Le bien-être

Le bien-être

Le bien-être

silhouette, woman, sunset

Le bien-être : qu’est-ce que c’est d’un point de vue médical ?

Pour commencer, voici un rappel de la définition de la santé par l’OMS. Nous voyons déjà qu’il existe plusieurs formes de bien-être.
A cette définition, nous pourrions même ajouter différentes sous parties telles que :

  • Bien-être émotionnel
  • Bien-être spirituel
  • Bien-être intellectuel
  • Bien-être environnemental
  • Bien-être financier

Tous ces différents aspects qui façonnent notre vie, façonnent aussi notre bien-être !

Mais attention, pas de pression, il n’y a pas qu’une seule façon de se sentir « bien » ! Chaque individu doit trouver son positionnement face à ces « cercles de bien-être ».

Certains s’épanouiront plus par l’élévation spirituelle, d’autres en pratiquant 4h de sport par jour, d’autres en vivant en pleine nature…. Il n’y a pas de recette parfaite et chacun doit trouver ce qui lui permet de se sentir au mieux en bonne santé !

Bien sûr, la recherche du bien-être et de l’épanouissement ne fait pas tout pour être en « bonne santé » ! Certains diront que cela n’empêche pas de « tomber malade ». Non, effectivement mais cela y contribue grandement !

En effet, face au bien-être nous pourrions nommer notre grand ennemi à tous, le stress ! Que ce soit un stress physique ou un stress mental, les effets sur le corps finiront par être les mêmes !

hands, praying, worship

Comme nous le voyons très bien sur ce dessin, nous finissons par développer des symptômes physiques qui impactent notre santé !

Cela peut avoir des répercussions aigues que nous allons vite corriger mais si le stress est chronique, les répercussions physiques peuvent devenir de vrais problèmes de santé tels que l’hypertension artérielle, des ulcères gastriques, des insomnies, des cervico-brachialgies, des céphalées chroniques, des viroses répétitives, voire des troubles de la mémoire, de la concentration…

Bref, tout votre système organique y passe et chacun va exprimer ses symptômes différemment !

Pour une explication plus physiologique, voilà ce qui se passe dans votre corps :

Dès que le corps est confronté à une situation stressante, l’organisme réagit en produisant des catécholamines (hormones produites par les glandes surrénales qui se trouvent au-dessus des reins)

Peu de temps après la première phase, de nouvelles hormones, les glucocorticoïdes, sont sécrétées. Ces hormones augmentent le taux de sucre dans le sang pour apporter l’énergie nécessaire aux muscles, au cœur et au cerveau et y maintenir un niveau constant de glucose.

La production de ces hormones va avoir un impact direct sur les différents organes du corps qui vont modifier leur fonctionnement.

Cette modification de fonctionnement va engendrer des symptômes qui deviendront négatifs pour la santé physique.

Man Working Using A Laptop

Le bien-être…

Une notion bien vaste d’un point de vue psychologique

On entend aujourd’hui beaucoup parler de « bien-être ». Ce terme ne signifiera pas la même chose dans le contexte d’un cabinet médical, où il sera étroitement associé
à la notion de santé, que lorsqu’il est utilisé sur le lieu de votre travail par exemple, où il fera d’avantage référence à la « loi bien-être » de 1996 relative au bien-être des travailleurs lors de l’exécution de leur travail Il résonnera encore différemment si vous entendez « espace bien-être » sur votre lieu de vacances.

Le bien-être est probablement aussi une notion qui a évolué au fil du temps, du moins en ce qui concerne l’importance qu’on lui accorde. Aujourd’hui certains diront que nos sociétés vouent un véritable culte au bien-être alors que ce n’était peut-être pas le cas des générations précédentes.

Dans certains cas, le bien-être devient même un outil de management et peut constituer parfois une pression à partir du moment où il devient une injonction : « il faut être heureux, il faut se sentir bien » et cette pression est souvent exercée sur l’individu alors que le bien-être a certainement avoir également avec l’environnement dans lequel l’individu évolue.

D’un point de vue psychologique, ce terme recouvre un champ tellement étendu qu’il est bien difficile de le circonscrire. Bien que certains psychologues se soient lancés à la recherche de besoins communs à tous les êtres humains et se soient mis à la classifier par ordre d’importance (Maslow en 1943 par exemple), je constate dans la pratique que la forme d’expression de ces besoins sera fort différente d’un individu à l’autre.

stress, relaxation, relax

Au-delà de ces catégories générales, je dirais donc que le bien-être est une notion singulière avant tout, que nous n’avons pas tous les mêmes besoins ou les mêmes priorités pour nous sentir bien. Nous n’avons pas tous la même représentation de ce que serait notre bien-être. A chacun donc de chercher ce qui l’apaise, ce qui le ressource, ce qui lui fait du bien, ce qui compte le plus, quel est l’équilibre souhaité.

A titre d’exemple/de pistes, voici quelques formulations qui émergent au cours des consultations :

certains trouvent leur bien-être dans :

 

  • le fait de se sentir en bonne santé, de s’alimenter sainement, d’entretenir son corps, de dormir suffisamment
  • le fait de se sentir en sécurité financière, ou physique, à l’abri de tout danger d’agression physique, psychologique
  • Le fait d’aimer et/ou se sentir aimé, et/ou de se sentir entouré par plusieurs personnes de confiance.
  • le fait de comprendre le monde qui nous entoure (actualité). Certains voudront même parfois s’impliquer de façon citoyenne
  • le fait d’être occupé, cérébralement ou manuellement, de ne pas s’ennuyer ou d’être en mouvement, de circuler.
  • le fait d’avoir suffisamment de temps pour soi
  • le fait d’avoir un espace de créativité (production artistique, écriture)
  • le fait de se sentir à sa place dans le monde
  • le fait d’apprendre, d’étudier
  • le fait de se sentir utile
  • le fait d’être entendu, reconnu, de pouvoir exprimer ses émotions
  • le fait de pouvoir être et faire les choses en accord avec ses valeurs et/ou sa religion, de se sentir en accord avec soi-même.
  • Le fait de vivre dans un environnement agréable (par exemple beau, apaisant, au sein de la nature, au calme, etc.)
  • le fait de s’accepter soi tel que l’on est et/ou de se sentir accepté tel que l’on est
  • le fait d’avoir accès à la culture (livre, théâtre, cinéma)
  • le fait de développer sa spiritualité
  • … (Et pour vous ? Ce serait quoi?)
A Woman Doing Stretching
A Woman Working on a Laptop while Sitting on a Chair

Comment trouver du temps pour soi : 

Vous êtes nombreux.ses à déplorer le manque de temps pour vous, à avoir l’impression de courir comme des poules sans tête, à vous sentir étouffé.e.s sous le poids des charges familiales ou des contraintes ménagères, jusqu’à sentir que votre santé en paie le prix. Les rythmes de la société actuelle, les moyens technologiques modernes nous incitent à vivre vite, nous privant parfois de temps pour nous arrêter. Si nous sommes tellement en recherche de temps pour soi aujourd’hui, c’est probablement parce que c’est ce qui nous manque le plus dans la société contemporaine

Heureusement, on trouve sur internet quelques conseils et astuces pour en retrouver :

  • Osez dire non, mettez vos limites fermement et sans culpabiliser. Oser exprimer le fait que vous êtes fatigué.e.s. Les gens qui tiennent à vous comprendront.
  • Faites des listes de choses à faire et classer les par priorité.
  • Si le budget le permet, déchargez-vous de certaines charges les plus lourdes en faisant appel à des aides extérieures (par exemple aide ménagère pour les taches ménagères, administration de bien si vous gérer les factures/biens de quelqu’un qui ne sait pas le faire,
  • Revoyez votre niveau d’exigence et apprenez à lâcher prise. La perfection n’est peut-être pas indispensable
  • Voyez comment redistribuer l’ensemble des tâches, comment responsabiliser l’ensemble de la famille. A ce sujet, il existe des applications à télécharger sur téléphone mobile pour vous aider telles que « Maidee » et « Prixee ». Ces applis listent l’ensemble des taches précisément et transforment la répartition des tâches quotidiennes en jeu permettant d’obtenir des points.
  • Transformez les tâches ménagères en aventures ludiques marche souvent très bien avec les enfants.
  • Prévoyez des moments de pause obligatoires ou vous serez indisponible pour les autres, si possible de façon régulière afin que votre entourage puisse l’anticiper et s’organiser en fonction. Passez ce temps à faire des choses qui vous font plaisir.
  • Appréciez petit à petit de passer certains moments seul.e.s et vous donner le droit de vous arrêter sont aussi nécessaires pour ne pas vous noyer volontairement dans un amas de travail.
  • Coupez-vous à certains moments de vos appareils électroniques et réseaux sociaux.
  • Trouver des relais extérieurs à la famille, auprès de vos connaissances, ou des services bénévoles, ou d’aide aux parents solos, etc.
Man in Black Leather Jacket Lying on a Bed

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Salade de chou kale à la patate douce, pommes et noix

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Fonctionnement des soins de kinésithérapie

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Physiotherapist Holding Patient Leg

La kinésithérapie c’est quoi ?

La kinésithérapie est une profession qui vise à éduquer/rééduquer, soulager, relaxer un patient de tout âge, grâce à des techniques spécifiques. Pour être kinésithérapeute en Belgique, il faut faire des études universitaires et faire reconnaître son diplôme par l’INAMI. La kinésithérapie est prescrite généralement suite à des traumatismes, des interventions chirurgicales et des douleurs articulaires et musculaires invalidantes empêchant la personne de fonctionner correctement dans ses activités journalières. Son but est de développer, maintenir et rétablir le mouvement afin d’améliorer la qualité de vie du patient principalement par les exercices et non pas par le massage comme on le pense souvent. L’avantage de la kinésithérapie par rapport à une médication lourde est qu’il n’y a pas d’effet secondaire, c’est pourquoi le médecin choisira souvent de vous envoyer chez le kiné en première intention. Un des rayons de la kinésithérapie est la physiothérapie antalgique. Elle a pour but de soulager les douleurs du patients grâce à différentes machines. Le kinésithérapeute pourra également se servir d’un appareil d’échographie pour réaliser des échoscopies qui l’aideront à réaliser son bilan initial et objectiver son traitement et non pas pour faire un diagnostic médical de votre pathologie.

Pourquoi aller chez le kiné ?

Vous serez probablement envoyé chez le kiné lorsque :

− vous souffrez de douleurs articulaires ou musculaires

− vous êtes enceinte ou venez d’accoucher

− vous avez des vertiges

− vous avez des difficultés à la marche ou des risques de chute

− vous vous êtes fait opérer

− vous avez des problèmes respiratoires

− vous avez des problèmes d’endurance, de souffle

− vous n’êtes plus capable de réaliser des mouvements que vous saviez faire

− le médecin veut éviter qu’une situation s’aggrave et la stabiliser

− le médecin n’a pas de possibilités médicamenteuse pour vous

− il faut muscler une partie de votre corps

− certains retards moteur/psychomoteur de l’enfant

− certaines douleurs de croissance de l’enfant

Woman Lying on a Massage Table and Getting a Massage
Physiotherapist Holding Patients Leg

A quoi m’attendre lors d’une séance de kiné ?

Le traitement kinésithérapique débutera toujours par une première séance « interrogatoire ». Il est primordial pour votre kiné d’échanger sur les raisons de votre consultation et de vos antécédents pour essayer de déterminer la cause de vos maux en réalisant un examen le plus complet possible (un testing complet de l’articulation « épaule » par exemple peut avoir lieu).

Même s’il peut s’avérer frustrant de postposer le traitement à une deuxième séance par faute de temps cet échange est primordial. Il permet d’établir des hypothèses sur les causes de vos douleurs, de bien les comprendre et de voir l’impact qu’elles ont sur votre quotidien.

Si vous êtes en possession de documents qui sont en liens avec le motif de votre consultation ou de vos antécédents (radio, échographies, IRM, Scanner, bilan d’un médecin spécialisé, …), il est toujours intéressant de les présenter au kinésithérapeute qui vous suit. Lors de ce premier examen il est possible que votre kinésithérapeute vous demande de vous déshabillez pour ausculter la zone douloureuse. Prévoyez dès lors des vêtements adaptés. Enfin si vous avez des questions n’hésitez pas car la première séance est idéale pour essayer de résoudre vos interrogations.

Une fois cette première étape passée, le kinésithérapeute vous proposera un plan de traitement à commencer à la séance suivante. Pour cela nous vous conseillons de porter des vêtements confortables qui vous permette de bouger correctement car vous devez pouvoir faire des exercices et des mouvements démontrant vos aptitudes physiques. Une séance de kiné dure en moyenne 30 minutes, mais il se peut que parfois la séance dure plus longtemps si le praticien le juge nécessaire, prévoyez donc le temps en conséquence.

Comme décrit ci-dessus, pour vous soigner le kinésithérapeute a recours à des approches différentes qui reposent sur des preuves scientifiques. En
fonction de votre pathologie, il peut utiliser ;

Le massage : implique un contact direct avec votre peau pour mobiliser les tissus mous (muscles, tendons, fascias, …). Le but est de diminuer l’inflammation, la tension musculaire ou la rétention d’eau.

Les exercices : ont pour but d’augmenter/récupérer votre force musculaire, améliorer votre statique en diminuant les troubles de l’équilibre, améliorer la coordination, …

Les étirements : ont pour but d’améliorer/récupérer la mobilité.

Les agents externes : les ondes de choc (souvent dans les tendinopathies calcifiantes ou résistantes aux autres traitements), l’électrothérapie (pour stimuler un muscle (le périnée par exemple post accouchement, ou diminuer la douleur (contracture musculaire), la cryothérapie (= traitement par le froid pour diminuer l’inflammation post traumatisme par exemple), la thermothérapie (= traitement par le chaud pour aider à la relaxation du muscle par exemple), les ultrasons pour diminuer l’inflammation,…

− D’autres outils : tels que le tapping (bandage rigide pour limiter les mouvements d’une articulation), le K tapping (bandage souple pur favoriser le mouvement tout en limitant les mouvement douloureux), le crochet pour les tendinites ou les fascias thérapie, …

Physical Therapist Massaging Man

Puis-je prendre rendez-vous chez le kiné sans avis médical ?

Vous n’avez accès aux soins kiné QUE sur prescription médicale. Si vous pensez avoir besoins de séances, vous pouvez toujours en discuter avec votre médecin mais il est le seul à pouvoir déterminer si le traitement kinésithérapique est le plus adéquat dans votre cas.

Therapist Helping a Client in Her Exercises
a man and woman standing in front of a counter

A combien de séances ai-je droit ?

Le nombre de séances ainsi que leur rythme sera déterminé en fonction de votre pathologie et du bilan de la première séance. La sécurité sociale fixe un cadre dans lequel, elle détermine le nombre de séances maximales par année civile et par pathologie. Bien évidemment chaque patient est différent et à ses particularités ce qui rend son traitement unique, il se peut donc que vous ayez besoin de moins ou de plus séances que prévues, vous pourrez toujours en discuter avec votre kinésithérapeute si tel est le cas.

Concrètement à la maison médicale ?

L’équipe kiné est composé de 4 kinésithérapeutes, vous pouvez tous les consulter en cas de pathologies courantes (ce sont les pathologies les plus fréquentes par exemple ; les lombalgies, contractures, tendinites, kiné du sport …). En plus de ces pathologies, il y a des pathologies plus spécifiques qui nécessite une spécialisation, certaines sont couvertes par un membre de la maison médicale ;

− la kinésithérapie obstétricale/ gynécologique ou urologique est géré par Sophie (dont la rééducation pré-post accouchement).
− la kinésithérapie pédiatrique (pour les enfants) (excepté la psychomotricité RELATIONELLE ou la pédiatrie neurologique), est prise en charge par Natalia.
Alex est spécialisé en thérapie manuelle et ATM.
Manon est en cours de formation pour se spécialiser dans la kinésithérapie neurologique.
− Alex et Natalia peuvent traiter les vertiges UNIQUEMENT les vertiges positionnels paroxystiques bénins (VPPB).

Tous les autres types de kinésithérapie spécialisés ne pourront pas être prise en charge chez nous et serons sous-traiter MAIS TOUJOURS AVEC L’ACCORD
soit du kiné soit du médecin ou des 2 ! Dans ce cas vous devrez payer le kiné extérieur et revenir ensuite avec l’attestation de soin qu’il vous aura remis pour que la maison médicale vous rembourse le tarif mutuel (une petite partie restera donc à votre charge comme quand vous allez voir le médecin spécialiste). Si vous avez des doutes, avant de prendre rendez-vous ailleurs, posez la question à un membre de la maison médical, car dans le cas où votre pathologie peut être traité au sein de notre établissement, les frais seront entièrement à votre charge !

Pratiquement, suite à votre consultation médicale, à la maison médicale ou chez votre spécialiste, vous recevrez une prescription kinésithérapique à remettre au kinésithérapeute. Vous pourrez ensuite prendre un rendezvous à l’accueil ou par téléphone pour votre première séance, après c’est avec le kinésithérapeute que vous conviendrez des rendez-vous suivants.

a woman in a hijab standing next to a rail
three women doing exercise inside gray room

Quid des domiciles ?

La plupart des séances de kinésithérapie s’exercent en cabinet et les patients s’y rendent par leurs propres moyens. Dans certains cas exceptionnels et justifiés par l’état de santé du patient ou par un contexte social particuliers (par exemple une personne âgée ou fraichement opérée, incapable de se déplacer). Lors des séances à domicile, il est impossible de choisir ses rendez-vous et le praticien, c’est l’équipe des kinésithérapeutes qui les détermine en fonction des trajets. Vous pouvez toujours nous faire part de vos désidératas et nous essaierons de faire au mieux pour les satisfaire tout en sachant que l’organisation d’un domicile est toujours plus complexe. Concernant la séance, elle sera semblable à une séance au cabinet, prévoyez des vêtements confortables, un espace de travail (la chambre, le salon, …), un endroit où le kinésithérapeute peut se laver les mains et un essui.

Petit mot de la fin ?

Pour avoir un résultat optimal, vous devez être l’acteur principal de votre traitement. C’est-à-dire suivre le traitement prescrit par le médecin et le kinésithérapeute à la lettre ; faire vos exercices/étirements chez vous, suivre les conseils donnés et DIALOGUER avec votre kinésithérapeute. Ce dialogue est essentiel pour ajuster et optimaliser le traitement. N’hésitez jamais à poser vos questions, vos incertitudes, mettre des mots sur les difficultés que vous rencontrez dans le traitement et la pathologie, ce qui vous aide et non, … C’est avec une collaboration patient/kiné que nous obtiendrons les meilleurs résultats !

a woman standing next to a woman on a treadmill

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Salade de chou kale à la patate douce, pommes et noix

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Le forfait, c’est quoi ?

Le forfait, c’est quoi ?

Le forfait, c’est quoi ?

Le forfait est un contrat signé entre le patient, la mutuelle et la maison médicale.

C’est un système de solidarité entre les trois parties.

a person sitting on a chair next to a person in a suit

Le patient :

− est inscrit au forfait et consulte toujours dans sa maison médicale (pour le médecin généraliste, pour le kiné, et pour l’infirmière).

− est en ordre de mutuelle et ne paye pas les consultations lorsqu’il va chez le médecin généraliste, chez le kiné et chez l’infirmière.

− ne seras pas remboursé par la mutuelle s’ il consulte un soignant extérieur sauf avec l’accord écrit et préalable de la maison médicale ou en cas d’urgence ( par exemple: en vacances à la côte).

La maison médicale :

− les médecins généralistes, les kinés et les infirmières sont disponibles pour les consultations et les visites à domicile.

− Le patient bénéficie d’un suivi global pour sa santé par une équipe pluridisciplinaire qui le connait bien.

− Le patient peut également participer aux activités que la maison médicale organise (ateliers de prévention, ateliers culinaires…).

Maison Médicale Duchesse - Pictogramme
Upset young African American male freelancer clutching head with hands after failure in project while working remotely in park

La mutuelle :

− paye chaque mois un montant fixe à ma maison médicale.

 

Sachez également que nous avons une psychologue et une diététicienne au sein de notre équipe mais ils n’intègrent pas le système au forfait. Le mode de paiement, pour ces soignants est différent, vous pouvez avoir plus d’information auprès de notre accueil.

Pour les autres visites le patient continue à payer les consultations ou soins et il est remboursé directement par la mutuelle: les spécialistes, le dentiste, les hospitalisations, …

Voici quelques informations utiles concernant le fonctionnement de la maison médicale : 

Comment s’inscrire ?

− Si vous souhaitez vous inscrire, vous devez tout d’abord vérifier si vous habitez à proximité, dans la « zone d’inscription » de la maison médicale (infos à l ‘accueil)

− Vous devez être en ordre de mutuelle.

− Vous devez remplir un formulaire à l’accueil. Votre demande d’inscription passera alors en réunion d’équipe (1x/mois) où la décision d’inscription sera prise.

− L’inscription se fait dans nos locaux, vous aurez besoin de votre carte d’identité et de vignettes de la mutuelle.

Couple During Registration in Clinic

Comment se désinscrire ?

− Vous devez prendre rendez-vous à l’accueil et signer un contrat de désinscription.

− Celle-ci prendra effet à la fin du mois. Pendant cette période, vous continuerez à être soigné à la maison médicale.

People at Registration in a Clinic
Family Unpacking After Moving

En cas de déménagement:

− Vous devez communiquer au plus vite tout changement d’adresse à la maison médicale.

− Si vous déménagez hors zone, vous devrez certainement vous désinscrire, un transfert entre maisons médicales est possible.

En cas d’hospitalisation:

− Prévenez l’hôpital que vous êtes inscrits au forfait dans une maison médiale.

− Si à la sortie de l’hôpital, vous avez besoin de soins infirmiers ou de kinésithérapie (ex: pansements, séances de kinés, ..) contactez la maison médicale dès votre sortie.

Et en dehors des heures d’ouvertures de la maison médicale ?

En dehors des heures d’ouvertures de la maison médicale, vous pouvez appeler les services de garde:

En journée: SOS médecins 02/513.02.02

Après 18h: Garde bruxelloise

02/201.22.22

White and Blue Come on in We'ere Open Signage
A Woman in White Long Sleeves Typing on Her Laptop

Comment prendre un rendez-vous ?

− Pour plus de confort pour nos patients, il n’y a plus de consultation libre ;

− Toutes les consultations se font dorénavant uniquement sur rendez-vous :

  • médecins, kinés, infirmières, psychologue et diététicienne ;

− Appelez toujours notre secrétariat pour demander un rendez-vous chez l’un de nos soignants ;

− Les téléconsultations restent possibles pour certains types de consultations :

  • médecins, psychologue et diététicienne ;

− Les consultations gynéco peuvent être prises tous les jours (du lundi au vendredi) ;

− Les consultations du samedi matin sont principalement des téléconsultations sauf en cas d’urgence jugé par le médecin.

Téléphone: 02/410.54.45

Adresse e-mail: mediduchesse30@gmail.com

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Pourquoi as-tu besoin de dormir …

Pourquoi as-tu besoin de dormir …

Pourquoi as-tu besoin de dormir …

Woman With Hands on her Face in front of a Laptop

• Tu en as assez d’être toujours fatigué(e) ?

• Tu as de la difficulté à rester éveillé(e) en classe ?

• Tu trouves difficile de sortir du lit pour te rendre à l’école le matin ?

• Tu as absolument besoin d’une sieste dès que tu reviens de l’école ?

Sais-tu pourquoi l’homme a besoin de dormir ?

Le sommeil chez les adolescents, au même titre que l’alimentation et l’activité physique, est un élément clef pour leur bonne santé et développement. Et pourtant à l’adolescence, le sommeil est malmené, négligé. Le sommeil aide à nourrir le cerveau et l’organisme. Les adolescents ont besoin de plus de sommeil parce que leur corps et leur esprit traversent une période de croissance rapide.

Les recherches scientifiques démontrent que de nombreux adolescents ne dorment pas assez. Pour donner le meilleur de toi, tu as besoin de 8 à 10 heures de sommeil par jour.

Person in White Shirt With Brown Wooden Frame
man in white long sleeve shirt

Le prix à payer d’un manque de sommeil

  • Fatigue, perte d’énergie, somnolence.
  • Difficulté de concentration, de mémoire ce qui peut entraîner des difficultés à l’école.
  • Nervosité, irritabilité, changements et / ou sautes d’humeur… Et dans le temps, d’être plus sujet à se sentir déprimé.
  • Difficultés d’adaptation, réactions lentes et inadaptées… et peut t’amener à un accident grave.
  • Malaises divers : étourdissements, spasmes musculaires
  • Si le manque de sommeil est chronique, tendance au surpoids

Un adolescent dort-il différemment ?

La structure du sommeil (les différentes phases) se modifie lors du passage de l’enfance à l’adolescence. Le sommeil devient plus léger. Le sommeil lent profond qui était très important chez l’enfant, diminue en proportion et en durée. Cette diminution est liée à la puberté, époque où de nombreux changements hormonaux surviennent.

Sur le plan des rythmes biologiques, l’horloge interne de l’adolescent a tendance à se décaler avec un endormissement et un réveil plus tardif.

boy in gray hoodie lying on black leather couch

Comment savoir si je dors assez ?

Les signes suivants t’indiquent que tu as besoin de plus de sommeil :

 

  • Tu as de la difficulté à te réveiller le matin.
  • Tu éprouves de la difficulté à te concentrer pendant la journée.
  • Tu as des sautes d’humeur ou tu te sens même
black ring bell alarm clock
person holding game controller in-front of television

Pourquoi est-il si difficile de dormir assez ?

De nombreuses raisons expliquent cette difficulté. Tu peux en contrôler certaines, et d’autres non. Tu mènes probablement une vie très chargée, mais tu as tout de même besoin de périodes pour te détendre, relaxer et passer du temps avec tes amis. De nombreux adolescents recherchent également l’isolement paisible des fins de soirées, quand les parents sont couchés.

Voici quelques suggestions :

  • Adopte une routine relaxante avant de te coucher. Essaie de te coucher à peu près à la même heure chaque soir. Garde ta chambre fraîche, sombre et calme, mais ouvre les rideaux ou allume la lumière dès que tu te lèves le matin.
  • Endors-toi toujours au lit. Utilise ton lit seulement pour dormir. Évite de faire tes devoirs, d’utiliser ta tablette, ton téléphone intelligent ou jouer des jeux vidéo dans ton lit. Essaie d’être au lit, les lumières éteintes, au moins 8 heures tous les soirs.
  • Les siestes pendant la journée peuvent t’empêcher de t’endormir le soir. Si tu veux faire la sieste, ne dors pas longtemps (moins de 30 minutes). Ne fais jamais la sieste après le souper.
  • Fais une activité physique tous les jours, mais évite l’exercice trop intense en soirée.
  • Évite la caféine (café, sodas, boissons énergisantes et sucrées), surtout après 17h. La nicotine (cigarette…) a elle aussi un pouvoir excitant !
  • Limite le temps que tu passes devant un écran avant de te coucher. Si tu t’exposes à la lumière des écrans (portable / télévision / ordinateur) avant le coucher, tu risques d’avoir plus de difficulté à t’endormir.
  • La fin de semaine, quelle que soit l’heure à laquelle tu te couches, essaie de ne pas te lever plus de 2 à 4 heures après ton heure habituelle. C’est particulièrement important si tu éprouves de la difficulté à t’endormir le dimanche soir.
  •  Assure-toi de ne pas essayer d’en faire trop. As-tu assez de temps pour t’amuser et pour avoir suffisamment de sommeil ? Si tu as de la difficulté à dormir parce que tu as trop de choses en tête, essaie de tenir un journal ou de dresser des listes de choses à faire. Si tu écris avant de te coucher, tu te sentiras peut-être moins inquiet(ète) ou stressé(e).
boy reading Tom's book on bed

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Quels sports pratiquer ?

boy in blue and white checkered button up shirt holding green plant

L’absentéisme à l’école chez les jeunes est multifactorielle. Il peut s’agir d’un échec scolaire, de difficultés personnelles, relationnelles et sociales qui pousseraient l’enfant à ne plus se rendre dans son établissement scolaire. Pour t’aider à surmonter ces périodes difficiles, il existe de nombreuses activités qui peuvent te permettre d’évacuer ton stress quotidien, de te reconcentrer sur toi-même, de reprendre confiance en toi ou encore de te détendre.

Les bénéfices de la pratique d’une activité physique régulière sont multiples : renforcement des os, meilleure circulation du sang, amélioration du sommeil et de la digestion.

Bref, le sport permet à ton corps de fonctionner de manière optimale. Mais pardessus tout, le sport est un moyen magique pour évacuer le stress. Durant l’effort, le corps sécrète deux hormones :

  • Les endorphines permettent la détente du cerveau et de l’organisme. Elles sont généralement responsables de la sensation de bien-être que l’on ressent après
    une session de sport.
  • La dopamine est l’hormone du plaisir. Le sport permet aussi d’évacuer le surplus d’adrénaline emmagasiné et ainsi d’évacuer les tensions. Il est donc important que l’activité te procure du plaisir !

Voici ici des exemples d’activités physiques recommandées :

Activités de détente/bien-être 

  • défoulement
  • La relaxation
  • La méditation
  • Le yoga
  • Le pilate
  • Le taï chi chuang
  • Le qi gong
  • Les balades en forêt, parc, mer…
  • Les activités en contact avec les animaux (équitation)
woman doing yoga meditation on brown parquet flooring
a woman in a boxing ring with red gloves

Activités de haute intensité/défoulement

  • La boxe (ou autres sports de combat)
  • La natation
  • La course à pied ou le vélo (de préférence à l’extérieur)
  • La danse
  • Le tennis, le squash (ou autres sports de raquette)
  • Le fitness ou la musculation (en salle ou à la maison)
  • Les sports collectifs (foot, basket, hockey, rugby…)

Voici un exercice respiratoire que tu peux utiliser pour te détendre, avant de dormir par exemple ou avant un examen important :

La cohérence cardiaque en pratique

Idéalement, l’exercice est à réaliser 3 fois par jour, 6 respirations par minute et 5 minutes durant pour obtenir des bons résultats. 3 fois par jour car les effets bénéfiques de la pratique ne persistent que quelques heures (3 à 6 heures). Une durée moyenne de 4 heures entre chaque pratique est donc recommandée.

L’effet principal de la cohérence cardiaque est l’équilibrage et la modulation du cortisol, l’hormone du stress.

Séance 1 = La séance la plus importante est celle du matin puisque c’est à ce moment que la sécrétion de cortisol est la plus importante.

Séance 2 = La séance est à effectuer 4 heures plus tard afin d’atténuer les événements survenus dans la matinée et préparer au repas et à la digestion.

Séance 3 = La séance est à effectuer en milieu ou fin d’après-midi, et est aussi importante que celle du matin, car elle prépare à la soirée.

6 respirations par minutes car c’est la respiration à la fréquence de résonance des systèmes cœur/poumon commune à l’espèce humaine.

5 secondes à l’inspiration et 5 secondes à l’expiration en adoptant une inspiration abdominale par le nez et en expirant par la bouche comme si on soufflait dans une paille.

La posture : la position assise, le dos droit est recommandé car la cohérence cardiaque ne fonctionne pas bien en position couchée pour des raisons anatomiques et physiologiques.

a woman sitting in a yoga position with her eyes closed

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Les causes de l’absentéisme

Les causes de l’absentéisme

Les causes de l’absentéisme

L’absentéisme scolaire chez les adolescents est en augmentation d’après les statistiques 2022. Il serait tentant de penser que tout vient d’un « relâchement » de la part des adolescents mais cela ne représente pas toutes les causes d’absentéisme et les raisons médicales sont aussi nombreuses et doivent être connues afin d’être attentif et de leur venir en aide à temps.

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En effet, les certificats demandés aux médecins de famille se multiplient, parfois d’1 jour ou 2 parfois directement pour 1 semaine. Nous nous devons d’être vigilant et de ne pas céder trop rapidement à ces demandes, surtout si l’adolescent ne justifie pas sa demande ou ne « semble » pas malade mais nous devons aussi creuser les raisons de ces demandes.

En effet de multiples raisons, pour lesquelles le médecin généraliste peut jouer un rôle, peuvent se cacher derrière ces demandes :

− Difficultés scolaires pouvant découler d’une pathologie ou d’un trouble cognitif
− Harcèlement scolaire
− Conflits familiaux
− Addiction
− Dépression

Difficultés scolaires

Les difficultés scolaires représentent toutes les formes de difficultés que l’enfant/adolescent peut rencontrer lors de son parcours. Un enfant dont les résultats chutent peut présenter un trouble de l’apprentissage et ne pas oser l’exprimer.

Voici une liste de troubles existant :

Troubles de la concentration : ce trouble n’est pas une maladie mais un syndrome composé de 3 symptômes qui sont le déficit de l’attention, l’hyperactivité motrice, l’impulsivité.

Dyslexie : c’est un trouble neurologique. Un enfant qui souffre de dyslexie a ainsi de la difficulté à reconnaître les mots écrits.

• Dysorthographie : trouble d’apprentissage persistant de l’acquisition et de la mémorisation de l’orthographe. Ce trouble ne se résume toutefois pas simplement à faire des fautes d’orthographe. Les manifestations sont habituellement plus importantes.

Dyscalculie : la dyscalculie est aux mathématiques ce que la dyslexie est à la lecture. Au lieu d’avoir de la difficulté à comprendre et à utiliser les lettres de l’alphabet, une personne dyscalculique a de la difficulté à comprendre et à utiliser les chiffres.

Dyspraxie verbale : l’enfant qui présente une dyspraxie verbale a de la difficulté à planifier et à programmer tous les mouvements que doivent faire sa langue, ses lèvres et ses cordes vocales pour émettre les sons correctement.

Upset little girl sitting near crop woman in classroom
A Sad Boy Sitting on a Floor of a Classroom

Harcèlement scolaire

Malheureusement, ce sujet est de plus en plus connu en raison de suicides d’adolescents qui en ont été victimes.

Le harcèlement scolaire est lié au processus d’intimidation. L’intimidation c’est lorsqu’une personne ou, un groupe de personnes, essaie d’en dominer une autre de façon répétée par des moqueries, des gestes violents ou du rejet. L’action est en générale effectuée de façon délibérée dans le but de nuire ou de faire du mal à l’autre.

L’intimidation peut être :

• physique ou matérielle : frapper quelqu’un, le faire tomber, le pousser, lui tirer les cheveux, briser ou prendre ses objets personnels ou lui faire des attouchements non désirés. C’est la forme d’intimidation la plus facile à observer.

• verbale : insulter quelqu’un, le menacer, lui faire des remarques désagréables ou l’humilier.

• sociale : alimenter de fausses rumeurs sur quelqu’un, attaquer sa réputation, l’exclure d’un groupe. Au primaire, cela peut souvent se manifester par le fait qu’un enfant demande aux autres de ne plus jouer avec la victime, par exemple.

Utiliser le cyberespace (textos, courriels, réseaux sociaux, jeux en ligne, etc.) pour envoyer des messages d’insultes ou des menaces, pour exclure un enfant d’un groupe ou pour le ridiculiser en publiant une photo sans son consentement : c’est ce qu’on appelle la cyberintimidation ou le cyberharcèlement.

Ce type d’harcèlement se distingue par son caractère souvent anonyme. Cela peut mener à des gestes plus impulsifs et atteindre un public plus vaste, par exemple lorsque les messages d’intimidation sont partagés sur les réseaux sociaux. La situation d’intimidation peut alors devenir hors de contrôle pour la victime. La cyberintimidation est présente surtout à l’adolescence. Elle peut toutefois toucher les enfants du primaire, surtout s’ils passent beaucoup de temps en ligne.

Conflits familiaux

Parfois le phénomène de violence verbale, physique n’a pas lieu à l’école mais se passe au sein même des familles. Les enfants sont dans ce cas très démunis pour agir. Toute personne est à même d’aider un jeune en situation de violence intrafamiliale, déjà, en étant à l’écoute. Il faut prendre en compte que l’enfant ou l’adolescent n’est pas toujours la victime directe de cette violence mais en est le témoin. Tout signe douteux : décrochage à l’école, comportement changeant, blessures physiques répétées doit être l’occasion d’ouvrir des portes, sans insister mais pour montrer que le sujet peut être abordé.

Les mineurs doivent avoir conscience que les médecins sont tenus au secret médical, même avant leurs 18 ans. Cela leur permet d’avoir un lieu qui peut accueillir leurs témoignages, leurs questions, leurs demandes en toute sécurité.

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Photo of People Engaged on their Phones

Addiction

Il existe différentes formes d’addiction. Les plus courantes chez les jeunes étant l’addiction aux écrans ainsi qu’à l’alcool, au tabac et certaines drogues illicites. L’addiction est un véritable risque chez les adolescents, d’autant plus que, de nos jours, ils consomment de plus en plus jeunes (dès l’âge de onze ans) et que le risque de dépendance est étroitement lié à la précocité de la consommation. L’addiction chez l’adolescent peut être expliquée par deux éléments majeurs : d’une part, la recherche de sensations et d’autre part le besoin de remédier aux pensées angoissantes et dépressives.

Chaque addiction présente son type de « consommation ». Ce qui est certains, c’est que les addictions ont des répercussions importantes sur la santé qui finiront par engendrer un impact sur le suivi scolaire.

Par exemple, l’addiction aux écrans entraînent chez beaucoup de jeunes une carence en sommeil car ceux-ci se couchent plus tard. Cette « dette de sommeil » finit par avoir un impact sur leurs capacités de concentration, leurs mémoires, leurs connexions neuronales qui sont en plein développement, etc…
L’addiction au cannabis, elle, a des répercussions cérébrales importantes et contrairement à ce que les jeunes pensent, elle ne facilite pas l’endormissement sur le long terme.

Dépression

On estime que près de 8 % des adolescents entre 12 et 18 ans souffriraient d’une dépression. Or à cet âge, la dépression passe souvent inaperçue : l’adolescent a des difficultés à exprimer ses ressentis, manifeste sa souffrance différemment des adultes et sa dépression peut être confondue avec les sentiments de déprime, courants à l’adolescence.

L’une des premières étapes du repérage de la dépression est de la dissocier de la déprime, vécue par une majorité de jeunes durant l’adolescence, période de transition marquée par de multiples transformations.

La déprime est un état normal et transitoire durant lequel l’adolescent présente une série de symptômes à tonalité dépressive (comme la morosité ou l’instabilité émotionnelle). Cet état ne présente pas une intensité cliniquement significative et ne retentit pas significativement sur le fonctionnement quotidien, relationnel ou scolaire de l’adolescent. Elle doit toutefois être surveillée car elle constitue un facteur de risque vers une véritable dépression.

La dépression (ou épisode dépressif caractérisé) se caractérise quant à elle par des symptômes dépressifs (troubles de l’humeur, du cours de la pensée, troubles physiques et instinctuels, cognitions négatives et idéations suicidaires) s’inscrivant dans la durée et entraînant une souffrance cliniquement significative et un retentissement sur le quotidien de l’adolescent.

Depressed Boy Leaning on a Bookshelf
alarm clock, bed, sleep

Qu’est-ce qu’on ressent dans ces cas-là ? Quelques exemples :

− Une grande difficulté à se lever le matin

− Ne plus comprendre l’intérêt d’aller à l’école, se sentir ultra démotivé.e, ne pas voir où ces études vont te mener

− Une certaine crainte ou anxiété à aller aux cours, à rencontrer des gens (professeurs et/ou élèves). Ou se sentir incapable de sortir de chez soi.

− Parfois ressentir des maux de ventre, envie de vomir, ou autres douleurs dans le corps.

− Ne pas se sentir à la hauteur, se sentir nul.le, douter de ses capacités à réussir, se sentir différent.e des autres élèves.

− Avoir l’impression que suivre les cours est épuisant, qu’il y a trop d’informations, que ton esprit a besoin de s’évader.

− Avoir l’impression que c’est impossible de se concentrer, que tu as besoin de bouger, ou que tu e submergé.e par des émotions en plein cours.

− Parfois tu ne sais même pas vraiment ce que tu ressens mais tu ne veux juste pas y aller.

etc..

Pourquoi ca m’arrive maintenant ?

Le décrochage scolaire n’est pas une maladie, c’est plutôt un signal que quelque chose ne va pas dans ta vie à ce moment-là.

− Est-ce que tu es dans la bonne école ?

− Est-ce que ton orientation te plaît ?

− Est-ce que tu disposes d’un endroit calme où tu peux faire tes devoirs ?

− Est-ce que tes parents accordent de l’importance à tes études ?

− Est-ce que tu te fais du souci pour quelque chose, ou pour quelqu’un d’autre dans ton entourage ? Est-ce que tu dois t’occuper de quelqu’un d’autre ?

− Est-ce que tu ressens de la peur ou que tu es en danger dans certaines situations ? (A l’école ou à la maison ou sur le chemin de l’école) Est-ce qu’on t’a déjà agressé.e verbalement, physiquement, ou racketté.e?

− Est-ce que que tu t’es senti.e discriminé.e ou humilié.e ? Est-ce que tu subis du harcèlement ? A propos de ton identité, tes origines, ton orientation sexuelle, ton poids ou ton apparence physique, une maladie, etc ?

− Est-ce que tu consommes du cannabis ? Ou d’autres substances ?

− Est-ce d’autres personnes t’encouragent à ne pas aller à l’école ? A faire quelque chose de plus important à tes yeux/à leurs yeux que d’aller à l’école ?

− Est-ce que tu es amoureux.se ?

− Est-ce que tu t’es fâché.e avec un prof/un éducateur ou la direction ?

Voilà donc plein de questions qui montrent que bien souvent le décrochage se produit dans une situation plus large dont il faut tenir compte si l’on veut trouver les bonnes réponses à tes absences.

Si tu veux en parler avec nous ou avec un service spécialisé c’est possible.

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