Céphalées secondaires

Céphalées secondaires

Céphalées secondaires

Woman Holding Her Nose Because of Sinus Pain

Les causes loco-régionales

• ORL : sinusite, rhinite… ceux sont les causes secondaires les plus fréquentes. Les patients ressentent notamment des douleurs au niveau de la face antérieure. Ce type de céphalées va être soulagé par des antidouleurs mais surtout par le traitement de la cause. Par exemple, il est important de prendre correctement en charge les sinusites chroniques générées par les allergies.

• Ophtalmologie : glaucome, myopie… Chez les enfants, une des 1ère causes de maux de tête répétitifs, est le mal de tête de fin de journée d’école à cause d’une mauvaise vue. Il est très important de faire attention qu’un enfant voit bien le tableau ou la tv et qu’il ne soit pas en train de « forcer » sur sa vue. Si vous voyez que votre enfant plisse les yeux pour mieux voir quelque chose de loin, c’est un signe. Cela entraîne une surcharge de travail pour les yeux qui engendrent les maux de tête. Le port de lunettes est la solution!

• Dentaire : carie, abcès dentaire… attention le soin de vos dents est très important car les nerfs qui se trouvent au niveau de la gencive peuvent être atteints et entraîner de fortes douleurs!

Médicamenteuses

Plusieurs médicaments peuvent augmenter la fréquence des céphalées. Il est donc important que vous sachiez donc toujours bien dire à votre médecin ce que vous prenez comme traitement.

Attention, la majorité des céphalées qui sont secondaires à la prise de médicaments, le sont sur abus d’antalgiques !

En effet, prendre trop d’antidouleurs enclenchent un cercle vicieux: l’abus déclenche les maux de tête mais du coup on en prend encore pour soulager et ainsi de suite… Il faut alors faire une pause médicamenteuse pour voir si les céphalées disparaissent!

Close-up Photo of Medicinal Drugs
2 personnes assises discutant

Psychologiques

D’un point de vue psychologique, le stress/mal-être est un déclencheur important de céphalées de tension ou de migraines. Ainsi, lorsque les autres causes médicales ont été écartées, il ne faut pas négliger la dimension psychologique qui est souvent la première fautive! Mais forcément, c’est une cause plus compliquée à « contrôler » !

Le cerveau, principal organe de notre système nerveux, est aussi le siège de notre vie émotionnelle. « J’ai une tête comme un seau… », « J’en ai plein la tête… », « Pas ce soir chéri … », beaucoup d’expressions du langage courant sont riches d’informations et de sens. Et il n’est pas rare que le déclenchement des crises migraineuses se fasse brutalement à la survenue d’un stress important, ou, à l’inverse, lors d’un relâchement après une période de stress aigu. Socialement, les migraines sont souvent mal vécues, autant par la personne qui en souffre, que par l’entourage. Ce symptôme mystérieux suscite parfois des soupçons voire l’agacement. N’est-ce pas une façon de rester au lit ? De rentrer plus tôt chez soi ? D’éviter de faire une tâche importante, d’aller travailler ou à l’école ? Certains patients sont pris pour des malades imaginaires. Les migraines de décompression qui surviennent typiquement en fin de semaine ou durant les vacances viennent gâcher, parfois de façon systématique, des moments de loisirs en familles ou entre amis. Il arrive que ce type de migraine amène une étiquette « d’enquiquineur ».

L’approche psychologique de la migraine commence par l’établissement d’un bilan d’organisation. Une vie effrénée peut amener à être continuellement sous pression au détriment d’un bon équilibre entre les phases d’activités et de repos. S’agit-il d’une difficulté à s’organiser correctement ou d’un besoin de remplir continuellement pour fuir en évitant de trop penser ? Les règles essentielles à une bonne hygiène de vie sont beaucoup plus souvent bâclées qu’on ne l’imagine. Une alimentation saine, un bon sommeil, la pratique d’un sport, les loisirs et la détente sont très régulièrement sacrifiés pour des « fausses bonnes raisons ». Pour faire un bilan d’organisation, il peut s’avérer très utile de recourir simplement à un carnet de bord dans lequel le patient note durant un laps de temps un maximum de détails tels que le contexte de survenue des crises, leurs durées, la façon d’y remédier et toutes autres informations jugées utiles. Cette approche un peu « scolaire » permet de conscientiser son fonctionnement et sa vie émotionnelle. Noter et consigner de façon systématique permet aussi de mieux prendre conscience de ses besoins et priorités. Et d’éclairer quant à ce qui pourrait être changé, quant à ce qui relève et dépend de soi. Cela permet déjà de sortir de cette impression parfois pesante d’être « pris en otage » par les crises. Il arrive d’ailleurs que le patient se retrouve au cœur d’une spirale infernale où le stress vécu engendre des migraines lesquelles engendrent à leur tour de l’anxiété et du stress.

La prise en charge de la migraine doit toujours évaluer le taux d’anxiété sans écarter la possibilité d’un syndrome dépressif. La reconnaissance et la prise en charge psychothérapeutique de l’anxiété et de la dépression associées à la migraine sont d’autant plus nécessaires si ces troubles sont associés à une tendance à l’automédication voire à la consommation de produits. En psychologie, la migraine s’envisage classiquement comme l’expression d’un conflit intérieur, l’expression de tout ce que le patient ne nomme pas ou symptôme du « non-dit ». Au plus le symptôme est invalidant, au moins le patient conscientise sa souffrance émotionnelle. Il est donc assez difficile d’établir de lui-même un lien entre les crises et la racine du problème. En ne s’autorisant pas une bonne connexion avec sa vie émotionnelle, par peur du conflit et des conséquences, le corps vient exprimer la douleur. La migraine touche généralement plusieurs sens. Selon les patients, la crise migraineuse s’accompagne de douleurs ophtalmiques, de picotements dans la langue ou dans d’autres membres, d’acouphènes, de vertiges, de nausées… Se pourrait-il que le patient ne parvienne pas à « voir », « sentir » « entendre » ou « digérer» quelque chose ? Existe-t il un conflit émotionnel latent ? De quoi ces symptômes permettent-ils d’être tenu à distance ? Où en est le patient dans son cycle de vie, qu’en est-il de ses besoins personnels et de leurs accomplissements ? Autant de questions qui méritent d’être soulevées pour appréhender au mieux ces symptômes.

Jeune femme anxieuse se bouchant les oreilles avec les mains, assise sur une chaise
Homme en costume noir allongé sur un lit

L’approche psychologique d’un symptôme physique ou approche « psychosomatique » envisage la question du « bénéfice secondaire ». Elle interroge ainsi ce que la souffrance vient paradoxalement apporter. Les séances permettent ainsi d’établir la balance entre les « coûts » et les « bénéfices ». Autrement dit, d’interroger la fonction qu’une douleur peut venir remplir. Dans le cas d’une migraine de décompression par exemple, la crise postposée au weekend (« le coût ») permet de rester efficace durant la semaine au niveau professionnel (« bénéfice ») et d’exprimer son mal-être dans un environnement plus sécurisant c’est-à -dire à la maison. Il importe de réaliser que ce genre de parade mis en place par le psychisme amène toujours un équilibre précaire voué à l’échec. D’où l’intérêt de faire un bilan avant que la situation ne se dégrade. L’idée étant de voir ce qui peut-être énoncé et réorganisé. Des approches psychocorporels telles que des activités artistiques, de la gymnastique douce, des exercices de cohérence cardiaque axés sur une bonne gestion de sa respiration, de la méditation, peuvent déjà apporter des bénéfices. Mais il n’est pas toujours simple de mettre tout cela en place par soi-même et la consultation psychologique peut aider à soutenir ce type de projet visant un meilleur équilibre personnel.

Les de maux de tête ou les migraines ne touchent pas que les adultes. Les enfants peuvent en souffrir, et pour les mêmes raisons que les adultes. Mais il faut insister sur le fait que les enfants en pleine croissance ont encore plus besoin de périodes de repos. Car c’est durant ces phases d’inactivité que leur psychisme se constitue. Or, de nos jours, les enfants ont parfois tellement d’activités extrascolaires que leur journal de classe se transforme en agenda de ministre, et les moindres minutes sont remplies par les Smartphones, tablettes. Beaucoup d’enfants n’ont plus aucun temps mort et en arrivent aussi à en avoir « plein la tête ». Au-delà de ces dimensions organisationnelles et d’hygiène de vie, les enfants peuvent aussi avoir des difficultés à énoncer des choses telless que des conflits à l’école, des craintes, des tristesses,…Et c’est encore bien plus difficiles pour eux d’établir un lien entre leurs douleurs et leur vie émotionnelle compte tenu de leur immaturité affective. Les adultes et parents doivent donc redoubler d’écoute lorsque de tels symptômes surviennent chez l’enfant car ce n’est jamais anodin. En guise de conclusion nous dirons donc que des symptômes migraineux nécessitent une évaluation médicale autant pour l’adulte que pour l’enfant. Cette évaluation sera tout à fait complète si l’on explore également la piste psychologique. Laquelle aura pour objectif d’amener à un meilleur équilibre sur les plans organisationnels et émotionnels.

un homme se tient la tête en s'asseyant sur un canapé

Pour aller plus loin

Le post-partum

Le post-partum

Dans de nombreuses cultures, le post-partum est une période de transition et de repos pour la mère, elle est au centre de l’attention pour être plus à même de s’occuper de son bébé. En effet, la grossesse et l’accouchement ont demandé à la mère un effort colossal !...

Trucs et astuce pour être bien dans sa peau

Trucs et astuce pour être bien dans sa peau

Le carnet de la gratitude Nous avons malheureusement parfois tendance à nous focaliser et nous souvenir davantage des choses négatives, des moments difficiles, des échecs plutôt que de nous concentrer sur le positif. Parfois, même quand le principal a été positif mais...

Alimentation et bien-être

Alimentation et bien-être

Si les papilles gustatives jouent un rôle fondamental dans le plaisir, l’environnement émotionnel et social sont également très importants. S’asseoir pour manger dans un endroit calme, seul ou avec quelques amis, prendre le temps de mâcher permet un bon travail...

La santé de l’enfant dans le reste du monde

La santé de l’enfant dans le reste du monde

La santé de l’enfant dans le reste du monde

La santé revêt une importance vitale pour tous les êtres humains dans le monde. Quelles que soient nos différences, la santé est notre bien le plus précieux. Une personne en mauvaise santé ne pourra pas profiter pleinement de sa vie.

2 personnes se tenant la main sur une table

Tous les enfants ont le droit d’avoir accès en temps opportun aux services de santé appropriés. Cela suppose l’établissement d’un système de protection de la santé, avec l’accès aux médicaments essentiels. Malheureusement, dans certains endroits du monde, ce droit n’est pas respecté et tous les enfants n’ont pas accès aux soins de la même manière.

La santé, comme l’éducation, la dignité et l’égalité, est un des droits de l’enfant, défendu par La Convention Internationale Des Droits De L’enfant .

La prévention joue un rôle essentiel dans la préservation de la santé publique et notamment infantile. L’éducation à la santé et les vaccinations permettent de prévenir la propagation des maladies infectieuses. Les vaccinations sont efficaces, car elles sont peu coûteuses et permettent de protéger les enfants contre les risques de décès et de handicap engendrés par les principales maladies infantiles (la tuberculose, la diphtérie, le tétanos néonatal, la lèpre, la poliomyélite, la coqueluche, et la rougeole). À long terme, les vaccinations peuvent même venir à bout d’une maladie dans un pays.

Pour les enfants, le droit à la santé est vital, car ils sont des êtres vulnérables, plus exposés aux maladies et aux complications de santé. Lorsque les enfants sont préservés de la maladie, ils peuvent s’épanouir pour devenir des adultes en bonne santé, contribuant ainsi au développement de sociétés plus dynamiques et plus productives.

Plus d’informations sur le sujet sur le site: www.humanium.org

girl getting vaccine
Maison Médicale Duchesse - Diabète - Photo d'une famille

Association Houwodiren

L’association Houwodiren, créée par le Dr Bacart, essaie d’apporter de l’aide en matière de santé en Guinée Conakry dans la région de Koubia, où il manque de matériel médical dans les centres de santé et les hôpitaux. Dans cette région 40% des enfants n’ont pas assez à manger ; les écoles sont souvent à plus de 5 km (à pieds)…

L’association accepte toujours avec plaisir les vêtements pour enfants voire pour les nourrissons. En effet, de nombreuses femmes n’accouchent pas à l’hôpital mais en campagne. Or il a été prouvé que lorsqu’une layette (paquet cadeau de naissance) est offerte dans les maternités, cela pousse les femmes à venir accoucher à l’hôpital.

Pour plus d’informations, vous pouvez contacter le Dr Bacart ou regarder le site houwodiren.be

D’autres associations existent pour permettre à chaque enfant d’avoir des chances égales dans le monde. Comme par exemple Unicef (Fonds des Nations unies pour l’enfance) , Plan et beaucoup d’autres…

Pour aller plus loin

Le post-partum

Le post-partum

Dans de nombreuses cultures, le post-partum est une période de transition et de repos pour la mère, elle est au centre de l’attention pour être plus à même de s’occuper de son bébé. En effet, la grossesse et l’accouchement ont demandé à la mère un effort colossal !...

Trucs et astuce pour être bien dans sa peau

Trucs et astuce pour être bien dans sa peau

Le carnet de la gratitude Nous avons malheureusement parfois tendance à nous focaliser et nous souvenir davantage des choses négatives, des moments difficiles, des échecs plutôt que de nous concentrer sur le positif. Parfois, même quand le principal a été positif mais...

Alimentation et bien-être

Alimentation et bien-être

Si les papilles gustatives jouent un rôle fondamental dans le plaisir, l’environnement émotionnel et social sont également très importants. S’asseoir pour manger dans un endroit calme, seul ou avec quelques amis, prendre le temps de mâcher permet un bon travail...

Maman, papa, qu’est-ce-que c’est ?

Maman, papa, qu’est-ce-que c’est ?

Maman, papa, qu’est-ce-que c’est ?

a woman holding a stethoscope in her right hand

Un médecin

C’est la personne qui examine ton corps et qui te soigne quand tu es malade. Parfois, il te prescrit des médicaments, des examens complémentaires comme des radiographies, des prises de sang ou bien des séances chez le kinésithérapeute.

Le médecin est aussi là pour répondre aux questions que tu te poses sur la santé, même quand tu n’es pas malade. Il peut te donner des conseils pour te protéger et pour justement éviter de tomber malade.

Il existe plusieurs sorte de médecins:

= > Les médecins généralistes qui sont souvent appelés aussi médecins de famille car ils ont choisi de s’occuper de tous les patients, peu importe leurs âges et peu importe leurs maladies. En général, c’est chez ce médecin que tu peux trouver tout ton dossier médical car il essaie de réunir toutes les informations qui te concernent.

=> Les médecins spécialistes qui ont choisi de s’occuper de certaines personnes telles que les enfants, on les appelle les pédiatres, ou bien des personnes âgées, on les appelle les gériatres.

=> Les médecins spécialistes qui ont choisi de s’occuper d’une partie du corps en particulier. Celui qui s’occupe:

  • Cœur = cardiologue
  • Poumons = pneumologue
  • Organes du ventre = gastro-entérologue
  • Organes urinaires = urologue
  • Reins = néphrologue
  • Os/muscles = orthopédiste ou rhumatologue
  • Oreilles/nez/gorge = oto-rhino-laryngologue
  • Cerveau/nerfs = neurologue
  • Œil = ophtalmologue
  • Sang = hématologue
  • Organes sexuels = gynécologue
  • Peau = dermatologue

 

Certains médecins spécialistes ne s’occupent pas que d’une seule partie du corps mais s’occupent par exemple d’opérer, ce sont les chirurgiens ou bien d’endormir les patients pour les opérer, ce sont les anesthésistes, ou encore des patients qui ont un accident ou un problème urgent, ce sont les urgentistes.

Le médecin ne peut pas travailler seul pour aider à te guérir. C’est pour cela que dans un hôpital ou bien dans notre maison médicale, il y a aussi d’autres personnes qui pratiquent des métiers paramédicaux tels que les infirmières, les kinésithérapeutes, les psychologues, les diététiciens, les aides-soignantes, les sages-femmes… Le médecin travaille donc souvent avec toute une équipe. Quand certains patients ont des problèmes plus compliqués, il arrive souvent que toute l’équipe discute ensemble du patient pour trouver une solution et l’aider.

Dans notre maison médicale, tu vois aussi des secrétaires car elles aident tous ces praticiens pour rendre leur travail plus facile: elles répondent aux téléphones, accueillent les patients, s’occupent des agendas et rendez-vous, sont un lien avec les mutuelles, répondent aux questions administratives….

Photo Of Person Wearing Protective Wear While Holding Globe
grayscale photo of woman doing silent hand sign

Le secret médical

Le secret médical, c’est le principe que le médecin ne peut rien dire de ce qu’un patient lui confie en consultation. Même si d’autres personnes lui demandent ce que le patient lui a dit, il ne peut rien dire. Il peut seulement partager les informations sur des patients avec d’autres médecins qui doivent aussi respecter le secret médical.

En général, avec les enfants et adolescents qui sont donc mineurs, le secret est partagé avec les parents mais si un adolescent le souhaite, il peut consulter un médecin sans le dire à ses parents. Dans ce cas, le médecin devra aussi respecter le secret médical.

Par exemple, si un mineur a un problème avec ses parents, il peut venir voir le médecin pour se confier et celui-ci l’aidera à trouver des solutions. Parfois, le médecin peut aussi proposer d’être un intermédiaire entre les parents et le mineur.

Il faut savoir que la majorité médicale est à partir de 14 ans et non 18 ans. De plus, un mineur peut prendre des décisions concernant sa santé, même en désaccord avec ses parents, à partir du moment où la justice estime qu’il a du « discernement ». C’est la capacité à réfléchir à un problème tout seul.

Les médicaments

Un médicament sert à soigner une maladie ou à traiter un symptôme (un symptôme est un effet que la maladie peut avoir sur toi).

Les médicaments existent sous différentes formes:

  • un comprimé, une gélule, des granulés, un sirop (à avaler)
  • une crème, une pommade ou un patch (à appliquer sur la peau)
  • un suppositoire (à faire entrer par l’anus, le trou des fesses)
  • un spray, des gouttes (à mettre dans le nez ou la gorge par exemple)
  • un liquide injectable (à donner grâce à une piqûre ou une perfusion)
  • un gaz (à respirer)

 

white oval medication pill on blue surface
person in white long sleeve shirt sitting on chair

Une prise de sang

La prise de sang permet de prendre un peu de ton sang pour le faire analyser dans un laboratoire.

Ainsi, les médecins comprennent mieux ce qui se passe dans ton corps ou comment soigner ta maladie.

Pour faire une prise de sang, on utilise une aiguille très fine et un ou plusieurs tubes pour recueillir le sang.
Elle traverse la peau et puis elle rentre dans la veine : ainsi ton sang passe par l’aiguille et coule dans le petit tube.

Ton sang circule dans tout ton corps grâce à une multitude de petits tuyaux : des artères et des veines. C’est dans une de tes veines que l’on prend du sang. Pour cela, on choisit une veine qui est juste sous la peau : le plus souvent, c’est au pli du coude ou sur le dos de la main.

Pour que tu ne sentes pas la piqûre, on peut mettre de la crème anesthésiante qui “endort” la peau à l’endroit où on va faire la prise de sang. Au moins une heure à l’avance, on te met un pansement spécial qui contient la crème. Quand la peau est “endormie”, on enlève le pansement.

L’infirmière place le garrot, un gros élastique un peu serré, pour mieux voir et sentir la veine à l’endroit où
elle va faire la piqûre. Elle nettoie ta peau avec un coton et un désinfectant. Tu dois serrer fort le poing.

Important !

Pendant la prise de sang tu ne bouges surtout pas.

Un vaccin

Le vaccin permet à ton corps de se préparer à l’avance pour se défendre contre des maladies qui peuvent être graves.

Pour te vacciner, on utilise une seringue qui contient un liquide : le vaccin.

On fait les vaccins en haut du bras ou de la cuisse. Cela dépend de ton âge et du vaccin.

Tu t’installes confortablement sur une table d’examen ou dans un fauteuil, parfois sur les genoux d’une personne qui
va t’aider à ne pas bouger. Le médecin ou l’infirmière désinfecte ta peau à l’endroit où il va faire le vaccin.

Le médecin ou l’infirmière fait la piqûre. C’est très rapide. Tu peux choisir de regarder ce qu’on te fait ou de regarder
ailleurs.

Quand le médecin retire l’aiguille, c’est fini. Il te met un pansement. Ensuite, il écrit dans ton carnet de santé le nom du vaccin qu’il vient de faire.

person in blue knit cap holding clear glass tube
woman in white button up shirt and blue stethoscope

Un(e) infirmier(e)

L’infirmier ou l’infirmière est la personne qui te fait les soins demandés par le médecin (les pansements, les prises de sang, les vaccins,…), il/elle te donne les médicaments, surveille ta température, prend ta tension…

Les infirmier(e)s ne travaillent pas que dans des maisons médicales. Tu peux aussi les voir travailler à l’hôpital, d’autres se déplacent au domicile des personnes qui ont besoin de soins. Et certain(e)s travaillent dans les écoles (on les appelle les infirmiers ou infirmières « scolaires »).

Un(e) kinésithérapeute

Le kinésithérapeute est un professionnel de la santé qui s’occupe des enfants et des adultes sur demande du médecin.

Il peut faire :

  • Des massages
  • De la gymnastique médicale
  • Employé toute une série de machines bizarres
  • Voire même faire des bandages rigolos

Enfin, le kinésithérapeute va également aider les personnes qui ont des maladies respiratoires pour qu’ils puissent mieux respirer.

woman in black and white tank top
Nutritionist Holding Broccoli in Office

Un(e) diététicien(ne)

Un diététicien est un professionnel de la santé qui explique ce qu’il faut manger et en quelle quantité. Il intervient pour le surpoids ainsi que pour certaines maladies (diabète, cholestérol, …).

Un aliment ne contient pas tout ce dont le corps a besoin. Un diététicien peut donc t’aider à choisir la quantité et la qualité des aliments nécessaires pour le bon fonctionnement du corps.

Bien manger, c’est prendre soin de sa santé !

Qu’est-ce que la pyramide alimentaire ?

La pyramide alimentaire est un outil simple qui illustre bien l’alimentation équilibrée. Les différentes « briques » sont les groupes d’aliments dans lesquels il faut puiser quotidiennement pour assurer la couverture de nos besoins.

Plus l’étage est large (en bas), plus la quantité de ces aliments à consommer au cours d’une journée est importante. Tandis que plus l’étage est étroit (en haut), plus la quantité de ces aliments à consommer au cours d’une journée est petite.

Tout est une question de quantité et de fréquence de consommation !

Remarques

  • Pâtes à tartinée (Nutella ou Spéculoos ou autre) : max 1 fois par semaine
  • Céréales + lait : max 1 fois par semaine
  • Limiter les boissons sucrées (sodas, jus de fruits, etc.)
  • Boire 1,5 L d’eau
  • Varier les aliments
  • Attention aux quantités et aux fréquences de certains aliments
  • Le repas chaud peut se prendre soit le midi à l’école soit le soir à la maison
  • Le repas froid peut se prendre soit le midi à l’école soit le soir à la maison

Les repas se prennent en famille autour de la table et non seul dans sa chambre devant un écran !

L’activité physique fait partie de la base de la pyramide alimentaire. Il est important de faire une activité physique afin de maintenir une bonne santé et un poids de santé stable.

Hygiène de vie = alimentation équilibrée + activité physique = poids de santé

Pour aller plus loin

Le post-partum

Le post-partum

Dans de nombreuses cultures, le post-partum est une période de transition et de repos pour la mère, elle est au centre de l’attention pour être plus à même de s’occuper de son bébé. En effet, la grossesse et l’accouchement ont demandé à la mère un effort colossal !...

Trucs et astuce pour être bien dans sa peau

Trucs et astuce pour être bien dans sa peau

Le carnet de la gratitude Nous avons malheureusement parfois tendance à nous focaliser et nous souvenir davantage des choses négatives, des moments difficiles, des échecs plutôt que de nous concentrer sur le positif. Parfois, même quand le principal a été positif mais...

Alimentation et bien-être

Alimentation et bien-être

Si les papilles gustatives jouent un rôle fondamental dans le plaisir, l’environnement émotionnel et social sont également très importants. S’asseoir pour manger dans un endroit calme, seul ou avec quelques amis, prendre le temps de mâcher permet un bon travail...

Dépistage du cancer du sein

Dépistage du cancer du sein

Dépistage du cancer du sein

Le dépistage du cancer du sein a pour objectif de faire baisser le nombre de morts causées par le cancer du sein. Le dépistage n’empêche pas d’avoir un cancer du sein mais trouve parfois le cancer plus tôt.

Woman Holding Pink Ribbon

1 femme sur 9 aura un jour un cancer du sein.
C’est le risque cumulé sur toute une vie.

Mais ce risque varie par catégorie d’âge et est plus important après 50 ans. C’est pourquoi, tous les 2 ans, chaque femme âgée de 50 à 69 ans est invitée personnellement, par un courrier, à bénéficier d’un mammotest.

À noter qu’il est important qu’une anamnèse complète doit bien être effectuée par votre médecin généraliste ou gynécologue lors de vos contrôles gynécologiques pour dépister les familles à risque. En effet, certaines patientes doivent bénéficier de contrôles mammographiques plus tôt et régulièrement dans leur vie en raison de leur histoire familiale. Si votre mère, sœur, grand-mère ou tante maternelle a eu un cancer du sein très jeune (avant 50 ans), parlez en avec votre médecin.

La majorité des femmes ne meurent pas du cancer du sein. Plus de 80 % des patientes atteintes d’un cancer du sein sont guéries.

2 femmes tenant des rubans roses
mammographie, santé, mammographe

Mammographie

Le premier examen d’un dépistage du cancer du sein est toujours une ‘mammographie’. Une mammographie est une radiographie des seins. La dose de rayons est faible. Elle est peu dangereuse après 50 ans.

Échographie

Parfois le résultat de la mammographie n’est pas clair. On passe alors un deuxième examen. C’est une « échographie ». L’échographie utilise des ultrasons qui sont sans danger.

Photo de l'échographie
Shirtless woman with pink fabric covering breast

Différence entre mammographie et mammotest ?

Contrairement à la mammographie, le mammotest est réalisé dans le cadre d’un Programme organisé de santé publique. Ce Programme a la volonté d’offrir à toutes les femmes de 50 à 69 ans un examen de dépistage dont la qualité est contrôlée en continu et qui bénéficie de garanties spécifiques :

  • Contrôle de qualité
  • Double lecture indépendante des clichés : 2 avis valent mieux qu’un !
  • L’invitation personnalisée des femmes
  • La gratuité : le mammotest ne coûte rien. Son coût est pris totalement en charge par votre mutuelle ou assurance soins de santé et par l’Etat. Par contre, la mammographie réalisée en dehors du Programme de dépistage n’est pas gratuite ; seule une partie de son coût est pris en charge par votre mutuelle.

 

Pour aller plus loin

Le post-partum

Le post-partum

Dans de nombreuses cultures, le post-partum est une période de transition et de repos pour la mère, elle est au centre de l’attention pour être plus à même de s’occuper de son bébé. En effet, la grossesse et l’accouchement ont demandé à la mère un effort colossal !...

Trucs et astuce pour être bien dans sa peau

Trucs et astuce pour être bien dans sa peau

Le carnet de la gratitude Nous avons malheureusement parfois tendance à nous focaliser et nous souvenir davantage des choses négatives, des moments difficiles, des échecs plutôt que de nous concentrer sur le positif. Parfois, même quand le principal a été positif mais...

Alimentation et bien-être

Alimentation et bien-être

Si les papilles gustatives jouent un rôle fondamental dans le plaisir, l’environnement émotionnel et social sont également très importants. S’asseoir pour manger dans un endroit calme, seul ou avec quelques amis, prendre le temps de mâcher permet un bon travail...

Dépistage du cancer du col de l’utérus

Dépistage du cancer du col de l’utérus

Dépistage du cancer du col de l’utérus

Femme en pull gris priant

Le cancer du col de l’utérus est le 5ème cancer en termes de fréquence chez les femmes. Le dépistage par un frottis est conseillé chez les femmes entre 25 et 65 ans tous les 3 ans !

Parfois, celui-ci est conseillé un peu avant 25 ans chez des patientes sexuellement actives ayant de nombreux partenaires.

Le frottis doit être effectué tous les 3 ans car ainsi il permet de détecter plus de 90% des anomalies cellulaires qui évolueront vers un cancer. Le cancer du col est un cancer qui évolue très lentement (environ 10 ans), il serait donc dommage de ne pas prendre sa prise en charge à temps.

Souvent le cancer du col est précédé par une infection au HPV. Le papillomavirus humain (HPV) est un virus se transmettant par des rapports sexuels vaginaux, anaux ou oraux.

Le HPV est l’infection sexuellement transmissible la plus fréquente. Toute personne sexuellement active peut l’attraper, même si vous avez toujours des rapports avec le même partenaire.

C’est pourquoi plus de 80% de la population est un jour infectée par le HPV. Parmi les femmes infectées, plus de 80% seront asymptomatiques et le HPV disparaîtra dans les 6 à 18 mois sans intervention médicale.

Il existe de nombreuses souches d’HPV et elles ne causent pas toutes le cancer du col de l’utérus. Certaines souches sont à l’origine des condylomes (verrues génitales).

personne avec un bandeau rose à la main gauche
outils en plastique blanc et rouge

Comme signalé ci-dessus, si le frottis est bien effectué régulièrement, il est possible de découvrir des anomalies cellulaires bien avant qu’elles soient dangereuses. La plupart du temps, cette découverte entraînera un contrôle 3 à 6 mois après le 1er frottis pour surveiller l’évolution. Si les anomalies sont déjà à un stade un peu plus inquiétant, une petite intervention chez le gynécologue sera faite.

Pour aller plus loin

Le post-partum

Le post-partum

Dans de nombreuses cultures, le post-partum est une période de transition et de repos pour la mère, elle est au centre de l’attention pour être plus à même de s’occuper de son bébé. En effet, la grossesse et l’accouchement ont demandé à la mère un effort colossal !...

Trucs et astuce pour être bien dans sa peau

Trucs et astuce pour être bien dans sa peau

Le carnet de la gratitude Nous avons malheureusement parfois tendance à nous focaliser et nous souvenir davantage des choses négatives, des moments difficiles, des échecs plutôt que de nous concentrer sur le positif. Parfois, même quand le principal a été positif mais...

Alimentation et bien-être

Alimentation et bien-être

Si les papilles gustatives jouent un rôle fondamental dans le plaisir, l’environnement émotionnel et social sont également très importants. S’asseoir pour manger dans un endroit calme, seul ou avec quelques amis, prendre le temps de mâcher permet un bon travail...

Le DMG+ qu’est-ce-que c’est ?

Le DMG+ qu’est-ce-que c’est ?

Le DMG+ qu’est-ce-que c’est ?

Le DMG+ est le volet préventif du Dossier Médical Global destiné aux patients entre 45 et 75 ans.

Médecin et patient à l'intérieur d'une clinique

Une liste de 10 items axée sur la prévention est abordée dans le DMG+.

Ces items ont été sélectionnés pour leur intérêt et leur utilité dans le dépistage de maladie chez les patients de cette population cible. Tous les items ne sont pas à refaire chaque année et sont patient-dépendants.

Ces items sont :

  • état général : activité physique + alimentation + tabac + alcool
  • évaluation du risque cardiovasculaire global
  • dépistage du cancer colorectal
  • dépistage du cancer du sein
  • dépistage du cancer du col de l’utérus
  • vaccinations diphtérie/tétanos, grippe et pneumocoque
  • dépistage du diabète de type 2 par dosage de la glycémie pour les groupes à risque
  • dépistage de l’insuffisance rénale (créatinémie + protéinurie) pour les groupes à risque
  • dosage des lipides chez les plus de 50 ans tous les 5 ans
  • dépistage de la dépression

Tout au long de cette article, nous allons donc aborder point par point les différents items du DMG+.

Tabac

Pour le tabac, le but du médecin généraliste est d’aborder la question avec le patient. Faire le point sur une consommation éventuelle et depuis combien de temps. Ouvrir le dialogue pour savoir si le patient est prêt à changer ses habitudes et si cela est le cas, accompagner un projet d’arrêt.

Nous profitons pour vous rappeler que la cigarette est nocive et est à l’origine de nombreux problèmes de santé tels que les maladies cardiovasculaires, la bronchite chronique obstructive, le cancer du poumon, le cancer de la vessie, l’impuissance…

De nombreuses solutions peuvent être proposées par votre médecin mais il ne faut pas oublier que la motivation est le plus important pour réussir à arrêter!

personne tenant une cigarette
rhum, alcool, boisson

Alcool

Pour l’alcool, la problématique est la même que pour le tabac. Le but du médecin généraliste est d’ouvrir le dialogue sur la consommation d’alcool du patient, de savoir à quelle fréquence celui-ci consomme et s’il souhaite entamer un projet pour arrêter.

Nous vous rappelons aussi que l’alcool entraîne de nombreux problèmes de santé tels, qu’à nouveau, des maladies cardiovasculaires, des maladies hépatiques, des troubles neurologiques…

A nouveau, de nombreuses solutions pour arrêter, existent et vous ne devez jamais hésiter à en parler à votre médecin traitant pour trouver celle qui vous convient le mieux !

Activité physique

Lorsqu’il est question d’entraînement, la plupart des experts s’entendent pour dire qu’il est important de bouger, et ce, peu importe l’âge; et encore plus spécialement pour ceux et celles qui entrent dans la cinquantaine. En effet, il est vivement conseillé d’effectuer une activité physique d’1h/jour et d’avoir une alimentation équilibrée afin d’avoir un mode de vie sain. L’aspect diététique ne doit dès lors évidemment pas être mis de côté sous prétexte de pratiquer du sport !

Après 30 ans, le corps commence peu à peu à perdre de ses capacités. Les muscles s’atrophient (=fondent), les articulations deviennent de plus en plus fragiles et une prise de poids progressive peut survenir. En effet, plus on avance en âge et plus le corps à tendance à perdre de sa vigueur ou à se détériorer s’il n’est pas correctement stimulé.

L’activité physique contribue :

  • à une croissance saine et à un développement sain
  • à la prévention de maladies chroniques
  • à la fortification du corps
  • au développement de l’entrain
  • à la réduction du stress
  • au maintien d’une indépendance prolongée chez les personnes vieillissantes

Néanmoins, il est primordial d’avoir un programme d’entraînement adapté et qui tienne  compte de votre situation.

Les adultes âgés de 45 à 75 ans devraient pratiquer au moins, au cours de la semaine, 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité modérée ou au moins 75 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue, ou une combinaison équivalente d’activité d’intensité modérée et soutenue . L’activité d’endurance devrait être pratiquée par périodes d’au moins 10 minutes.

Pour pouvoir en retirer des bénéfices supplémentaires sur le plan de la santé, les adultes devraient augmenter la durée de leur activité d’endurance d’intensité modérée de façon à atteindre 300 minutes par semaine ou pratiquer 150 minutes par semaine d’activité d’endurance d’intensité soutenue, ou une combinaison équivalente d’activité d’intensité modérée et soutenue.

femme en débardeur noir et legging noir allongée sur un sol noir
football, sport, ballon

Conseils pratiques pour vos activités physiques

  • Choisissez un éventail d’activités physiques qui vous plaisent. Essayez plusieurs activités jusqu’à ce que vous trouviez celles qui vous conviennent le mieux. Plus cela vous plaira, plus vous serez motivés à bouger! 
  • Établissez une routine : allez à la piscine ou au gymnase, inscrivez-vous à un cours de cardio-vélo, fixez-vous un horaire de course à pied et de séances d’exercice structurées. Ajoutez un volet social en invitant quelqu’un à se joindre à vous.
  • Pendant vos temps libres, réduisez le temps que vous passez devant la télévision ou l’ordinateur.
  • Préférez les modes de transport actifs pour vos déplacements. Chaque fois que c’est possible, laissez la voiture à la maison et optez pour la marche, le vélo ou la course. Si vous prenez le bus, arrêtez vous un arrêt plus tôt pour marcher jusqu’à destination.
  • Répartissez sur toute la semaine vos séances d’activité aérobique d’intensité modérée à élevée. Chaque séance d’activité physique doit durer au moins dix minutes. Une activité aérobique est une activité utilisant l’oxygène comme source principale de combustions des sucres fournissant l’énergie à l’organisme. Exemple: jogging, vélo, piscine, danse, football, …
  • Joignez-vous à une équipe – participez à des activités sportives et récréatives en groupe. Faites d’une pierre deux coups : soyez actif tout en vous faisant des amis.

Conseils alimentaires

Une alimentation équilibrée et variée procure vitalité, bien-être et protège d’un bon nombre de maladies. Opter pour un mode de vie incluant une alimentation saine peut ainsi ralentir, voire prévenir, l’apparition et l’évolution d’une série d’affections chroniques comme les maladies cardiovasculaires, le diabète, l’ostéoporose et certaines formes de cancer.

Il n’y a pas d’âge pour se nourrir sainement. Jeune ou plus âgé, chacun tire profit d’habitudes alimentaires saines. Dans le Plan National de Nutrition Santé belge (PNNS-B), il est entendu par alimentation saine :

Favoriser l’adéquation entre les apports et les dépenses énergétiques et augmenter le niveau d’activité physique (comme expliqué au chapitre précédent)

Augmenter la consommation de fruits et légumes (>400g/j)

Les légumes et les fruits sont indispensables à l’équilibre alimentaire de tout un chacun, en raison de leurs apports en eau, fibres, sels minéraux, vitamines, oligoéléments et anti oxydants. Varier les sources est essentiel tant pour la santé que pour le plaisir gustatif et visuel. Les recommandations nutritionnelles sont de 4 à 5 portions de légumes et fruits par jour, répartis idéalement en 3 portions de légumes (par exemple : un bol de soupe, ½ assiette de légumes cuits et une bonne ration de crudités) et 2 portions de fruits.

Limiter l’apport de matières grasses (<35% de l’apport énergétique total)

Les graisses (ou lipides ou matières grasses) dans l’alimentation peuvent être représentées comme un iceberg dont la partie visible seraient les matières grasses ajoutées (matières grasses à tartiner, matières grasses de cuisson, vinaigrettes, mayonnaise,…) et l’autre partie invisible mais néanmoins proportionnellement plus importante seraient les matières grasses cachées (charcuteries, fromages, viennoiseries,…).

Il faut limiter les graisses cachées tels que:

  • la viandes grasses et de charcuteries préparées, source de cholestérol et de mauvaises graisses (graisses saturées)
  • les pâtisseries, de viennoiseries, de biscuits, de plats préparés, de chips … sources très importantes de mauvaises graisses (trans et graisses saturées)

Par contre, n’hésitez pas à augmenter la fréquence de consommation de poissons gras (saumon, thon, hareng, sardines …) afin d’augmenter les apports en acides gras oméga 3.

carottes, betteraves jaunes, légumes
œuf sur assiette blanche

Promouvoir la consommation de glucides complexes

Principale source d’énergie d’une alimentation équilibrée, les féculents ne sont pourtant bien souvent pas assez présents dans les assiettes. Carburant de choix pour l’organisme, ils doivent être présents à chaque repas et représenter environ ¼ de l’assiette, dans des proportions à adapter en fonction du niveau d’activité physique. Exemple : céréales et leurs dérivés (pain, biscottes, riz, pâtes, pommes de terre, maïs, tapioca, semoule, avoine…

Diminuer la consommation de glucides complexes

Présent dans les gâteaux, les glaces, le chocolat, les confiseries, les boissons sucrées c’est aussi le sucre que l’on rajoute dans les boissons (thé, café,…), les yaourts,…Le sucre apporte des calories et aucun élément favorable à la santé. Consommé en grande quantité il peut entraîner à long terme un surpoids voir à l’obésité. Il est aussi responsable des caries dentaires. Mais consommés de temps en temps et en quantité raisonnable, les produits sucrés sont compatibles avec une alimentation équilibrée.

Augmenter la consommation de fibres

On trouve des fibres alimentaires dans les fruits (poires, fraises, mûres, framboises, cassis et groseilles, oranges), les légumes (choux de Bruxelles, artichauts, oignons, ail, maïs, pois, haricots verts, brocolis), les légumes secs (lentilles, pois chiches, haricots) et les céréales complètes (son en flocons et céréales au son d’avoine, pains aux céréales complètes et céréales mélangées). Les fibres alimentaires contribuent à prévenir la constipation en augmentant le
poids des selles et en réduisant la durée du transit intestinal.
Bon à savoir : les fibres ont besoin de liquide pour avoir un effet bénéfique, manger des fibres sans boire ne sert à rien !

Limiter la consommation de sel

Le sel caché : présent à l’état naturel dans les produits ou ajouté lors de leur fabrication. On en trouve dans beaucoup de produits courants comme le pain, les fromages, les charcuteries, les condiments (moutarde, bouillon,..) ou encore dans les préparations du type plats cuisinés, soupes,… Pour limiter votre consommation comparez les étiquettes sur les emballages choisissez les produits les moins salés et diminuez les quantités consommées.

Une consommation trop importante de sel a des effets négatifs sur la santé (hypertension artérielle et à long terme des risques de maladies cardiovasculaires).

Encourager la consommation d’eau comme boisson

N’attendez pas d’avoir soif pour boire: environ 1.5 litre d’eau, soit 8 verres par jour

Risque cardio-vasculaire

Le dépistage des facteurs de risque cardio-vasculaire doit être une initiative du médecin généraliste et devenir systématique. La détermination du risque cardio-vasculaire peut se faire rapidement (1-2 minutes) chez la moitié des patients.

Une approche clinique simple : votre médecin va vous poser des questions à partir d’un petit moyen mnémotechnique simple ABCDEFGH

À l’anamnèse, le médecin va vérifier:

A (Age) : A+ = âge ≥ 50 ans
B (Briquet-tabac) : B+ = ≥ 1 cigarette par jour (sauf si arrêt depuis 2 ans ou plus)
C (Cholestérol) : C+ = le cholestérol est-il perturbé ou non?
D (Diabète 2) : D+ = diabète de type 2 ou non?
E (Evénement) : E+ = le patient a-t-il été victime d’un événement ischémique personnel
F (Famille) : F+ = infarctus, pontage, dilatation ou mort subite précoce chez le père, la mère ou la fratrie : Homme < 55 ans, Femme < 65 ans

Lors de l’examen clinique, le médecin va vérifier:

G (Graisse) : G+ = BMI > 30 ou tour de taille excessif : Homme ≥ 102 cm , Femme ≥ 88 cm
H (HTA) : H+ = hypertension traitée ou tension mesurée ≥ 140/90 mm Hg

À partir de toutes les réponses à ces questions, le patient va être classé en fonction de 3 groupes:

  • Risque faible
  • Risque modéré
  • Risque élevé

Si votre risque est modéré, une évaluation sera refaite chaque année. En attendant, votre médecin vous rappellera toutes les mesures hygiéno-diététiques à suivre pour éviter de passer d’un risque modéré à un risque élevé.

Si votre risque est élevé, plusieurs mesures seront à mettre en place directement. Tout d’abord, ceci consistera à un changement important de votre mode de vie et éventuellement, la mise en route d’un traitement médicamenteux.

Une travailleuse de la santé mesurant sa propre tension artérielle à l'aide d'un sphygmomanomètre

Pour aller plus loin

Le post-partum

Le post-partum

Dans de nombreuses cultures, le post-partum est une période de transition et de repos pour la mère, elle est au centre de l’attention pour être plus à même de s’occuper de son bébé. En effet, la grossesse et l’accouchement ont demandé à la mère un effort colossal !...

Trucs et astuce pour être bien dans sa peau

Trucs et astuce pour être bien dans sa peau

Le carnet de la gratitude Nous avons malheureusement parfois tendance à nous focaliser et nous souvenir davantage des choses négatives, des moments difficiles, des échecs plutôt que de nous concentrer sur le positif. Parfois, même quand le principal a été positif mais...

Alimentation et bien-être

Alimentation et bien-être

Si les papilles gustatives jouent un rôle fondamental dans le plaisir, l’environnement émotionnel et social sont également très importants. S’asseoir pour manger dans un endroit calme, seul ou avec quelques amis, prendre le temps de mâcher permet un bon travail...