous engager dans un tel projet et ce, que vous soyez un homme ou une femme. Ce projet est un engagement. Il existe des moyens de contraception si vous n’êtes pas dans un projet d’enfant immédiat. Et n’oubliez pas que c’est un projet qui, la plupart du temps, se construit à 2.
  • Faites confiance à votre bébé qui vous étonnera dans sa capacité à trouver ce dont il a besoin. Vous ne devez pas être TOUT pour celui-ci. Vous aussi vous avez des besoins à écouter, vos propres limites à respecter.
  • Veillez à être entourée autant que possible et souhaité. Demandez du soutien à des personnes tierces de confiance : compagnon, famille, etc
Mother Kissing Her Baby

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Conseils nutritionnels (femme enceinte)

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Woman In Blue Dress Eating

Que faut-il manger après l’accouchement ?

Avec l’arrivée d’un bébé, l’horaire des repas peut être chamboulé et ne pas être aussi régulier que vous le souhaiteriez. Il est pourtant important de bien s’alimenter e manger suffisamment pour rester en bonne santé malgré la fatigue des premiers mois. Que vous allaitiez ou non, les conseils suivants vous aideront à combler vos besoins.

En effet, faire des choix alimentaires sains vous fournira l’énergie et les nutriments dont vous avez besoin pour:

 

  • Vous aider à récupérer de l’accouchement;
  • Rétablir les réserves de certains nutriments à la suite de la grossesse ;
  • Éviter l’épuisement;
  • Maintenir une bonne production de lait si vous allaitez.

Les boissons :

Privilégiez les boissons sans sucre ajouté min 1.5L/j

Les fruits et légumes:

Ils apportent des fibres, vitamines et minéraux 5 portions par jour dont 3 légumes et 2 fruits

1 portion: 125gr/personne

Les féculents:

Ils apportent de l’énergie

Il est conseillé de privilégier les céréales complètes (+ de fibres alimentaires)

1 portion à chaque repas (3x/jour)

1 portion: 150g de féculent (cuit) ou 1/4 de l’assiette

 

Bowl of Vegetable Salad and Sliced Fruits
Two Jars Fruit Shake

Les protéines ou V.V.P.O.ALV:

Elles participent à la synthèse des muscles

Viande, Volaille, Poisson, Œuf ou alternative végétale:

légumineuses, tofu, quorn, seitan,…

Les produits laitiers:

Ils apportent aussi des protéines et du calcium essentiel pour la croissance des os.

2 portions par jour

1 portion: 1 verre de lait, 1 yaourt, 30 g de fromage à pâte dure ou 60 gr de fromage à pâte molle

Les matières grasses:

Elles apportent de l’énergie

1 portion: 1-2 cuillères à soupe d’huile végétale,

20-30 g de fruits à coque non salés ou de graines,

1 cuillère à soupe de beurre, margarine (10g)

Sucreries et snacks salés

Les sucreries, les boissons sucrées et les snacks salés à consommer avec modération

Epices et herbes aromatiques:

Permettent de donner du goût dans les plats et de diminuer l’ajout de sel

 

Conseils pour rester en forme

  • Prenez 3 repas par jour et 1 ou 2 collations saines
  • Inspirez-vous de l’assiette équilibrée pour composer vos repas
  • Mangez à votre faim, tout comme pendant la grossesse
  • Pour vous simplifier la vie, préparez dès que vous en avez l’occasion quelques aliments qui se conserveront facilement: pâtes, riz, œufs durs, légumes, fruits, … Ils pourront être assemblés en un tour de main pour des salade-repas ou des collations santé.
Woman preparing delicious cake in kitchen
Mother Breastfeeding her Child

Si vous allaitez

  • Compenser les pertes d’eau : 2 buvez 2l-3l d’eau par jour
  • Prendre 1 ou 2 collations par jour pour compenser les besoins d’énergie (augmenté de 500kcal/jour)
  • Eviter l’alcool, les boissons énergétiques et celles avec de la quinine (tonic,..)
  • Limiter le café à 2 tasses par jour et le thé à max 4 tasses/jour

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Et après un cancer de la prostate ?

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Alimentation et prostate

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La kinésithérapie post-natale

La kinésithérapie post-natale

La kinésithérapie post-natale

Rehabilitation with Use of Equipment

Qu’est ce que la kinésithérapie post-natale ?

Après votre accouchement, on vous conseille souvent de réaliser une rééducation post-natale. Il s’agit de rééduquer votre périnée et vos abdominaux après votre accouchement.

Mais c’est quoi tout ce charabia ???

Le périnée

= région qui constitue le plancher du bassin où sont situés les organes génitaux et l’anus.

Cette région est un orifice (= trou)

Le bassin (trou) est presque entièrement obturé (bouché/fermé) par des muscles .

Le périnée doit assurer 2 rôles/fonctions importantes :

  • Le soutien de la masse abdominale et des viscères/organes = rôle de plancher
  • La continence = capacité de se retenir

Le périnée assure également un rôle :

  • urinaire (remplissage – miction (= faire pipi))
  • sexuel (le plaisir)
  • digestif (retenue – défécation (= aller aux toilettes))

 

Les muscles abdominaux

Les muscles abdominaux agissent comme une ceinture. Ils participent à :

  • la limitation de l’expansion de la masse viscérale en maintenant ces derniers en place.
  • la respiration abdominale
  • maintien/verrouillage du bas de la colonne vertébrale
  • la défécation
woman sitting on yoga mat with in front of girl during daytime
Women in Cabinet
A Woman in Gray Shirt Smiling while Massaging a Topless Woman

En pratique comment se déroule les séances de kinésithérapie

Vous pouvez prendre rdv chez le/la kinésithérapeute après votre passage chez la gynécologue et que cette dernière vous donne l’autorisation de commencer la rééducation.

En général, vous pouvez débuter votre traitement 6 semaines après votre accouchement.

Lors de votre premier rdv chez le/la kinésithérapeute, il/elle vous posera des questions et réalisera un examen afin d’élaborer le traitement kinésithérapeutique le plus adéquat à votre situation. Vous recevrez également des conseils et des exercices à mettre en place durant les mois qui suivent votre accouchement.

La rééducation kiné se déroule en 2 étapes :

1° étape :

  • Réaliser le bilan ;
  • Expliquer le fonctionnement du périnée et des abdominaux ;
  • Prendre conscience du périnée (contraction et relâchement) et des abdominaux ;
  • Débuter les exercices de renforcement et de détente musculaire ;
  • Aborder les effets secondaires qui pourraient être rencontrés.

2° étape :

  • Continuer les exercices de renforcement et de détente musculaire à l’aide de différentes techniques :
  1. La gymnastique abdominale à visée hypopressive est une méthode de rééducation qui permet :
  • de préserver le périnée contre les pressions abdominales ;
  • de tonifier la paroi abdominale ;
  • de tonifier le périnée ;
  • de diminuer/calmer les douleurs lombaires ;
  • de remettre les organes génitaux à leur place ;
  • de prévenir les descentes d’organes ;
  • de prévenir un problème urinaire ou anal.

2 .Les techniques manuelles (étirements du périnée par voir externe, trigger point, travail du périnée par voie externe ou interne via un toucher vaginal)

3. L’électrothérapie/électrostimulation est une technique qui utilise une sonde vaginale afin de stimuler/activer les muscles du périnée (= ensemble des muscles que l’on a entre les jambes) à l’aide de courants électriques dans le but de travailler/renforcer les muscles du périnée.
4. Le biofeedback est une technique qui fait travailler les muscles du périnée par  un travail actif de contraction ou de relâchement à l’aide d’une sonde vaginale.

La thérapie manuelle

Pendant la période de gestation le corps de la femme va vivre des changements permettant à bébé de se développer en bonne santé et de passer le cap de l’accouchement avec maman dans les meilleures conditions.

Pendant l’accouchement, les structures osseuses du bassin vont se déployer et bouger de façon à permettre à bébé de trouver son chemin. Des suites de l’accouchement, des douleurs et gênent peuvent donc apparaître.

Une grande partie des maux musculaire et articulaire peuvent être travaillés avec votre kinésithérapeute.

En thérapie manuelle nous pouvons soulager les douleurs de types :

 

  • « Sciatique » : douleurs démarrant dans le bas du dos et se projetant plus ou moins loin dans la jambe (de la fesse jusqu’aux orteils)
  • Lombalgie : douleurs du bas du dos
  • Dérangement sacro-iliaques ou de « hanches » : Ces douleurs sont liées à un déficit de mobilité des os du bassin par rapport au sacrum et peuvent entrainer des raideurs ou douleurs « dans » la hanche en avant ou en arrière ou encore au niveau de la symphyse pubienne.

Au cours de votre grossesse et de votre accouchement, vous pourrez être confrontées à des douleurs et/ou des gênes articulaires et/ou musculaires. Il est donc intéressant de se tourner vers un thérapeute manuelle (kinésithérapeute spécialisé en thérapie manuelle) ou un ostéopathe afin de soulager ses désagréments.

A Therapist Placing Bandages on a Person's Back

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