Qu’est ce que la kinésithérapie post-natale ? Après votre accouchement, on vous conseille souvent de réaliser une rééducation post-natale. Il s’agit de rééduquer votre périnée et vos abdominaux après votre accouchement. Mais c’est quoi tout ce charabia ??? Le périnée...

Céphalées secondaires
Céphalées secondaires

Les causes loco-régionales
• ORL : sinusite, rhinite… ceux sont les causes secondaires les plus fréquentes. Les patients ressentent notamment des douleurs au niveau de la face antérieure. Ce type de céphalées va être soulagé par des antidouleurs mais surtout par le traitement de la cause. Par exemple, il est important de prendre correctement en charge les sinusites chroniques générées par les allergies.
• Ophtalmologie : glaucome, myopie… Chez les enfants, une des 1ère causes de maux de tête répétitifs, est le mal de tête de fin de journée d’école à cause d’une mauvaise vue. Il est très important de faire attention qu’un enfant voit bien le tableau ou la tv et qu’il ne soit pas en train de « forcer » sur sa vue. Si vous voyez que votre enfant plisse les yeux pour mieux voir quelque chose de loin, c’est un signe. Cela entraîne une surcharge de travail pour les yeux qui engendrent les maux de tête. Le port de lunettes est la solution!
• Dentaire : carie, abcès dentaire… attention le soin de vos dents est très important car les nerfs qui se trouvent au niveau de la gencive peuvent être atteints et entraîner de fortes douleurs!
Médicamenteuses
Plusieurs médicaments peuvent augmenter la fréquence des céphalées. Il est donc important que vous sachiez donc toujours bien dire à votre médecin ce que vous prenez comme traitement.
Attention, la majorité des céphalées qui sont secondaires à la prise de médicaments, le sont sur abus d’antalgiques !
En effet, prendre trop d’antidouleurs enclenchent un cercle vicieux: l’abus déclenche les maux de tête mais du coup on en prend encore pour soulager et ainsi de suite… Il faut alors faire une pause médicamenteuse pour voir si les céphalées disparaissent!


Psychologiques
D’un point de vue psychologique, le stress/mal-être est un déclencheur important de céphalées de tension ou de migraines. Ainsi, lorsque les autres causes médicales ont été écartées, il ne faut pas négliger la dimension psychologique qui est souvent la première fautive! Mais forcément, c’est une cause plus compliquée à « contrôler » !
Le cerveau, principal organe de notre système nerveux, est aussi le siège de notre vie émotionnelle. « J’ai une tête comme un seau… », « J’en ai plein la tête… », « Pas ce soir chéri … », beaucoup d’expressions du langage courant sont riches d’informations et de sens. Et il n’est pas rare que le déclenchement des crises migraineuses se fasse brutalement à la survenue d’un stress important, ou, à l’inverse, lors d’un relâchement après une période de stress aigu. Socialement, les migraines sont souvent mal vécues, autant par la personne qui en souffre, que par l’entourage. Ce symptôme mystérieux suscite parfois des soupçons voire l’agacement. N’est-ce pas une façon de rester au lit ? De rentrer plus tôt chez soi ? D’éviter de faire une tâche importante, d’aller travailler ou à l’école ? Certains patients sont pris pour des malades imaginaires. Les migraines de décompression qui surviennent typiquement en fin de semaine ou durant les vacances viennent gâcher, parfois de façon systématique, des moments de loisirs en familles ou entre amis. Il arrive que ce type de migraine amène une étiquette « d’enquiquineur ».
L’approche psychologique de la migraine commence par l’établissement d’un bilan d’organisation. Une vie effrénée peut amener à être continuellement sous pression au détriment d’un bon équilibre entre les phases d’activités et de repos. S’agit-il d’une difficulté à s’organiser correctement ou d’un besoin de remplir continuellement pour fuir en évitant de trop penser ? Les règles essentielles à une bonne hygiène de vie sont beaucoup plus souvent bâclées qu’on ne l’imagine. Une alimentation saine, un bon sommeil, la pratique d’un sport, les loisirs et la détente sont très régulièrement sacrifiés pour des « fausses bonnes raisons ». Pour faire un bilan d’organisation, il peut s’avérer très utile de recourir simplement à un carnet de bord dans lequel le patient note durant un laps de temps un maximum de détails tels que le contexte de survenue des crises, leurs durées, la façon d’y remédier et toutes autres informations jugées utiles. Cette approche un peu « scolaire » permet de conscientiser son fonctionnement et sa vie émotionnelle. Noter et consigner de façon systématique permet aussi de mieux prendre conscience de ses besoins et priorités. Et d’éclairer quant à ce qui pourrait être changé, quant à ce qui relève et dépend de soi. Cela permet déjà de sortir de cette impression parfois pesante d’être « pris en otage » par les crises. Il arrive d’ailleurs que le patient se retrouve au cœur d’une spirale infernale où le stress vécu engendre des migraines lesquelles engendrent à leur tour de l’anxiété et du stress.
La prise en charge de la migraine doit toujours évaluer le taux d’anxiété sans écarter la possibilité d’un syndrome dépressif. La reconnaissance et la prise en charge psychothérapeutique de l’anxiété et de la dépression associées à la migraine sont d’autant plus nécessaires si ces troubles sont associés à une tendance à l’automédication voire à la consommation de produits. En psychologie, la migraine s’envisage classiquement comme l’expression d’un conflit intérieur, l’expression de tout ce que le patient ne nomme pas ou symptôme du « non-dit ». Au plus le symptôme est invalidant, au moins le patient conscientise sa souffrance émotionnelle. Il est donc assez difficile d’établir de lui-même un lien entre les crises et la racine du problème. En ne s’autorisant pas une bonne connexion avec sa vie émotionnelle, par peur du conflit et des conséquences, le corps vient exprimer la douleur. La migraine touche généralement plusieurs sens. Selon les patients, la crise migraineuse s’accompagne de douleurs ophtalmiques, de picotements dans la langue ou dans d’autres membres, d’acouphènes, de vertiges, de nausées… Se pourrait-il que le patient ne parvienne pas à « voir », « sentir » « entendre » ou « digérer» quelque chose ? Existe-t il un conflit émotionnel latent ? De quoi ces symptômes permettent-ils d’être tenu à distance ? Où en est le patient dans son cycle de vie, qu’en est-il de ses besoins personnels et de leurs accomplissements ? Autant de questions qui méritent d’être soulevées pour appréhender au mieux ces symptômes.


L’approche psychologique d’un symptôme physique ou approche « psychosomatique » envisage la question du « bénéfice secondaire ». Elle interroge ainsi ce que la souffrance vient paradoxalement apporter. Les séances permettent ainsi d’établir la balance entre les « coûts » et les « bénéfices ». Autrement dit, d’interroger la fonction qu’une douleur peut venir remplir. Dans le cas d’une migraine de décompression par exemple, la crise postposée au weekend (« le coût ») permet de rester efficace durant la semaine au niveau professionnel (« bénéfice ») et d’exprimer son mal-être dans un environnement plus sécurisant c’est-à -dire à la maison. Il importe de réaliser que ce genre de parade mis en place par le psychisme amène toujours un équilibre précaire voué à l’échec. D’où l’intérêt de faire un bilan avant que la situation ne se dégrade. L’idée étant de voir ce qui peut-être énoncé et réorganisé. Des approches psychocorporels telles que des activités artistiques, de la gymnastique douce, des exercices de cohérence cardiaque axés sur une bonne gestion de sa respiration, de la méditation, peuvent déjà apporter des bénéfices. Mais il n’est pas toujours simple de mettre tout cela en place par soi-même et la consultation psychologique peut aider à soutenir ce type de projet visant un meilleur équilibre personnel.
Les de maux de tête ou les migraines ne touchent pas que les adultes. Les enfants peuvent en souffrir, et pour les mêmes raisons que les adultes. Mais il faut insister sur le fait que les enfants en pleine croissance ont encore plus besoin de périodes de repos. Car c’est durant ces phases d’inactivité que leur psychisme se constitue. Or, de nos jours, les enfants ont parfois tellement d’activités extrascolaires que leur journal de classe se transforme en agenda de ministre, et les moindres minutes sont remplies par les Smartphones, tablettes. Beaucoup d’enfants n’ont plus aucun temps mort et en arrivent aussi à en avoir « plein la tête ». Au-delà de ces dimensions organisationnelles et d’hygiène de vie, les enfants peuvent aussi avoir des difficultés à énoncer des choses telless que des conflits à l’école, des craintes, des tristesses,…Et c’est encore bien plus difficiles pour eux d’établir un lien entre leurs douleurs et leur vie émotionnelle compte tenu de leur immaturité affective. Les adultes et parents doivent donc redoubler d’écoute lorsque de tels symptômes surviennent chez l’enfant car ce n’est jamais anodin. En guise de conclusion nous dirons donc que des symptômes migraineux nécessitent une évaluation médicale autant pour l’adulte que pour l’enfant. Cette évaluation sera tout à fait complète si l’on explore également la piste psychologique. Laquelle aura pour objectif d’amener à un meilleur équilibre sur les plans organisationnels et émotionnels.

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