Trucs et astuce pour être bien dans sa peau

Trucs et astuce pour être bien dans sa peau

Trucs et astuce pour être bien dans sa peau

Ball Point Pen on Opened Notebook

Le carnet de la gratitude

Nous avons malheureusement parfois tendance à nous focaliser et nous souvenir davantage des choses négatives, des moments difficiles, des échecs plutôt que de nous concentrer sur le positif. Parfois, même quand le principal a été positif mais qu’une petite chose négative est apparue, nous allons le plus souvent nous remémorer le négatif en dissimulant le positif. Pourtant, il est possible d’apprendre à inverser la tendance en portant notre attention sur les détails positifs.

Dans un carnet de votre choix, noter tous les jours ou plusieurs fois par semaine 2 à 5
choses, qui vous ont fait plaisir, apporté de la joie ou qui vous ont inspirées.

  • On peut noter les toutes petites choses comme un petit message gentil, un vagréable parfum, la découverte d’un nouveau met, l’aide d’un voisin, l’attention d’un proche, l’écoute d’une nouvelle musique…
  • Vous pouvez aussi y noter les grandes joies (évènement particulier, rencontre, nouveauté, etc…).
  • L’important est de se focaliser sur les choses positives de votre quotidien
  • C’est la façon la plus simple et la plus efficace d’apprendre à mieux se focaliser sur le positif au jour le jour et donc d’être plus heureux sur le long terme.
  • Basé sur les principes de la psychologie positive, le carnet de gratitude apprend la pensée positive.
  • La pensée positive permet de réduire efficacement le stress.
  • Le carnet de gratitude, petit journal intime du positif permet de se remémorer les bons moments de la vie.
  • C’est donc un moyen rapide et efficace de se souvenir des petites et grandes joies de sa vie.
Photo of Person Writing on Notebook
Woman Wearing Black Winter Standing Near Snow-covered Trees

Hiver bonheur

Lorsque l’hiver s’installe, il est parfois un peu difficile de garder la pêche… Il fait froid, il fait gris, il fait triste en somme… Ce n’est pas parce que le soleil se fait plus discret qu’il ne faut pas continuer à profiter de la vie à 100% ! Parfois plus facile à dire qu’à faire, et l’on ressent souvent une petite baisse de moral l’hiver, surtout après les fêtes, quand l’euphorie retombe…

Voici quelques astuces pour passer cette saison de manière plus joyeuse :

Faites du sport. Lorsqu’on fait du sport, on sécrète des hormones de bien-être qui sont très bénéfiques sur notre moral. En plus de cette sensation de bien-être on aura l’impression de s’être purifier.

Profitez du week-end pour flâner et ne « rien faire ». Il paraît que pour garder un esprit sain, il est important de savoir s’ennuyer … Rester sous la couette, regarder des films, lire, faire ses ongles, avec un bon thé à la main.

Sortez de chez vous. C’est l’inverse de ce que vous venez de lire plus haut. Mais pas tout à fait. L’idée ici c’est de ne PAS passer TOUS les week-end et soirées chez soi. Il est également bon pour le moral de sortir et de voir du monde, des personnes bienveillantes/positives pour se changer les idées.

Manger plein de fruits et de légumes. Parce que c’est bien connu, manger sain, c’est aussi être bien dans sa tête, et que faire le plein de vitamines permet de garder la pêche !

Portez des couleurs. Ajoutez une touche ou plusieurs de couleurs à vos vêtements : des chaussettes colorées, une manucure couleur corail, une cravate rouge, un pull rose …

Si un rayon de soleil se pointe, allez-vous balader et profitez à fond de cette lumière/ chaleur, qui parfois ne dure pas !

Souriez, riez ! Voyez les choses du bon côté et positivez. Ce n’est pas toujours naturel, mais cela s’apprend ! Pensez au carnet de gratitude

Faites-vous plaisir. Offrez-vous un moment rien qu’à vous qui vous fait vraiment plaisir : une séance de spa, un cours de dessin, un fondant au chocolat, une sortie cinéma, une séance de yoga, un bouquet de fleurs, …

Evitez les sources et les personnes négatives. Evitez tout ce qui vous rend mal à l’aise, triste ou négative. Par exemple, ne plus regarder le journal télévisé, pour lui préférer sa version papier ou web (où l’on n’a pas les images, où l’on peut passer les pages qui ne nous plaisent pas). Ne pas regarder de film d’horreur… ne pas « perdre » de temps avec des personnes qui ne vous apporte pas de bien ou, pire, qui vous font du mal.

Partagez votre positivité avec les autres. Rien n’est plus puissant qu’un sourire. Partagez votre positivité avec les autres et le plus souvent vous verrez que la personne en face de vous vous le rendra bien et que cela illuminera votre journée. N’ayez pas peur de complimenter votre entourage ou même un inconnu lorsque vous en avez envie et que cela est sincère.

Woman In White Long Sleeve Top Playing With Her Child
woman doing yoga meditation on brown parquet flooring

Des conseils pour relativiser

Rester positif face aux nuisances :

Dans la vie de tous les jours, on est souvent amené à croiser des gens ou des situations qui mettent à mal notre bonne humeur, par exemples :

− Rencontrer des gens malpolis ou qui sont désagréables ou déprimés,
− Rater son train, son bus, etc..
− Recevoir un commentaire désobligeant ou méchant
− Se faire bousculer dans la rue ou le métro
− Se comparer aux autres
− Travailler pour une personne peu polie et pas respectueuse
− Se retrouver sous la pluie, sans parapluie.
− Avoir un imprévu
etc…

Comment rester calme et positif face à cela ?

Il faut penser positif. Il faut se répéter des affirmations positives tout au long de la journée. Plus on pense positif dans sa tête, plus on arrive à rester positive en toute circonstance. Le bonheur se cultive, c’est nous qui le choisissons. Si on se concentre sur le négatif, il est évident qu’on l’attire beaucoup plus à soi, et surtout qu’on s’éloigne de tout ce qui est positif (en ne le remarquant plus). Construisez votre bulle de bonne humeur. C’est donc un ensemble d’affirmations et de pensées positives qui permettent de rester dans votre bulle. D’éviter de vous laisser happer par la morosité, les circonstances.

Voici quelques idées d’affirmations ou de pensées positives pour construire votre propre bulle de bonne humeur :

  • Si vous avez en face de vous quelqu’un de désagréable ou centré sur ses problèmes : « Je reste calme. Cette personne est stressée, déprimée, énervée, mais cela ne me concerne pas. Je ne la juge pas, elle a probablement eu des soucis et cela n’est pas véritablement contre moi. Je reste dans ma bulle. »
  • Si vous être tenté de vous comparer aux autres : « Je suis moi et je m’aime. Je m’accepte telle que je suis. Je connais mes qualités et je me concentre sur elles. »
  • Si vous vous sentez stressée : Tout d’abord respirez un grand coup -> inspirer à fond en relevant vos épaules puis tout relâcher d’un coup en expirant. « Je suis bien. La situation en question ne mérite pas mon mal être. Je me calme et je prends du recul avec la situation. Je vais trouver une solution, accepter la situation, et reprendre le cours de ma journée. Je suis bien. Je reste dans ma bulle. »
woman in white vest and black bikini with hand on chest
three person pointing the silver laptop computer

Communiquer

Lorsqu’on vit une situation désagréable, la communication est le plus souvent la meilleure solution. Que ce soit parler de votre problème à une personne neutre, ou échanger  avec la personne en cause pour trouver une solution et crever l’abcès. On se sent souvent bien mieux après.

Apprendre à être content de soi-même et à être moins exigeant

Comment arriver à être enfin en paix avec soi-même ? Tout simplement en apprenant à lâcher prise. C’est aussi simple que ça. Il faut apprendre à accepter que tout ne peut pas être parfait, que nous avons nos limites et que certaines choses peuvent nous échapper… en abandonnant nos résistances et se fixant des objectifs réalisables. Certaines personnes vous jugerons c’est certain. Si ces jugements sont sans fondement :

il faudra apprendre alors à passer outre. S’ils sont justifiés : il faudra en tirer les leçons, pour mieux avancer. Il est également important d’apprendre à savoir qui on est. Pour se réaliser, il faut connaitre et accepter sa propre équation : vivre avec ses défauts et ses qualités, ses compétences, ses atouts et ses faiblesses. Et être heureux comme cela.

woman in gray long sleeve shirt sitting on brown wooden chair
woman in black long sleeve shirt sitting on chair

Concentrez-vous sur le positif

Vous avez vécu un échec ? Plutôt que de vous focaliser sur celui-ci, commencez déjà à réfléchir à ce que vous pourriez améliorer. Vous ne pouvez rien améliorer ? Peut-être alors que cela n’était pas fait pour vous… Réfléchissez à prendre un nouveau chemin, à embrasser de nouveaux chalenges. La vie offre un champ de possibilités si larges, ne vous attardez pas sur un échec, profitez-en pour apprendre de vos erreurs et avancer loin devant.

Apprendre à vivre le moment présent

Concentrez-vous sur ce que vous vivez, aujourd’hui. Il est important de s’éloigner des écrans, des réseaux sociaux pour prendre le temps de savourer ces instants de la journée et retrouver les plaisirs simples de la vie. Quand on prend le temps et l’habitude de se concentrer sur le positif, cela devient une habitude. Et plus on le fait, plus les choses négatives prennent moins de place dans nos vies.

Je me sens bien parce que j’arrive à placer mon attention sur ces petits riens qui me font tant plaisir .

selective focus photography of jolly woman using peace hand gesture

Pour aller plus loin

La kinésithérapie et la prostate

La kinésithérapie et la prostate

Les principaux effets secondaires rencontrés après une prostatectomie : Incontinence urinaire : impossibilité de contrôler les urines et entraîne des fuites. Ces fuites peuvent être : Incontinence urinaire d’effort (toux, éternuement, fou rire…) ; Incontinence par...

Les maladies de la prostate

Les maladies de la prostate

Hypertrophie bénigne de la prostate :  L'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) est une maladie bénigne très fréquente qui touche 50 à 75% des hommes âgés de plus de 50 ans. Bénigne veut dire que ce n’est pas un cancer! Elle résulte d'une multiplication des...

Anatomie de la prostate

Anatomie de la prostate

La prostate est une glande qui fait partie des appareils reproducteur et urinaire de l’homme. Chez les hommes jeunes, elle est environ de la taille d’une noix, mais elle se met à augmenter de volume à la fin de la quarantaine ou au début de la cinquantaine. La...

Alimentation et bien-être

Alimentation et bien-être

Alimentation et bien-être

Woman Eating White Noodles

Si les papilles gustatives jouent un rôle fondamental dans le plaisir, l’environnement émotionnel et social sont également très importants. S’asseoir pour manger dans un endroit calme, seul ou avec quelques amis, prendre le temps de mâcher permet un bon travail digestif mais pas seulement. En effet, nos émotions ont aussi leur mot à
dire sur notre façon de manger.

Parfois, on se rue sur la nourriture, cherchant dans le frigo un réconfort qui est de courte durée… D’où nous vient ce mécanisme ?

Ce que l’on appelle la faim émotionnelle qui est différente de la faim physique. La faim émotionnelle a tendance à combler un vide, à calmer un stress ou à canaliser nos
émotions en mangeant…

Le risque, c’est de :

  • continuer à vous sentir mal, car l’émotion qui pose problème est toujours là
  • vous sentir coupable d’avoir mangé des calories inutiles
  • avoir un régime alimentaire déséquilibré pouvant mener à une prise du poids
  • développer un automatisme renforçant le lien entre une certaine émotion et le besoin de manger.

FAIM PHYSIQUE 

C’est progressif 
Se ressent dans l’estomac
Tout type de nourriture 
S’arrête lorsque l’on est rassasié 
Il n’y a pas de culpabilité 

FAIM EMOTIONNELLE

Apparaît soudainement

Dirigée vers un type de nourriture
Vous continuez à manger même rassasié
Présence de culpabilité après avoir manger

Woman in Blue Shirt Holding a Burger
Crop woman with corn chip in hand

Pour sortir de cette spirale, plusieurs solutions existent.

 

  • Lorsque vous ressentez cette envie de manger, prenez quelques instants pour- vous demander si vous avez vraiment faim. Est-ce c’est votre estomac qui gargouille ou vos émotions qui vous parlent ?
  • Tendez l’oreille à ce que votre corps vous dit : comment vous sentez-vous ? Quelle émotion vous traverse ? Etes-vous stressé, déprimé, surexcité ? Le fait d’écouter cette émotion permettra de la calmer.
  • Détournez votre attention de la nourriture: parlez à quelqu’un, allez faire un peu de sport, prenez quelques minutes pour vous relaxer, écouter de la musique… bien souvent, le désir de nourriture disparaitra de lui-même.
  • Manger « en pleine conscience », c’est-à-dire porter votre attention sur ce que vous mangez. Dégustez votre aliment calmement en profitant de chaque bouchée, au lieu d’ingurgiter rapidement la nourriture. Ceci sera propice à une réflexion sur les raisons qui vous poussent à manger et sur les émotions que vous ressentez.

L’alimentation équilibrée et une bonne hygiène de vie sont reconnues comme des facteurs-clés dans la construction et l’entretien de la santé et du bien-être.

La pyramide alimentaire est un outil de référence pour aborder l’équilibre alimentaire, elle propose une hiérarchie et permet de distinguer les aliments à favoriser, ceux qui sont tolérés et ceux qui sont à consommer occasionnellement.

N’oubliez pas que l’équilibre alimentaire ne se construit pas sur un repas ou sur une journée mais plutôt sur la durée. C’est pour cela qu’il n’existe ni aliment interdit, ni aliment miracle. Tout est une question de choix et de quantité.

Quelques oligo-éléments/vitamines …

Le magnésium intervient dans plus de 300 réactions enzymatiques à l’origine de la production d’énergie. Il améliore la tolérance au stress en limitant la libération des hormones du stress (adrénaline et cortisol).

Les principaux aliments riches en magnésium sont le chocolat noir à 80% de cacao, les fruits oléagineux (amandes, noisettes, noix, etc), ainsi que les céréales complètes et les légumineuses. 

Les symptômes majeurs d’une carence en fer sont une fatigue chronique ainsi qu’une baisse des performances physiques et intellectuelles. Le fer possède un rôle majeur dans le transport de l’oxygène car il participe à la construction de l’hémoglobine. Les principaux aliments riches en fer sont les abats, la viand rouge et les légumineuses.

Top view of dry chili pepper placed on dark chocolate bar on dark table with ground spice
Close up of Rice

La vitamine C contribue à réduire la fatigue, elle favorise l’assimilation du fer provenant des aliments d’origine végétale. Cette vitamine est abondante dans les fruits et légumes crus (agrumes, kiwi, cassis, tomates, poivrons, etc.)

La mélatonine « hormone du sommeil » est synthétisée à partir de son précurseur qu’est la sérotonine. La synthèse de sérotonine est elle-même dépendante d’un acide aminé essentiel qu’est le tryptophane qui est apporté par l’alimentation (le chocolat, le riz complet, les œufs ou encore les arachides). Le soir il est intéressant de privilégier un repas à base de protéines végétales (lentilles, pois chiche, steak végétal, etc.) source de tryptophane afin de réguler l’endormissement.

Pour aller plus loin

La kinésithérapie et la prostate

La kinésithérapie et la prostate

Les principaux effets secondaires rencontrés après une prostatectomie : Incontinence urinaire : impossibilité de contrôler les urines et entraîne des fuites. Ces fuites peuvent être : Incontinence urinaire d’effort (toux, éternuement, fou rire…) ; Incontinence par...

Les maladies de la prostate

Les maladies de la prostate

Hypertrophie bénigne de la prostate :  L'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) est une maladie bénigne très fréquente qui touche 50 à 75% des hommes âgés de plus de 50 ans. Bénigne veut dire que ce n’est pas un cancer! Elle résulte d'une multiplication des...

Anatomie de la prostate

Anatomie de la prostate

La prostate est une glande qui fait partie des appareils reproducteur et urinaire de l’homme. Chez les hommes jeunes, elle est environ de la taille d’une noix, mais elle se met à augmenter de volume à la fin de la quarantaine ou au début de la cinquantaine. La...

Bien-être et activité physique

Bien-être et activité physique

Bien-être et activité physique

An Active Woman Stretching Her Body

L’activité physique joue un rôle primordial dans la prévention de certaines maladies mentales et physiques. Même lorsque la maladie est installée, l’activité physique a un impact important sur l’évolution de la maladie.

L’activité physique se définit comme tout mouvement corporel produit par la contraction des muscles entraînant une augmentation de la dépense d’énergie audessus de la dépense de repos. L’activité physique n’est donc pas synonyme d’activité sportive intense comme la plupart des personnes le pensent ! Et qui engendre donc une source de découragement avant même de le pratiquer !

Les études montrent de façon concordante un risque relatif de décès moindre chez les personnes physiquement actives par rapport aux personnes inactives. Une dépense énergétique de 1000 kcal à 1700 kcal par semaine serait associée à une réduction significative de la mortalité.

Une pratique modérée (au moins 3 heures par semaine) ou pour l’activité d’intensité élevée (au moins 20 minutes 3 fois par semaine) entraîne une réduction du risque de mortalité de l’ordre de 30 %. Chez les sujets physiquement actifs présentant des risques de maladie cardiovasculaire, la mortalité cardiovasculaire apparaît moindre que chez ceux qui ne sont pas actifs, il en est de même pour les personnes diabétiques. Le risque de décès par cancer est également diminué chez les personnes actives (activité modérée ou intense) par rapport aux non actifs.

L’activité physique contribue à :

  • Augmenter le bien-être psychique en agissant sur les hormones du bien-être mental
  • Maintien du capital osseux c’est-à-dire un ralentissement de la perte osseuse qui entraîne arthrose, ostéoporose…
  • Prévention et traitement des maladies cardio-vasculaires : les principales affections concernées sont la coronaropathie, l’insuffisance cardiaque chronique et l’artériopathie des membres inférieurs. L’activité physique prévient la survenue d’un diabète de type 2 dans près de 60 % des cas chez des sujets présentant une intolérance au glucose. Lorsque le diabète est installé, l’activité physique facilite la régularisation du sucre. L’activité physique réduit la pression artérielle chez les patients hypertendus. L’activité physique concourt à l’amélioration du taux de cholestérol.
  • Influencer le système immunitaire : l’activité physique modérée accroît une bonne réponse immunitaire.
  • Bon fonctionnement du cerveau
  • Diminution du risque de développer certains cancers : l’activité physique a un effet préventif convaincant sur le cancer du côlon et du sein et un effet probable sur le cancer de l’endomètre.
  • Traiter les maladies pulmonaires telles que la BPCO
  • Prévention et traitement des maladies ostéo-articulaires et musculaires : le maintien d’un certain niveau d’activité physique est efficace contre les effets délétères de l’immobilisation sur la structure des ligaments et des tendons. Les effets positifs de l’activité physique ont été démontrés vis-à-vis de la prise en charge de la lombalgie chronique. En ce qui concerne la pathologie rhumatismale, les bienfaits de l’activité physique sont maintenant prouvés, pour les syndromes inflammatoires, et tout particulièrement la polyarthrite rhumatoïde, mais aussi pour la pathologie arthrosique.
Man doing Jumping Jacks

La recommandation de santé publique en matière d’activité physique correspond chez les adultes à la pratique d’une activité physique au moins d’intensité modérée (comme la marche à un pas soutenu) au moins 30 minutes par jour, 5 jours par semaine ou à la pratique d’une activité physique d’intensité plus élevée au moins 20 minutes à chaque fois 3 jours par semaine.

Nous vous proposons ici une séance qui alliera votre corps et votre esprit.

Prenez le temps de bien ressentir chaque mouvement et surtout prenez du plaisir à bouger !

Dos rond/Dos creux

A 4 pattes, Creuser le dos et lever la tête
Puis arrondir le dos et baisser la tête
Inspirer en creusant et expirer en arrondissant.
Répéter 10 fois

Carré des lombes assis

Allonger sur le dos,
Attraper le genou avec la main opposée,
Tourner la jambe vers l’intérieur
Les épaules doivent rester au sol.
Effectuer 10 respirations profondes puis changer de côté.

Psoas

Sur les genoux,
Avancer un pied vers l’avant,
Pousser la hanche vers l’avant
Puis lever les bras
Effectuer 10 respirations profondes
puis changer de côté.

Carré des lombes couché

Assis au sol,
Ecarter les jambes au maximum,
Se pencher vers une jambe,
Puis lever le bras vers le haut.
Effectuer 10 respirations profondes
puis changer de côté.

Piriforme simple

Allonger sur le dos,
Plier les genoux,
Mettre un pied sur le genou opposé,
Avec les bras, attraper l’arrière de la cuisse de la jambe au sol,
Effectuer 10 respirations profondes puis changer de côté.

Pose de l’enfant

A genoux,
Faire glisser les bras le plus loin possible sans décoller les fesses des talons,
Effectuer 10 respirations profondes.

Cobra

Allonger sur le ventre,
Positionner les mains ou les avantbras vers l’avant,
Lever le buste sans décoller le bassin
et les jambes du sol.
Effectuer 10 respirations profondes.

Scorpion

Allonger sur le ventre,
Lever une jambe et la basculer vers le haut et l’arrière
Le haut sur corps doit rester sur le sol,
Effectuer 10 respirations profondes et changer de côté.

Chien tête en bas

En appui sur les mains et les pieds,
Lever les fesses vers le plafond,
Pousser sur les mains contre le sol pour allonger le dos,
Garder les jambes tendues,
Effectuer 10 respirations profondes.

La montagne

Debout, lever les bras vers le plafond,
Puis enrouler la colonne et laisser tomber la tête vers le bas,
Relâcher tout le corps avant de dérouler à nouveau la colonne lentement vers le haut.
Effectuer 5 à 10 répétitions.

Pour aller plus loin

La kinésithérapie et la prostate

La kinésithérapie et la prostate

Les principaux effets secondaires rencontrés après une prostatectomie : Incontinence urinaire : impossibilité de contrôler les urines et entraîne des fuites. Ces fuites peuvent être : Incontinence urinaire d’effort (toux, éternuement, fou rire…) ; Incontinence par...

Les maladies de la prostate

Les maladies de la prostate

Hypertrophie bénigne de la prostate :  L'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) est une maladie bénigne très fréquente qui touche 50 à 75% des hommes âgés de plus de 50 ans. Bénigne veut dire que ce n’est pas un cancer! Elle résulte d'une multiplication des...

Anatomie de la prostate

Anatomie de la prostate

La prostate est une glande qui fait partie des appareils reproducteur et urinaire de l’homme. Chez les hommes jeunes, elle est environ de la taille d’une noix, mais elle se met à augmenter de volume à la fin de la quarantaine ou au début de la cinquantaine. La...

Le bien-être

Le bien-être

Le bien-être

silhouette, woman, sunset

Le bien-être : qu’est-ce que c’est d’un point de vue médical ?

Pour commencer, voici un rappel de la définition de la santé par l’OMS. Nous voyons déjà qu’il existe plusieurs formes de bien-être.
A cette définition, nous pourrions même ajouter différentes sous parties telles que :

  • Bien-être émotionnel
  • Bien-être spirituel
  • Bien-être intellectuel
  • Bien-être environnemental
  • Bien-être financier

Tous ces différents aspects qui façonnent notre vie, façonnent aussi notre bien-être !

Mais attention, pas de pression, il n’y a pas qu’une seule façon de se sentir « bien » ! Chaque individu doit trouver son positionnement face à ces « cercles de bien-être ».

Certains s’épanouiront plus par l’élévation spirituelle, d’autres en pratiquant 4h de sport par jour, d’autres en vivant en pleine nature…. Il n’y a pas de recette parfaite et chacun doit trouver ce qui lui permet de se sentir au mieux en bonne santé !

Bien sûr, la recherche du bien-être et de l’épanouissement ne fait pas tout pour être en « bonne santé » ! Certains diront que cela n’empêche pas de « tomber malade ». Non, effectivement mais cela y contribue grandement !

En effet, face au bien-être nous pourrions nommer notre grand ennemi à tous, le stress ! Que ce soit un stress physique ou un stress mental, les effets sur le corps finiront par être les mêmes !

hands, praying, worship

Comme nous le voyons très bien sur ce dessin, nous finissons par développer des symptômes physiques qui impactent notre santé !

Cela peut avoir des répercussions aigues que nous allons vite corriger mais si le stress est chronique, les répercussions physiques peuvent devenir de vrais problèmes de santé tels que l’hypertension artérielle, des ulcères gastriques, des insomnies, des cervico-brachialgies, des céphalées chroniques, des viroses répétitives, voire des troubles de la mémoire, de la concentration…

Bref, tout votre système organique y passe et chacun va exprimer ses symptômes différemment !

Pour une explication plus physiologique, voilà ce qui se passe dans votre corps :

Dès que le corps est confronté à une situation stressante, l’organisme réagit en produisant des catécholamines (hormones produites par les glandes surrénales qui se trouvent au-dessus des reins)

Peu de temps après la première phase, de nouvelles hormones, les glucocorticoïdes, sont sécrétées. Ces hormones augmentent le taux de sucre dans le sang pour apporter l’énergie nécessaire aux muscles, au cœur et au cerveau et y maintenir un niveau constant de glucose.

La production de ces hormones va avoir un impact direct sur les différents organes du corps qui vont modifier leur fonctionnement.

Cette modification de fonctionnement va engendrer des symptômes qui deviendront négatifs pour la santé physique.

Man Working Using A Laptop

Le bien-être…

Une notion bien vaste d’un point de vue psychologique

On entend aujourd’hui beaucoup parler de « bien-être ». Ce terme ne signifiera pas la même chose dans le contexte d’un cabinet médical, où il sera étroitement associé
à la notion de santé, que lorsqu’il est utilisé sur le lieu de votre travail par exemple, où il fera d’avantage référence à la « loi bien-être » de 1996 relative au bien-être des travailleurs lors de l’exécution de leur travail Il résonnera encore différemment si vous entendez « espace bien-être » sur votre lieu de vacances.

Le bien-être est probablement aussi une notion qui a évolué au fil du temps, du moins en ce qui concerne l’importance qu’on lui accorde. Aujourd’hui certains diront que nos sociétés vouent un véritable culte au bien-être alors que ce n’était peut-être pas le cas des générations précédentes.

Dans certains cas, le bien-être devient même un outil de management et peut constituer parfois une pression à partir du moment où il devient une injonction : « il faut être heureux, il faut se sentir bien » et cette pression est souvent exercée sur l’individu alors que le bien-être a certainement avoir également avec l’environnement dans lequel l’individu évolue.

D’un point de vue psychologique, ce terme recouvre un champ tellement étendu qu’il est bien difficile de le circonscrire. Bien que certains psychologues se soient lancés à la recherche de besoins communs à tous les êtres humains et se soient mis à la classifier par ordre d’importance (Maslow en 1943 par exemple), je constate dans la pratique que la forme d’expression de ces besoins sera fort différente d’un individu à l’autre.

stress, relaxation, relax

Au-delà de ces catégories générales, je dirais donc que le bien-être est une notion singulière avant tout, que nous n’avons pas tous les mêmes besoins ou les mêmes priorités pour nous sentir bien. Nous n’avons pas tous la même représentation de ce que serait notre bien-être. A chacun donc de chercher ce qui l’apaise, ce qui le ressource, ce qui lui fait du bien, ce qui compte le plus, quel est l’équilibre souhaité.

A titre d’exemple/de pistes, voici quelques formulations qui émergent au cours des consultations :

certains trouvent leur bien-être dans :

 

  • le fait de se sentir en bonne santé, de s’alimenter sainement, d’entretenir son corps, de dormir suffisamment
  • le fait de se sentir en sécurité financière, ou physique, à l’abri de tout danger d’agression physique, psychologique
  • Le fait d’aimer et/ou se sentir aimé, et/ou de se sentir entouré par plusieurs personnes de confiance.
  • le fait de comprendre le monde qui nous entoure (actualité). Certains voudront même parfois s’impliquer de façon citoyenne
  • le fait d’être occupé, cérébralement ou manuellement, de ne pas s’ennuyer ou d’être en mouvement, de circuler.
  • le fait d’avoir suffisamment de temps pour soi
  • le fait d’avoir un espace de créativité (production artistique, écriture)
  • le fait de se sentir à sa place dans le monde
  • le fait d’apprendre, d’étudier
  • le fait de se sentir utile
  • le fait d’être entendu, reconnu, de pouvoir exprimer ses émotions
  • le fait de pouvoir être et faire les choses en accord avec ses valeurs et/ou sa religion, de se sentir en accord avec soi-même.
  • Le fait de vivre dans un environnement agréable (par exemple beau, apaisant, au sein de la nature, au calme, etc.)
  • le fait de s’accepter soi tel que l’on est et/ou de se sentir accepté tel que l’on est
  • le fait d’avoir accès à la culture (livre, théâtre, cinéma)
  • le fait de développer sa spiritualité
  • … (Et pour vous ? Ce serait quoi?)
A Woman Doing Stretching
A Woman Working on a Laptop while Sitting on a Chair

Comment trouver du temps pour soi : 

Vous êtes nombreux.ses à déplorer le manque de temps pour vous, à avoir l’impression de courir comme des poules sans tête, à vous sentir étouffé.e.s sous le poids des charges familiales ou des contraintes ménagères, jusqu’à sentir que votre santé en paie le prix. Les rythmes de la société actuelle, les moyens technologiques modernes nous incitent à vivre vite, nous privant parfois de temps pour nous arrêter. Si nous sommes tellement en recherche de temps pour soi aujourd’hui, c’est probablement parce que c’est ce qui nous manque le plus dans la société contemporaine

Heureusement, on trouve sur internet quelques conseils et astuces pour en retrouver :

  • Osez dire non, mettez vos limites fermement et sans culpabiliser. Oser exprimer le fait que vous êtes fatigué.e.s. Les gens qui tiennent à vous comprendront.
  • Faites des listes de choses à faire et classer les par priorité.
  • Si le budget le permet, déchargez-vous de certaines charges les plus lourdes en faisant appel à des aides extérieures (par exemple aide ménagère pour les taches ménagères, administration de bien si vous gérer les factures/biens de quelqu’un qui ne sait pas le faire,
  • Revoyez votre niveau d’exigence et apprenez à lâcher prise. La perfection n’est peut-être pas indispensable
  • Voyez comment redistribuer l’ensemble des tâches, comment responsabiliser l’ensemble de la famille. A ce sujet, il existe des applications à télécharger sur téléphone mobile pour vous aider telles que « Maidee » et « Prixee ». Ces applis listent l’ensemble des taches précisément et transforment la répartition des tâches quotidiennes en jeu permettant d’obtenir des points.
  • Transformez les tâches ménagères en aventures ludiques marche souvent très bien avec les enfants.
  • Prévoyez des moments de pause obligatoires ou vous serez indisponible pour les autres, si possible de façon régulière afin que votre entourage puisse l’anticiper et s’organiser en fonction. Passez ce temps à faire des choses qui vous font plaisir.
  • Appréciez petit à petit de passer certains moments seul.e.s et vous donner le droit de vous arrêter sont aussi nécessaires pour ne pas vous noyer volontairement dans un amas de travail.
  • Coupez-vous à certains moments de vos appareils électroniques et réseaux sociaux.
  • Trouver des relais extérieurs à la famille, auprès de vos connaissances, ou des services bénévoles, ou d’aide aux parents solos, etc.
Man in Black Leather Jacket Lying on a Bed

Pour aller plus loin

La kinésithérapie et la prostate

La kinésithérapie et la prostate

Les principaux effets secondaires rencontrés après une prostatectomie : Incontinence urinaire : impossibilité de contrôler les urines et entraîne des fuites. Ces fuites peuvent être : Incontinence urinaire d’effort (toux, éternuement, fou rire…) ; Incontinence par...

Les maladies de la prostate

Les maladies de la prostate

Hypertrophie bénigne de la prostate :  L'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) est une maladie bénigne très fréquente qui touche 50 à 75% des hommes âgés de plus de 50 ans. Bénigne veut dire que ce n’est pas un cancer! Elle résulte d'une multiplication des...

Anatomie de la prostate

Anatomie de la prostate

La prostate est une glande qui fait partie des appareils reproducteur et urinaire de l’homme. Chez les hommes jeunes, elle est environ de la taille d’une noix, mais elle se met à augmenter de volume à la fin de la quarantaine ou au début de la cinquantaine. La...

Fonctionnement des soins de kinésithérapie

Fonctionnement des soins de kinésithérapie

Fonctionnement des soins de kinésithérapie

Physiotherapist Holding Patient Leg

La kinésithérapie c’est quoi ?

La kinésithérapie est une profession qui vise à éduquer/rééduquer, soulager, relaxer un patient de tout âge, grâce à des techniques spécifiques. Pour être kinésithérapeute en Belgique, il faut faire des études universitaires et faire reconnaître son diplôme par l’INAMI. La kinésithérapie est prescrite généralement suite à des traumatismes, des interventions chirurgicales et des douleurs articulaires et musculaires invalidantes empêchant la personne de fonctionner correctement dans ses activités journalières. Son but est de développer, maintenir et rétablir le mouvement afin d’améliorer la qualité de vie du patient principalement par les exercices et non pas par le massage comme on le pense souvent. L’avantage de la kinésithérapie par rapport à une médication lourde est qu’il n’y a pas d’effet secondaire, c’est pourquoi le médecin choisira souvent de vous envoyer chez le kiné en première intention. Un des rayons de la kinésithérapie est la physiothérapie antalgique. Elle a pour but de soulager les douleurs du patients grâce à différentes machines. Le kinésithérapeute pourra également se servir d’un appareil d’échographie pour réaliser des échoscopies qui l’aideront à réaliser son bilan initial et objectiver son traitement et non pas pour faire un diagnostic médical de votre pathologie.

Pourquoi aller chez le kiné ?

Vous serez probablement envoyé chez le kiné lorsque :

− vous souffrez de douleurs articulaires ou musculaires

− vous êtes enceinte ou venez d’accoucher

− vous avez des vertiges

− vous avez des difficultés à la marche ou des risques de chute

− vous vous êtes fait opérer

− vous avez des problèmes respiratoires

− vous avez des problèmes d’endurance, de souffle

− vous n’êtes plus capable de réaliser des mouvements que vous saviez faire

− le médecin veut éviter qu’une situation s’aggrave et la stabiliser

− le médecin n’a pas de possibilités médicamenteuse pour vous

− il faut muscler une partie de votre corps

− certains retards moteur/psychomoteur de l’enfant

− certaines douleurs de croissance de l’enfant

Woman Lying on a Massage Table and Getting a Massage
Physiotherapist Holding Patients Leg

A quoi m’attendre lors d’une séance de kiné ?

Le traitement kinésithérapique débutera toujours par une première séance « interrogatoire ». Il est primordial pour votre kiné d’échanger sur les raisons de votre consultation et de vos antécédents pour essayer de déterminer la cause de vos maux en réalisant un examen le plus complet possible (un testing complet de l’articulation « épaule » par exemple peut avoir lieu).

Même s’il peut s’avérer frustrant de postposer le traitement à une deuxième séance par faute de temps cet échange est primordial. Il permet d’établir des hypothèses sur les causes de vos douleurs, de bien les comprendre et de voir l’impact qu’elles ont sur votre quotidien.

Si vous êtes en possession de documents qui sont en liens avec le motif de votre consultation ou de vos antécédents (radio, échographies, IRM, Scanner, bilan d’un médecin spécialisé, …), il est toujours intéressant de les présenter au kinésithérapeute qui vous suit. Lors de ce premier examen il est possible que votre kinésithérapeute vous demande de vous déshabillez pour ausculter la zone douloureuse. Prévoyez dès lors des vêtements adaptés. Enfin si vous avez des questions n’hésitez pas car la première séance est idéale pour essayer de résoudre vos interrogations.

Une fois cette première étape passée, le kinésithérapeute vous proposera un plan de traitement à commencer à la séance suivante. Pour cela nous vous conseillons de porter des vêtements confortables qui vous permette de bouger correctement car vous devez pouvoir faire des exercices et des mouvements démontrant vos aptitudes physiques. Une séance de kiné dure en moyenne 30 minutes, mais il se peut que parfois la séance dure plus longtemps si le praticien le juge nécessaire, prévoyez donc le temps en conséquence.

Comme décrit ci-dessus, pour vous soigner le kinésithérapeute a recours à des approches différentes qui reposent sur des preuves scientifiques. En
fonction de votre pathologie, il peut utiliser ;

Le massage : implique un contact direct avec votre peau pour mobiliser les tissus mous (muscles, tendons, fascias, …). Le but est de diminuer l’inflammation, la tension musculaire ou la rétention d’eau.

Les exercices : ont pour but d’augmenter/récupérer votre force musculaire, améliorer votre statique en diminuant les troubles de l’équilibre, améliorer la coordination, …

Les étirements : ont pour but d’améliorer/récupérer la mobilité.

Les agents externes : les ondes de choc (souvent dans les tendinopathies calcifiantes ou résistantes aux autres traitements), l’électrothérapie (pour stimuler un muscle (le périnée par exemple post accouchement, ou diminuer la douleur (contracture musculaire), la cryothérapie (= traitement par le froid pour diminuer l’inflammation post traumatisme par exemple), la thermothérapie (= traitement par le chaud pour aider à la relaxation du muscle par exemple), les ultrasons pour diminuer l’inflammation,…

− D’autres outils : tels que le tapping (bandage rigide pour limiter les mouvements d’une articulation), le K tapping (bandage souple pur favoriser le mouvement tout en limitant les mouvement douloureux), le crochet pour les tendinites ou les fascias thérapie, …

Physical Therapist Massaging Man

Puis-je prendre rendez-vous chez le kiné sans avis médical ?

Vous n’avez accès aux soins kiné QUE sur prescription médicale. Si vous pensez avoir besoins de séances, vous pouvez toujours en discuter avec votre médecin mais il est le seul à pouvoir déterminer si le traitement kinésithérapique est le plus adéquat dans votre cas.

Therapist Helping a Client in Her Exercises
a man and woman standing in front of a counter

A combien de séances ai-je droit ?

Le nombre de séances ainsi que leur rythme sera déterminé en fonction de votre pathologie et du bilan de la première séance. La sécurité sociale fixe un cadre dans lequel, elle détermine le nombre de séances maximales par année civile et par pathologie. Bien évidemment chaque patient est différent et à ses particularités ce qui rend son traitement unique, il se peut donc que vous ayez besoin de moins ou de plus séances que prévues, vous pourrez toujours en discuter avec votre kinésithérapeute si tel est le cas.

Concrètement à la maison médicale ?

L’équipe kiné est composé de 4 kinésithérapeutes, vous pouvez tous les consulter en cas de pathologies courantes (ce sont les pathologies les plus fréquentes par exemple ; les lombalgies, contractures, tendinites, kiné du sport …). En plus de ces pathologies, il y a des pathologies plus spécifiques qui nécessite une spécialisation, certaines sont couvertes par un membre de la maison médicale ;

− la kinésithérapie obstétricale/ gynécologique ou urologique est géré par Sophie (dont la rééducation pré-post accouchement).
− la kinésithérapie pédiatrique (pour les enfants) (excepté la psychomotricité RELATIONELLE ou la pédiatrie neurologique), est prise en charge par Natalia.
Alex est spécialisé en thérapie manuelle et ATM.
Manon est en cours de formation pour se spécialiser dans la kinésithérapie neurologique.
− Alex et Natalia peuvent traiter les vertiges UNIQUEMENT les vertiges positionnels paroxystiques bénins (VPPB).

Tous les autres types de kinésithérapie spécialisés ne pourront pas être prise en charge chez nous et serons sous-traiter MAIS TOUJOURS AVEC L’ACCORD
soit du kiné soit du médecin ou des 2 ! Dans ce cas vous devrez payer le kiné extérieur et revenir ensuite avec l’attestation de soin qu’il vous aura remis pour que la maison médicale vous rembourse le tarif mutuel (une petite partie restera donc à votre charge comme quand vous allez voir le médecin spécialiste). Si vous avez des doutes, avant de prendre rendez-vous ailleurs, posez la question à un membre de la maison médical, car dans le cas où votre pathologie peut être traité au sein de notre établissement, les frais seront entièrement à votre charge !

Pratiquement, suite à votre consultation médicale, à la maison médicale ou chez votre spécialiste, vous recevrez une prescription kinésithérapique à remettre au kinésithérapeute. Vous pourrez ensuite prendre un rendezvous à l’accueil ou par téléphone pour votre première séance, après c’est avec le kinésithérapeute que vous conviendrez des rendez-vous suivants.

a woman in a hijab standing next to a rail
three women doing exercise inside gray room

Quid des domiciles ?

La plupart des séances de kinésithérapie s’exercent en cabinet et les patients s’y rendent par leurs propres moyens. Dans certains cas exceptionnels et justifiés par l’état de santé du patient ou par un contexte social particuliers (par exemple une personne âgée ou fraichement opérée, incapable de se déplacer). Lors des séances à domicile, il est impossible de choisir ses rendez-vous et le praticien, c’est l’équipe des kinésithérapeutes qui les détermine en fonction des trajets. Vous pouvez toujours nous faire part de vos désidératas et nous essaierons de faire au mieux pour les satisfaire tout en sachant que l’organisation d’un domicile est toujours plus complexe. Concernant la séance, elle sera semblable à une séance au cabinet, prévoyez des vêtements confortables, un espace de travail (la chambre, le salon, …), un endroit où le kinésithérapeute peut se laver les mains et un essui.

Petit mot de la fin ?

Pour avoir un résultat optimal, vous devez être l’acteur principal de votre traitement. C’est-à-dire suivre le traitement prescrit par le médecin et le kinésithérapeute à la lettre ; faire vos exercices/étirements chez vous, suivre les conseils donnés et DIALOGUER avec votre kinésithérapeute. Ce dialogue est essentiel pour ajuster et optimaliser le traitement. N’hésitez jamais à poser vos questions, vos incertitudes, mettre des mots sur les difficultés que vous rencontrez dans le traitement et la pathologie, ce qui vous aide et non, … C’est avec une collaboration patient/kiné que nous obtiendrons les meilleurs résultats !

a woman standing next to a woman on a treadmill

Pour aller plus loin

La kinésithérapie et la prostate

La kinésithérapie et la prostate

Les principaux effets secondaires rencontrés après une prostatectomie : Incontinence urinaire : impossibilité de contrôler les urines et entraîne des fuites. Ces fuites peuvent être : Incontinence urinaire d’effort (toux, éternuement, fou rire…) ; Incontinence par...

Les maladies de la prostate

Les maladies de la prostate

Hypertrophie bénigne de la prostate :  L'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) est une maladie bénigne très fréquente qui touche 50 à 75% des hommes âgés de plus de 50 ans. Bénigne veut dire que ce n’est pas un cancer! Elle résulte d'une multiplication des...

Anatomie de la prostate

Anatomie de la prostate

La prostate est une glande qui fait partie des appareils reproducteur et urinaire de l’homme. Chez les hommes jeunes, elle est environ de la taille d’une noix, mais elle se met à augmenter de volume à la fin de la quarantaine ou au début de la cinquantaine. La...

Les causes de l’absentéisme

Les causes de l’absentéisme

Les causes de l’absentéisme

L’absentéisme scolaire chez les adolescents est en augmentation d’après les statistiques 2022. Il serait tentant de penser que tout vient d’un « relâchement » de la part des adolescents mais cela ne représente pas toutes les causes d’absentéisme et les raisons médicales sont aussi nombreuses et doivent être connues afin d’être attentif et de leur venir en aide à temps.

Free stock photo of adults, analysis, anticipation

En effet, les certificats demandés aux médecins de famille se multiplient, parfois d’1 jour ou 2 parfois directement pour 1 semaine. Nous nous devons d’être vigilant et de ne pas céder trop rapidement à ces demandes, surtout si l’adolescent ne justifie pas sa demande ou ne « semble » pas malade mais nous devons aussi creuser les raisons de ces demandes.

En effet de multiples raisons, pour lesquelles le médecin généraliste peut jouer un rôle, peuvent se cacher derrière ces demandes :

− Difficultés scolaires pouvant découler d’une pathologie ou d’un trouble cognitif
− Harcèlement scolaire
− Conflits familiaux
− Addiction
− Dépression

Difficultés scolaires

Les difficultés scolaires représentent toutes les formes de difficultés que l’enfant/adolescent peut rencontrer lors de son parcours. Un enfant dont les résultats chutent peut présenter un trouble de l’apprentissage et ne pas oser l’exprimer.

Voici une liste de troubles existant :

Troubles de la concentration : ce trouble n’est pas une maladie mais un syndrome composé de 3 symptômes qui sont le déficit de l’attention, l’hyperactivité motrice, l’impulsivité.

Dyslexie : c’est un trouble neurologique. Un enfant qui souffre de dyslexie a ainsi de la difficulté à reconnaître les mots écrits.

• Dysorthographie : trouble d’apprentissage persistant de l’acquisition et de la mémorisation de l’orthographe. Ce trouble ne se résume toutefois pas simplement à faire des fautes d’orthographe. Les manifestations sont habituellement plus importantes.

Dyscalculie : la dyscalculie est aux mathématiques ce que la dyslexie est à la lecture. Au lieu d’avoir de la difficulté à comprendre et à utiliser les lettres de l’alphabet, une personne dyscalculique a de la difficulté à comprendre et à utiliser les chiffres.

Dyspraxie verbale : l’enfant qui présente une dyspraxie verbale a de la difficulté à planifier et à programmer tous les mouvements que doivent faire sa langue, ses lèvres et ses cordes vocales pour émettre les sons correctement.

Upset little girl sitting near crop woman in classroom
A Sad Boy Sitting on a Floor of a Classroom

Harcèlement scolaire

Malheureusement, ce sujet est de plus en plus connu en raison de suicides d’adolescents qui en ont été victimes.

Le harcèlement scolaire est lié au processus d’intimidation. L’intimidation c’est lorsqu’une personne ou, un groupe de personnes, essaie d’en dominer une autre de façon répétée par des moqueries, des gestes violents ou du rejet. L’action est en générale effectuée de façon délibérée dans le but de nuire ou de faire du mal à l’autre.

L’intimidation peut être :

• physique ou matérielle : frapper quelqu’un, le faire tomber, le pousser, lui tirer les cheveux, briser ou prendre ses objets personnels ou lui faire des attouchements non désirés. C’est la forme d’intimidation la plus facile à observer.

• verbale : insulter quelqu’un, le menacer, lui faire des remarques désagréables ou l’humilier.

• sociale : alimenter de fausses rumeurs sur quelqu’un, attaquer sa réputation, l’exclure d’un groupe. Au primaire, cela peut souvent se manifester par le fait qu’un enfant demande aux autres de ne plus jouer avec la victime, par exemple.

Utiliser le cyberespace (textos, courriels, réseaux sociaux, jeux en ligne, etc.) pour envoyer des messages d’insultes ou des menaces, pour exclure un enfant d’un groupe ou pour le ridiculiser en publiant une photo sans son consentement : c’est ce qu’on appelle la cyberintimidation ou le cyberharcèlement.

Ce type d’harcèlement se distingue par son caractère souvent anonyme. Cela peut mener à des gestes plus impulsifs et atteindre un public plus vaste, par exemple lorsque les messages d’intimidation sont partagés sur les réseaux sociaux. La situation d’intimidation peut alors devenir hors de contrôle pour la victime. La cyberintimidation est présente surtout à l’adolescence. Elle peut toutefois toucher les enfants du primaire, surtout s’ils passent beaucoup de temps en ligne.

Conflits familiaux

Parfois le phénomène de violence verbale, physique n’a pas lieu à l’école mais se passe au sein même des familles. Les enfants sont dans ce cas très démunis pour agir. Toute personne est à même d’aider un jeune en situation de violence intrafamiliale, déjà, en étant à l’écoute. Il faut prendre en compte que l’enfant ou l’adolescent n’est pas toujours la victime directe de cette violence mais en est le témoin. Tout signe douteux : décrochage à l’école, comportement changeant, blessures physiques répétées doit être l’occasion d’ouvrir des portes, sans insister mais pour montrer que le sujet peut être abordé.

Les mineurs doivent avoir conscience que les médecins sont tenus au secret médical, même avant leurs 18 ans. Cela leur permet d’avoir un lieu qui peut accueillir leurs témoignages, leurs questions, leurs demandes en toute sécurité.

child, disobedience, father
Photo of People Engaged on their Phones

Addiction

Il existe différentes formes d’addiction. Les plus courantes chez les jeunes étant l’addiction aux écrans ainsi qu’à l’alcool, au tabac et certaines drogues illicites. L’addiction est un véritable risque chez les adolescents, d’autant plus que, de nos jours, ils consomment de plus en plus jeunes (dès l’âge de onze ans) et que le risque de dépendance est étroitement lié à la précocité de la consommation. L’addiction chez l’adolescent peut être expliquée par deux éléments majeurs : d’une part, la recherche de sensations et d’autre part le besoin de remédier aux pensées angoissantes et dépressives.

Chaque addiction présente son type de « consommation ». Ce qui est certains, c’est que les addictions ont des répercussions importantes sur la santé qui finiront par engendrer un impact sur le suivi scolaire.

Par exemple, l’addiction aux écrans entraînent chez beaucoup de jeunes une carence en sommeil car ceux-ci se couchent plus tard. Cette « dette de sommeil » finit par avoir un impact sur leurs capacités de concentration, leurs mémoires, leurs connexions neuronales qui sont en plein développement, etc…
L’addiction au cannabis, elle, a des répercussions cérébrales importantes et contrairement à ce que les jeunes pensent, elle ne facilite pas l’endormissement sur le long terme.

Dépression

On estime que près de 8 % des adolescents entre 12 et 18 ans souffriraient d’une dépression. Or à cet âge, la dépression passe souvent inaperçue : l’adolescent a des difficultés à exprimer ses ressentis, manifeste sa souffrance différemment des adultes et sa dépression peut être confondue avec les sentiments de déprime, courants à l’adolescence.

L’une des premières étapes du repérage de la dépression est de la dissocier de la déprime, vécue par une majorité de jeunes durant l’adolescence, période de transition marquée par de multiples transformations.

La déprime est un état normal et transitoire durant lequel l’adolescent présente une série de symptômes à tonalité dépressive (comme la morosité ou l’instabilité émotionnelle). Cet état ne présente pas une intensité cliniquement significative et ne retentit pas significativement sur le fonctionnement quotidien, relationnel ou scolaire de l’adolescent. Elle doit toutefois être surveillée car elle constitue un facteur de risque vers une véritable dépression.

La dépression (ou épisode dépressif caractérisé) se caractérise quant à elle par des symptômes dépressifs (troubles de l’humeur, du cours de la pensée, troubles physiques et instinctuels, cognitions négatives et idéations suicidaires) s’inscrivant dans la durée et entraînant une souffrance cliniquement significative et un retentissement sur le quotidien de l’adolescent.

Depressed Boy Leaning on a Bookshelf
alarm clock, bed, sleep

Qu’est-ce qu’on ressent dans ces cas-là ? Quelques exemples :

− Une grande difficulté à se lever le matin

− Ne plus comprendre l’intérêt d’aller à l’école, se sentir ultra démotivé.e, ne pas voir où ces études vont te mener

− Une certaine crainte ou anxiété à aller aux cours, à rencontrer des gens (professeurs et/ou élèves). Ou se sentir incapable de sortir de chez soi.

− Parfois ressentir des maux de ventre, envie de vomir, ou autres douleurs dans le corps.

− Ne pas se sentir à la hauteur, se sentir nul.le, douter de ses capacités à réussir, se sentir différent.e des autres élèves.

− Avoir l’impression que suivre les cours est épuisant, qu’il y a trop d’informations, que ton esprit a besoin de s’évader.

− Avoir l’impression que c’est impossible de se concentrer, que tu as besoin de bouger, ou que tu e submergé.e par des émotions en plein cours.

− Parfois tu ne sais même pas vraiment ce que tu ressens mais tu ne veux juste pas y aller.

etc..

Pourquoi ca m’arrive maintenant ?

Le décrochage scolaire n’est pas une maladie, c’est plutôt un signal que quelque chose ne va pas dans ta vie à ce moment-là.

− Est-ce que tu es dans la bonne école ?

− Est-ce que ton orientation te plaît ?

− Est-ce que tu disposes d’un endroit calme où tu peux faire tes devoirs ?

− Est-ce que tes parents accordent de l’importance à tes études ?

− Est-ce que tu te fais du souci pour quelque chose, ou pour quelqu’un d’autre dans ton entourage ? Est-ce que tu dois t’occuper de quelqu’un d’autre ?

− Est-ce que tu ressens de la peur ou que tu es en danger dans certaines situations ? (A l’école ou à la maison ou sur le chemin de l’école) Est-ce qu’on t’a déjà agressé.e verbalement, physiquement, ou racketté.e?

− Est-ce que que tu t’es senti.e discriminé.e ou humilié.e ? Est-ce que tu subis du harcèlement ? A propos de ton identité, tes origines, ton orientation sexuelle, ton poids ou ton apparence physique, une maladie, etc ?

− Est-ce que tu consommes du cannabis ? Ou d’autres substances ?

− Est-ce d’autres personnes t’encouragent à ne pas aller à l’école ? A faire quelque chose de plus important à tes yeux/à leurs yeux que d’aller à l’école ?

− Est-ce que tu es amoureux.se ?

− Est-ce que tu t’es fâché.e avec un prof/un éducateur ou la direction ?

Voilà donc plein de questions qui montrent que bien souvent le décrochage se produit dans une situation plus large dont il faut tenir compte si l’on veut trouver les bonnes réponses à tes absences.

Si tu veux en parler avec nous ou avec un service spécialisé c’est possible.

write, child, school

Pour aller plus loin

La kinésithérapie et la prostate

La kinésithérapie et la prostate

Les principaux effets secondaires rencontrés après une prostatectomie : Incontinence urinaire : impossibilité de contrôler les urines et entraîne des fuites. Ces fuites peuvent être : Incontinence urinaire d’effort (toux, éternuement, fou rire…) ; Incontinence par...

Les maladies de la prostate

Les maladies de la prostate

Hypertrophie bénigne de la prostate :  L'hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) est une maladie bénigne très fréquente qui touche 50 à 75% des hommes âgés de plus de 50 ans. Bénigne veut dire que ce n’est pas un cancer! Elle résulte d'une multiplication des...

Anatomie de la prostate

Anatomie de la prostate

La prostate est une glande qui fait partie des appareils reproducteur et urinaire de l’homme. Chez les hommes jeunes, elle est environ de la taille d’une noix, mais elle se met à augmenter de volume à la fin de la quarantaine ou au début de la cinquantaine. La...